Courchevel
Localisation
Courchevel : descriptif
- Courchevel
Courchevel est une station de sports d'hiver de la vallée de la Tarentaise située dans la commune de Courchevel (jusqu'en 2016, la commune de Saint-Bon-Tarentaise), dans le département de la Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes
Première station française aménagée en site vierge en 1946, elle fait partie du domaine skiable des Trois Vallées. La station est organisée autour de cinq villages : Saint-Bon-Tarentaise (chef-lieu communal), Courchevel Le Praz (appelé avant 2011 Courchevel 1300), Courchevel Village (anciennement Courchevel 1550), Courchevel Moriond (anciennement Courchevel 1650) et enfin Courchevel (anciennement Courchevel 1850)
Ce dernier, qui donne son nom à la station, est le premier noyau de développement où s'applique le travail de l'architecte urbaniste Laurent Chappis et de l'ingénieur Maurice Michaud
Cette nouvelle urbanisation de la montagne a fait l'objet d'une inscription à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1998, et une trentaine de sites sont protégés au titre des monuments historiques. La station ne se limite pas à la seule saison hivernale et ses pratiques du ski, elle s'est équipée notamment d'infrastructures collectives de loisirs et sportives, comme un centre aqualudique ouvert en décembre 2015, et propose d'autres pratiques en lien avec la montagne durant l'été, avec la randonnée ou le VTT, mais aussi son festival international d'art pyrotechnique ou encore l'organisation d'exposition d'art contemporain
Après avoir été un lieu d'hébergement et le théâtre d'épreuves sportives des Jeux Olympiques d'hiver d'Albertville 1992, Courchevel a accueilli, conjointement avec Méribel, les Championnats du monde de ski alpin 2023. Courchevel bénéficie généralement d'une image « haut de gamme » tant dans les médias nationaux et internationaux que dans la littérature plus spécialisée, au même titre que d'autres stations savoyardes
Spécialisée dans l'hôtellerie et les commerces de luxe, la station est très fréquentée par la grande bourgeoisie russe
Elle bénéficie aussi d’une importante clientèle venue d'Angleterre.
Géographie
Localisation
La station de sports d'hiver de Courchevel est située dans le massif de la Vanoise, sur les versants de la vallée de la Tarentaise, dans la partie orientale du département de la Savoie.
Son domaine skiable débute à 1 100 mètres d'altitude et est orienté au nord, en contrebas des sommets de la Croix du Verdon (2 738 la Saulire (2 668 aiguille du Fruit (3 048 ,.
Les villages de la station et le domaine se sont ainsi établis sur un ensemble de vallons dont les ruisseaux aboutissent au torrent de la Rosière, qui se jette plus bas dans le doron de Bozel. Ils couvrent par ailleurs 528 hectares de montagne et se développent sur « les pentes des Tovés, Plantré, Chenus et Verdons, les Creux, Ariondaz, les Avals, Moriond ».
La vallée de Courchevel est la plus orientale des vallées formant le vaste domaine skiable des Trois Vallées. Elle jouxte la vallée des Allues où se situe principalement la station de Méribel avec laquelle deux accès existent au niveau du col de la Loze (2 275 sommet de la Saulire (2 740 La Tania sur la commune de La Perrière, laquelle est par ailleurs directement reliée par la route au village du Praz (Courchevel 1300).
Accès à la station
La station de Courchevel est accessible directement par la route et par les airs.
Par la route, l'accès à la station s'effectue par l'autoroute A430, en provenance de la combe de Savoie, puis par une extension de cette autoroute à partir d'Albertville. C'est à Moûtiers que débute l’ascension jusqu'à la station à partir de la sortie route départementale 915 qui traverse Salins-les-Thermes, Brides-les-Bains et La Perrière. Enfin, c'est avant Bozel que la route départementale 91a conduit au chef-lieu de Saint-Bon-Tarentaise puis jusqu'aux différents villages de la station.
Par le rail, la gare ferroviaire la plus proche est celle de Moûtiers - Salins - Brides-les-Bains. Lors de la saison hivernale, elle est desservie chaque week-end par des TGV en provenance de Paris (600 Lille, ainsi que par des Thalys en provenance d'Amsterdam et Bruxelles, et des Eurostar en provenance de Londres. D'autres métropoles françaises figurent également parmi les destinations durant les vacances scolaires de la même saison (Nantes, Rennes, Cherbourg et Le Havre). Une desserte par des TER Rhône-Alpes est par ailleurs assurée toute l'année. Le temps de transport depuis la gare vers la station est de 30 min environ (taxis, navettes du transporteur Altibus).
La station possède son propre altiport (code AITA : CVF), construit en 1961 et rénové à l'occasion des Jeux olympiques d'hiver de 1992. Cet altiport et des navettes relient la station aux aéroports internationaux de Lyon-Saint-Exupéry (187 Genève (149 Chambéry-Savoie (110 km - 1 h 20).
Au sein de la station, un service de navettes gratuites « Ski Bus » relie les différents villages (Courchevel, Courchevel Moriond, Courchevel Village, Courchevel Le Praz, Courchevel Saint-Bon) ainsi que Bozel, La Tania et les quartiers excentrés (Chenus, Jardin Alpin, Altiport pour 1850 ; Belvédère pour 1650 ; Brigues pour 1550).
- Histoire des communes 1982, p. 261.
- Charvin 1996, p. 27.
- Pour une approche géologique : « », sur le site personnel de Maurice Gidon, 6 octobre 2013 (màj) (consulté le ).
- « », sur le site de l'association Les 3 Vallées, page non datée (consulté le ).
- Charvin 1996, p. 330.
- Benko 2006, p. 78.
Toponymie
Au moment de la fondation de la station, une hésitation est survenue entre deux noms : Les Tovets et Courchevel . Pierre de la Gontrie, président du Conseil général de la Savoie, rejette le premier et choisit le deuxième, jugé « plus vendeur ». Le nom choisi, Courchevel, était originellement un hameau semi-permanent situé à Courchevel-1550-Village, tandis que Les Tovets désignait Courchevel-1850, et est actuellement le nom d'un télésiège reliant les deux lieux.
Selon David Déréani, le toponyme Courchevel représente une adjonction des mots de l'ancien français escorchier « écorcher » et vé « veau »,[réf. incomplète] en une forme nouvelle Escorchevel (en français), Ecortzevé (en savoyard) ou encore Ècorchevél [] (en arpitan)[source insuffisante], qui aurait ensuite perdu sa première voyelle par aphérèse,.
Cependant, concernant l'explication exacte du toponyme les deux sources divergent. Pour l'abbé Adolphe Gros Écorchevel désigne le lieu ou la demeure où l'homme écorchait les veaux,, tandis que pour David Déréani Ècorchevél signifie le lieu où les bergers ne devaient pas faire paître les veaux en raison d'herbes fines et drues capables d'écorcher leurs langues,. Ce mot de Courchevel (« Écorche-Veau ») évoque ainsi une terre inhospitalière.
Le nom arpitan savoyard du village est Corchevél, prononcé [][réf. incomplète].
Erreur de référence : Des balises <ref>
existent pour un groupe nommé « C », mais aucune balise <references group="C"/>
correspondante n’a été trouvée
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesIntroduction
- Station de Courchevel, « », sur www.courchevel.com (consulté le ).
- David Déréani 1996.
- D'après Henry Suter, « », Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, sur henrysuter.ch, Henry Suter, 2000-2009 (consulté le ). Voir l'article Escorchevel.
- Dominique Stich, Parlons francoprovençal : Une langue méconnue, Paris, Éditions l’Harmattan, (ISBN ) .
- Chanoine Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (ISBN , lire en ligne), p. 171..
- Hubert Bessat et Claudette Germi, Les noms du patrimoine alpin : Atlas toponymique II, Savoie, Vallée d'Aoste, Dauphiné, Provence, ISBN , lire en ligne), p. 74.
Histoire
Prémices du développement touristique
Les débuts touristiques du site de Courchevel se font avec l'ouverture du tout premier hôtel, le Lac Bleu, installé dans le chef-lieu de Saint-Bon dès 1908 pour accueillir des touristes, venant alors principalement de la station thermale de Brides-les-Bains, durant la période estivale. Ce tourisme se développe, certains visiteurs font construire des villas et des locaux aménagent des locations.
Le tourisme hivernal prend son essor en parallèle avant l'année 1914 avec des aménagements sur les sommets environnants par les alpinistes. L'hydrologue lyonnais Aimé Coutagne, directeur de l'usine de Pomblière à Saint-Marcel (plus bas dans la vallée), décrit sur les pages de La Revue Alpine du Club alpin français, entre 1902 et 1912, les « grands itinéraires à ski des pentes de Saint-Bon »,.
En 1920, les premières leçons de ski sont données sur les pentes autour du village par de nouveaux moniteurs diplômés, dont le premier est Jean Pachod. En 1925, le maire de la commune ouvre son propre hôtel et le ski-club de Lyon organise une compétition chaque année sur le territoire de la commune avec la descente depuis le Roc Merlet.
Durant les années 1920, le site de Saint-Bon fait l'objet de visites ayant pour objectif de choisir un emplacement pour créer une station de sports d'hiver. Plus précisément, la première idée de ski alpin à cet endroit apparait en 1925 avec le skieur anglais Arnold Lunn qui découvre alors les trois vallées, incluant celle de Saint-Bon, et fait part de cette idée à des investisseurs anglais.
Au cours de la décennie suivante, il est envisagé la possibilité de mettre en place des installations permetant de relier Saint-Bon aux Allues et aux Bellevilles.
En 1925, l'ouverture de l'hôtel du Lac Bleu s'effectue durant l'hiver, le développement des premiers chalets-hôtels se fait au début des années 1930 dans les hameaux du Praz, de Courchevel et de Montrion, après ceux du chef-lieu, avec la naissance de la première école de ski,. Le prêtre alsacien Schilz construit lui-même 22 chalets-refuges au niveau de Moriond ou dans les autres hameaux,.
L'accès à ce village n'est d'ailleurs pas carrossable, mais il possède déjà une remontée mécanique, puis un hôtel en 1939. Au niveau du hameau non-permanent de Courchevel (la future Courchevel 1550), deux téléskis sont aménagés avant guerre. En 1937 s'y installe, à l'initiative du colonel Fay, l'hôtel Roc Merlet. L'hôtel de La Viselle est réalisé pour l'hiver 1946.
Le développement des sports d'hiver permet les premiers aménagements urbains dans les années 1930. C'est ainsi que la construction d'un téléphérique entre Saint-Bon et l'Ardionaz est imaginée en 1934, alors que la commune de Saint-Bon possède d'ores et déjà une capacité d'accueil de 600 personnes.
L'année suivante, le site est également repéré par le commissariat au Tourisme qui y voit l'emplacement d'une future « superstation » de sports d'hiver. Le projet d'une station de sports d'hiver à Montriond remonte pour sa part à 1939.
Naissance de Courchevel
En 1942, les membres du Commissariat général à l'éducation générale et sportive (CGEGS) de Vichy réalisent un rapport indiquant le choix des Trois Vallées pour l'implantation d'un domaine skiable de niveau international, pouvant concurrencer les stations italiennes, suisses ou autrichiennes.
Le site des Trois Vallées fait partie des trois missions, avec le groupe de Chamonix-Megève et celui, privilégié, de Vars dans le département des Hautes-Alpes, que le CGEGS lance. D'ailleurs, ce lieu d'implantation fait partie d'une option parmi d'autres stations de la Vanoise comme Tignes ou encore Val-d'Isère. Cette « mission d'études de la région de Belleville, des Allues et de Saint-Bon » est aussi dite « Mission 42 ».
En 1945, bien que Courchevel 1550 soit déjà équipée pour la pratique des sports d'hiver, le conseil général de la Savoie ambitionne un développement plus important. En particulier, Pierre Cot (progressiste, apparenté PCF) et Pierre de La Gontrie (radical-socialiste) soutiendront la construction de cette station, dotée de nombreux logements, pour à la fois lancer le développement économique de la Savoie (en reprenant un projet touristique du régime de Vichy) et offrir des loisirs à prix modestes pour rendre la montagne accessible à tous.
La réalisation concrète de ce projet démarre le lorsque la commune de Saint-Bon signe une convention par laquelle elle cède les territoires nécessaires au conseil général, afin de permettre la mise en valeur de cet espace et par-delà celui du département. Cet acte marque la naissance de la future grande station de Courchevel.
Le conseil général fait alors appel à l'architecte urbaniste Laurent Chappis et à l'ingénieur Maurice Michaud dans le but d'aménager les sites, la station devant sortir de terre dans les cinq ans.
La construction de cette station de deuxième génération répond à une « approche par l'offre », où les nouvelles infrastructures génèrent un développement de l’appétence pour les sports d'hiver. La construction de Courchevel, en particulier, illustre l'émergence d'une « véritable doctrine d'aménagement touristique de la montagne », avec un fort interventionnisme public, notamment de la part des services de l'équipement, et la mise en place d'une rationalisation économique de type fordiste de la construction de la station.
Les premiers travaux sont réalisés difficilement, les matériaux étant montés à dos d'hommes et de mulets, comme les poteaux de bois des remonte-pentes des Tovets et de la Loze, inaugurés en 1946 par le skieur Jean Blanc et l’équipe de France de ski. L'hôtel départemental des 3 Vallées est lui aussi bâti sans moyens mécaniques entre 1946 et 1948 avec l'aide de prisonniers de guerre allemands.
Le premier accès à la station en voiture a lieu en 1948. Cette année marque également le tournant de la station vers une clientèle plus aisée pour la rentabilité des remontées mécaniques. L'essor se poursuit grâce à la nouvelle possibilité d'achat de dommages de guerre à 50 % voire 35 % de leur valeur à réinvestir dans l'industrie, Courchevel ayant pu en bénéficier au titre de l'« industrie touristique ».
L'essor de la station (1950-1970)
La vocation initiale de Courchevel, station pour le tourisme social et ouverte au plus grand nombre, est abandonnée au milieu des années 1950 en raison d'un manque de soutien financier de la part des institutions publiques. Le journaliste Gilles de La Rocque, fondateur du Ski-club international des journalistes en 1955, devient, sur la proposition d'Émile Allais champion du monde, le directeur de l'office de tourisme de Courchevel de 1960 à 1982.
Il lance avec le concours des hôteliers et commerçants une bourse des neiges, destinée à des étudiants de milieux défavorisés. Il contribue par ailleurs à la réputation de Courchevel dans le monde entier, à la suite de missions effectuées aux États-Unis, Canada, Afrique et en Europe de l'Est.
Cet axe international est conforté par une politique culturelle, étayée par la création d'une Fondation pour l'action culturelle internationale en montagne (FACIM), dotée d'un auditorium à 2 000 mètres d'altitude au « Jardin Alpin », qui a attiré les plus grands musiciens internationaux. Cette orientation a été largement remise en cause au début du show-biz et de l'élite fortunée, Courchevel 1850 devenant un haut lieu de la Jet set, alors que les trois autres villages sont relativement moins prisés, étant plutôt considérés comme « familiaux ».
Les années 1950 marquent également la poursuite de l’accroissement du nombre d'établissements hôteliers de la station, atteignant en particulier un certain niveau de confort inédit (cf. Hébergement et restauration ci-dessous). Du côté des remontées mécaniques, le téléphérique de la Saulire, comprenant alors deux cabines de 30 places, est mis en service en . Au total, en 1958, la station de Courchevel compte dix remontées mécaniques, huit kilomètres de voirie, 51 commerces et 210 bâtiments pour un total de 2 843 lits.
Le , le village de Montriond obtient sa séparation de la commune de Bozel pour un rattachement à Saint-Bon-Tarentaise. La même année, la station acquiert son premier engin de damage chenillé .L'année 1961 marque la création de l'altiport de Courchevel.
En 1967, le développement de la station a été tel que la Commission interministérielle de l’aménagement de la montagne (CIAM) a, dans son tout premier rapport, indiqué s'être « penchée sur Courchevel, spécialement sur le danger de surpopulation dans les stations satellites de Moriond, Courchevel 1550 et le Praz ». Finalement, en 1969, le département de la Savoie cède une grande partie de ses terrains en périmètres lotis à la commune de Saint-Bon.
Durant les années 1970, la station se dote de cabines de type SP4 des sociétés Poma et Sigma, surnommées « les œufs » du fait de leur forme ovoïde. Elles prendront avec le temps de la valeur auprès des passionnés et des nostalgiques de cette époque.
L'évolution de la station depuis les jeux olympiques de 1992
Lors de l'aventure des Jeux olympiques d'hiver de 1992 d'Albertville, la station est choisie pour accueillir les épreuves de combiné nordique et de saut à ski. Ce choix vient confirmer le développement dans les années 1950 d'un site consacré à cette pratique. De plus, une politique d'embellissement et de rénovation et la mise en place d'une infrastructure de loisirs permanent montrent que Courchevel utilise les Jeux olympiques pour conserver son rang parmi les grandes stations mondiales. En 1992, la station est consacrée comme la plus belle du monde par le quotidien allemand Die Welt.
En outre, la réputation de la station et la qualité de ses hôtels conduiront les membres du CIO a y séjourner plutôt que dans les villages officiels de Brides-les-Bains, de La Tania et de Valmorel, notamment pour l'ouverture de la .
Malgré le ralentissement économique, trois hôtels 4 étoiles existent à Courchevel en 1990 (de 1 000 à 3 200 francs la journée en demi-pension) quand une partie des familles les plus aisées commence à préférer des destinations ensoleillées (Maroc, Antilles) pour les vacances d'hiver. En 1990, les Français représentent encore 50 % de la clientèle des hôtels 4 étoiles, suivis des Britanniques et des Espagnols. Ces grands hôtels cherchent à se diversifier, avec le développement du tourisme d'affaire (séminaire, congrès…), tandis que l'équipement de la station en canons à neige permet de faire démarrer plus tôt la saison (32 % des pistes étaient équipées d'enneigeurs en 2008).
Avec la dislocation de l'URSS et le développement du libéralisme économique en Russie au cours des années 1990, une partie de l'élite du pays s'est enrichie. Les premiers oligarques russes arrivent dans la station vers la fin de la décennie à l'issue d'une importante promotion de la part des acteurs du tourisme dans les Alpes françaises. La station est rapidement devenue un lieu de rendez-vous de ces milliardaires, suivis par la jet-set, dont les membres sont parfois surnommés blingcheviks.
L'économiste russe, Vladimir Baranovsky, souligne que « le nom de Courchevel est devenu en Russie le symbole de ceux qui dépensent sans compter et font étalage de leur richesse ».
Les touristes russes fréquentent la station de la fin décembre à la mi-janvier, correspondant aux fêtes de Noël jusqu'au Nouvel An orthodoxe. Au cours de cette période, ils représentent en moyenne 70 % de la clientèle de la station.
Cette forte présence de la communauté russe a eu pour effet la montée des prix, notamment de l'immobilier, mais aussi, succite de nombreuses anecdotes sur les comportements, les dépenses voir les caprices de ces clients. Elle s'accompagne également de scandales liés à des réseaux de proxénètes ou encore de blanchiment d'argent.
La commune savoyarde estime ainsi qu'environ 300 millions d'euros sont investis en immobilier sur son territoire. Toutefois, avec la chute du rouble en 2014 et la crise ukrainienne, la clientèle et les investissements russes sont plus rares,.
Autour du 8 mars 2020, de nombreux membres de l'élite ukrainienne et russe ont été contaminés à Courchevel par le covid-19, comme dans la station de sports d'hiver huppée tyrolienne de Ischgl. La presse ukrainienne qualifie Courchevel de « nid à coronavirus ». Des Biélorusses ont aussi rapporté la maladie dans leur pays.
- Collectif 1996, p. 6.
- Boyer 1955, p. 201.
- Louis Chabert, Jean-Marie Albertini (sous la dir.), Jacques Champ et Pierre Préau, Un siècle d'économie en Savoie, 1900-2000, Les Marches, La Fontaine de Siloé, , 141 ISBN ), p. 45.
- Collectif 1996, p. 8-10.
- 2013, p. 9.
- Alice Travers, Politique et représentations de la montagne sous Vichy : La montagne éducatrice 1940-1944, Éditions L'Harmattan, , 286 ISBN ), p. 93-94.
- 2013, p. 133.
- Déréani 2005, p. 28.
- Chabert, Chavoutier 1976, p. 93.
- Collectif 1996, p. 12.
- Catherine Dreyfus-Signoles, L'espace touristique, Éditions Bréal, , 255 ISBN ), p. 41-42.
- Alice Travers, Politique et représentations de la montagne sous Vichy : La montagne éducatrice 1940-1944, Éditions L'Harmattan, , 286 ISBN ), p. 88.
- Boyer 1955, p. 205.
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesCharvin p.330
- Georges Cazes, Robert Lanquar, L'aménagement touristique et le développement durable, PUF, ISBN ), p. 88.
- De l'adéquation de la conception des stations de sports d'hiver à la demande touristique contemporaine, article d'Hugues François, Isabelle Frochot, Emmanuelle Marcelpoil et Dominique Kreziak, in Tourisme et mondialisation, sous la direction de Philippe Duhamel et Boualem Kadri, édition Mondes du tourisme, septembre 2011.
- Collectif 1996, p. 24.
- Collectif 1996, p. 28.
- Tixier 2008, p. 64.
- Revil Helle 2004, p. 143.
- Tixier 2008, p. 63.
- Michel Pellicier, « Le rattachement de Bozel-Moriond à Saint-Bon: 19 février 1959 », La Tarentaise Hebdo, , ISBN et ).
- Jacques Leleu, « Courchevel : ces œufs qui valent de l’or », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne, consulté le ).
- lire en ligne [PDF]), p. 346-349.
- Le partage de l'exploit, ouvrage produit par le comité d'organisation des jeux olympiques d'hiver d'Albertville, août 1991.
- Albertville 1992, Le programme officiel, Jeux Olympiques d'hiver d'Albertville, édité par le Comité d'organisation des Jeux Olympiques, 266 p.
- Claude Ponson, « Les XVIe Jeux Olympiques d'hiver d'Albertville et de la Savoie : les enjeux de l'aménagement », Revue de géographie alpine, lire en ligne).
- Dossier de presse des jeux olympiques d'hiver d'Albertville, Le point à un an de l'évènement, 8 février 1991.
- reportage de François Dom diffusé durant le journal télévisé, « », sur le site de l'Institut national de l'audiovisuel, .
- Ecoguide des stations de montagne 2008-2009, association Moutains Wilderness.
- Alexandre Pouchard, « Sotchi 2014 : comment les Alpes s’adaptent à l’afflux de skieurs russes », Le Monde, (lire en ligne).
- Christine Ockrent, Les Oligarques: Le système Poutine, Robert Laffont, , 263 ISBN , lire en ligne), p. 143.
- Vladimir Baranovsky, Moscou et le monde, Autrement, , 224 ISBN ), p. 15-54, « 1. La fabrique de la politique étrangère russe ».
- Raïssa MourachkinaDaria Zavgorodniaïa, « Une saison russe à Courchevel », Courrier international - Komsomolskaïa Pravda, (lire en ligne).
- Anissa Hammadi / AFP, « Courchevel : la justice traque l'argent blanchi dans l'or blanc », tempsreel.nouvelobs.com, (lire en ligne).
- Carole Papazian, « À Courchevel, les Russes ne font plus « flamber » les prix des chalets », Le Figaro immobilier, (lire en ligne).
- Christian Lecomte, « Les skieurs russes boudent les stations alpines », Le Temps, (lire en ligne).
- https://www.lalibre.be/international/europe/comment-la-station-de-ski-courchevel-aurait-contamine-l-elite-ukrainienne-5e881b6bd8ad581631b00635
- https://www.rtbf.be/info/monde/detail_coronavirus-la-presse-ukrainienne-qualifie-la-station-de-ski-de-courchevel-de-nid-a-coronavirus?id=10475539
- https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/savoie/coronavirus-soirees-huppees-courchevel-origine-propagation-du-covid-19-ukraine-russie-1811204.html
Erreur de référence : Des balises <ref>
existent pour un groupe nommé « C », mais aucune balise <references group="C"/>
correspondante n’a été trouvée
Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
Courchevel dans la littérature
Découvrez les informations sur Courchevel dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.
4140 autres localités pour Auvergne-Rhone-Alpes
Vous pouvez consulter la liste des 4140 autres localités pour Auvergne-Rhone-Alpes sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-ara/villes.html.
Nederlandse vertaling
U hebt gevraagd om deze site in het Nederlands te bezoeken. Voor nu wordt alleen de interface vertaald, maar nog niet alle inhoud.Als je me wilt helpen met vertalingen, is je bijdrage welkom. Het enige dat u hoeft te doen, is u op de site registreren en mij een bericht sturen waarin u wordt gevraagd om u toe te voegen aan de groep vertalers, zodat u de gewenste pagina's kunt vertalen. Een link onderaan elke vertaalde pagina geeft aan dat u de vertaler bent en heeft een link naar uw profiel.
Bij voorbaat dank.
Document heeft de 03/01/2018 gemaakt, de laatste keer de 30/10/2024 gewijzigd
Bron van het afgedrukte document:https://www.gaudry.be/nl/lieu/fr/fr-ara/32468.html
De infobrol is een persoonlijke site waarvan de inhoud uitsluitend mijn verantwoordelijkheid is. De tekst is beschikbaar onder CreativeCommons-licentie (BY-NC-SA). Meer info op de gebruiksvoorwaarden en de auteur.