Faverges

Localisation

Carte du monde

Faverges : descriptif

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Faverges

Faverges est une ancienne commune française située dans le Sud du département de la Haute-Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes

Centre urbain de la communauté de communes du pays de Faverges, la commune comptait 6 968 habitants en 2013, ce qui en fait la dix-neuvième ville haut-savoyarde

La localité se situe en amont du lac d'Annecy, dans la vallée de Faverges, passage naturel entre la cluse d'Annecy et la combe de Savoie. Faverges est une cité qui voit le jour à l'époque romaine avec le développement de deux pôles le long d'une voie romaine reliant Turin à Genève

Plus tard, au Moyen Âge, le centre urbain se recentre dans la plaine en dessous du contrefort nord du Crêt de Chambellon, sur lequel s'est installé le château (XIIIe siècle)

Malgré sa position stratégique, à la frontière avec le comté de Genève, le bourg ne joue pas de rôle particulier dans l'histoire de la Savoie

Il trouve cependant un dynamisme artisanal avec l'exploitation de ressources minérales réactivée au Moyen Âge et à l'origine de son toponyme

L'activité évolue au tout début du XIXe siècle, avec l'installation des soieries, qui modifie la morphologie du bourg en petite ville industrielle

Faverges se transforme définitivement au XXe siècle avec l'installation de nouvelles usines

Malgré la fermeture de certaines d'entre elles vers la fin du XXe siècle, Faverges s'efforce de conserver sa vocation industrielle tout en la diversifiant. De ce riche passé, Faverges conserve des traces que l'on peut retrouver dans son musée archéologique, mais aussi dans le témoignage architectural de la ville

Certains édifices bénéficient d'un classement à l'inventaire des monuments historiques

Bien qu'étant située majoritairement dans une plaine, la commune est aussi marquée par le paysage montagnard qui l'entoure

La commune est membre du parc naturel régional du massif des Bauges. La commune a fusionné avec celle de Seythenex le 1er janvier 2016, à la suite d'un vote à l'unanimité des conseils municipaux des deux communes, le 29 septembre 2015

La nouvelle commune porte le nom de Faverges-Seythenex.

Géographie

Vue aérienne de Faverges.

Situation

Localisation

La commune de Faverges se situe dans le Sud du département de la Haute-Savoie en région Rhône-Alpes, partiellement au contact de la limite avec le département de la Savoie. Principalement située dans la plaine, le territoire de la commune est traversé par deux cours d'eau ou torrents de montagne, le Saint-Ruph ou Eau Morte, qui prend sa source, à l'ouest, dans le massif des Bauges et se déverse, au nord, dans le lac d'Annecy, et, à l'est, la vallée de la Chaise, en provenance du massif des Bornes, qui rejoint le pays de Faverges et traverse par un de ses canaux la commune avant de poursuivre plus au sud et se jeter dans la rivière de l'Arly, au niveau d'Ugine, dans le département de la Savoie.

Faverges se trouve dans la vallée située en amont de la cluse et du lac d'Annecy, appelée vallée de Faverges, puis plus récemment pays de Faverges. Celui-ci appartient donc à l'ensemble plus vaste qu'est le bassin annécien, tout en formant une sous-entité bien distincte. La ville est aussi membre du parc naturel régional du massif des Bauges.

À vol d'oiseau, la ville se situe à 22,1 Annecy, la préfecture du département. Les autres principales villes se trouvent dans le département voisin de la Savoie, avec à l'est Ugine à 9,4 Albertville à 10,7 Chambéry, située à 35,1 .

Le chef-lieu de commune est localisé par l'Institut national de l'information géographique et forestière à la longitude 6° 17′ 43″ est et à la latitude 45° 44′ 47″ nord.

Communes limitrophes
Faverges et les communes voisines.

Faverges est entourée par des communes appartenant pour la plupart au pays de Faverges (Haute-Savoie), avec du Nord au Sud, Montmin, Saint-Ferréol, Giez, Cons-Sainte-Colombe, Seythenex et Doussard, qui appartiennent d'ailleurs toutes à la communauté de communes du pays de Faverges. Seule Mercury, au sud-est, commune du département voisin, la Savoie, n'en fait pas partie.

Rose des vents Doussard Montmin Saint-Ferréol Rose des vents
Giez N Cons-Sainte-Colombe
O    Faverges    E
S
Seythenex Mercury
(Savoie)

Relief et géologie

La superficie de la commune est de 2 586 hectares ; son altitude varie entre 460 et 2 060 mètres et son altitude médiane est cependant estimée à 511 mètres.

Le chef-lieu est installé dans la plaine, sur les contreforts du crêt de Chambellon, sur le cône de déjection du torrent de Saint-Ruph, à une altitude d'environ 510 mètres. Les hameaux et villages de Faverges se sont eux aussi développés principalement au fond du bassin, assez encaissé, situé entre, au sud et à l'ouest, le massif des Bauges et au nord le massif des Bornes. Le territoire communal est dominé par les sommets de la Dent de Cons (2 062 La Belle Étoile (1 841 m), à l'est, du mont de la Motte (1 360 m) au sud-ouest, appartenant au premier massif, et par le col de la Closettaz, Crosettaz ou encore l'Arpettaz (1 537 m), qui suit la pointe de Chauriande (1 803 m), pour la partie nord, dans le massif des Bornes.

La vallée de Faverges est un bassin ou une dépression correspondant à un pli, réalisée par la trouée glaciaire d'Annecy-Ugine, que l'on appelle parfois pour cette section « trouée de Faverges ». Le fond plat de la vallée correspond donc à une plaine alluviale. Au niveau de Faverges, cette vallée connaît un resserrement appelée cluse. Dans cette vallée, l'altitude peut varier entre 470 mont Blanc, en direction du nord-est.

Hydrographie

Le Saint-Ruph ou Eau Morte passant au sud du chef-lieu.

Le territoire communal est parcouru dans le Sud par le Nant ou torrent de Saint-Ruph qui prend sa source au col d'Orgeval, au cœur du massif des Bauges. Jusqu'à la plaine de Faverges, sa pente avoisine les 12 %, ensuite il s'assagit pour s'écouler paisiblement jusqu'aux marais du Bout du Lac (Doussard) et rejoindre le lac d'Annecy ; il prend d'ailleurs les noms de l'« Eau Morte », parfois de la « Glière »,. Ce torrent est rejoint sur sa rive droite, au niveau du hameau du Villaret, par le torrent de Tamié. Les eaux ont menacé et parfois débordé sur les habitations, malgré des digues édifiées au annexion de la Savoie de 1860. Des aménagements permettant la protection du chef-lieu ou de différents hameaux susceptibles d'être touchés sont encore réalisés par les services de l'État de nos jours.

Le Saint-Ruph reçoit les eaux de 22 affluents — torrents ou cours d'eau intermittents — sur le territoire communal (Dossier communal synthétique - DCS, ). Les principaux cours d'eau pérennes sont les torrents de Frontenex (rive droite), d'Englanaz (rive gauche), des Balmettes (rive droite), intermittents de Mercier (rive droite), le Platon (village de Mercier, rive droite), le Nan de Montmin (rive droite) (DCS, ).

En se rendant dans la vallée d'Ugine, vers l'est, on suit en réalité la vallée de la Chaise, pour arriver sur Ugine et rejoindre la rivière de l'Arly,,. Le torrent de la Chaise prend sa source dans le massif des Bornes, au niveau de la Riondaz, située au pied du mont Charvin. Seul un canal, appelé le Biel de Faverges, d'une longueur de 2,2 ,.

La commune est aussi marquée par des secteurs de zones humides voire de marais dans la plupart des hameaux et villages de la commune (DCS, ). Dans la partie nord du territoire communal, une partie des marais est intégrée au site Natura 2000 de la « Cluse du Lac d'Annecy », reconnu par l'inventaire national du patrimoine naturel (INPN).

Risques naturels

La commune est soumise à l'ensemble des aléas naturels que l'on retrouve en territoire de montagne (avalanches, crues torrentielles, mouvements de terrain). Ceux-ci ont été pris en compte dans l'aménagement communal depuis 2000 où un plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPRn) a été adopté, puis révisé en 2008.

Bien que d'un impact faible pour la commune, certaines parties du territoire sont soumises à des avalanches, notamment les secteurs de la Dent de Cons, avec l'existence de trois couloirs (Arpettes, Grand Ravin et celui du Grand Creux appelé aussi Grande Echeraine). Ces coulées peuvent atteindre la cote 1200 voire plus rarement la cote 800 (Dossier communal synthétique - DCS, ). Les secteurs de Saint-Ruph, Pré Gobet, Les Esseerts, du Rocher Blanc ou encore de la face est du mont de la Motte peuvent être aussi soumis à ce type de risque (DCS, ). La dernière catastrophe ayant entraîné des morts remonte à Noël 1975 dans le secteur du couloir du Grand Creux avec deux victimes (DCS, ).

Plus fréquents, les mouvements de terrain en lien avec la dynamique des versants, la chute de pierres ou la fragilité des abords des torrents sont plus nombreux (DCS, ). Au cours des trente dernières années, sept incidents en lien avec des chutes de pierres ont été enregistrés mais sans faire de victime ni occasionner de dégâts (DCS, ). Sur la même période, trois coulées de boue ont été observées là encore sans dégâts majeurs (DCS, ).

Les risques d'inondations ou les crues sont liés au réseau hydrographique de la commune (DCS, ). Certaines parties de la commune ont connu des épisodes de crues de la part du Saint-Ruph au cours des périodes du . Quatre crues ont marqué le . Au niveau de la communauté de communes, un plan de gestion du Saint Ruph - Glière - Eau Morte prévoit la protection ou le renforcement des ouvrages existants, notamment les digues ou les ponts de Favergettes, d’Englannaz et de la Brévière.

La commune de Faverges, du fait de son implantation alpine, est soumise au zonage réglementaire pour la prise en compte de la sismicité, avec un classement en zone 4 (sismicité moyenne) sur une échelle de 5, alors qu'elle était placée en zone 1B (sismicité faible) en 1991 (DCS, ). Le site planseisme.fr, site internet de prévention du risque sismique, classe encore en 2014 la commune en zone 2 (sismicité faible, catégorie d’importance IV).

Climat

Le tableau suivant donne les normales mensuelles de température et de précipitations pour la station de Chambéry (station météorologique de référence pour Météo-France) relevées sur la période 1981-2010. La station est située à environ 35,1 massif des Bauges, et elle se trouve à une altitude de 235 m.

La situation de Faverges, d'une altitude médiane de 510 climat continental montagnard caractérisé par une humidité marquée. Les hivers sont plus froids et neigeux que ceux observés dans l'avant-pays, comme à Chambéry, et la saison estivale douce avec parfois des épisodes orageux. Les intersaisons (avril et octobre) sont aussi en moyenne plus humides.

L'amplitude thermique est proche de celle observée pour la ville d'Annecy, 20,7 .

Chambéry 1981-2010
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1,4 −0,7 2,1 5,1 9,7 12,8 14,7 14,2 11 7,4 2,5 −0,2 6,5
Température maximale moyenne (°C) 5,8 7,9 12,6 16,3 20,8 24,6 27,4 26,6 22 16,7 10,1 6,4 16,5
Record de froid (°C) −19 −14,4 −10,3 −4,6 −1,4 2,8 5,4 5 1 −4,3 −10,8 −13,5 −19
Record de chaleur (°C) 17,9 20,5 25,1 29,5 32,7 36,1 38,3 38,8 32 29 23,3 22,7 38,8
Ensoleillement (h) 77,7 104,4 156,7 172,8 202,5 234 260,1 232,5 176,3 121,4 71,2 60,6 1 870,3
Précipitations (mm) 102,6 91,5 100 92,2 104,2 94,8 86,6 91,7 111,8 122,6 105 118 1 221
Source : Météo-France


Voies de communication et transports

La commune est traversée par l'ex-RN508 aujourd'hui route départementale 1508 qui se dirige au nord vers Annecy (env. 40 minutes) et au sud vers Albertville (env. 25 minutes), via Ugine (env. 20 minutes). Si la RN 508 passait par le centre-ville, désormais la RD1508 contourne l'agglomération par le Nord, depuis 1993. Dans cette direction, il est possible de rejoindre Albertville située à 19 autoroute A430 permettant de rejoindre la combe de Savoie menant à la vallée de Maurienne ou les métropoles de Chambéry ou de Grenoble ainsi que la route nationale 90 qui permet de se diriger vers les stations de sports d'hiver de la vallée de la Tarentaise. En remontant vers le nord, en traversant Annecy, il est possible de rejoindre l'autoroute A41 (sortie Annecy-sud à 25 vallée de l'Arve à l'est ou de se diriger vers Chambéry, via Aix-les-Bains à l'ouest. On peut éventuellement rejoindre l'autoroute A40, dite « autoroute blanche » en empruntant l'ancienne RN508 direction Frangy.

La circulation est estimée à plus de 8 100 véhicules par jour dont la proportion de poids lourds est d'environ 8 %.

La ville est reliée au reste du département et aux villes du département voisin par un service de cars journaliers assurant la liaison Annecy-Albertville par la société Voyages Crolard (groupe Transdev), membre du réseau Lihsa (lignes interurbaines de Haute-Savoie). Il s'agit de la ligne 51 dont les autocars effectuent de façon quotidienne environ neuf allers-retours dans la direction d'Annecy et sept à destination d'Albertville.

À partir d'Annecy, on peut se connecter au réseau ferré de la plate-forme multimodale de la gare d'Annecy. Pour les vols internationaux, on peut emprunter soit l'aéroport français de Lyon-Saint-Exupéry (150 Genève Cointrin en Suisse (75 km soit environ h 5 min).

La commune est également parcourue par une piste cyclable ou voie verte, dite du lac d'Annecy, implantée sur l'ancien tracé de chemin de fer, longeant la RD1508, entre Annecy et Albertville, s'arrêtant pour la Haute-Savoie sur la commune de Marlens,. Le dernier tronçon reliant Giez à Marlens a été réalisé entre 2004-2005. Elle mesure 30 ,. Elle est gérée par le syndicat intercommunal du lac d'Annecy (SILA). Cette piste cyclable est considérée comme l'une des plus fréquentées de France. Cette ancienne ligne de chemin de fer disposait d'une gare sur la commune.

On peut aussi se rendre à Annecy par bateau depuis l'embarcadère de Doussard, grâce à l'une des trois liaisons journalières proposées par la Compagnie des bateaux du lac d'Annecy.


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Toponymie

Au cours du Itinéraire d'Antonin en tant que petite agglomération, mentionnée sous la forme mansio Casuaria,. Le nom Casuaria disparaît et le lieu est désormais attesté sous la forme Vyu au ,.

Viuz remonte au gallo-roman VICU issu du latin vicus terme désignant un bourg, une agglomération. Il s'est fixé localement sous la forme Viu, sans être réinterprété en Vieu (Ain, Vyu en 1267) et Vieu-d'Izenave (Ain, de Vico en 1185). Le -z final est un ajout tardif sans valeur étymologique.

On note l'adjonction du déterminant complémentaire Faverges « forges » sous la forme latinisée Fabricas en 1112, dans la mention ego Berlio de Castro quod dicitur Fabricas, citant le seigneur Berlion de Faverges. Le mot dialectal est issu du latin fabrica (« forge, fabrique, atelier »), la présence de forges étant effective dès cette période,,.

La commune s'écrit Favèrges en Francoprovençal ORB ou Favarzhe selon la graphie de Conflans.

Le village de Vesonne (au nord de la commune), sur le contrefort du mont Bogon, est cité dans un document de 1016, indiquant que Rodolphe III de Bourgogne fait don à sa femme, Hermengarde ou Ermengarde, des droits sur « Dulsatis (Doussard), Vesonam (Vesonne), Merlendis (Marlens) ». Il désigne quant à lui le « lieu voisin (du village) », dérivant du mot latin vulgaire vecinus (latin vicinus). Le toponyme possède cependant une similitude avec le nom de la déesse de l'eau Vesunna.

Le cartulaire de l'abbaye de Talloires de la fin du . Le toponyme Faucemagne désigne en effet l'ancien prieuré installé vers 1040 par saint Ruph, frère de saint Germain, premier prieur de l'abbaye de Talloires, sur un lieu-dit qui portera son nom,.

Les toponymes des autres hameaux et noms de lieux peuvent renvoyer à un patronyme (Les Boucheroz ou Mercier), ou à un type de relief ou de paysage (Bellecombe, ou alors indiquant la présence de cavités naturelles sous la roche à La Balmette, ou encore désignant un type de champs avec Chambellon), de la végétation (Le Noyeray ou plus étrangement avec Prafeu, mot composé de Pra, désignant le « pré », et Feu, les « êtres »), voire en lien avec les cours d'eau (Englannaz). Le toponyme Verchères désigne quant à lui une terre à proximité d'une ferme et Glaise, une terre argileuse.

Quant au toponyme Frontenex (Frontenay ?), il semble similaire au nom de domaine d'origine gallo-romaine Frontenacum que l'on retrouve ailleurs dans la région sinon du patronyme Futenay selon l'abbé Adolphe Gros.

Les toponymes du Villard ou du Villaret, courant dans la région, désigne des hameaux, un domaine rural.

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    Histoire

    Antiquité

    Territoire des Allobroges, avec mention de Casuaria.
    Thermes antiques.

    La plaine de Faverges semble occupée dès la période protohistorique. Le musée archéologique de Viuz-Faverges présente ainsi une hache en cuivre dite d'Englannaz, qui serait datée de la période dite « chalcolithique » (appelée aussi âge du cuivre), correspondant à la « période où un outillage, principalement en pierre, peut être complété par des objets en cuivre travaillé ».

    La vallée de Faverges se trouve en territoire des Allobroges qui contrôlent l'avant-pays plat, entre le Rhône et les Alpes. Les différentes fouilles ont permis la découverte d'objets de la période celtique, notamment deux fibules remontant probablement au . Lors de la réalisation des travaux de la déviation de la ville, un sol d'un habitat en terre battue ainsi qu'une coupe en céramique ont été trouvés et pouvant appartenir à la période finale de la civilisation de Hallstatt .

    Les Romains interviennent dans les environs à partir du Turin à Genève, qui passe par la vallée de Faverges. Une bourgade se développe sur l'actuel site de Viuz, au . La mansio Casuaria est indiquée sur l'Itinéraire d'Antonin, et on la retrouve sur la carte de Peutinger. Les fouilles archéologiques ont permis de mettre au jour une mansio/auberge d'étape équipée de thermes, sur le lieu-dit du Thovey ou encore, dans une campagne réalisée en 2012, une petite nécropole constituée d'une trentaine de tombes.

    Un sanctuaire gallo-romain est également trouvé lors de la construction de la déviation du centre-ville au début des années 1990. Il est contemporain du vicus (. La découverte d'un socle en marbre avec un dossier peut permettre d'envisager que le temple était dédié à Jupiter.

    Le village de Viuz a été construit sur les ruines de la bourgade romaine de Casuaria, dont les vestiges s'étendent jusqu'au centre de la ville de Faverges. La superficie du village antique est estimée à environ 25 hectares, soit 0,25 latin Vicus, signifiant une petite agglomération à l'époque romaine. Selon l'historien local Bernard-Marie Pajani, qui reprend en partie les pistes du chanoine Gros (.

    On note à cette époque gallo-romaine la présence de forges et de fonderies.

    Des églises primitives chrétiennes se sont succédé sur le site de l'ancien temple ou à proximité. Elles ont été datées du , reconstruites entièrement selon le même plan au et . Vers 1100, la paroisse de l'église Saint-Jean-Baptiste de Viuz est érigée en prieuré et reçoit quatre moines.

    Moyen Âge

    L'entrée du château de Faverges.
    Vue du château de Faverges et de la vieille ville de Faverges depuis le donjon.

    Le vicus de Casuaria (actuellement Viuz-Faverges) appartient au pagus major Genevensis (correspondant au Comté de Genève), au sein du pagus minor Albanensis. Faverges est le centre d'une seigneurie et d'un mandement appartenant au bailliage de Savoie (territoire recouvrant une partie des anciennes provinces qui forment aujourd'hui les départements savoyards), jusqu'à l'annexion du duché de Savoie par les troupes révolutionnaires françaises en 1792.

    Une famille de Faverges, avec un Berlion de Faverges et son frère, Godefroi, ainsi que leur mère, sont cités dans une Charte du diocèse de Maurienne de 1112, dans laquelle ils rétrocèdent leurs droits sur des terres situées dans le diocèse. Ce document permet d'établir l'existence d'un premier château, sans pouvoir le situer. En 1173, un Berlion de Faverges et son frère Ponce sont mentionnés comme témoins lors de la signature d'un acte entre le roi d'Angleterre, Henri II, et le comte de Savoie, Humbert III,. Acte par lequel, le comte voulait marier sa fille Agnès, au roi, apportant d'ailleurs en dot le comté de Savoie. Des membres de la famille sont mentionnés dans des actes du ,.

    Une tour-donjon, qui domine la vallée de Faverges et contrôlant l'accès à celle de Tamié, est citée vers le milieu du ,.

    En 1301, le comte de Savoie reconnaît au prieuré de Faucemagne (aujourd'hui le hameau de Saint-Ruph), placé en 1145 sous le patronage de l'abbaye de Talloires, le droit de seigneurie. Le torrent du vallon est la propriété des moines et les forgerons de Faverges doivent passer un pacte d'albergement pour son utilisation en 1381.

    À cette période, le bourg de Faverges possède une Maladière (hôpital pour lépreux).

    Vers la fin de cette période, la seigneurie de Faverges est inféodée au comté de Genève, devenant un lieu stratégique frontière avec le comté de Savoie. Puis, par un acte du , le comte Guillaume III de Genève vend les droits qu'il détient sur la seigneurie à son beau-père, le comte Amédée V de Savoie,. Droits qu'il avait déjà commencé à laisser à Amédée le Grand dès 1293. Deux ans plus tard, la ville de Faverges obtient une charte de franchises de la part du comte de Savoie, notamment l'établissement d'un marché le mercredi ainsi que des foires trois fois par an. C'est à cette occasion que la ville reçoit du comte son premier blason. Le bourg est l'une des châtellenies du comté de Genève et regroupe les paroisses de Cons, Doussard, Giez, Marlens, et Saint-Ferréol,. Il possèdera un châtelain et une élection mettra en place un syndic et ses conseillers.

    En 1329, le comte Amédée III de Genève, seigneur de Faverges, prête hommage au nouveau comte, Aymon de Savoie. Le tracé de la frontière entre les deux comtés est discuté et déplacé. Passant autrefois par Marlens, la limite est fixée entre les villages de Mercier (Faverges) et de Saint-Gingolph (Giez).

    En 1501, la vente du château de Faverges par le duc de Savoie, Philibert II de Savoie, à François de Luxembourg-Martigues est annulée. Il faut attendre cinq ans plus tard pour que la transaction se conclut positivement. En 1514, la seigneurie et le château passent sous l'apanage du Genevois, détenu par Philippe de Savoie-Nemours. À la fin du Louis Milliet.

    Lors de la guerre franco-savoyarde, le roi Henri IV de France, arrivant d'Annecy en bateau, se rend à Faverges. Il aurait séjourné dans le château, dans la nuit du 9 au 10 octobre 1600,. Le village est détruit dans la nuit par un incendie,. Les troupes françaises se dirigent vers la vallée de la Tarentaise et de la Maurienne, qu'ils occuperont. Le roi sera le 10 dans la vallée de Beaufort. Les Français occuperont le duché de Savoie jusqu'en 1603.

    En 1645, on exhume le corps de saint Ruph à Faucemagne.

    Dès le Moyen Âge, la ville devient « industrielle », le fer, le charbon et le cuivre exploitées dans les alentours y sont travaillés ou vendus. On relève qu'en 1350, le bourg accueille « deux forges pour le fer, trois pour le cuivre et cinq coutelleries ». En 1407, 20 % des chefs de famille du bourg sont forgerons.

    En 1768, le prieuré de Faucemagne est supprimé et l'ensemble commencera à tomber en ruines. Quelques années plus tard, en 1835, on redécouvre la tombe de saint Ruph. Son corps est transporté et enterré derrière l'autel de l'église de Seythenex.

    Famille Milliet de Faverges

    Armes de la Maison Milliet.

    La famille Milliet est une importante famille qui joue un certain rôle durant cinq générations pour la ville, mais surtout dans le duché de Savoie. Tout commence en 1569 lorsqu'un bourgeois, Louis Milliet, dont le père Claude avait été chancelier du duc de Savoie, achète pour 700 écus d'or, soit 50 000 florins, le château et la seigneurie, lui permettant ainsi d'obtenir par la suite le titre honorifique de « Marquis »,. Le titre appartenait à Louise de Savoie, épouse de François de Luxembourg, vicomtesse de Martigues et Dame de Faverges. Des travaux sont entrepris pour aménager le château.

    Le titre de « comte » est ensuite accordé en 1609 puis enfin celui de « marquis » en 1644. En 1790, peu avant l'invasion des troupes révolutionnaires françaises, la marquise de Faverges, Catherine Milliet, veuve, part pour Turin avec ses filles. Le château est délaissé et la famille, par l'intermédiaire du comte Leproti de Fontanetto, gendre de la marquise, le vend en 1810 à l'industriel Jean-Pierre Duport (1756-1822), propriétaire d'une usine de coton dans la ville. Ce dernier installe une usine de mousselines de soie, que son gendre, le baron Blanc développera.

    Histoire administrative (1792-1860)

    Lors de l'annexion du duché de Savoie par les troupes révolutionnaires françaises en 1792, la ville devient le chef-lieu d'un canton recouvrant quasiment l'ensemble des communes actuelles du canton de Faverges, excepté les paroisses de Lathuile, Doussard et Montmin, dans le district d'Annecy, qui appartient au département du Mont-Blanc. Lors de la modification de ce département avec la création de celui du Léman, en 1798, Faverges est maintenu dans le département du Mont-Blanc dans l'arrondissement d'Annecy, restant par ailleurs le chef-lieu d'un canton, il regroupe par contre 16 communes dont la ville d'Ugine.

    Lors de la restauration du duché de Savoie, Faverges retourne à la province du Genevois et reste un centre de mandement avec 7 communes. La Thuile-en-Genevois, Chevaline et Montmin sont intégrées au mandement en 1818. Lors des réformes de 1835-1837, le mandement de Faverges est détaché de la province du Genevois pour être intégrée à la nouvelle province de la Haute-Savoie qui a pour chef-lieu Albertville. Le mandement garde les 10 communes.

    Lors de l'Annexion de la Savoie par la France en 1860, Faverges devient de nouveau le chef-lieu du canton de Faverges dans le nouveau département de la Haute-Savoie.

    Développement industriel

    Dès le Moyen Âge est créé le canal du Biel, qui naît d'une résurgence récupérant les eaux de ruissellement du massif de la Sambuy. Dès lors, des industries peuvent se développer, en prenant leur force sur le Biel grâce à des roues hydrauliques. L'histoire industrielle de Faverges débute à cette époque.

    À la fin du XIXe siècle, une centrale électrique sera installée près de la source du Biel et alimentera Faverges.

    Au début du Nicolas Desmarest, dans son Dictionnaire de géographie, physique (1811), indique sur l'article consacré à Faverges accueille une « fabrique de papier, deux tanneries (…) ; une manufacture de cuivre [destinée à la fabrication] d'ustensiles de ménage et une usine où l'on forge différents outils propres à l'agriculture ». Ces activités reprennent l'héritage artisanal du Moyen Âge, de leurs exploitations industrieuses (martinets, forges de fer et de cuivre, exploitation des ressources minières des environs) au . Quelques années plus tard, des ateliers de soieries sont installées dans la commune, ouvrant un nouveau chapitre de la commune.

    Le 19 juin 1799, Jean Pierre Duport, dit le jeune (1756-1822),, un industriel lyonnais ayant fait fortune dans le négoce du coton puis de la soie, achète les propriétés de son cousin Antoine Duport pour créer son entreprise. Son cousin, Jean-Pierre Duport, dit l'ancien est aussi industriel, mais originaire de Termignon (Duché de Savoie) et il est le fondateur de la manufacture de coton d'Annecy ; ils sont souvent confondus. Jean Pierre Duport le jeune installe ses métiers dans un premier temps dans l'ancien couvent des Annonciades, désaffecté puis bâtit sur les terrains de son cousin une manufacture de coton puis de soie. En effet, en raison du blocus continental durant le Premier Empire le coton n'arrivant plus, on se lance dans la soie. Le 24 février 1812, il achète le château de Faverges pour y installer de nouveaux ateliers, à la Comtesse Leproti de Fontanetto, née Agathe Louise Gabrielle Milliet, descendante de la famille Milliet,. Son entreprise compte 120 tisserands, 240 ouvriers et 440 brodeuses sur mousseline.

    En 1815, la société est reprise par son gendre, le futur baron Nicolas Blanc. Vers 1830, la société compte 500 métiers et 850 ouvriers. L'entreprise vend tant dans les États de Savoie qu'en direction de l'Allemagne, la Russie, l'Angleterre mais aussi en Amérique. La renommée mais surtout la richesse de cette famille d'industriels aboutira à l'anoblissement du successeur de Duport, son beau-fils Nicolas Blanc est fait baron par le roi Charles-Albert de Sardaigne, à la suite de sa visite de la manufacture en 1834. En 1859, à la veille de l'Annexion de la Savoie par la France, la manufacture emploie 1 200 personnes.

    Le Dictionnaire du duché de Savoie (1840) précise que les hameaux de Viuz et des Murets produisent un vin de bonne qualité, contrairement aux autres productions du territoire.

    En 1902, l'activité du tissage de la soie est reprise et relancée grâce à l'industriel suisse Stunzï,,. Elle emploiera jusqu'à 440 métiers. Quelques années plus tard, en 1909, une autre entreprise suisse, originaire du même village que l'entreprise précédente, Stäubli, s'installe et démarre la fabrication de ratières, qui sont des programmateurs pour métiers à tisser commandant par exemple l'entrecroisement des fils de chaîne ou de trame pour tous les types de tissu. Elle est aujourd'hui le plus gros employeur du canton. De nombreuses autres entreprises vont venir s'installer par la suite, qui vont confirmer la vocation manufacturière et artisanale de la ville.

    En 1922, le château devient « château ouvrier », abritant un internat pour les ouvrières des soieries, dans lequel on trouve de nombreux services (bibliothèque, salle de jeux, billard, dentisterie, etc.),.

    En 1923-24, Simon Tissot-Dupont, originaire du village de Saint-Ferréol, mais vivant à Paris, décide d'installer à Faverges l'usine de production de son entreprise (ST Dupont), en raison du tissu industriel déjà présent,,. Dix ans plus tard, en pleine crise économique, l'entreprise compte environ 350 employés.

    Début du | ]

    Pendant la Première Guerre mondiale, 267 hommes du canton partis à la guerre y trouvèrent la mort, dont soixante-neuf étaient originaires de la commune

    Dès 1914, le château est aménagé en hôpital militaire, notamment pour les troupes Belges.

    Durant la Seconde Guerre mondiale, la commune accueille une colonie d'enfants relevant du Secours suisse aux enfants (Croix Rouge Suisse), ouverte entre décembre 1940 et mai 1942. Sur les dizaines d'enfants se trouvant dans le centre, une quinzaine d'enfants juifs, dont le futur historien économiste Paul Bairoch, sont présents ; la plupart d'entre eux seront exfiltrés vers la Suisse voisine par les enseignants Walter Giannini et Emma Aeppli.

    Lendemain de la Seconde Guerre mondiale

    Le est fondé le "Syndicat intercommunal du Nant d'Arcier" par les communes de Faverges et de Saint-Ferréol rejoint en 1968 par la commune de Marlens. Ce syndicat de l'eau assure le captage, la production d'eau potable, l'adduction et l'entretien des ouvrages des réseaux communaux.

    La manufacture Stunzï, dont l'activité décline au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, ferme définitivement ses portes en 1980. L'entreprise Stäubli continue quant à elle sa croissance en diversifiant ses activités, notamment vers la robotique. L'entreprise emploie 748 personnes du canton mais aussi des régions voisines (pourtour du lac d'Annecy, vallées de Thônes, d'Ugine et d'Albertville) en octobre 1973 ; en 1998, elle compte plus de 970 salariés.

    D'autres entreprises d'origine locale profitent du tissu industriel déjà présent pour s'installer sur la commune, notamment les entreprises Saphir (fabrication de cirage), de la menuiserie industrielle Piquand, ou encore de Bourgeois (spécialiste des cuisinières et des fours industriels).

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    Héraldique

    Blason
    Blason
    D'azur à la chaîne de cinq montagnes d'argent ordonnées 3 et 2, mouvant de la pointe, surmontée d'un fer à cheval versé d'or cloué du champ.
    Ornements extérieurs
    Écu parfois surmonté d'une couronne murale
    Devise
    Progredior
    Détails
    • Les armes de la commune se blasonnent ainsi depuis 1855.
    • Les cinq montagnes d'argent représentées forment le massif de la Dent de Cons et les différents sommets le composant. Le fer à cheval est repris de l'ancien blason symbolisant le passé industrieux de la ville.
    • La devise de la ville est un verbe latin signifiant « aller en avant, marcher de l'avant, avancer »
      Le statut officiel du blason reste à déterminer.
    Alias
    Alias du blason de Faverges
    De gueules à un fer de cheval d'argent en abyme.
    L'ancien blason de la commune est mentionné dès 1318. On trouve parfois le fer d'or. La présence du fer à cheval remonte en effet à l'acte permettant l'obtention de franchises, le 29 septembre 1318, par le comte Amédée V de Savoie, et représentant les nombreux forgeron de la ville.
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    2. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Coutin p.256
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