Doussard est une commune française située dans le sud du département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes
Le village se situe sur la rive ouest du lac d'Annecy au début de la vallée de Faverges, en amont de la cluse d'Annecy
La commune est membre du parc naturel régional du Massif des Bauges.
Installée dans une vaste plaine, le territoire semble accueillir dès le néolithique une présence humaine, notamment une cité lacustre, puis durant l'antiquité l'installation de domaines gallo-romains
Les différents sites permettent le développement d'une société rurale exploitant les diverses ressources agricoles, forestières, piscicoles voire viticoles, avant de connaître un pré-industrialisation en lien avec les cours d'eau au cours du XIXe siècle
Depuis la commune connaît un développement dynamique en lien avec ces zones industrielles et commerciales et surtout l'activité touristique en lien avec le milieu montagnard et le lac d'Annecy, en en faisant un pôle concurrent de Faverges, au sein de la communauté de communes des Sources du Lac d'Annecy.
Géographie
Situation
Le territoire communal de Doussard se situe dans le sud du département de la Haute-Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes. Situé à l'extrémité sud-ouest de la cluse du lac d'Annecy, le territoire de la commune s'étale sur une vaste plaine, à l'altitude moyenne de 460 m.
À vol d'oiseau, la commune se situe à 6,6 Faverges-Seythenex. Annecy, la préfecture du département, se trouve quant à elle à 16,4 Albertville à 17,1 Chambéry, située à 32,6 .
Le chef-lieu de commune est localisé par l'Institut national de l'information géographique et forestière à la longitude 6° 13′ 16″ est et à la latitude 45° 46′ 36″ nord.
Communes limitrophes
Les communes qui entourent Doussard sont, du Nord au Sud, Duingt, Talloires, Montmin, Faverges, Giez, Jarsy (commune du département voisin, la Savoie), Chevaline, Bellecombe-en-Bauges (commune de Savoie) et Lathuile.
Les limites communales de Doussard et celles de ses communes adjacentes.
Duingt
Talloires-Montmin
Talloires-Montmin
Lathuile
N
Faverges-Seythenex
O Doussard E
S
Bellecombe-en-Bauges (Savoie)
Chevaline
Jarsy (Savoie), Giez
Géologie et relief
La plaine de Doussard se trouve dans une vallée située en amont de la cluse de la vallée glaciaire du lac d'Annecy, appelée vallée de Faverges, puis plus récemment pays de Faverges. L'ensemble appartient ainsi au bassin annécien, tout en formant une sous-entité bien distincte. La commune est membre du parc naturel régional du massif des Bauges.
Le territoire de la commune possède une forme particulière,. Il est constitué essentiellement par une vaste plaine qui est délimitée à l'ouest par le versant est de la chaine du Taillferer où est installée la commune de Lathuile. En direction du nord, la pente se rétrécit au contact avec le lac d'Annecy, en une étroite bande jusqu'à Duingt. Dans la partie est, la commune est limitée par les pentes de la montagne du Villard, qui appartient au massif de la Tournette, coupée ensuite par la vallée glaciaire de Faverges avant de reprendre avec la montagne de La Serraz. Au sud, le territoire suit la Combe d'Ire jusqu'en dessous du col de Cherel, dans le massif des Bauges. Dans la partie sud, les versants de la montagne du Charbon sont occupés par la commune de Chevaline et Doussard se projette en « deux langues » de part et d'autre, enserrant ainsi la petite commune, jusqu'aux limites avec le département voisin. L'une remonte jusqu'au col de Bornette (1 300 .
Hydrographie
Le long de la montagne du Villard s'écoule la rivière de l'Eau Morte. Le nant ou torrent de Saint-Ruph, qui prend sa source au col d'Orgeval, au cœur du massif des Bauges, traverse la commune de Faverges jusqu'aux marais du Bout du Lac avant de rejoindre le lac d'Annecy ; il prend d'ailleurs les noms de l'« Eau Morte », parfois de la « Glière ».
En provenance d'une combe, qui débute au col de Cherel, le torrent de l'Ire.
La commune est marquée par des secteurs de zones humides voire de marais dans les parties nord et est. Une partie des marais est intégrée au site Natura 2000 de la « Cluse du Lac d'Annecy », reconnu par l'inventaire national du patrimoine naturel (INPN).
Climat
La situation de Doussard, d'une altitude médiane de 460 continental montagnard caractérisé par une humidité marquée. Les hivers sont plus froids et neigeux, que ceux observés dans l'avant-pays, comme à Chambéry, et la saison estivale douce avec parfois des épisodes orageux. Les intersaisons (avril et octobre) sont aussi en moyenne plus humides.
L'amplitude thermique est proche de celle observée pour la ville d'Annecy, 20,7 .
Le tableau suivant donne les normales mensuelles de température et de précipitations pour la station de Chambéry (station météorologique de référence pour Météo-France) relevées sur la période 1981-2010. La station est située à environ 35 massif des Bauges, et elle se trouve à une altitude de 235 m.
Chambéry 1981-2010
Mois
jan.
fév.
mars
avril
mai
juin
jui.
août
sep.
oct.
nov.
déc.
année
Température minimale moyenne (°C)
−1,4
−0,7
2,1
5,1
9,7
12,8
14,7
14,2
11
7,4
2,5
−0,2
6,5
Température maximale moyenne (°C)
5,8
7,9
12,6
16,3
20,8
24,6
27,4
26,6
22
16,7
10,1
6,4
16,5
Record de froid (°C)
−19
−14,4
−10,3
−4,6
−1,4
2,8
5,4
5
1
−4,3
−10,8
−13,5
−19
Record de chaleur (°C)
17,9
20,5
25,1
29,5
32,7
36,1
38,3
38,8
32
29
23,3
22,7
38,8
Ensoleillement (h)
77,7
104,4
156,7
172,8
202,5
234
260,1
232,5
176,3
121,4
71,2
60,6
1 870,3
Précipitations (mm)
102,6
91,5
100
92,2
104,2
94,8
86,6
91,7
111,8
122,6
105
118
1 221
Source : Météo-France
Milieux naturels et biodiversité
La commune fait partie au parc naturel régional du Massif des Bauges, qui a obtenu en septembre 2011 le label international soutenu par l’UNESCO, Geopark, devenant ainsi la Ce label récompense la politique du parc de promotion de la richesse géologique du massif des Bauges. Le donjon du château fait partie des géosites répertoriés du Géopark, permettant une lecture du paysage de la vallée de Faverges et ses environs sur 360°. De fait, les bois et alpages de la commune font partie intégrante de la réserve nationale de chasse et de faune sauvage des Bauges.
Les marais du Bout-du-Lac dont la réserve naturelle nationale du Bout du lac sont protégés depuis 2002 et intégrés au site Natura 2000 de la « Cluse du lac d'Annecy », reconnu par l'Inventaire national du patrimoine naturel (INPN),.
↑ a b c d et ePatrimoine architectural et mobilier en Rhône-Alpes 2010, p. « Description ».
↑ a et b, Guide des parcs naturels régionaux : Le patrimoine naturel, la vie traditionnelle, Delachaux et Niestlé, , 319 ISBN ), p. 199.
↑ a b et cHistoire des communes savoyardes 1981, p. 306.
↑ , Les torrents de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (ISBN , lire en ligne), p. 565-581, Le Torrent de Saint-Ruph.
↑ , Les torrents de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (ISBN , lire en ligne), p. 585-591, L'Ire.
↑ a et bMinistère de l'agriculture et de la forêt - Direction de l'espace rural et de la forêt, « », Département de la Haute-Savoie - Résultats du deuxième inventaire forestier (tome 1), sur le site du Service de l’inventaire forestier et statistique de l'Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) - inventaire-forestier.ign.fr, (consulté en ), p. 4.
↑ « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Météo-France (consulté en ).
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Toponymie
Le toponyme de Doussard pourrait venir de trois sources :
la plus probable et courante : du nom d'une villa fondée au par un chef romain nommé Dulcius ou Dulciux ou encore Dulsatis ou Dulciatis, citée en 867 dans un document royal de Lothaire II de Lotharingie en faisant donation à sa femme Thieteberge,,. Au siècle, un document de 1016, indique que Rodolphe III de Bourgogne fait don à sa femme, Hermengarde ou Ermengarde, des droits sur « Dulsatis, Vesonam, Merlendis ». Viennent ensuite les formes de Dolsas ( siècle), Douczaz ( siècle), Dulsaz, Doucsa, Dussard, Doussar. On trouve les formes : Dolsas, dulsaz sur le cartulaire de l'abbaye de Talloires de la fin du ;
du latin Dulç-satis (assez doux) ;
du savoyard Deû-sô (doux ici).
Les différentes mentions de la commune ou de la paroisse sont villa Dulziatdum (866), puis curtem Dulciatis (879), Dulsatis vers 1031-1032, puis Dolsas en 1121. On trouve ensuite la Cura de Douczaz vers 1344. Enfin, on a les formes Dulsaz, Dussard et Doussar qui sont mentionnées.
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Deussâr, selon la graphie de Conflans.
Les toponymes des autres hameaux et noms de lieux peuvent renvoyer à un patronyme comme pour le village de « Arnand » ; un type de lieu comme pour « Glière », variante de Glaire, provenant du latin Glaria, Glarea, désignant un lieu composé de gravier ou assimilés, souvent inondé, ou encore « Sollier » (vient de Solier, dérivé du mot latin solarium, désignant une terrasse exposée au soleil), ; le nom d'un domaine gallo-romain pour « Marceau » (Marsaciacum (1031, Marsaux), nom d'un domaine gallo-romain dérivé avec la terminaison ou suffixe "-acum", qui signifie propriété, et du nom Marsacius) ainsi que pour celui de « Verthier » (villa Vetri, avec le nom gallo-romain Vetrius, variante de Veturius). Les sources manquent pour ceux de « Macherine » (nouveau chef-lieu), « Brédannaz » et « Chaparon ».
La prononciation de Bredannaz est Bredanne.
↑ a b c et dHistoire des communes savoyardes 1981, p. 306, « Période romaine et haut Moyen Âge ».
↑ Jean-Louis Grillet, Dictionnaire historique, littéraire et statistique des départements du Mont-Blanc et du Léman, contenant l'histoire ancienne et moderne de la Savoie, lire en ligne).
↑ Régeste genevois, REG 0/0/1/095, sur le site de la Fondation des Archives historiques de l'Abbaye de Saint-Maurice (Suisse) - digi-archives.org.
↑ La Rédaction, « Ducziadum...Dulsas....Doussard », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne).
↑ , « Annecy et ses environs au Bibliothèque de l'École des chartes, lire en ligne).
↑ Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 ISBN , lire en ligne), p. 12.
↑ Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (ISBN , lire en ligne), p. 212..
↑ Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (ISBN , lire en ligne), p. 452..
↑ Le -az final ne se prononce pas, mais indique que l'accentuation du mot va sur la première syllabe, Henri Dénarié, « Berlioz ne rime pas avec myxomatose », La Voix des Allobroges, (lire en ligne) (Article publié dans le numéro 13 de La Voix des Allobroges, été 2007) et Jean-Baptiste Serron avec Marc Bron, « Comment bien prononcer les noms de nos communes? », L'Essor savoyard, (lire en ligne) .
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Histoire
Préhistoire
Les premières traces de la présence humaine sur le territoire de la commune remontent au Néolithique et au bronze moyen,. Des traces et des objets ont ainsi été retrouvés. Une hache datant de la période près de La Serraz, ainsi qu'une autre datée de l'âge du bronze aux environs du village de Verthier. Enfin, les traces d'une cité lacustre ont été mis au jour au Bout-du-Lac.
Antiquité
La plaine de Doussard se trouve en territoire des Allobroges qui contrôlent l'avant-pays plat, entre le Rhône et les Alpes.
Les Romains interviennent dans les environs à partir du Turin à Genève, passant par le village de Verthier en provenance de la mansio Casuaria (village de Viuz sur la commune de Faverges), qui se développe au . Des fouilles archéologiques ont permis de trouver des vestiges d'une présence gallo-romaine à différents endroits du territoire de la commune, notamment à proximité de la voie (chef-lieu, Bredannaz ainsi que dans les marais du Bout-du-Lac). Divers travaux notamment de terrassement ont permis de mettre au jour de nombreuses traces de cette présence : restes de murs, des pièces de monnaie (des empereurs Auguste à Constantin), des tuiles, des morceaux de poteries ou encore des tombes datant de cette période,.
La mention de villas, dans des documents du haut Moyen Âge, villa Dulciatis (Dulziadum),, villa Vetri (Vertiacum) ou encore de Marciacum (Marceau) indique la présence de domaine gallo-romain durant l'Antiquité tardive.
Moyen Âge
Dans le village de Marceau-dessous, les traces d'un cimetière du haut Moyen Âge ont été retrouvées.
Doussard est mentionné sous la forme Dulsatis ou Dulciatis ou Dulziadum, ainsi que le village de Vertiacum, en -868, lors d'une donation de terres à proximité du lac d'Annecy par Lothaire II de Lotharingie à sa femme Thiedberge,,,. La paroisse est également citée en 879 dans un document où le roi de Bourgogne, Boson de Provence, cède des terres à l'abbaye de Tournus,.
En 1016, le roi Rodolphe III de Bourgogne donne à son épouse, la reine Hermengarde ou Ermengarde, les droits sur les localités de Dulsatis (Doussard), de Marsiacum (Marceau), de Vesonam (Vesonne) et de Marlendis (Marlens),. Les droits donnés portaient aussi sur l'église — qui se trouvait alors dans le périmètre actuel de la réserve naturelle — sur les dépendances et les annexes. Son emplacement est aujourd'hui matérialisé par un socle portant une croix scellée. La reine, en 1031, fait don de la seigneurie avec l'église et les terres attenantes à l'abbaye de Talloires,,.
Au siècle, la paroisse et les différents villages appartiennent aux nobles de Duin (Duingt), vassaux des comtes de Genève (ou Genevois). Doussard possède deux seigneuries : Beauvivier, dont le centre est la maison forte du même nom et qui comprend les terres correspondant aux marais actuels où se trouvait un port et au village de Verthier où se trouve un pont sur l'Eau Morte et un péage sur la voie entre Annecy et Faverges, et l'autre partie de la plaine et ses contreforts sur les versants des Bauges, avec les paroisses et maisons fortes de Lathuile et de Chevaline, appartiennent à la seigneurie de Ruange,.
Au siècle, Verthier est le passage emprunté par la route reliant Annecy à Ugine, via Faverges. Deux péages existent l'un pour la voie routière, sur le pont enjambant l'Eau Morte, le second pour les bateaux faisant commerce avec Annecy, avec le port de Le Vivier, où se trouve la tour de Beauvivier.
Temps modernes
En 1530, Louise de Duin vend sa baronnie, dont le fief de Beauvivier, au duc Philippe de Genevois-Nemours. Les seigneuries de Beauvivier (en ruines) et Ruange entrent dans les possessions de Gaspard Jodoc Stockalper de la Tour (1609-1691), bailli du Valais et devenu baron de Duin. Elles passent ensuite à la famille de Monthoux (1681-1696), puis à la famille de Sales (1698),.
En 1734, le transfert de l'église vers le hameau de Macherine est décidé à cause des crues fréquentes. Le nouveau cimetière est béni en 1737 et l'église consacrée le . La tombe du curé Maistre, dernier de l'ancienne église et premier de la nouvelle, porte l'inscription « Ultimus in veteri, primo in nova ». Le nouvel édifice comporte le portail de l'ancienne église du .
Révolution française et Empire
Avant l'entrée des troupes révolutionnaires françaises dans le duché de Savoie, le curé Bigex décrit sa paroisse « la paroisse est composée d'environ 500 communiants soit d'environ 900 habitants en 9 hameaux qui sont : Macherine où est l'église paroissiale, Marceau-dessus, Marceau-du-milieu, Marceau-dessous, Arnand, Sollier, Verthier, Chapparon, et Bredannaz ». Si le duché de Savoie est annexé la France en 1792, le prêtre a fui. L'église est détruite et au retour du prêtre, le , il ne restait plus que les quatre murs. Reconstruite à partir de 1797, un incendie à nouveau la ravagea et elle fut à nouveau réparée.
La commune est attachée au canton de Duingt-Dhéré, avec notamment les paroisses de Lathuile et Montmin, dans le district d'Annecy, qui appartient au département du Mont-Blanc. Lors de la modification de ce département avec la création de celui du Léman, en 1798, Doussard est maintenu dans le département du Mont-Blanc dans l'arrondissement d'Annecy, mais intégré au canton de Faverges, qui regroupe 16 communes.
Époque contemporaine
Lors de la restauration du duché de Savoie de 1814, le village de Doussard entre dans le mandement de Faverges, situé dans la province du Genevois, avec 7 autres communes (tandis que Chevaline et Lathuile reviennent au mandement de Duingt), puis 10 en 1818. Lors des réformes de 1835-1837, le mandement de Faverges est détaché de la province du Genevois pour être intégré à la nouvelle province de la Haute-Savoie qui a pour chef-lieu Albertville. Le mandement garde les mêmes 10 communes.
L'église actuelle, de style néo-classique sarde, est construite à partir de 1850 et consacrée en 1853,. Le village possède un petit port installé sur le rivage de ce qui deviendra le hameau du Bout-du-Lac. Celui-ci dessert les villages de la plaine et des versants (Doussard, Chevaline et Lathuile) au cours du siècle. Le site sert au milieu du siècle à l'expédition des productions locales (bois, charbon de la mine d'Entrevernes).
Lors de l'Annexion de la Savoie à la France en 1860, Doussard reste dans le nouveau canton de Faverges, constitué au sein du nouveau département de la Haute-Savoie.
En 1901 est mise en service la gare de Doussard sur la ligne d'Annecy à Albertville, dont le service voyageurs cesse en 1938. Son emprise est utilisée par la voie verte du lac d'Annecy.
En 1967, la foudre provoque un incendie qui détruit le clocher et une grande partie de la toiture. La croix du clocher est transportée et installée au sommet de la montagne du Charbon, elle porte désormais le nom de « Croix du Roy ».
Un projet de fusion entre la commune et celle de Faverges-Seythenex (7 800 habitants), est envisagé en 2017 pour une réalisation au
↑ a b et cErreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées HCS p.306 a
↑ a b c d e f g h i j k l m n o p q et rPatrimoine architectural et mobilier en Rhône-Alpes 2010, p. « Historique ».
↑ , Histoire de la Savoie, Bernard Grasset, 1933 (réimpr. 1960, 1976, 2009), p. 10.
↑ Alain Piccamiglio et Maxence Segard, « Le site de Viuz-Faverges/Casuaria (Haute-Savoie) : agglomération, sanctuaire et villa dans la cluse d'Annecy », Revue archéologique de Narbonnaise, lire en ligne).
↑ a b c d e et fErreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées HCS p.306 b
↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Grillet
↑ a b c d e f g et hErreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Article DL
↑ a et bHistoire des communes savoyardes 1981, p. 307, « La paroisse ».
↑ a b c d e et fHistoire des communes savoyardes 1981, p. 306-307, « La féodalité ».
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↑ Vernier 1896, p. 109-110, 113.
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↑ Vernier 1896, p. 129, 134-135.
↑ Vernier 1896, p. 137-138, 141.
↑ Garlonn Gaud, « La fusion s’organise pour Faverges-Seythenex et Doussard », Le Dauphiné libéré, 18 juin 2017 (lire en ligne).
↑ « Bassin annécien: Après Seythenex, Faverges s’apprête à fusionner avec Doussard », L'Essor savoyard, 9 juin 2017 (lire en ligne).
↑ Jean-Baptiste Serron, « Le mariage entre Faverges et Doussard proche de la rupture », Le Messager, 29 septembre 2018 (lire en ligne).
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Toponymie
Site personnel d'Henry Suter (Henry Suter, , sur le site d'Henry Suter - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté en décembre 2014)) :
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