Aurillac

Localisation

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Aurillac : descriptif

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Aurillac

Aurillac (/o.ʁi.jak/) est une commune française dans le département du Cantal dont elle est la préfecture, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

Localisation

À une moyenne de 680 mètres d'altitude, Aurillac est située au pied des monts du Cantal dans un petit bassin sédimentaire. Le « bassin d'Aurillac » se situe à l'intersection de plusieurs unités paysagères : à l'est, le massif cantalien composé d'une zone sommitale, en situation supra-forestière (hautes estives coiffées des crêtes qui constituent l’ossature et le centre géographique du massif), et d'un plateau entaillé par deux vallées qui débouchent toutes deux dans le bassin, la vallée de la Cère et de la Jordanne. Les vallées et gorges de la Cère traversent le bassin d'est en ouest. Au sud-ouest, la région est bordée par le plateau volcanique de Carladès et au sud par le plateau de la châtaigneraie cantalienne qui correspond à un socle cristallin.

La ville est construite sur les rives de la Jordanne, affluent de la Cère qui coule à proximité. Les communes limitrophes sont Arpajon-sur-Cère, Giou-de-Mamou, Naucelles, Saint-Simon et Ytrac.

Communes limitrophes d’Aurillac
Naucelles Saint-Simon
Ytrac Aurillac Giou-de-Mamou
Arpajon-sur-Cère

Géologie et relief

Butte-témoin calcaire boisée à la sortie de la ville à l'est.

Comme la Limagne, le bassin d'Aurillac est un fossé tectonique de subsidence qui apparaît à l'oligocène lorsque le socle granitique se disloque en contrecoup du plissement alpin. Il est comblé de sédiments d'origine continentale : le remblaiement est successivement détritique (graviers, sables argileux, argiles issues principalement de l'altération de la chaîne hercynienne pénéplanée), saumâtre (marnes), puis lacustre (calcaires). Les formations sédimentaires de ce bassin sont principalement des argiles sableuses sur lesquelles peuvent affleurer des calcaires, témoins de l'avancée marine oligocène (butte témoin de Puy de Careizac). Le Nord-Ouest du bassin est recouvert partiellement par un complexe de brèches volcaniques non stratifiées qui résulte des phases explosives (datées d'environ 8 millions d'années) liées à la mise en place du volcan cantalien. D'autres phases, parfois plus spectaculaires peuvent se lire et s'interpréter à partir des points les plus hauts de cette partie nord-ouest.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 amplitude thermique annuelle de 15,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 10,5 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Statistiques 1991-2020 et records AURILLAC (15) - alt : 632m, lat : 44°53'29"N, lon : 2°25'09"E
Records établis sur la période du 01-08-1945 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,5 −0,8 1,7 4 7,6 10,7 12,5 12,4 9,1 6,9 2,8 0,3 5,6
Température moyenne (°C) 3,2 3,6 6,8 9,2 13 16,5 18,5 18,5 14,8 11,5 6,7 4 10,5
Température maximale moyenne (°C) 6,9 8,1 11,9 14,5 18,4 22,2 24,6 24,6 20,5 16,2 10,7 7,7 15,5
Record de froid (°C)
date du record
−24,5
09.01.1985
−18
12.02.12
−15,2
05.03.1971
−9,1
12.04.1986
−2,5
05.05.1979
0,1
06.06.1989
2,4
03.07.1979
0,7
30.08.1986
−2,9
21.09.1977
−8,1
25.10.03
−11,6
30.11.1978
−15,9
24.12.01
−24,5
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
19,6
01.01.22
23,3
27.02.19
23,5
15.03.12
26,5
07.04.11
31,8
21.05.22
38,1
27.06.19
38
30.07.1983
37,7
04.08.03
33,5
12.09.22
31,2
01.10.23
23,2
06.11.1992
20,7
29.12.1983
38,1
2019
Ensoleillement (h) 105,3 126,6 176,1 185,3 211,3 243,5 272,2 257,9 210,9 153,2 103,8 100,2 2 146,4
Précipitations (mm) 90 76,5 79,4 108,5 107,4 82,3 70,8 88,4 106,9 100,5 117,8 106,2 1 134,7
Source : «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
  1. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur scotbacc.fr, .
  2. Géologie de la France. Les Grands Articles d'Universalis, Encyclopaedia Universalis, (lire en ligne), p. 17.
  3. Une ancienne carrière d'argile y est en voie de recolonisation végétale.
  4. Christophe Viguier, ABC Biodiversité de la commune d'Ayrens, CPIE Auvergne, , p. 23.
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, ISSN 1278-3366, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
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  8. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Aureliacus en 899 et / ou en 984; Aorllac en 1230 ; Orlhac (sans date).

Il s'agit d'une formation toponymique gallo-romaine composé du nom du propriétaire Aurelius,, anthroponyme latin (ce qui ne signifie pas que le personnage est originaire d'Italie), suivi du suffixe -(i)acum,, d’origine gauloise, marquant l'emplacement ou la propriété. D'où le sens global de « propriété d'Aurelius » ou « domaine d'Aurelius ».

Homonymie avec Orliac (Dordogne, Orlhac Orly (Val-de-Marne, Aureliacum 774 - 780) dans le domaine d'oïl, etc..

La ville se nomme Orlhac en occitan aurillacois.

  1. a b c et d Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : volume 1, Librairie Droz, Genève, 1990 (lire en ligne) , p. 458, n° 6958 [1]
  2. a b c et d Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 37b - 510a
  3. Eugeen Roegiest, Vers les sources des langues romanes : un itinéraire linguistique à travers la Romania, ACCO, , p. 82.
  4.  », sur dicesp.locongres.com ; Diccionari deus noms pròpis sur le site du Congrès permanent de la Lenga Occitana (Congrès permanent de la langue occitane), .

Histoire

À l'époque gauloise, le site régional primitif de la cité était probablement sur les hauteurs qui dominent la ville à Saint-Jean-de-Dône (Dône < dunum) et que, comme la plupart des oppida, il a été abandonné après la conquête romaine au profit d'une ville nouvelle établie dans la plaine. Le retour de l'insécurité du Bas-Empire, suscite le mouvement d'enchâtellement : un nouveau site fortifié est établi à mi-pente entre l'ancien oppidum et l'ancienne ville gallo-romaine, là où se trouve aujourd'hui le château Saint-Étienne. Le fanum d'Aron construit au Ier siècle est découvert en 1977 à Lescudillier.

L'histoire de la ville n'est connue qu'à partir de 856, année de naissance du comte Géraud d'Aurillac, au château dont son père, nommé aussi Géraud, était le seigneur. Vers 885, celui-ci fonde une abbaye bénédictine qui porte son nom.

C’est dans ce monastère, reconstruit au , qu’étudie Gerbert, premier pape français sous le nom de Sylvestre II.

La ville s’est constituée sur un territoire de sauveté, situé entre quatre croix et fondée en 898 par Géraud, peu après l'abbaye. De forme circulaire, la première unité urbaine s'est formée à proximité immédiate de l’abbaye d'Aurillac. Géraud meurt vers 910 ; son rayonnement est tel qu’au fil des siècles, Géraud est resté un prénom de baptême répandu dans la population d'Aurillac et des environs.

Aurillac. Maisons au bord de la Jordanne.
La Jordanne vue du Pont Rouge.

C’est au consuls et les abbés. Après la prise du château Saint-Étienne en 1255 et deux sentences arbitrales appelées les Paix d'Aurillac, les relations se normalisent.

Aux XIIIe et XIVe siècles, Aurillac soutient plusieurs sièges contre les Anglais et au XVIe siècle, continue à subir les guerres civiles et religieuses.

L'influence de l'abbaye décline avec sa sécularisation et sa mise en commende.

En 1569, la ville est livrée par trahison aux protestants, les habitants torturés, rançonnés et l'abbaye saccagée. Toute sa bibliothèque et toutes ses archives sont brûlées.

Avant la Révolution, Aurillac abrite un présidial et porte le titre de capitale de la Haute-Auvergne. En 1794, après une période d'alternance avec Saint-Flour, Aurillac devient définitivement le chef-lieu du Cantal.

L'arrivée de la voie ferrée, en 1866, accélère le développement de la cité.

Au premier recensement, en 1759, Aurillac comptait 6 268 habitants, elle en compte aujourd'hui environ 25 000.

  1. Archéologie : une découverte extraordinaire en Auvergne
  2. Un pape à Aurillac

Héraldique

Blason
De gueules à trois coquilles d'argent, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or.
Détails
Les trois coquilles d'argent, qui étaient à l'origine sur une seule ligne, sont traditionnellement associées au fait qu'Aurillac était un lieu d'étape du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle en venant de Clermont-Ferrand (actuellement la via Arvernha). En réalité, ces trois coquilles sont les armes des Astorg, une famille influente d'Aurillac dont certains sont allés en croisade. Le lien avec la ville de Compostelle ne remonte qu'au Grande Chanson qui met en scène des pèlerins partis d'Aurillac pour Compostelle. Le chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or indique les bonnes villes et date de l'époque où Aurillac avait fourni un corps de deux cents hommes d'élite au roi pour combattre les Anglais.
Officiel
Alias
Alias du blason de Aurillac

Parti d'or et de sinople, à la bordure engrêlée de l'un en l'autre.
Ces armes étaient à l'origine la bannière de l'abbaye représentant un carré d'herbe, évocation d'un fait miraculeux relaté par Odon de Cluny dans la Vie de saint Géraud d'Aurillac.

La couronne comtale rappelle que ce sont les armes de la région qui correspondait à l'ancien domaine du Comte Géraud, c'est-à-dire d'un territoire qui comprenait le Cantalès et le Carladès.
  1. Malte-Brun|la France illustrée (1882)
  2. Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. De l'Auvergne au Quercy : Clermont-Ferrand–Aurillac : Cahors, Chamina, , p. 7.
  3. Denise Péricard-Méa et Louis Mollaret, Dictionnaire de saint Jacques et Compostelle, Éditions Jean-Paul Gisserot, , p. 18.

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