Rive-de-Gier

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Rive-de-Gier : descriptif

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Rive-de-Gier

Rive-de-Gier [ʁiv də ʒje] est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Ripagériens.

Géographie

Situé dans le département de la Loire, Rive-de-Gier est à la frontière du département du Rhône, à 25 Saint-Étienne et 38 Lyon.

Situation

Rive-de-Gier fait partie de Saint Étienne Métropole.

La commune s'étend sur 7,33 , en fond de vallée, à une quinzaine de km de Saint-Chamond, marquée par une urbanisation dense et ancienne.

Elle est desservie par l'autoroute A47 (Lyon - Saint-Étienne) et par une voie ferrée (parmi l'une des premières construites en France), avec un cadencement de 70 TER par jour ouvré en direction des deux métropoles régionales.

Elle est bordée de coteaux, avec au sud le massif du Pilat et au nord les monts du Lyonnais.

Communes limitrophes de Rive-de-Gier
Genilac Saint-Martin-la-Plaine Saint-Joseph
Lorette Rive-de-Gier Chabanière
(Rhône)
Farnay Farnay Châteauneuf

Hydrographie

Plusieurs affluents du Gier délimitent les différents quartiers de la ville. Sur la rive gauche, au sud de la ville se trouve la Durèze qui prend sa source à Valfleury et qui croise le Gier vers l'ancien château du Sardon. Le Feloin qui prend sa source à Saint-Romain-en-Jarez qui longe le quartier des Vernes et qui rejoint le Gier sous sa couverture au niveau de la Boirie. Le Frigerin est un petit ruisseau qui passe par Montbressieux et se jette dans le Gier au niveau du quartier de la Roche. Le Bozançon vient de Sainte Catherine sous Riverie et retrouve le Gier vers la Madeleine. Sur la rive droite, le Grézieux délimite la ville de Lorette et de Rive de Gier. L'Egarande nait à Farnay et se termine vers la gare SNCF. Le Couzon a pour origine la commune de Pavezin et se jette dans le Gier sur le quartier Couzon vers la Maison des jeunes et de la culture. Le Bourbouillon apparait dans le quartier Couzon et la Gaise qui passe par le vieux bourg de Chateauneuf et rejoint le Gier au niveau de la Madeleine.

Le , la ville a subi une inondation importante causant des dégâts dans le centre-ville, dans les commerces et les équipements locaux. Le débit maximum estimé est de 295 . Le 17 octobre 2024, la commune subit un épisode d'inondations encore plus important.

Géologie et relief

L'altitude de la commune varie de 227 à 394 mètres. Le territoire communal se trouve au-dessus du bassin houiller de la Loire.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 amplitude thermique annuelle de 17,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Didier-sous-Riverie », sur la commune de Chabanière à 6 vol d'oiseau, est de 11,6 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Statistiques 1991-2020 et records ST-DIDIER-RIVER (69) - alt : 600m, lat : 45°35'42"N, lon : 4°35'36"E
Records établis sur la période du 01-08-1983 au 31-12-2020
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,5 0,7 3,6 6,1 9,9 13,6 15,8 15,8 12 8,7 4,1 1,4 7,7
Température moyenne (°C) 3,4 4,1 7,8 10,5 14,4 18,3 20,7 20,6 16,4 12,2 7,2 4,2 11,6
Température maximale moyenne (°C) 6,3 7,5 11,9 15 18,9 22,9 25,5 25,5 20,8 15,7 10,2 7,1 15,6
Record de froid (°C)
date du record
−17,5
12.01.1987
−16
10.02.1986
−11,7
01.03.05
−5,8
08.04.03
0
04.05.1987
4,5
02.06.06
7,5
12.07.00
6,8
30.08.1986
3,1
25.09.02
−3,5
25.10.03
−9,3
22.11.1998
−12
20.12.09
−17,5
1987
Record de chaleur (°C)
date du record
17,8
30.01.13
20,7
24.02.1990
24,6
24.03.01
26,2
25.04.07
30,7
24.05.09
35,4
28.06.19
37,5
07.07.15
38
12.08.03
33,7
13.09.20
27
09.10.1997
22,2
09.11.1985
19,9
18.12.1987
38
2003
Précipitations (mm) 55,8 45,6 52,1 71 83,1 76,6 77,4 71 83,8 91 92,5 55,6 855,5
Source : «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
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Toponymie

La forme française est différente de la forme locale (en francoprovençal). Le poète Guillaume Roquille (1804-1860) donne[Où ?] à plusieurs reprises la forme Var-de-Gi, où le mot "Var" ne correspond pas au mot français "Rive", sauf à le rapprocher du latin VERSUS "versant", donc en francoprovençal supradialectal (ORB) Vèrs-de-Giér[Interprétation personnelle ?]. Toutefois une autre explication est possible, le mot latin VALLIS "vallée", qui peut donner localement "Var" (au lieu de "Vâl"), dans ce cas la forme ORB serait Var-de-Giér.

Histoire

Au fil du temps

Au temps des Celtes et de la Gaule romaine, une frontière entre les Ségusiaves et les Allobroges

Rive-de-Gier s'écrit sans « s », bien que cette ville occupe, actuellement, les deux rives de la rivière qui se nomme le Gier.

Le Gier a été couvert sur la majeure partie de sa traversée de Rive-de-Gier et il n'est plus possible de le voir dans le centre de la ville.

Au Moyen Âge

Le nom de Rive-de-Gier est utilisé pour la première fois au .

Sous le règne de Philippe-Auguste (1165-1223), Renaud de Forez fit entourer de murs et fossoyer la cité.

En 1447, un livre terrier fait mention d'un hôpital.

À la fin du XVIe siècle la population est estimée à entre 1 600 et 1 700 âmes.

Entre 1562 et 1864 ont lieu des affrontements entre Protestants et Catholiques. souhaitée]

Le roi Henri IV (1553-1610) serait passé à Rive-de-Gier.

La ville subit la peste de 1629 qui amène la création de la confrérie des Pénitents blancs, puis une autre calamité naturelle, la crue catastrophique du Gier en 1684 et ensuite la famine de 1694. Le XVIIe siècle voit également l’essor de l’extraction de la houille qui s’exporte vers la vallée du rhône par une navette quotidienne de muletiers.

Pendant le soulèvement de Lyon contre la convention nationale en 1793, 13 des 1200 lyonnais passant par la ville en revenant de Saint-Étienne où ils étaient allés chercher des armes périrent, massacrés par les habitants de Rive-de-Gier au lieu-dit du Grand-Pont.

Ni le château, ni l'église romane de Rive-de-Gier ne subsistent aujourd'hui.

Une ville pionnière de la Révolution industrielle

Le Gier n'étant pas navigable, un canal fut ouvert vers Givors en 1779, le Canal de Givors dont il ne reste aujourd'hui plus que quelques vestiges, pour assurer le transport du charbon de Rive-de-Gier. Même si les tarifs de ce canal sont jugés prohibitifs, des usines sont installées au pied des mines, d'abord surtout des verreries (1800-1820) puis plus tard des forges. Un an après la percée du canal, la première verrerie de Rive de Gier fut érigée, vers 1780 et deux autres la suivirent. La famille Robichon rachète une verrerie en 1814 pour y introduire le verre à vitre. Elle sera rejointe par les Lanoir et en 1834 par les Richarme.

Le canal sera remplacé par la première voie ferrée pour voyageurs en France construite à partir de 1827 par la Compagnie du chemin de fer de Saint-Étienne à Lyon. Rive-de-Gier abrite le premier tunnel ferroviaire sans doute réalisé en France, au lieu-dit Couzon sur la voie qui relie Saint-Étienne à Lyon. Le charbon augmente ses débouchés, ce qui permet d'investir et réaliser des économies d'échelles avec d'autres usages. En 1830, 20 % de la production de charbon de Rive-de-Gier servait à alimenter les verreries. La profession a la réputation d'avoir des valeurs familiales et catholique extrêmement fortes: devenir aumônier des verriers était l'un des postes les plus demandés au sein du clergé. En 1844, un auteur constate que la population a deux fois doublé en trente ans et que le nombre de verreries est passé de cinq à quarante. Toutes les verreries fusionnent en 1853, pour former la « Compagnie Générale des verreries de la Loire et du Rhône », qui concentre 37 fours à verre, parmi lesquels 7 fours à vitres et 22 fours à bouteille, répartis entre Givors (9), Rive-de-Gier (25), tandis que Vienne en compte une et Saint Étienne deux.

La région stéphanoise doit ses succès au charbon et sa relative abondance mais aussi au dynamisme inventif de ses entrepreneurs, souvent extérieurs à la région, dans le ruban (Denis Épitalon, Jean-Étienne Giron), le lacet (Richard), le coton (Déchelette), la métallurgie (Petin et Gaudet, François-Félix Verdié), ou la construction mécanique (Benoît Fourneyron, Adrien de Montgolfier-Verpilleux) ont laissé un souvenir dans la région. En 1856, la voisine Saint-Étienne, septième ville de France, est promue préfecture et abrite la plus grande manufacture d'armes portatives du pays.

L'exploitation de la houille

En 1837, les différentes compagnies de mine de Rive-de-Gier vont s'associer pour créer la compagnie générale des mines de Rive-de-Gier afin de pouvoir acheter les pompes nécessaires à l'exhaure des travaux souterrains. Cette compagnie voyant ses réserves de charbon s'épuiser, elle va tenter de s'implanter à Saint-Étienne vers 1840. Elle deviendra dans un premier temps la Compagnie Générale des Mines de la Loire puis après absorption des compagnies stéphanoises la puissante Compagnie des Mines de la Loire.

En 1840, le bassin forézien (Firminy, Saint-Étienne, Saint-Chamond, Rive-de-Gier) est le plus important de France. Environ 2.400 mineurs travaillent dans 86 puits, appartenant à 17 compagnies, soit une moyenne de 145 mineurs par compagnies, avec un actionnariat distant : « le bassin de Saint-Étienne est sorti presque tout entier des mains des habitants du pays ; il a appartenu, en réalité, à des Parisiens, à des Lyonnais, etc. ». À Rive-de-Gier, une partie de la population vit de la mine depuis déjà cinquante ans. La production a été multipliée par 4 depuis la fin de l’Empire (1815). La hausse du prix du charbon en 1831-1836 entraîne une forte demande sur les concessions. La baisse du prix amène rapidement à créer une « Compagnie de l’Union », association pour la vente, et une « Compagnie Générale » pour « éviter les inconvénients d’une trop grande concurrence ». Elle réduit les salaires, ce qui déclenche une première grève, lancée le .

Un premier mouvement de grève important a lieu dans les mines en 1840. En 1844, face à la baisse des salaires journaliers et l'augmentation de la durée de la journée imposée par le nouveau directeur de la compagnie, Ambert, les mineurs entament en avril une longue grève (dite « coalition des mineurs de Rive-de-Gier ») qui se prolonge jusqu'à la mi-mai et constitue le premier mouvement social de cette ampleur sur le bassin. Riposte déterminée et organisée à une coalition patronale, ce mouvement utilise la violence, les grévistes tendent une embuscade sanglante aux troupes qui emmenaient vers Saint-Étienne 17 mineurs prisonniers. Armés seulement de pierres et de bâtons, 300 à 400 ouvriers se ruent sur une troupe composée de 70 fantassins, 25 chasseurs à cheval et 10 gendarmes. La troupe tire, la cavalerie charge à coups de sabre, faisant 6 blessés dont deux graves chez les mineurs,. Mais chez les mineurs, la combativité ne se prolonge pas spontanément en conscience politique : à la fin de 1844, ils ne signent pas (à la différence des verriers) la pétition du Censeur « pour l’organisation du travail ». Une nouvelle grève a lieu en 1852.

La verrerie

Si la production du verre a été longtemps localisée près des forêts qui fournissaient le charbon de bois nécessaire à la combustion, leur diminution au  siècle amène les verriers à se rapprocher des lieux de production de houille. En 1749, la verrerie de Michel Robichon originaire de Franche-Comté s'est installée à Givors où elle utilisait le sable du Rhône comme matière première et le charbon de Rive-de-Gier comme combustible. En 1788, il existait deux verreries à Rive-de-Gier, elles produisaient des bouteilles et des gobelets. Au début du  siècle, la société Robichon vint s'installer à Rive-de-Gier en rachetant plusieurs verreries, elle introduisit la production de verre plat. Vers 1830, la trentaine de verreries présentes dans la ville employait environ 1 200 personnes. La verrerie Richarme fondée en 1826 dans le quartier d'Egarande s'était spécialisée dans la fabrication des bouteilles.

En 1848, c'est Jean-Marie Sigward, un verrier, qui fait acclamer la République.

Vers 1887, la verrerie Hervier Frères, créée en 1886, fabrique à Rive-de-Gier les premières briques de verre système Falconnier, qui viennent d'être brevetées. Permettant de construire des murs, parois et voûtes translucides, elles connaîtront un très grand succès à la fin du  siècle et première moitié du  siècle en Europe. Hervier Frères (médaillée d'or à l'exposition de Saint-Étienne de 1891 et hors concours à l'exposition de Lyon en 1894), devient Revol & Hervier, puis Revol & Cie (1891-1894), puis forme finalement la Compagnie des verreries générales de la Loire.

L’introduction du four à gaz de coke de Siemens en 1877 par Pétrus Richarme, qui sera député de la Loire de 1876 à 1881, rend possible le travail 24 heures sur 24 avec l'introduction de la coulée en continu et des augmentations de cadences, ce qui accule à la fermeture les usines les moins rentables. En parallèle, la production de charbon s'est mise à décroitre vers 1880, à cause de la concurrence de nouveaux gisements houillers plus jeunes (Nord, Saint Étienne, Alès), d'où un déclin industriel de la commune, qui est cependant appelée ponctuellement à suppléer d'autres régions en cas de conflit, comme lors de la longue grève des verriers de Carmaux en 1894, ou d'occupation allemande comme à la fin de la première guerre mondiale. L'entreprise de Pétrus Richarme a fonctionné jusqu'en 1958 avant d'être démolie. Duralex, qui a cessé son activité en 2006, était la dernière verrerie. Fondée en 1906 par Emile Hémain avant de fusionner avec Souchon-Neuvesel en 1958 et d'intégrer le groupe BSN en 1966, elle était installée dans le quartier de Couzon.

La métallurgie

Des ateliers de forge constituent les véritables moteurs économiques de la ville avec les noms de Lucien Arbel, Marrel, Petin-Gaudet… Symbole de cette époque, la cheminée des Forges anciennement Marrel sur le site de Châteauneuf (Loire), construite en 1866 et l'une des plus hautes d'Europe avec ses 108 mètres, a été classée monument historique en 1992.

La construction mécanique
Paysage urbain des années 1900 : la rue de Lyon.
Rive-de-Gier dans la Seconde Guerre mondiale

Pendant la guerre, Rive-de-Gier fut un haut lieu de la résistance. Le commandement de l'armée secrète Loire de 1942 à 1945 est dirigé par le commandant Jean Marey très aimé par ses hommes. Le commandant René Gentgent le seconde et fait la liaison avec les différents chefs de la Loire. (Un certain antagonisme a existé entre les deux hommes, Marey s'étant vu imposer Gentgen à son poste).

À Rive-de-Gier le lieutenant colonel de réserve Marcel Arnaud travaille dans le civil à l'usine Duralumin (proche de Rive-de-Gier). En 1942, il fonde un petit groupe avec du personnel de tout niveau de cet établissement pour tenter de résister dans la discrétion mais leurs moyens restent très faibles (en particulier des ouvriers).

En , le commandant Jean Marey se déplace pour lui demander de prendre le commandement de l'Armée secrète du secteur de Rive-de-Gier. L'A.S de Rive-de-Gier est constituée avec les éléments d'origines de Duralumin. En , différents petits groupes de résistance sont englobés (« Libération », « Combat », « Franc-Tireur »). En , après l'arrestation du lieutenant Brodin responsable du secteur de Saint-Chamond, Marcel Arnaud assume la responsabilité de l'armée secrète de l'ensemble de la Vallée du Gier (Rive-de-Gier, Lorette, Grand-Croix et Saint-Chamond). Un lieutenant d'Arnaud finit par être arrêté avec ses deux fils sûrement sur dénonciation (Van Geit André et Gilbert). Arnaud décide de quitter son appartement (qui sera visité deux fois par les Allemands) et est caché par la directrice d'une école primaire (école Burdeau puis rapidement Benoît Bouché). Il fonde alors un maquis sur les hauteurs de Rive-de-Gier à Rémilleux avec une dizaine d'hommes le . Effectif qui passe à 30 hommes en juillet et 70 hommes en . Leurs activités consisteront à faire sauter des trains, couper l’électricité, faire parvenir des journaux, organiser des parachutages etc. Parallèlement, existeront un groupe de partisans de 25 hommes à Grand-Croix et un groupe de partisans de 50 hommes à Rive-de-Gier. Tout cet ensemble va former en le G.M.O Vosges et une compagnie de secteur, lesquels participent aux combats de Rive-de-Gier (les 20 et ). Ils continuent avec l'aide du G.M.O Bonnevial de Saint-Chamond à Givors, Brignais, St-Genis-Laval et Lyon (du 22 au ).

Plusieurs parachutistes anglais et américains furent cachés dans l'école par la directrice pendant plusieurs années, les Allemands ne les trouvèrent jamais. R.Gentgen a écrit trois ouvrages après les décès de J. Marey et M. Arnaud, il a minoré l’œuvre de Marcel Arnaud ou, simplement, ne l'a que peu citée. Les deux personnages étant en froid et ayant des convictions opposées.

Armée secrète de Rive-de-Gier 1944 Maquis de l'AS Rémilleux qui devient le G.M.O Vosges :

  • commandant A.S Vallée du Gier : ARNAUD Marcel (nom de guerre Michel) ;
  • commandant du groupe : lieutenant KUPPISH Robert (nom de guerre Servais) ;
  • adjoints : sous-lieutenant Marius Monnet; sous-lieutenant Joseph Costes; sous-lieutenant Louis Albert;
  • maquisards :
    • Joseph Coste dit Laffy,
    • Antoine Coste dit Bob,
    • Antoine Bonnay dit Tane,
    • Dorel dit Fil de Fer ou Pépé,
    • Martin-Rosset dit Lili,
    • Jean Ottaviano dit Robin,
    • Jean-Marie Rivollier,
    • Joseph Fredo,
    • Mure dit Gicus,
    • Louis Loche dit Loulou,
    • Jean Loche dit Jeannot,
    • Kuppich dit Servais,
    • Joseph Toledo,
    • Jean Chomat,
    • Étienne Charmet,
    • LéonReynaud,
    • Roger Plancoulaine.

Le , l’Armée secrète de Rive-de Gier se sera particulièrement distinguée au combat causant la mort du chef de la Gestapo de Saint-Étienne Neumann dit « Armand Bernard » et Laloue chef de la milice ainsi que la récupération de matériels militaires, de documents, sans omettre la retraite désespérée des Allemands qui en découla.

Libération : le un comité local de libération se forme, parmi ses membres on retrouve Marcel Arnaud, Germaine Martin-Rosset et Alice Escoffier. Marcel Arnaud est pressenti un temps pour devenir maire. C'est finalement Claude Drivon qui sera rétabli dans ses fonctions.

L'après guerre

Rive-de-Gier a subi de plein fouet la désindustrialisation massive des années 1980-90, avec la perte massive d'emplois industriels, la fermeture de la SSFR dont le point d'orgue fut la démolition de l'ancienne Halle sur la ZAC JB Berlier en 1995 (le dernier vestige étant « l'arc de triomphe » métallique, ancien pont en fer puddler sur la place Chipier), et la fermeture récente de la dernière verrerie en activité dans la vallée du Gier ().

Chronologie
  • 1749 : création de la Verrerie de Michel Robichon à Givors, 200 salariés
  • 1780 : percée du Canal de Givors
  • 1785 : un lyonnais, nommé Claudius, construit une verrerie à Rive-de-Gier
  • 1788 : les de Bolot s'associent aux de Neuvesel, originaires de Plancher-les- Mines, pour construite des fours à Givors
  • 1788 : la production de charbon atteint 150 000 tonnes
  • début du  siècle, la Verrerie de Michel Robichon s'installe à Rive-de-Gier en rachetant plusieurs verreries
  • 1810 : le canal de Saint-Quentin, entre l’Oise et l’Escaut, facilite l’arrivée de houille du Nord et d’outre-quiévrain à Paris
  • 1812 : travaux cartographiques de Louis-Antoine Beaunier, sous-sol découpé en 64 concessions. Les mines emploient alors entre 300 et 400 hommes autour de Saint-Étienne, un peu plus du double sur l'ensemble du bassin
  • 1815 : la production de charbon décolle, elle sera multipliée par 4 en 25 ans
  • 1820 : l'activité dopée par la perte des départements belges et la Roer
  • 1822 : projet fragile du canal latéral à la Loire entre Briare et Digoin, qui ignore Saint-Étienne et Roanne
  • 1826 : les frères Richarme créent leur verrerie
  • 1827 : ouverture de la Compagnie du chemin de fer de Saint-Étienne à Lyon, fini en 1834
  • 1828 : cahier des charges de la Compagnie du chemin de fer d’Andrézieux à Roanne
  • 1831 : la ville compte une trentaine de verreries, dont 12 consacrées à la fabrication de verre à vitres, qui emploie 1 200 personnes
  • 1831-1836 : hausse du prix du charbon, forte demande sur les concessions.
  • 1836 : la production de charbon dépasse le million de tonnes
  • 1837 : les compagnies de mine de Rive-de-Gier réunies dans la Compagnie générale des mines de Rive-de-Gier
  • 1840 : le bassin forézien est le .
  • : 1re grève des mineurs
  • 1844 : « coalition des mineurs de Rive-de-Gier »
  • : formation d'un trust: la Compagnie des Mines de la Loire née de la fusion de la Compagnie Générale des Mines de la Loire et la nouvelle « Compagnie des Houillères de Saint-Étienne »
  • 1851 : 33 % du charbon produit en France vient du bassin de la Loire contre 22 % dans le Nord
  • 1853 : toutes les verreries fusionnent en une Compagnie unique
  • 1859 : les 2 bassins, Nord et Loire, sont à égalité avec 2 millions de tonnes
  • 1865 : François-Félix Verdié lance à Firminy la production du procédé des frères Martin pour le rail
  • 1867 : Terrenoire, leader français du rail Bessemer, adopte à son tour le procédé des frères Martin
  • 1867 : La Compagnie verrière décline tandis que certains dissidents progressent rapidement
  • 1876 : Pétrus Richarme ouvre ses usines de Rive-de-Gier, premiers fours à gaz de houille de la région
  • 1873 : la production de charbon atteint 3,3 millions de tonnes,.
  • 1880 : Déclin général de la production de charbon et de verre
  • 1896 : une statistique des verreries de la Loire et du Rhône fait état de 5 450 salariés dans cinq verreries à bouteilles, 1450 dans quatre verreries à vitres, 1 500 dans dix usines de gobeleterie et topetterie
  • Entre-deux-guerres: la production atteint son apogée avec plus de 4 millions de tonnes,
  1. "in ripa de Gerio", Cart. Savigny, Lire en ligne
  2. Recherches historiques sur la ville de Rive-de-Gier, Jean-Baptiste Chambeyron
  3. a b et c "RIVE DE GIER la capitale du verre au [1]
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  11. La Commune de Saint-Étienne, sur le portail régional Forez Info.
  12. Aline Jeandrevin (dir.), Catherine Schmutz Nicod, Alexia Ryf et Vincent Lieber, Un rêve d’architecte. La brique de verre Falconnier, Nyon, Château de Nyon, , 208 ISBN ), p. 70.
  13. Archives départementales de Saint-Étienne
  14. Michelle Destour, Rive-de-Gier 1939-1945 : Une ville ouvrière dans la guerre, ISBN ), p. 106.
  15. a b et c "L'industrie du verre dans la région Rhône-Alpes", par Michel Laferrere, dans la Revue de géographie de Lyon 1993 [3]
  16. a et b B. MATTEI, Rebelle, rebelle, Révoltes et mythes du mineurs 1830-46, coll. milieux Champs Vallon, 1987, p.25.
  17. a et b Barau, Denys, «  », sur Revues.org, Documents pour l’histoire des techniques. Nouvelle série, CDHTE-Cnam, SeaCDHTE, , p. 40–66.
  18. a et b Couriot l'album, Musée de la mine de Saint-Étienne, p. 17.

Héraldique

Les armoiries de Rive-de-Gier se blasonnent ainsi :

« D’azur à la ruche d’or ouverte de gueules, accompagnée de quatorze abeilles d’or volantes, sept de chaque côté ordonnées 4 et 3 et soutenue en pointe par deux branches de laurier de sinople, les tiges passées en sautoir en pointe et nouées de gueules. »

Archives départementales – Dossier Louis XIV – 1696 et site Armorialdefrance Daniel Juric.

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Rive-de-Gier dans la littérature

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4140 autres localités pour Auvergne-Rhone-Alpes

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