Doyet

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Doyet : descriptif

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Doyet

Doyet est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Doyetois et les Doyetoises.

Géographie

Localisation

Doyet est située au sud-ouest du département de l'Allier, à 14,8 Montluçon et à 48,5  à vol d'oiseau.

Sept communes sont limitrophes :

Communes limitrophes de Doyet
Deneuille-les-Mines Villefranche-d'Allier
Chamblet
Saint-Angel
Doyet Bézenet
Malicorne Montvicq

Voies de communication et transports

La commune est traversée par la route départementale 2371, ancienne route nationale 145 puis route nationale 371 reliant Montluçon, à l'ouest, à Bézenet et Montmarault, à l'est.

L'autoroute A71 passe sur le territoire de la commune. Une aire de service y est implantée, l'aire de Saulzet, du nom du bois à proximité.

Le territoire communal est également desservi par les routes départementales 38, reliant Doyet à Villefranche-d'Allier ; 69, vers Commentry ; 156, vers Montvicq ; et 456, vers Saint-Angel.

dolmen de la cabane du Loup

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 amplitude thermique annuelle de 15,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Durdat-Larequille à 12 vol d'oiseau, est de 11,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lion1906.com (site personnel de Lionel Delvarre) (consulté le ).
  2. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lion1906.com (site personnel de Lionel Delvarre) (consulté le ).
  3. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées geoportail
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  9. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).

Toponymie

Dolhet en bourbonnais du Croissant. La commune fait partie, en effet, du Croissant, zone de transition entre occitan et langue d'oïl.

  1. «  », sur atlas.limsi.fr ; site officiel de l'Atlas sonore des langues régionales de France, Paris, CNRS, .

Histoire

Le dolmen de la Cabane du Loup atteste la présence humaine dans cette région à la période néolithique.

De même, des tuiles gallo-romaines et des tessons de poterie, mis au jour dans les champs de la commune, démontrent la présence d’habitations aux premiers siècles de notre ère.

Le premier texte officiel connu faisant mention de Doyet sous la forme Doyaco remonte au en a été retrouvée. Sur ce parchemin, rédigé en latin, Richard II, archevêque de Bourges, donne au chapitre de Saint-Ursin l’ecclesia de Doyaco, c’est-à-dire l’église de Doyet, don renouvelé en 1095 sur un autre parchemin, et qui incluait également les paroisses voisines de Neuville, Tortezais, Saint-Priest, Jonzais et Deneuille.

L’origine du nom Doyaco, qui s’est plus tard écrit Douyet, reste incertaine : il pourrait s’agir du nom d’un gallo-romain (Doïus), d'un toponyme évoquant des lieux humides ou bien encore d'une évolution de villa de Olii, du nom de la rivière l’Œil qui borne la commune sur sa partie ouest, devenant villa d’Oliaco puis Doyaco, Doyat et finalement Doyet.

Au Moyen Âge, Doyet compte de nombreuses seigneuries dont la notoriété des familles y résidant l’inscrit dans l’histoire :

  • le château de la Chassignole, situé discrètement à l’intérieur d’un parc enclos dans le bourg à proximité de l’église, existe déjà au musée des Musiques Populaires de Montluçon ;
Château de la Chassignole.
  • le donjon de la Souche, classé monument historique (. La dernière de la Souche à y habiter est Ysabel de La Souche (1604-1667). Son mariage en 1620 avec le chevalier Gilbert de Courtais (1578-1645) fait se réunir en une seule propriété les domaines de la Souche et ceux de la Chassignole ;
Château de Bord.
  • le château fort de Bord, bâti sur un plateau à l’ouest de la commune, s’est également appelé Bord-Peschin à la suite de l’alliance entre la famille du Bertrand, premier seigneur des lieux et la maison du Peschin, en la châtellenie de Moulins. Alors qu'il menaçait ruine, il a été restauré à partir de 1978, ainsi que la chapelle qui avait été édifiée à l’extérieur des murs de l’enceinte du château ;
Château d'Ancinay.
  • le château d’Ancinay, au sud-ouest de la commune, proche de celle de Malicorne, est cité comme fief de plusieurs seigneurs : Raophet vers 1300, Philippe vers 1343, Pierre vers 1375, Jean vers 1399. Il en est fait mention en 1569 par Nicolas de Nicolaï dans la description du Bourbonnais. Peu à peu délaissé par ses seigneurs, le bâtiment actuel (probablement reconstruit sur les ruines du château originel) a été successivement occupé par des fermiers exploitant la propriété d’Ancinay puis vendu en 1963 au pépiniériste Georges Delbard qui l’a restauré avec soin.
  • Une autre seigneurie est parfois évoquée, celles des Chièzes, ou des Chaises, ou du Chezaud. D'autres fiefs encore existaient : la Ville, les Cloux, mais il n'en reste essentiellement que les noms des lieux-dits où elles se situaient.

On trouve également la trace de deux mottes, une au lieu-dit « le Soudan » et une autre aux Barres.

À la Révolution, Doyet est érigé en chef-lieu de canton du district de Montmarault et le restera jusqu’en l’an .

L’ère industrielle voit le développement de l’extraction de la houille à Doyet sur un site déjà exploité depuis des temps reculés, initialement à ciel ouvert grâce à un gisement à fleur de surface. La mine, concédée à Amable de Courtais par ordonnance royale du , est ensuite vendue à la compagnie « Châtillon-Commentry » et atteint son apogée entre 1859 et 1882, employant de 700 à 800 ouvriers et produisant jusqu’à 120 000 tonnes de charbon par an. La construction d’une ligne de chemin de fer en 1859 permet son transport jusqu’aux villes de Commentry, Montluçon, Vierzon, Tronçais pour alimenter les forges de la compagnie. L’accroissement de la population qui découle de cette forte activité fait aussi exploser les effectifs scolaires. L’école de garçons construite en 1865 se révèle rapidement top petite : un rapport de l’Inspecteur d’Académie venu visiter les lieux en 1875 décrit « 159 élèves entassés dans une classe de 60 mètres carrés et sous la direction d’un seul maître ». Cette exiguïté va s'aggravant, d’autant qu’un cours complémentaire est créé. Le conseil municipal décide alors en 1887 la construction d’une nouvelle école de garçons « bien installée, pouvant servir pour cours primaire et cours supérieur » sur un terrain attenant à l’école existante, donné par la famille de Courtais L’école est inaugurée en . Un bâtiment dédié à l'éducation des filles est également construit, sur un emplacement donné par la veuve du général de Courtais, et dont la réception finale a lieu en 1881.

  1. Le Patrimoine des communes de l'Allier, Paris, Flohic, , 1143 ISBN )
    Canton de Montmarault, p. 808.
  2. Monicat et Defournoux, Chartes du Bourbonnais (918-1522), Crépin-Leblond, , p. 16 et 20.
  3. a et b Maillat 1982, p. 178-179.
  4. Maillat 1982, p. 190.
  5. Maillat 1982, p. 196.
  6. Maillat 1982, p. 197-200.
  7. Georges Rougeron, La formation du département de l'Allier, Montluçon, Imprimerie nouvelle Montluçon, , 39 p., p. 27.
  8. Maillat 1982, p. 14-15.
  9. Maillat 1982, p. 18.
  10. Maillat 1982, p. 34.
  11. Maillat 1982, p. 41.
  12. Maillat 1982, p. 50.

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Doyet dans la littérature

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