Bourgoin-Jallieu
Localisation
Bourgoin-Jallieu : descriptif
- Bourgoin-Jallieu
Bourgoin-Jallieu est une commune du département de l'Isère, située dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, en France. La commune est le centre de l'unité urbaine de Bourgoin-Jallieu, agglomération de plus de 56 000 habitants, la troisième du département, après celles de Grenoble et de Vienne
La commune et son agglomération font partie de l'aire urbaine de Lyon
La ville s'établit à 254 mètres d'altitude au niveau de sa gare ferroviaire. Historiquement, la cité fut rattachée à la seigneurie de La Tour-du-Pin, qui sera ensuite intégrée au Dauphiné
Située sur une voie routière importante qui relie Lyon à l'Italie, Bourgoin hébergera un important relais de poste entre Grenoble et Lyon
À l'époque industrielle, Bourgoin deviendra l'une des principales villes du Nord-Isère et son développement sera lié à ses activités textiles
Son association sportive la plus connue dans le monde sportif reste son club de rugby, qui est membre du Top 14 jusqu'à 2011
Les habitants de la commune sont dénommés les Berjalliens,.
Géographie
Situation
Située dans la partie septentrionale du département de l'Isère et dans la plaine de la Bourbre et du Catelan, elle fait partie de la région désignée au niveau local sous le nom de Bas-Dauphiné ou de Nord-Isère, au nord de la petite région naturelle des Terres froides. Historiquement, l'ensemble de cette région fut également dénommée le Viennois.
La commune est un bassin d'emploi historique pour son secteur géographique, en plus de faire partie désormais de la zone d'attraction de Lyon ; le redécoupage des aires urbaines de l'Insee en 2010 l'inclut dans sa propre zone d'emploi composée de cent une communes, ainsi que dans l'aire urbaine de Lyon.
Son centre-ville se situe à 42 Lyon, préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes et à 70 Grenoble, préfecture du département de l'Isère. La ville se positionne à proximité de l'ancienne ville nouvelle de L'Isle-d'Abeau, ainsi que de La Verpillière.
L'aéroport Lyon-Saint-Exupéry est à environ 25 Aéroport de Grenoble-Alpes-Isère est situé à 35 kilomètres de la ville.
Description
La commune se présente sous la forme d'une agglomération très urbanisée, située au cœur de la partie septentrionale du département au peuplement assez dense, du fait de son développement industriel et de sa proximité avec l'agglomération lyonnaise. Son territoire connaît un relief assez peu marqué. La ville est traversée par la rivière la Bourbre et quelques ruisseaux.
Communes limitrophes
L'Isle-d'Abeau | Saint-Marcel-Bel-Accueil | Saint-Savin | ||
Saint-Alban-de-Roche | N | Ruy-Montceau | ||
O Bourgoin-Jallieu E | ||||
S | ||||
Domarin Maubec |
Meyrié | Nivolas-Vermelle |
Géologie et relief
Le relief est ici commandé par l’histoire géologique des terres du Bas-Dauphiné. Celles-ci sont taillées dans la masse des sédiments molassiques déposés dans la mer au milieu de l’ère tertiaire. Ces sédiments ont d’abord été exondés et portés à une altitude de quelques centaines de mètres par le soulèvement des Alpes. Au Quaternaire, les glaciers descendus de la montagne ont creusé de larges couloirs d’orientation est-ouest ne laissant subsister entre eux que des plateaux de molasse en forme de lanières. Après la fonte des glaces, le large couloir particulièrement bien marqué entre la Tour-du-Pin et Bourgoin-Jallieu sur une quinzaine de kilomètres a été emprunté par la Bourbre qui y a déposé ses alluvions. Les deux lanières de plateaux (la partie sud étant connue sous l'appellation de Terres froides) qui l’encadrent au nord et au sud sont, elles, à une altitude qui peut atteindre les 400 mètres. Le paysage est nettement marqué par cet encaissement.
Le site de Bourgoin-Jallieu est positionné au débouché occidental de ce couloir : plus à l’ouest, on échappe à l'étreinte de ce monde en lanières et on entre véritablement dans ce qu’on appelle commodément la plaine de Lyon. Depuis les temps historiques, le trafic a été tout naturellement canalisé vers ce couloir de la Bourbre, le territoire berjallien faisant office de porte d’entrée et donc de premier grand relais pour qui vient de Lyon. Cette vocation devait se confirmer dans la suite des temps avec le tracé de la route transalpine par le col du Montcenis puis celui de la voie ferrée. La fonction de carrefour est plus récente et date de la création en 1740 de la route de Grenoble qui escalade la lanière de plateau au sud. Pour le tracé de l’autoroute A48 on a exploité un peu plus à l’est la commodité du val du Hien, affluent de rive gauche de la Bourbre.
Aux avantages de cette situation il faut ajouter ceux du site : un fond plat relativement bien drainé, un cours d’eau assurant l’alimentation de la population et pouvant dispenser une modeste force motrice pour les anciens artifices. Si l’axe est-ouest du couloir a commandé le développement préférentiel de l’urbanisation, les premières pentes du plateau au nord ont eu valeur d’adret pour le développement d’un habitat pavillonnaire privilégié à l’inverse du rebord de la lanière sud en position d’ubac.
L'altitude du centre-ville de Bourgoin est estimée entre 240 et 250 mètres, selon les chiffres affichés par la carte du site Géoportail de l'Institut géographique national.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Moyenne vallée du Rhône » et « Alpes du nord ».
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 amplitude thermique annuelle de 17,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 12,4 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0,8 | 0,9 | 3,8 | 7,3 | 10,4 | 14,1 | 16 | 15,7 | 12,4 | 9,3 | 4,8 | 1,4 | 8,1 |
Température moyenne (°C) | 3,6 | 4,4 | 8,1 | 12,3 | 15,4 | 19,5 | 21,8 | 21,3 | 17,5 | 13,2 | 8 | 4,2 | 12,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,3 | 7,8 | 12,4 | 17,2 | 20,4 | 24,9 | 27,6 | 26,9 | 22,6 | 17,1 | 11,1 | 7 | 16,8 |
Record de froid (°C) date du record |
−10,3 30.01.05 |
−14,2 05.02.12 |
−10,6 01.03.05 |
−1,8 08.04.21 |
1,5 06.05.19 |
4,5 03.06.06 |
9 22.07.08 |
8,3 31.08.06 |
3,9 27.09.10 |
−3 25.10.03 |
−6 24.11.05 |
−13,3 30.12.05 |
−14,2 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
20 10.01.15 |
21,1 22.02.21 |
24,7 30.03.21 |
28,4 23.04.07 |
32,6 24.05.09 |
36,5 28.06.05 |
39 24.07.19 |
40 13.08.03 |
33,8 04.09.23 |
29,8 09.10.23 |
22,6 07.11.15 |
18,1 05.12.06 |
40 2003 |
Précipitations (mm) | 61,1 | 48,7 | 57,6 | 61,1 | 81,8 | 68,8 | 73,5 | 78,4 | 64 | 97,1 | 86,8 | 65,1 | 844 |
Températures minimales et maximales enregistrées en 2012, 2014 et 2016
- 2012
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0 | −4,7 | 2,3 | 7 | 9,9 | 14,6 | 15,1 | 15,6 | 11,5 | 8,5 | 3,6 | 0,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,2 | 4,2 | 18,4 | 17,6 | 23,4 | 26,9 | 27,7 | 29,5 | 23,1 | 18,2 | 12 | 6,6 |
- 2014
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,1 | 2 | 2,7 | 7,2 | 9,2 | 13,9 | 14,8 | 14,3 | 12,6 | 9,5 | 5 | −1,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,9 | 11,3 | 16,4 | 19,9 | 21,5 | 27,6 | 24,8 | 25,4 | 23,6 | 21,3 | 13,9 | 7,9 |
- 2016
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,6 | 3 | 3,3 | 7,1 | 9,5 | 14,5 | 15,7 | 14,6 | 12,9 | 6,5 | 3,9 | −3,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,3 | 11,3 | 13,4 | 17,1 | 21,3 | 25,8 | 29,1 | 29,5 | 26,6 | 16,3 | 11,3 | 6,6 |
Hydrographie
Le territoire de la commune de Bourgoin-Jallieu est traversé par un affluent direct en rive gauche du Rhône, la Bourbre, ainsi que par quelques ruisseaux, tous affluents ou sous-affluents de ce cours d'eau qui s'écoule dans un axe est-ouest.
- La Bourbre est une rivière d'une longueur de 72,2 qui traverse la commune selon un axe est-ouest. Il s'agit d'une rivière de piémont d'un débit assez abondant et alimentée par des précipitations. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 344 millimètres annuellement, ce qui est légèrement supérieur à la moyenne d'ensemble de la France (320 millimètres), mais nettement inférieure à la moyenne de la totalité du bassin du Rhône (680 millimètres à Valence). Le Syndicat Mixte d'Aménagement du Bassin de la Bourbre, regroupant 75 communes, est la structure de gestion du bassin.
Le territoire est également sillonné également par de nombreux cours d'eau d'importance secondaire dont, notamment :
- le ruisseau de l'Agny, d'une longueur de 17 ;
- le Bion, d'une longueur de 2 km, affluent de la Bourbre ;
- le ruisseau du Loudon, d'une longueur de 6,3 ;
- le ruisseau de l'Enfer, d'une longueur de 8,7 .
Il existe également un petit canal, dit de « dessèchement de Catelan », d'une longueur de 21 km et qui rejoint la Boubre à la limite du territoire berjallien.
Voies de communication
Autoroute
L'A43 relie la commune à Lyon et à Chambéry et l'A48 la relie à Grenoble. Deux bretelles autoroutières desservent la commune à chaque extrémité de son territoire (section à péage) :
- 7 à 31 L'Isle-d'Abeau-centre, Morestel, Bourgoin-Jallieu-Ouest, Crémieu, L'Isle-d'Abeau-Les Sayes
- 8 à 37 Nivolas-Vermelle, Ruy-Montceau
Routes
Plusieurs routes à grande circulation traversent le territoire berjallien :
- La route départementale 1006 (RD 1006) qui correspond à l'ancienne RN 6, reclassée en route départementale qui relie la commune avec les communes de La Tour-du-Pin et Pont-de-Beauvoisin.
- La route départementale 1085 (RD 1085) qui correspond à l'ancienne RN 85, reclassée en route départementale, et qui commençait autrefois à Bourgoin-Jallieu, en se détachant de la RN 6 (route de Chambéry), pour se terminer sur la Côte d'Azur, d'abord à Cagnes-sur-Mer, puis à Golfe-Juan. Elle constitue une partie de la Route Napoléon.
- La route départementale 522 (RD 522) relie la commune de Saint-Jean-de-Bournay à la commune de Courtenay en passant par Bourgoin-Jallieu.
- La route départementale 18 (RD 18) relie la commune de Bourgoin-Jallieu au Pont de Loyettes, commune de Saint-Romain-de-Jalionas.
Transports publics
Lignes d'autobus
Au niveau local, la commune et son agglomération sont desservies par le réseau de bus de l'agglomération dénommé « Ruban », réparti en neuf lignes urbaines régulières durant la semaine ainsi qu'un nombre plus restreint de lignes urbaines fonctionnant le dimanche et les jours fériés (dites « Ruban Dimanche »). Il existe également, sur ce même réseau, cinq lignes périurbaines (dites « Péri »), dont quatre desservent la commune.
La commune bénéficie également d'un service de transport à la demande, destinés aux personnes à mobilité réduite : la ligne Mobi'bus.
Lignes d'autocars
La commune est également desservie par le réseau départemental de l'Isère, connue par les usagers, sous le nom « Cars Région Isère ». Une ligne express relie directement différents points de la ville avec le centre de Lyon.
Lignes | Dessertes | Transporteurs |
---|---|---|
Bourgoin-Jallieu (Pont Saint-Michel) ↔ Lyon (Part-Dieu) | Car Postal Interurbain |
Gare ferroviaire
La gare ferroviaire de Bourgoin-Jallieu est desservie par la ligne TER Lyon - Grenoble ou Lyon - Chambéry Challes-les-Eaux. La gare dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichet et salle d'attente, ouverte tous les jours. En 2017, elle est, sur le plan de la fréquentation, la onzième gare de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses allers-retours vers Lyon représentent également le quatrième trajet TER à l'échelle régionale.
La gare est fermée au service de fret depuis le .
Autres transports
La commune se situe à proximité de l'aéroport international Lyon-Saint-Exupéry qui dessert l'agglomération lyonnaise. Cette infrastructure est positionnée à 27 km à l'ouest de la commune, sur le territoire de la commune de Colombier-Saugnieu.
Un autre aéroport, à vocation plus régionale, celui de Grenoble-Isère est positionné plus au sud sur le territoire de la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs à environ 35 km de Bourgoin-Jallieu.
- « », sur Insee, (consulté le ).
- Site air affaires, page "Villes à proximité de Aéroport Grenoble Isère", consulté le 28 février 2019
- Yves Bravard, Recherches sur la morphologie d'un piémont alpin, Grenoble, Allier, , 504 p., ensemble de l'ouvragz.
- Pierre Mandier, Le relief de la moyenne vallée du Rhône au Tertiaire et au Quaternaire, BRGM, , 654 p., ensemble de l'ouvrage.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- « », sur smabb.fr (consulté le ).
- Site Sandre, fiche de l'Agny
- Site Sandre, fiche du ruisseau de Loudon
- Site Sandre, fiche du ruisseau de L'enfer
- « », sur SNCF TER Rhône-Alpes (consulté le ).
- « », sur data.sncf.com, (consulté le ).
- Site Fret SNCF : la gare de Bourgoin-Jallieu.
Toponymie
Le nom de la commune correspond à deux paroisses de l'Ancien régime, devenues deux communes distinctes qui furent ensuite réunies sous un seul nom avec l'ajout d'un trait d'union, créant le gentilé « Berjallien » (auparavant les « Bergusiens » pour la cité de Bourgoin).
Origine du toponyme Bourgoin
Le nom de la cité est attesté sous les formes Bergousia au , Bergusia aux , puis Bergusinna au , Birgusia et Bergusium au , Bergucium, forme trouvée jusqu'au , puis , Bergon et Bergun ou encore Burgundium (1183) au , Bourgoin, Bergoin et Bergundum au , Bourgoingt au .
Plusieurs hypothèses ont été avancées pour expliquer l'étymologie de ce toponyme :
- Nicolas Chorier propose dès le XVIIe une origine celtique.
- Auguste Prudhomme, historien du Dauphiné (1850-1816), l'explique au XIXe siècle par les radicaux germaniques Birg-Burg.
- André Comte, auteur de Histoire de Bourgoin : des origines à la Révolution (Éditeur : Paillet, 1947) le fait dériver du gaulois Bergusia, suivant en cela la première explication.
Les toponymistes et les linguistes modernes reprennent cette explication par le gaulois, langue celtique mieux connue actuellement. Albert Dauzat et Charles Rostaing y voient un dérivé du gaulois berg- « hauteur ». Xavier Delamarre note un homonyme en Espagne chez Ptolémée et donne différentes formes dérivées bergusia, bergona, bergo- « mont » que l'on retrouve dans Bergonne (Pas-de-Calais), les monts Berg et Bergoise (Ardèche)
L'évolution phonétique aberrante Bergusia → Bourgoin s'explique par l'attraction du nom de personne germanique *BURGUNDIU « le Burgonde », hypothèse suggérée par Auguste Vincent.
André Plank, auteur de L'origine des noms des communes du département de l'Isère (1995), confirme que le terme berg dérive du mot « hauteur » ou « montagne » en ajoutant que la terminaison oin serait « ...//...dérivé de osio, terme d'ascendance méditerranéenne (os ou oris en latin) signifiant « bouche » ou « gueule », Bourgoin serait ainsi la « bouche des montagnes » dans le sens de « la région où l'on entre dans les Alpes »... ».
Origine du toponyme Jallieu
Le nom de la localité est attesté sous les formes Jaliacum au ,, prieuré de Jaillieu au .
Il s'agit du type toponymique gallo-roman *GALLIACUM que l'on retrouve dans Gaillac (Aveyron, Galliacus 838), Guilly (Loiret, Galliacum 900), Jailly (Nièvre, Jalliacum en 1233), Jailly-les-Moulins (Côte-d'Or, Jaliaco 992). L'évolution du [g] dur en [ʒ] est le résultat de la palatalisation qui a affecté la partie centrale du domaine gallo-roman (cf. latin gamba> jambe).
Le premier élément Gall(i)- représente le nom de personne gaulois ou latin Gallius,. Le second est le suffixe de localisation et de propriété (i)-acum, qui a pris dans le domaine franco-provençal la forme bien spécifique -(i)eu.
André Plank, dans son livre cité plus haut, confirme cette hypothèse.
- « », sur habitants.fr (consulté le ).
- Henry Suter, « », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté le ).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 105b.
- Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise. Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, éditions Errance, , 440 ISBN ), p. 73.
- André Plank, L'origine des noms des communes du département de l'Isère, Artès, , 159 ISBN , lire en ligne), p. 132.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit., p. 365a.
- Henry Suter, « », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté le ).
- Site de louis garden, page sur l'histoire de Bourgoin-Jallieu
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Op. cité., p. 308b.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Préhistoire
Des occupations datant du Néolithique ont été identifiées sur le territoire de communes voisines, telle que de Saint-Marcel-Bel-Accueil (grotte de Messenas), située à moins de 5 km de Bourgoin.
Dans les marais voisins, des sondages archéologiques réalisés sur le secteur de La Maladière indiquent une installation, près d'un lac d'origine glaciaire, aujourd'hui disparu, présentant les traces d'un village contemporain du site des Baigneurs du lac de Paladru.
Antiquité
Le secteur actuel de Bourgoin-Jallieu se situe à l'ouest du territoire antique des Allobroges, ensemble de tribus gauloises occupant l'ancienne Savoie, ainsi que la partie du Dauphiné, située au nord de la rivière Isère.
Durant l'époque gallo-romaine, une voie détachée de la Via Agrippa joignait Vienne (Vienna) à Aoste ( Augusta Praetoria Salassorum) traversait la cité de Bourgoin (Bergusia).
La première mention historique de la ville de Bourgoin remonte à la table de Peutinger (Tabula Peutingeriana), copie du siècle d'une ancienne carte romaine où figurent les routes et les villes principales de l'Empire romain qui constituaient le cursus publicus qui la désigne sous le nom de Bergusium. L'itinéraire d'Antonin (Itinerarium Antonini Augusti), manuscrit datant au plus tôt la fin du siècle, féminisera ce nom en Bergusia.
Des restes de villas gallo-romaines furent découverts à l'Est de la ville au lieu-dit Boussieu et au Nord de la ville au pied du coteau de la Rivoire. Ces vestiges, ainsi que la présence d'un long mur romain, mis au jour en 1981, dans le quartier de La Grive (lieu-dit de la Croix-Blanche) attestent d'une présence durable durant cette période antique.
Avant la chute de l'Empire romain, Bourgoin appartenait au Pagus Viennensis, qui plus tard devient en partie le comitatus Viennensis.
Moyen Âge
Au cours du burgondes qui se réapproprient l'administration gallo-romaine.
Après avoir subi leur domination, puis celle des Francs du royaume de Bourgogne. En ce début de Moyen Âge, l'importance de Bourgoin est évoquée dans un acte du : la cité est dénommée sous le vocable « villula » qui signifie petite ville.
À l’époque féodale, à partir du châtellenie de Bourgoin, incluant Jallieu et Ruy, est rattachée à la seigneurie de La Tour-du-Pin, qui est intégrée en 1282 au Dauphiné. Elle fait face à Maubec, importante baronnie dans la mouvance de la famille de Savoie opposée au Dauphin. L’octroi d’une charte de franchises libérale par le dauphin en 1298 permet de conforter le développement urbain de Bourgoin. La ville devient alors le siège du tribunal de bailliage du Viennois, le plus riche en revenus des sept bailliages du Dauphiné.
Durant deux siècles, la cité jouit des avantages que lui confère cette juridiction sur le Viennois. La transformation du chanvre, cultivé en milieu humide, est la première activité textile pratiquée à Bourgoin et à Jallieu, de nombreux "rotoirs à chanvre" (bassins pour le rouissage du chanvre) existaient en amont et aval de la ville. Dérivé de la Bourbre, le canal Mouturier permet d’aménager des chutes actionnant le « Moulin Delphinal » (seigneurial), première installation artisanale située à l’emplacement de l’immeuble « Le Gutemberg », à l'angle des rues de l’Escot et Dos-de-l'Ane.
Un rude coup est porté à la prospérité de la ville, en 1450, lorsque le Dauphin Louis II, le futur roi Louis XI, prend la décision de transférer le siège du bailliage à Vienne après la réunion de la cité viennoise au Dauphiné.
Temps modernes
Selon le livre de Stéphanie Couriaud traitant de l'histoire de Bourgoin-Jallieu durant le guerres de religion avec leur cohorte de troubles et de pillages sont particulièrement destructrices dans la région. Les pestes de 1628 et de 1643 anéantissent plus de la moitié de la population, et la ville subit d’importantes inondations en 1637, 1653, et 1673.
Au Henri III, élu roi de Pologne, de retour en France pour succéder à son frère, s’arrête à Bourgoin, ville située non loin de la frontière avec le duché de Savoie. Il est accueilli par sa mère Catherine de Médicis au lieu-dit Champaret, et institue en 1584, par lettres patentes, les deux grandes foires du 1er mai et du 29 septembre (Saint-Michel). Elles contribuent au retour de la prospérité et au développement du commerce local avec l’essor du transport routier.
En 1620, Bourgoin possède sa poste aux chevaux sur la route de Grenoble à Lyon. Le canal Mouturier, amélioré et élargi, alimente en énergie de nombreux moulins à farine et à papier, rotoirs et battoirs à chanvre. L’ouverture d’une première école de filles par les religieuses ursulines, dans l’ancienne commanderie des Antonins (actuel musée de Bourgoin-Jallieu), est attestée en 1646.
Au début du 1740, la situation de carrefour entre Lyon, Chambéry et l’Italie se renforce avec la construction de la nouvelle route de Grenoble. La création de cette « grande route » est le prélude d’une série de travaux d’urbanisme : aménagement d’une place agrémentée d’une fontaine publique (actuelle place du 23-Août), et éclairage (installation de huit lampadaires à huile).
L’industrie textile exigeant la disponibilité en eau pure, dès 1322 la Bourbre avait été dérivée de son cours en rive gauche dans un canal sur une longueur de 4 kilomètres entre le Rivet et la Grive correspondant à trente mètres de dénivellation. L’objectif était alors d’entourer de douves le rempart nouvellement construit autour de Bourgoin. Mais le canal ne devait pas tarder à être équipé de chutes : on en comptera 16 alimentant 14 usines en 1876 sur l’ensemble de son parcours. Si, comme son nom de mouturier l’indique, ses moulins étaient particulièrement destinés à la mouture du grain, à Jallieu, il avait facilité le travail du chanvre en animant les battoirs après la mise à rouir les fibres dans des bassins : au début du XVIIIe siècle, sur l’ensemble du canal on comptait 25 rotoirs et 6 battoirs de chanvre. Cette fibre trouvait de nombreux usages par ses toiles et ses cordes et ficelles dans les foyers et même dans l’équipement des voiliers ! Ce développement restait toutefois encore bien modeste en comparaison de Voiron, grand centre spécialisé dans le travail du chanvre. En revanche, à Jallieu, la commercialisation des toiles était facilitée par la proximité du marché de Crémieu.
Époque contemporaine
De la Révolution à 1914
À la suite des événements survenus à Paris, notamment la prise de la Bastille, un phénomène social dénommé la Grande peur s'étend dans la province royale du Dauphiné. Du 27 juillet au début août 1789, celle-ci prend de l'ampleur dans le milieu paysan de la région de Bourgoin. On estime que 80 châteaux furent attaqués, 43 pillés ou dévastés et 12 d'entre eux, totalement détruits.
À défaut d’être érigée en chef-lieu d’arrondissement bien qu’elle soit la ville la plus peuplée, Bourgoin obtient, en 1790, le siège de l’actuel Tribunal de Grande Instance (également Tribunal de Commerce). De son côté, la paroisse de Jallieu profite de la Révolution pour se séparer de Bourgoin. Cette nouvelle commune s’organise en faubourg industriel le long de l’actuelle rue de la Libération et comprend, jusqu'à la fusion de 1967, différents hameaux ruraux: Charbonnières, Montbernier, Mozas, Bourselas.
Bourgoin
Comme l'indique le site de la mairie, au 1895. L’asile des vieillards (actuel Centre de séjour Jean-Moulin), le collège, la Caisse d’Épargne (rue Dr Pollosson) sont successivement édifiés.
Jallieu
Après cette phase artisanale, on peut dater de 1787 le premier frémissement de l’activité proprement industrielle avec la création à Jallieu d’une fabrique d’indiennes. L’importation, la production la commercialisation et le « port et usage » de ces tissus de coton imprimés aux couleurs chatoyantes importés de l’Inde avaient été d’abord interdits en France par un arrêt du 26 octobre 1686 sous la pression des soyeux qui y voyaient une concurrence déloyale. Cet arrêté, d’une efficacité plus que douteuse, avait été annulé par celui du 5 septembre 1759 sous le règne de Louis XV. En 1787, le graveur sur cuivre Charles-Emmanuel Perrégaux installe un atelier à Jallieu à l’emplacement d’un ancien moulin à blé, non loin de l’église, à cheval sur le canal mouturier. En 1788, l’affaire connaît un grand développement grâce à Jean-Louis Pourtalès. Ce descendant de Huguenots émigré en Suisse dans le canton de Neuchâtel apporte les capitaux et la main-d’œuvre experte avec une centaine de familles protestantes. La manufacture prendra par la suite en charge l’édification d’un temple et la création d’un cimetière. Dès 1789, 280 personnes s’activent dans l’établissement. L’entreprise a su s’adapter à l’évolution. En 1834, « ses administrateurs ne se limitent plus à l’indienne et à la toile peinte, mais ils impriment fort bien sur les étoffes de laine, de soie et de laine et soie mélangée ». Ils ajoutent le tissage à l’impression. A la même époque, à proximité s’installe le tissage mécanique Caffarel qui devient rapidement une grosse affaire. Sous le Second Empire, est fondée toujours à proximité au pont Saint Michel la manufacture d’impression sur étoffes par Michel Brunet-Lecomte, un Normand de Bolbec, spécialiste de l’industrie cotonnière . Son père avait été directeur de la fameuse manufacture de toile peinte de Vizille. Quoique catholique, il avait si bien su s’adapter au contexte local qu’il devait être maire de la commune de 1860 à 1870 !
Depuis 1858, les industriels de Jallieu ont profité d’une desserte ferroviaire proche par la gare de Bourgoin avec l’ouverture de la ligne Lyon-Grenoble. Ce qui ne leur interdisait pas d’avoir une relation privilégiée vers le nord du département par raccordement depuis 1899 sur la ligne à écartement normale Lyon-Saint-Genix-sur-Guiers par un embranchement à Saint-Hilaire de Brens,,,.
Boussieu
Avec Jallieu, Boussieu est l’autre pôle historique du développement de l’industrie textile de l’agglomération de Bourgoin-Jallieu. Le couloir de la Bourbre s’élargit quelque peu quand on vient de La Tour-du-Pin avec la confluence de l’Agny, son affluent de rive gauche. Administrativement, Bourgoin, Ruy et Nivolas-Vermelle se partageaient ce territoire éloigné des trois chefs-lieux. Du fait de cette position à l’écart, les services de proximité à la population s’y sont organisés avec une certaine autonomie et le quartier s’est forgé une identité propre à partir de son développement industriel. C'est dans ce quartier que commence véritablement l'industrie de la soie.
Depuis le milieu du XVIIIe siècle, la plantation des mûriers et l'élevage du ver à soie étaient devenus une véritable mode dans l'ensemble des Terres Froides et le mouvement s'était encore accéléré dans la première moitié du XIXe siècle. Le moulinage avait même fait une timide apparition dans l'arrondissement de La-Tour-du-Pin au début de XIXe siècle. Mais la révolte des canuts de Lyon en 1831-34 a joué un rôle décisif dans le développement du tissage. Les soyeux lyonnais étaient assurés de trouver dans les campagnes dauphinoises une main-d'œuvre rurale acceptant de bas salaires et peu revendicative. Cette activité avait pris la double forme d'ateliers domestiques dispersés dans presque tous les villages mais aussi de véritables usines-pensionnats.
Un bon exemple est fourni à Boussieu avec l’usine-pensionnat fondée par Louis Gindre et qui va prendre le nom de son gendre et associé Victor Auger. Ils sont déjà au départ propriétaires d’une bonne partie du foncier à proximité du canal Mouturier, sur la commune de Ruy. Les bâtiments du moulinage et de la soierie ont été construits de 1853 à 1855. Lorsqu’ils se retirent des affaires, le premier repreneur finit par revendre les bâtiments à la maison Schwarzenbach. Son siège est à Thalwil, sur les bords du lac de Zurich. C’est donc de Suisse qu’arrive l’encadrement mais ces protestants vont s’adapter au contexte local. Le personnel se montera à 600 en 1896. Il est recruté parmi les jeunes filles dès l’âge de 13 ans. En 1892, sur 370 ouvrières, 150 demi-pensionnaires viennent quotidiennement des communes avoisinantes par des galères (désignation familière de ces charrettes attelées de chevaux) ; 170 résident sur place. 50, éloignées de leurs familles sont hébergées dans le pensionnat édifié par l’usine sous le contrôle des sœurs de Sainte Philomène. Les journées de travail sont de 10 heures. Une fois prélevés les frais de la pension, leurs salaires adressés aux familles sont mis en réserve pour leur future dot de mariage. La vie est rythmée par les prières et l’assistance aux offices religieux dans la chapelle. Elles occuperont leur temps libre à la confection de leur trousseau
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Quartier des Sourdes-muettes à Boussieu.
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Atelier de dévidage.
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Maison des ouvrières.
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Anciens établissements Schwarzenbach.
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Cité ouvrière à Boussieu.
Si les usines-pensionnats sont nombreuses à fonctionner selon ce schéma, une particularité caractérise celle de Boussieu. Sur l’initiative de l'abbé Rieffel, un prêtre alsacien, en 1898 une maison est construite à proximité sous le vocable de saint Antoine de Padoue pour accueillir des enfants sourdes-muettes encadrées elles aussi par des sœurs. Elles seront ensuite employées par l’usine. A leur retraite, une association créée en 1905 veillera sur leurs vieux jours. Le nombre initial de ces 20 pensionnaires si particulières passera à 63 en 1905 et plus de soixante de 1910 à 1936.
Du textile à la mécanique
Le développement de l’industrie textile a induit celui d’activités qui lui sont directement liées. Le cas le plus remarquable nous est offert par les établissements Diederichs. C’est à Jallieu que s’illustre Théophile Diederichs (1832-1901) où il fonde son entreprise en 1871. Ce fils d’un maître de forges protestant était devenu directeur des établissements Perrégaux. S’il s’agit au départ d’un classique atelier de tissage de soie de 400 métiers, ce mécanicien de formation va progressivement diversifier l’activité en développant la construction de métiers à tisser. Avec 1 500 ouvriers l'entreprise Diederichs devient rapidement le plus gros employeur de la ville. Elle devait s’assurer une grande notoriété grâce au constant perfectionnement de ses machines. Le métier 7 700 va connaître un succès mondial. « Il est léger, simple, facile à entretenir, modulable (jusqu’à 11 navettes à changement automatique et une mécanique Jacquard) et s’adapte à toutes les transformations techniques du siècle ». Il sera vendu à des millions d’exemplaires jusqu’à l’arrêt de sa production en 1968. La fermeture interviendra en 1992 au terme de 121 ans d’activité),.
De 1914 à aujourd'hui
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En 1965, lors de la campagne des municipales, la réunification de Bourgoin et de Jallieu est dans tous les esprits. Le , les nouveaux conseils municipaux de Bourgoin et de Jallieu votent le projet de fusion de leurs deux communes au 1967. À minuit une, dans la nuit du samedi au dimanche , sonnent les cloches de Bourgoin et de Jallieu : après 176 années de séparation, les deux communes sont de nouveau réunies.
De nombreuses réalisations suivirent, dans tous les domaines de l’action publique : social, santé, urbanisme, sports, jusqu'à établir Bourgoin-Jallieu dans le rôle de ville-phare du Nord-Isère.
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L'année 2010 connait l'ouverture de la ZAC de la Maladière et du Médipôle qui regroupe le centre hospitalier Pierre Oudot, qui compte 374 lits, la clinique Saint-Vincent-de-Paul et ses 144 lits, le centre psychothérapique Nord-Dauphiné qui comprend 170 lits. L'ancien hôpital de Bourgoin-Jallieu ainsi que l'ancienne clinique Saint-Vincent-de-Paul sont démolis quelques années plus tard.
- Site dcpbati.cg38.fr, page sur la grotte de Messenas, consulté le 27 mars 2020
- Site isère patrimoine, page "Peuplement et environnement néolithique...".
- (1880), page 425.
- Site base Isère patrimoine, page sur le mur de terrasse de Bourgoin.
- Gallica, Notice de la ville de Bourgoin, [réf. incomplète].
- Site de la mairie de Bourgoin-Jallieu, page histoire, consulté le 20 octobre 2019
- Site france-pittoresque.com, page sur Bourgoin-Jallieu, consulté le 20 octobre 2019
- Pierre Léon, Naissance de la grande industrie en Bas Dauphiné (fin du XVIIe-1869), Paris, Presses universitaires de France, tome 1, , 454 p., p. 209-211.
- Site de la ville de Nivolas-Vermelle, page sur la grand peur en bas-Dauphiné
- Site de la mairie de Bourgoin-Jallieu, page Histoire, consulté le 20 octobre 2019
- Valérie Huss, L'aventure textile en Rhône-Alpes, Grenoble, Le Dauphiné Libéré, sans date, 50 ISBN ), p. 24-25.
- Valérie Huss, « La manufacture Brunet-Lecomte à Bourgoin-Jallieu », Le monde alpin et rhodanien, , p. 65-78.
- Yves Lacour, Bourgoin-Jallieu au passé simple, imprimerie Lefebvre, Bourgoin, 80 pages, (ISBN ).
- Pierre Léon, Naissance de la grande industrie en bas-Dauphiné (fin du XIIe-), 2 volumes, PUF, 1953. La question des indiennes pages 211-216 et 583-584 pour 1834
- Musée dauphinois, Les patrimoines, l’aventure textile en Rhône-Alpes, Editions du Dauphiné Libéré, Veurey, 52 pages, (ISBN ), 2005. La création de l’usine d’indiennes pages 22-25
- [Valérie Huss, La manufacture Brunet-Lecomte à Bourgoin-Jallieu, éd. Le monde alpin et rhodanien, 2 avril 1996, Mémoires d’industries, p 65-78].
- « » (consulté le ).
- Brigitte Riboreau et Agnès Félard, Musée permanent Bourgoin-Jallieu, Bourgoin-Jallieu, imprimerie Fouquet-Simonnet-, , 50 p., p. 19.
- janvier 1967, naissance de Bourgoin-Jallieu", consulté le 5 novembre 2019.
- Site de la mairie de Bourgoin-Jallieu, page économie, consulté le 5 novembre 2019.
Dans la littérature
- Les Voyages dans les Alpes, tome 3 d'Horace-Bénédict de Saussure
- Le géologue genevois, considéré comme le fondateur de l’alpinisme, présente dans cet ouvrage des observations scientifiques liées à ce qui sera plus tard la géologie, la climatologie, l'hydrologie et botanique.
- La ville et les environs de Bourgoin-Jallieu sont évoqués dans le tome 3 de cet ouvrage :
« Nous entrâmes en France par le Pont-de-Beauvoisin; de là nous vînmes à Bourgoin dont les environs sont calcaires et comme je savais que Vienne est dans les granits, j'espérais qu'en traversant de Bourgoin à Vienne, je verrais la jonction. Je n'atteignis pas le but que je m'étais proposé...//... »
- Horace-Bénédict de Saussure, Voyage dans les Alpes, imprimerie P.A. Bonnant, 1834, Préface, p VI.
- Google Books, Les Voyages dans les Alpes, Tome 3, page 426
Héraldique
Description
au gueules à trois croissants d'argent, au chef cousu d'azur et au dauphin d'or brochant sur le chef, au 2e d'azur au soleil d'or au-dessus d'une mer d'argent.
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Bourgoin-Jallieu dans la littérature
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