Lapalisse

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Lapalisse : descriptif

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Lapalisse

Lapalisse est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes. La commune est labellisée Village étape depuis 2006. Ses habitants, au nombre de 3 137 au recensement de 2021, sont appelés les Lapalissois et Lapalissoises.

Géographie

Localisation

Lapalisse est située à l'est du département de l'Allier.

Six communes sont limitrophes :

Communes limitrophes de Lapalisse
Servilly Varennes-sur-Tèche Barrais-Bussolles
Périgny Lapalisse
Billezois Saint-Prix

Hydrographie

La commune est traversée par la Besbre dont le débit inter annuel moyen est de 6 m3/s à cet endroit de son cours.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 amplitude thermique annuelle de 16,7 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune d'Arfeuilles à 12 vol d'oiseau, est de 11,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées geoportail
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).

Toponymie

Histoire

Antiquité

La première trace d'occupation au lieu-dit Lubié ou Lubillet précède de quelques siècles l'implantation définitive de l'ancienne Lipidiacus (La Palisse), sur les rives de la rivière Besbre.

Atelier de poterie antique de Lubié

À Lubié se trouve un atelier de poterie gallo-romain. Le style de BANUUS III est l'une des créations les plus caractéristiques de cet atelier.

Le site de Chez-Duret, au sud-ouest de la commune, a fait l'objet en 1996 d'une fouille préventive dans le cadre de l'aménagement du contournement routier par la route nationale 7.

De la fin du Moyen Âge à la Révolution française

Principales routes des Malle-Poste en France, carte publiée en 1632, par le célèbre cartographe Nicolas Sanson .

Quel aspect pouvait bien avoir la petite ville de La Palisse en ce début du Flandre natale, Jacques Lesaige riche marchand drapier de Douai, en partance à Pâques 1518 pour un pèlerinage en Terre sainte, signale dans ses Mémoires avoir traversé la petite cité des bords de Besbre :

« De Varenne à La Palisse à quatre lieues. C'est une petite ville layde (laide) et orde (sale) . Il y a un petit chasteau. Nous disnasmes là et y despendis (dépensâmes) 8 gros (gros) »

Fort devôt, le riche drapier douaisien Jacques Lesage qui se dirige alors vers Rome avec ses quatre compagnons, a très probablement lors de son itinéraire , dîné et couché à l'hostellerie du Puits de l'Image de La Palisse, hôtel donnant sur l'ancienne Route royale (actuelle rue de la Liberté) . Longeant les structures de l'ancienne forteresse de La Palisse, on peut aisément s'imaginer quelle fut alors toute l'incommodité et l'insalubrité de cette rue monticuleuse, composée à la mauvaise saison, de caillasses et de gadoue.

Dans son fameux Guide des Chemins de France paru en 1552, le savant érudit Charles Estienne, mentionna avec précision les diverses étapes des ancienne routes royales, traversant les provinces du royaume de France, dont celles du Bourbonnais, qu'il nomme après Moulins , de " Grand Chemin de Lyon ".

De tous temps cité routière, La Palisse située sur l'une des plus importantes route de France (Paris-Lyon), connaissait au Malle-poste (poste aux chevaux) et de son relais de poste où s'exerçait sur les postillons l'autorité d'un maître de poste . Au début du XVIIe siècle, le sieur Pierre Mareschal maitre de poste en 1612 à La Palisse , faisait aussi fonction de Chevaucheur du Roi.

Empruntant la grande route royale de Paris à Lyon, l'écrivain et voyageur parisien Jean-Jacques Bouchard (1606-1641), dans son itinéraire de Paris à Rome effectué en 1630, traverse la petite cité de La Palisse ; comme le florentin Benvenuto Cellini un siècle plus tôt, il donne, dans ses Confessions, un portrait pittoresque et peu rassurant de la contrée, pays alors parcouru de pillards et de bandits de grands chemins :

« …La Palisse, à 2 lieux [de Parigny], petite ville forte sise sur une montagne fort roide. Il y a une vieille forteresse. Il faut partir de bonne heure, affin de passer de jour la vallée de La Palisse, qui est pleine de bois et commandée de montagnes, d'où les voleurs qui sont toujours en bon nombre de cette forest, descouvrent de loing les passants et les viennent assaillir à l'impourveu ; ce passage estoit alors tout plein de soldats desbandez de l'armée d'Italie, qui ne firent neantmoins aucune violence pour le respect du Marquis d'Effiat, surintendant des finances, qui passa cette mesme après-disnée en litière avec sa femme. (…) »

Une ordonnance du 16 décembre 1666 de Monseigneur d'Estaing, autorise la fondation à La Palisse d'un couvent de religieuses hospitalières. Cet acte de fondation est confirmé peu après, par lettres patentes données par le roi Louis XIV à Compiègne en juin 1667, portant règlement pour l'établissement de religieuses hospitalières dans la ville de La Palice, enregistrées le 14 août 1668. Ce couvent-hospice, du nom de La Providence, fut fondé sous l'impulsion du maréchal Claude Maximilien de La Guiche, seigneur de La Palisse, par des sœurs augustines venues de Riom.

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En 1718, l'historien et géographe Jean-Aimar Piganiol de La Force dans sa Description générale de la France mentionne la petite cité du Bourbonnais, dont il donne cette brève description :

« La Palice est une petite ville considérable par ses Foires & ses Marchez & par le passage de ceux qui vont de Paris à Lyon. Il n'y a qu'une justice de seigneur ; son château est antique et bien bâti. »

La ville tout entière s'insurge contre la gabelle, impôt particulièrement détesté, en 1736. Le , les gabelous sont attaqués, pourchassés et contraints de s'enfuir par les toits. La municipalité n'intervient pas, bien au contraire. La Ferme veut un procès : tout le monde fait traîner l'enquête en longueur et le procès n'a lieu qu'en 1740. Finalement, elle plaide la confusion entre soldats, contrebandiers, gabelous et gens de passage, qui se ressemblent tous, et les choses en restent là, l'intendant ne pouvant la faire condamner. Selon Jean Nicolas, cet épisode témoigne des solidarités qui pouvaient se manifester à l'intérieur d’une communauté.

La Palisse jouissait en France d'une très grande réputation pour l'importance de ses foires et de ses marchés, notamment pour le commerce très fructueux des céréales. Déjà en 1785, l'économiste Jean-Baptiste Antoine Malisset d'Hertereau relevait, dans ses travaux d'analyse économique, deux foires considérables d'une durée exceptionnelle, déjà confirmées auparavant depuis 1745 dans les données officielles de l'Almanach royal :

« Palice (La) en Bourbonnois. Foires, le 7 septembre de trois jours & le 17 septembre de six jours. »

Dans ce véritable dictionnaire mondial d'économie politique de la fin du XVIIIe à l'usage des négociants, marchands, armateurs, industriels, financiers, etc., l'auteur Malisset d'Hertereau ne manqua pas de mentionner également à propos de la petite cité bourbonnaise :

« (…) Palice (La) : Ville de France dans le Bourbonnois, sur la Besbre à 15 lieux de Moulins. Elle n'est remarquable que par la solidité des bottes fortes, qu'on y fait en grande quantité et dont la partie s'envoie à Paris. (…) » .

Le géographe Antoine-Augustin Bruzen de La Martinière confirmait en 1737 dans ses travaux d'encyclopédiste ces mêmes données et relevait très justement à ce propos :

" ..(...) Cette ville ne laisse pas d'être considérable par ses foires qui sont au nombre de douze, par ses marchés qui se tiennent toutes les semaines, par le passage de ceux qui vont de Paris à Lyon; elle est aussi renommée par les bonnes bottes qui s'y font. (...) "

Au milieu du Besbre, ne se trouva pas épargnée et fut également gravement endommagée par la grande crue historique d'octobre 1846.

« A La Palisse, le 17 octobre, tous les habitants étaient dans la plus grande consternation. Les eaux de la Besbre se sont élevées à une hauteur prodigieuse et ont submergé instantanément toute la partie basse de la ville et de ses faubourgs. De vie d'homme, on n'a vu une crue et un spectacle pareils. Sur les six heures des cris de détresse de malheureux faubouriens, en amont du pont, se faisaient entendre ; ils s'étaient réfugiés dans leurs greniers pour éviter une mort certaine. »

Après le coup d'État du 2 décembre 1851, les habitants des cantons de Luneau, Le Donjon et Jaligny se soulèvent et s'emparent de Lapalisse après quelques combats (un gendarme tué). Mais la nouvelle de la réussite du coup d'État entraîne la dispersion des insurgés. La répression est sévère : les trois cantons soulevés totalisent environ 350 arrestations.

  1. [Delage 2001] R. Delage, « Essai de caractérisation de la période d'activité du centre de production des Queyriaux (Puy-de-Dôme) à partir de la sigillée moulée », Revue archéologique du Centre de la France, lire en ligne [sur persee], consulté le ), p. 116, fig. 1.
  2. Delage 2001, p. 119.
  3. Sophie Liégard, Alain Urgal, Alain Fourvel et Denis Liégard, « Étude d'un lot de mobilier du Néolithique moyen II d'affinité nord-orientale découvert à Lapalisse (Allier) », Revue archéologique du Centre de la France, lire en ligne).
  4. Chy S'ensuyvent les gistes, repaistres et depens que moy Jacques Le Saige marchand demourant à Douay au faict de Douay à Rome (...) Edition Douay 1525 -- Jacques Lesage ; Voyage en Terre sainte d'un marchand de Douai en 1519. par Yvonne Bellenger. Edition Balland 1989 ( d'après de manuscrit de J. Lesage, texte et présentation moderne )
  5. Antoine Coëffier de Ruzé d'Effiat.
  6. Les Confessions, de Jean-Jacques Bouchard parisien, suivies de son Voyage de Paris à Rome en 1630, Liseux, 1881, p. 93.
  7. Date à vérifier.
  8. Jean Nicolas, La Rébellion française : mouvements populaires et conscience sociale, 1661-1789, Paris, Gallimard, ISBN ), p. 163-164.
  9. Almanach royal 1745, p. 415 ; Almanach national de France (1793-1803), « État des Foires les plus considérables », 1er janvier 1793, p. 479 (La Palisse, foire des 7 & 17 septembre).
  10. La Parfaite Intelligence du Commerce où se trouvent les connoissances et les renseignements les plus utiles à diverses classes de citoyens & particulièrement aux armateurs , négocians, courtiers, etc., tome second par Jean-Baptiste Antoine Malisset d'Hertereau, Paris, Lami, 1785, p. 159.
  11. La Parfaite Intelligence du Commerce, tome Ier, par J.A.B. Malisset d'Hertereau, Paris, Lami, 1785, p. 616.
  12. Le Grand Dictionnaire Géographique, Historique et Critique par
  13. A. Berger, Inondations de 1846. Relation complète et officielle indiquant jour par jour, la marche des inondations, Paris, L. Maison, 1846, p. 49.
  14. Agnès Roche, « Un terreau favorable », Études rurales, nos 171-172,‎ , p. 109-110.

Héraldique

Malte-Brun, dans La France illustrée (1882), rapporte deux blasonnements différents pour les armes de la ville de Lapalisse, le second étant celui des armes en vigueur :

De sinople, au sautoir d'or.
De gueules, à cinq pals rétrécis d'argent
(Les « pals rétrécis » sont en fait des vergettes, mais le blasonnement veut souligner l'aspect « armes parlantes ».).

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