Monistrol-sur-Loire

Localisation

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Monistrol-sur-Loire : descriptif

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Monistrol-sur-Loire

Monistrol-sur-Loire est une commune française du département de la Haute-Loire

Elle est la seconde ville du Velay et la deuxième agglomération du département. Située sur l'axe de Lyon à Toulouse par le Massif central, dominant la vallée de la Loire, elle appartient à la communauté de communes Marches du Velay-Rochebaron

Elle a connu une forte expansion depuis les dernières décennies du XXe siècle.

Géographie

Localisation

Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Monistrol-sur-Loire se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Elle se situe à 45  du Puy-en-Velay, préfecture du département, et à 21 Yssingeaux, sous-préfecture

Les communes les plus proches sont : Bas-en-Basset (5,2 La Chapelle-d'Aurec (5,4 La Séauve-sur-Semène (6,1 Les Villettes (6,5 Beauzac (6,8 Malvalette (7,0 Sainte-Sigolène (7,4 Pont-Salomon (7,7 km).

Contrairement à ce que son nom indique, la ville de Monistrol-sur-Loire n'est pas située sur la Loire mais à proximité. Le fleuve se trouve à plus de 3 kilomètres du centre-ville. Certaines personnes[Qui ?] militent donc afin de renommer la ville Monistrol-près-de-la-Loire ou encore Monistrol-sur-Piat en lien avec le nom de la rivière qui la traverse[réf. nécessaire].

Communes limitrophes de Monistrol-sur-Loire
La Chapelle-d'Aurec La Séauve-sur-Semène
Bas-en-Basset Monistrol-sur-Loire Sainte-Sigolène
Beauzac Saint-Maurice-de-Lignon Les Villettes

Géologie et relief

Au rebord oriental du Massif central, sur les contreforts granitiques de la chaîne des Boutières, la région monistrolienne est une région de forêts résineuses coupées de vallées parfois encaissées. Le plateau, à plus de 700 mètres d'altitude, ne bénéficie pas de l'axe des gorges de la Loire trop encaissées.

Monistrol appartient dès l'origine au pays du Velay, correspondant grossièrement à la haute vallée de la Loire.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Nord-est du Massif central  » et « Sud-est du Massif Central ».

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 amplitude thermique annuelle de 16,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 10,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Statistiques 1991-2020 et records MONISTROL-SUR-LOIRE (43) - alt : 777m, lat : 45°18'50"N, lon : 4°13'52"E
Records établis sur la période du 01-01-1992 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,8 −0,8 1,5 4 7,7 11,2 13 12,9 9,5 7,1 2,7 0,2 5,7
Température moyenne (°C) 2,1 2,7 5,8 8,7 12,7 16,6 18,8 18,6 14,5 10,9 5,8 3,1 10
Température maximale moyenne (°C) 5,1 6,2 10,2 13,5 17,8 22 24,5 24,4 19,4 14,8 8,9 6 14,4
Record de froid (°C)
date du record
−15,1
13.01.03
−18,4
05.02.12
−18,1
01.03.05
−6,5
08.04.03
−1,9
15.05.1995
2,1
04.06.01
4,7
17.07.00
2,8
30.08.1998
0,1
30.09.1995
−6
26.10.03
−10,1
28.11.13
−14,9
15.12.01
−18,4
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
18,4
01.01.22
20,7
20.02.1998
25,2
17.03.04
26,5
30.04.05
30,6
21.05.22
36,7
29.06.19
37,2
07.07.15
37,4
24.08.23
33
10.09.23
31
09.10.23
22,7
01.11.14
19,1
31.12.21
37,4
2023
Précipitations (mm) 45,9 35,4 38,7 69,1 93,1 81 78,9 77,9 80 88,7 86,9 46,7 822,3
Source : «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


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  1. Stephan Georg, «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. «  », sur villorama.com (consulté le ).
  4. On parle pour désigner ce granite hercynien, très érodé et aisé à la taille, de « granite du Velay » (généralement ocre à Monistrol). Cf. Jean-Noël Borget, in Haute-Loire, Paris, Gallimard, « Guides Gallimard », p. 16-17, et Régis Thomas, in op. cit., p. 50-51.
  5. Malgré le bassin sédimentaire d'effondrement de Bas, qui date de l'ère tertiaire. Un projet pour rendre le fleuve navigable jusqu'au Chambon de Monistrol, en 1701, n'aboutit jamais malgré les efforts de Pierre de La Gardette (A. Desaunais, P. Simond, « Roanne et la haute Loire navigable », Les Études rhodaniennes, 1935-11, p. 39-52).
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le )

Toponymie

Le nom de Monistrol provient du latin Monasteriolum, Monastrolium. Sur l'origine du nom, Géraud Lavergne indique que « monasteriolum désigne à l'époque carolingienne un cœnobiolum, un petit monastère, l'obédience d'une abbaye plus importante. Ce nom n'est pas moins répandu en toponymie que monasterium. La forme du latin vulgaire, monisteriolum, dans lequel l'accent a été avancé sur l' o ouvert du suffixe, est commune à la France du Midi, du Centre et de l'Est. On la trouve fixée dans Ménestérol (Dordogne), autrefois Monesterol. L'affaiblissement de la semitonique en e et l'élision du second e atone au XIIIe siècle a amené une série de formes dans lesquelles la tonique reste o, se diphtongue en -ue, eu (réduit à u), ou passe à -au : Monistrol (Haute-Loire), Monestrol (Aude, Haute-Garonne), Menétrol (Puy-de-Dôme), Menétréol (Cher), Menetréols (Indre), Menetreuil (Saône-et-Loire), Menestruel (Ain), Menetreux (Côte-d'Or), Menetru (Jura), Menestreau (Loiret, Nièvre) et Menétreau (Cher, Nièvre) » (« Les noms de lieux d'origine ecclésiastique », Revue d'histoire de l'Église de France, 1929, vol. 15, no 66, p. 31-49).

En occitan le nom de la ville est Monistròl prononcé localement [muɳis'trɔ], [muɳi'trɔ] ou [muɳi'trɜʊ], [].

  1. Jornalet, Toulouse, Barcelone, Associacion entara Difusion d'Occitània en Catalonha (ADÒC),‎ (ISSN 2385-4510, lire en ligne).
  2. "Géographie paysanne", par Jean-Yves Rideau, 2018 - page 271,
  3. Selon les vers d'A. Boncompain de 1934, cf. site Tèrras occitanas de Velai e Vivarés

Histoire



Monistrol-l'Évêque

Les armes de Monistrol (à droite) déclinent celles du Velay (à gauche) avec quelques différences : les engrelures disparaissent, l'épée est en pal mais non soutenue. Le fond est d'azur et non de gueules. À travers les symboles de la crosse et de l'épée, elles rappellent le double pouvoir, spirituel et temporel, du seigneur de Monistrol. La devise de la cité est reprise de celle du comte-évêque, Ad utrumque paratus, qui signifie "prêt pour les deux", nouveau renvoi au double pouvoir du comte-évêque du Velay. Sous l'Ancien Régime, la ville est parfois appelée Monistrol-l'Évêque. La Révolution la rebaptise Monistrol-en-Velay puis Monistrol-sur-Loire, appellation qui s'est imposée sous la monarchie de Juillet.

Antiquité et Moyen Âge

Plusieurs découvertes archéologiques attestent de l'occupation de cette zone à l'époque gallo-romaine. L'une d'elles a mis en lumière l'existence; au lieu-dit La Borie, d'une exploitation agricole qui produisait de la poix, servant entre autres, à calfater les bateaux. Dans un article récent, l'archéologue et docteur en histoire Pierre-Eric Poble propose une origine gallo-romaine au site de Monistrol. Selon ses recherches, il est possible qu'un sanctuaire dédié à Mars Vorocius ait été l'ancêtre du petit monastère installé en ce lieu pendant le haut Moyen Âge. Selon les hypothèses présentées dans cet article, à l'époque gallo-romaine, le site de Monistrol se trouvait aux confins du territoire de la cité des Vellaves. Une localisation qui correspond assez bien avec la présence d'ateliers de péjassiers (poix) mise en évidence par l'archéologie.

Monastrolium, déformation du mot savant Monasteriolum, petit monastère, se développe dès le haut Moyen Âge. La ville abrite depuis le les reliques de saint Marcellin, évangélisateur du Velay oriental, qui attirent de nombreux pèlerins. Seigneurs de la cité après la Huitième Croisade (1270), les évêques du Puy font du château (des évêques) leur résidence d'été. Jean de Bourbon le fait considérablement transformer et le dote d'une grosse tour aux dimensions exceptionnelles. Un second château, ou plutôt une maison-forte, dit de Flachat, fut bâti à une époque indéterminée mais certainement très ancienne, et fut occupé par les familles de Flachat, de Beget, Charbonnel, Néron-Bancel. Remanié au fil des siècles, il est toujours habité. Fin du ". Le château de Foletier fut et est toujours la propriété de la famille Jourda de Vaux, et date du La Chapelle-d'Aurec, mais dont il ne reste absolument rien. Médiévale aussi fut la muraille entourant Monistrol, dont il ne reste aujourd'hui que la tour de l'Arbret. À ce qui semble donc, dès le Moyen Âge la ville fut plutôt bien protégée contre l'attaque d'éventuels ennemis, ce qui sans doute lui a permis d'échapper au fil des siècles à nombre de problèmes.

En 1300, Monistrol est la deuxième ville du Velay. En 1309 elle est dotée d'un chapitre de chanoines par l'évêque Bernard de Castanet. Ses consuls, administrateurs municipaux, siègent régulièrement aux États du Velay.

Peste noire de 1347 à 1350. Le Velay perd le quart de sa population.

En 1361, malgré ses défenses, Monistrol tombe aux mains de "routiers" venus de Pont-Saint-Esprit et commandés par Seguin de Badefol. On ne sait exactement combien de temps ils occupèrent le lieu, mais ils ravagèrent la région, dont le bourg de Montfaucon-en-Velay et l'abbaye de Doue.

De la Renaissance à 1800

Pendant les guerres de Religion, la ville de l'évêque Antoine de Sénecterre résiste aux assauts huguenots, avant d'être occupée par les troupes du gouverneur ligueur Antoine de Saint-Vidal (1590). L'évêque Jacques de Serres ne peut rentrer dans ses droits, après arrêt du Parlement de Paris, que sur ordre exprès d'Henri IV, en 1597.

En 1629 le Velay subit un nouvel assaut de la peste, qui aurait fait 16 000 morts. Sur le territoire de Monistrol, les grottes et souterrains éloignés des habitations sont transformés en lazarets, mais mis à part cet épisode, les (Armand de Béthune, neveu de Sully, enrichit alors le château (des évêques) et le parc adjacent, et attire des artistes comme le sculpteur Pierre Vaneau. Le chantier est poursuivi par ses successeurs comme Geoffroy-Maurice de Conflans ou Marie-Joseph de Galard de Terraube. À la même époque, la ville se modernise et s'étend, de nouveaux axes sont tracés, hôpital et école sont reconstruits. L'église, qui date du milieu du béates s'installent dans la ville et ses hameaux au .

Le , six ursulines s'installent dans un monastère nouvellement construit, qui s'agrandit ensuite, mais une partie des bâtiments est vendue en 1793, puis est rachetée en 1822 pour le retour des religieuses.

Le couvent est en partie bâti sur les anciens remparts de Monistrol, bien visible sur la place du Vallat et la chapelle abrite le retable en bois doré de La Mort de Saint-Joseph, chef-d'œuvre du sculpteur Pierre Vaneau (XVIIe siècle).

Ces religieuses sont vouées à l'enseignement, la dernière enseignante en primaire (Sœur Marie-Noëlle) arrêtera dans les années 80, elles seront encore longtemps présentes en aide "logistique" auprès des enseignants.

Il y avait environ une trentaine de cellules (noms donnés aux chambres individuelles des religieux/religieuses) qui n'ont jamais été occupées en totalité depuis 1949.

Le couvent est désormais fermé, les locaux transférés à l'école Notre Dame du Château.

De 1720 ou 1730 jusqu'à 1794, fonctionne une mine de plomb au lieu-dit La Borie, exploitée par un Autrichien marié à une Française, nommé "François de Blumeinstein", qui avait obtenu de Louis XV en 1717 l'autorisation d'exploiter un filon à Saint-Julien-Molin-Molette, puis qui conduisit de nombreuses prospections et exploitations minières dans l'Est du Massif central. Une tentative de reprise de l'exploitation fut entreprise en 1901, mais fut jugée non rentable.

Est bâti au .

Plutôt acquise aux idées de la Révolution, Monistrol voit cependant la sous-préfecture lui échapper.

De 1800 à aujourd'hui

L'industrie, en particulier textile et métallurgique, se développe largement au Lignon, arrive sur la commune en 1893. En 1906, la population est d'environ 7 500 habitants, mais elle est descendue à 3617 en 1946, pour commencer à remonter à partir des années 60.

Le monument aux morts de la commune porte les noms de cent-quatre-vingt-treize de ses enfants tombés aux champs d'honneur lors de la Première Guerre mondiale (184 morts) et 9 lors de la seconde.

  1. Livre Le Monde souterrain de Haute-Loire, de Jean-Paul Béal, année 2018, page 162.
  2. POBLE Pierre-Eric, «  », sur cahiersdelahauteloire.fr/, Cahiers de la Haute-Loire, (consulté le ).
  3. Si l'on suit un texte tardif, la translatio sancti Georgii, issue d'un lectionnaire de l'Église du Puy (1420), l'évêque du Puy Norbert « dut composer avec le vicomte [de Polignac, qui avait contesté son investiture par le roi] et lui abandonner la cité de Saint-Paulien d'où il transporta à Monistrol les reliques de saint Marcellin » (Christian Lauranson-Rosaz, L'Auvergne et ses marges (Velay, Gévaudan) du Cahiers de la Haute-Loire, 1987, rééd. 2007, Robert-Henri Bautier (Recueil des actes de Louis II le Bègue, Louis III et Carloman II, rois de France (877-884), Paris, Impr. nat., 1978, introd., p. LXXIV), les événements sont plus tardifs et coïncident avec le retour de Narbonne du roi (881 ou 884), où il est intervenu dans l'élection épiscopale de Théotard. La personnalité même de Norbert pose problème, la tradition l'identifiant au frère du comte de Poitiers alors que Robert-Henri Bautier (Ibid.) l'assimile au notaire-chancelier de Carloman et au frère de Guillaume le Pieux. Dans cette perspective, le transfert des reliques daterait de la fin du IXe siècle.
  4. Marcellin, à qui est dédiée l'église de Monistrol, est traditionnellement qualifié d'évêque du Puy mais, pour Christian Lauranson-Rosaz (op. cit., premier évêque d'Embrun (v. 354), dont une partie des reliques servent à fonder l'abbaye de Chanteuges, à faible distance de Saint-Paulien. À Monistrol sont également conservées des reliques des saints catalans Abdon et Sennen, ainsi que celle du cisalpin Claudien. Pour Christian Lauranson-Rosaz, ces éléments, cette onomastique et cette invocation de personnages prestigieux « sont autant de révélateurs d'un esprit et d'une culture dont les sources sont délibérément recherchées dans le Sud » (op. cit., p. 246).
  5. Voir à ce sujet l'article de Georges Paul, « Monistrol-sur-Loire et les évêques du Puy », Bulletin [...] de la Société académique du Puy-en-Velay et de la Haute-Loire, 1935, t. XX, p. 59-87 [Recension : « Chronique d'histoire régionale », Revue d'histoire de l'Église de France, 1936-97, vol. 22, p. 542].
  6. Site internet www.mairie-monistrol-sur-loire.fr __"Patrimoine et histoire - Le château des évêques".
  7. Site internet www.mairie-monistrol-sur-loire.fr
  8. Livre Le Monde souterrain de Haute-Loire, de Jean-Paul Béal, année 2018, page 162. Le sous-sol de la municipalité semble être "un vrai gruyère". Les entrées des souterrains sont condamnées, et si malgré cela on pouvait y pénétrer, leur visite est absolument interdite, extrêmement dangereuse.
  9. Livre "Les grandes Compagnies en Velay - 1358-1392", de Jacques Monicat, année 1928, page 19.
  10. Livre Le Monde souterrain de Haute-Loire, de Jean-Paul Béal, année 2018, pages 161-162.
  11. http://www.mairie-monistrol-sur-loire.fr
  12. "Le monde souterrain de Haute-Loire", page 162.
  13. «  », sur pop.culture.gouv.fr, (consulté le )
  14. Site internet www.geneanet.org : "Tombes et monuments - cimetière de Monistrol-sur-Loire.

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Monistrol-sur-Loire dans la littérature

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