Ambert
Localisation
Ambert : descriptif
- Ambert
Ambert (/ɑ̃.bɛʁ/) est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région d'Auvergne-Rhône-Alpes
Elle est l'une des quatre sous-préfectures du département avec Issoire, Riom et Thiers. Deuxième plus grande ville du parc naturel régional du Livradois-Forez derrière Thiers, Ambert est connue pour sa gastronomie locale notamment avec la fourme d'Ambert autrefois produite dans les jasseries du Forez en période d'estive
En son centre-ville constitué en partie de maison à colombages médiévales trône un hôtel de ville à l'architecture circulaire.
Géographie
Localisation
La commune est située dans le sud-est du département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle faisait partie de l'ancienne région administrative de l'Auvergne.
Par la route, Montbrison se trouve à 45 Thiers à 53 Issoire à 58 Saint-Étienne à 73 Clermont-Ferrand à 80 .
Ambert se situe dans la plaine du même nom, entourée à l'est par les monts du Forez et à l'ouest par les monts du Livradois.
Lieux-dits et écarts
l'Anguille, Aubignat (à cheval sur la commune de Saint-Féréol-des-Côtes), Chez le Balais, la Barge, la Baratte, le Barry Blanc, Banquebout, Beauvialle, la Bégonie, la Besseyre, Biorat, Boisseyre, les Bordes, la Borie, Bost, le Bouchet de Boisseyre, la Boule (à cheval sur la commune de La Forie), les Bracons, la Brugerette, les Bruyères de Chanabert, Les Bruyères de Châtelet, Bunangues, la Cabane Bernard, les Caires, le Champ de la Jarrige, le Champ de Clure, Chanabert, la Chardie, Chardon, Chartoire de Bas, Châtelet, Chaudabris, Chauttes, les Chaux, le Cheix de Valcivières, Chicago, le Chomet, Cleurettes, le Clos de Valeyre, les Cloviches, la Collange, le Colombier, la Combe, la Combe Basse, Combrias, Combris, la Côte du Pont, la Côte de Ribeyre, la Croix du Buisson, le Cros de Dore, le Cros de Montgolfier, la Dame, Daragon, l'Épine, Étagnon, le Faverie, Feneix, Fend l'Air, la Fougedoire, la Fougeole, le Fournet, la Garde, la Gerle, Germanangues, Gonlaud, Gourre, la Goutte de Chanabert, la Goutte du Mareynat, Goyes, le Grand Cheix, Grandsaigne, Gratarelles, Ladrye, Ligonne, les Lites, Longechaud (à cheval sur la commune de Saint-Martin-des-Olmes) , Louredon, les Loyes, Magnarot, le Mareynat, le Mas, le Mas de la Farge, la Masse, la Massonie, Maufre, Meydat, les Moniers, le Monteix, le Montel, Montgolfier, Morel de Bas, Morel de Haut, le Moulin de l'Anguille, le Moulin de Gratarelles, le Moulin du Lac, le Moulin de la Sagne, le Moulin de Valeyre, la Murette, Nouarat, Paneton, Pellegrole, les Perriers de Valeyre, la Pierre aux Milans, la Planche, Pomeyrolles, Pont de Chauttes, Pontarloux, Pouteyre, le Poyet Marraud, le Poyet Valentin, la Plaine de Morel, Pradelles, les Prades, le Pradet, Reveret, Ribeyre, la Ribbe Basse, la Ribbe Haute, Richard de Bas, Richard de Haut, la Richarde, la Rodarie, la Roche, les Roches de Gourre, Rodde, la Sagne, Saint-Hippolyte, Saint-Pardoux, Saint-Pierre, Saint-Roch, les Serves, Chez le Soldat, Terre Rouge, la Tolle, la Vaisse, Valeyre, la Varenne, la Vaure, le Vert de Châtelet, les Vergnes sous Goye, la Vernadelle, Viallis, Villeneuve, Vimal Grand, Vimal Petit, les Virands, la Visseyre, Zol,,,.
Communes limitrophes
Ses communes limitrophes sont : Bertignat, La Forie, Grandrif, Job, Marsac-en-Livradois, Le Monestier, Saint-Ferréol-des-Côtes, Saint-Martin-des-Olmes, Thiolières et Valcivières.
Hydrographie
La commune est traversée, en dehors de la zone urbanisée, par le cours de la Dore, affluent de l'Allier. Le ruisseau de Valeyre, le ruisseau du Cros, le ruisseau de la Portette, le ruisseau de Thiolières, le ruisseau de Saint-Pardoux, le ruisseau de Macharoux, le ruisseau de Lagat, le ruisseau de Gourre et le ruisseau de la Sagne traversent également la commune. Il y a en plus des ruisseaux qui servent de limite à la commune : le ruisseau des Allebasses, le Batifol, le ruisseau des Escures, le ruisseau de Jailloux et le ruisseau de la Ravanie. Ambert dispose aussi d'un plan d'eau à ’l'ouest du centre-ville,.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 amplitude thermique annuelle de 16,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 10,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −1,9 | −1,9 | −0,1 | 2,5 | 6,3 | 9,6 | 11,2 | 10,7 | 7,4 | 5,3 | 1,4 | −1,2 | 4,1 |
Température moyenne (°C) | 2,3 | 3,1 | 6,1 | 8,9 | 12,8 | 16,6 | 18,6 | 18,2 | 14,3 | 11,1 | 6 | 3 | 10,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,5 | 8,1 | 12,3 | 15,4 | 19,4 | 23,7 | 26 | 25,8 | 21,2 | 16,8 | 10,5 | 7,1 | 16,1 |
Record de froid (°C) date du record |
−17,4 20.01.17 |
−21 05.02.12 |
−22,1 01.03.05 |
−9 08.04.03 |
−3,8 06.05.02 |
−0,7 04.06.01 |
1,5 17.07.00 |
−0,2 30.08.1998 |
−2,5 14.09.1996 |
−10 31.10.1997 |
−13,2 22.11.1998 |
−19,8 30.12.05 |
−22,1 2005 |
Record de chaleur (°C) date du record |
20,3 30.01.02 |
23,1 18.02.1998 |
27,2 17.03.04 |
27,9 30.04.05 |
32,6 22.05.22 |
39,6 27.06.19 |
38,5 07.07.15 |
39,9 24.08.23 |
35,9 04.09.23 |
32,2 08.10.23 |
25 08.11.15 |
17,7 05.12.06 |
39,9 2023 |
Précipitations (mm) | 58,7 | 47,5 | 47,2 | 65,1 | 90,3 | 78,6 | 89,7 | 86,9 | 80,6 | 76,8 | 80,5 | 58,3 | 860,2 |
Voies de communication et transports
Voies routières
Ambert est située au carrefour des routes départementales 906 (à 72 Puy-en-Velay vers le sud, 55 Thiers et à 91 Vichy vers le nord) et 996 (à 60 Issoire par les monts du Livradois ; à 45 Montbrison et 75 Saint-Étienne par les monts du Forez). Ambert est la seule sous-préfecture du Puy-de-Dôme à ne pas être desservie par l'autoroute.
Il existe d'autres routes départementales traversant Ambert :
- la RD 38 (vers Beurières) ;
- la RD 57 (vers le moulin Richard de Bas) ;
- la RD 65 (vers Bertignat) ;
- la RD 66 (vers Job) ;
- la RD 67 (vers Grandrif) ;
- la RD 106 (vers Valcivières) ;
- la RD 269 (vers Marsac-en-Livradois).
Ligne ferroviaire
Ambert possède une gare sur la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Darsac qui n'est plus exploitée par la SNCF depuis le milieu des années 1980. La ligne est toutefois empruntée par les trains de l’association AGRIVAP qui assurent des circulations touristiques entre Ambert et La Chaise-Dieu pendant la haute saison.
Le chemin de fer est arrivé sur la commune le avec la mise en service de la gare d'Ambert par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM).
Transports en commun
Ambert est accessible par cinq lignes interurbaines gérées par la région Auvergne-Rhône-Alpes :
Réseau | Ligne | Tracé |
---|---|---|
Cars Région Puy-de-Dôme | P02 | Arlanc – Ambert – Thiers – Clermont-Ferrand |
P03 | Vichy – Thiers – Ambert – Arlanc | |
P13 | Vertolaye – Ambert | |
P15 | Valcivières – Ambert | |
Cars Région Haute-Loire | H27 | Ambert – La Chaise-Dieu – Le Puy-en-Velay |
Cadre géologique
Le graben d'Ambert-Arlanc est un fossé d'effondrement du Massif central qui fait partie d'un système plus vaste, le rift ouest-européen, ensemble de grabens qui traverse l'Europe occidentale. Ces fossés orientés SSO-NNE se sont formés durant le Cénozoïque à l'avant de la chaîne alpine qui est spatialement et temporellement connectée au rift, une grande partie des grabens étant disposés concentriquement autour du front alpin. Au cours de ce rifting lent, les trois grands fossés parallèles du Massif central (le fossé de la Limagne, le fossé de Roanne-Montbrison et le fossé de la Bresse) et le bassin d'Ambert sont envahis par un lac alimenté par un système d'écoulement fluviatile ou torrentiel d'escarpements de failles bordières.
- Distances terrestres selon Open Source Routing Machine.
- « », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le )
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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- « », sur lignes-oubliees.com (consulté le ).
- Lignes d'autocar desservant Ambert, sur laregionvoustransporte.fr, Conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes (consulté le ).
- Olivier Merle, Laurent Michon, Guy Camus, Alain de Goer, « L'extension oligocène sur la transversale septentrionale du rift du Massif central », Bulletin de la Société Géologique de France, vol. 169, no 5, , p. 617.
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Toponymie
L'ouvrage collectif Ambert et son église : 1471-1971 avançait, en 1971, dans le premier article du recueil, signé M. Tartas et intitulé « Le Pays d'Ambert », l'origine celtique, voire gauloise, du nom « Ambert », dérivé selon l'auteur d'une variante « Ambertitus » dans laquelle importerait le suffixe « -rito » ou « -ritu », qui signifierait « le gué fréquenté ».
Dans son Guide de l'Auvergne mystérieuse, Annette Lauras-Pourrat (fille d'Henri Pourrat), reprenait cette hypothèse et rapportait que le nom d'Ambert dériverait d'Amberitus qui aurait signifié, à l'époque gallo-romaine, le gué sur la rivière (la Dore).
Cette hypothèse est à rapprocher des éléments indiqués par Xavier Delamarre dans son Dictionnaire de la langue gauloise. Ce dictionnaire donne comme équivalent, pour le mot gaulois « ambe », le mot « rivière », et pour le mot gaulois « ritus », le mot « gué », ce qui validerait l'expression « gué de la rivière ». Cette hypothèse était également avancée par l'anthroponymiste et toponymiste Marie-Thérèse Morlet, dans son Dictionnaire étymologique des noms de famille. Jacques Lacroix confirme également l'idée d'un gué sur une rivière en langue gauloise.
Selon Ernest Nègre, Ambert proviendrait par contre du nom de personne germanique romanisée Ambertus : Ambert en 1095.
Son nom en occitan : Embèrt,,,.
- Collectif et François Angeli (gravures sur bois), Ambert et son église : 1471-1971, Clermont-Ferrand, G. de Bussac, , 233 lire en ligne), p. 10.
- Guide de l'Auvergne mystérieuse, Paris, Tchou, coll. « Guides noirs », , rééditions diverses.
- Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, Éditions Errance, ISBN , BNF 38972112), p. 41.Seconde édition, revue et augmentée..
- , Dictionnaire étymologique des noms de famille, Paris, Éditions Perrin, , 983 ISBN , BNF 35481705), p. 38.Nouvelle édition revue et augmentée. Dans son entrée « Ambert », Marie-Thérèse Morlet donne deux acceptions : la première est un renvoi (page 37) vers le nom de personne d'origine germanique « Amabert », avec ses variantes « Ambert » (en Artois) et « Amber » (dans le Nord) et en mentionnant une troisième variante « Amaubert ». La seconde associe à ce nom de famille une localité d'origine (Ambert, dans le Puy-de-Dôme) en faisant dériver ce nom de localité de l'association entre les deux mots gaulois ambe et -ritus, auxquels elle assigne la même signification que celle avancée antérieurement par Annette Lauras-Pourrat et ultérieurement par Xavier Delamarre..
- Jacques Lacroix, « L’héritage toponymique gaulois dans le français (image et réalité) », Actes des colloques de la Société française d'onomastique, Paris, Société française d'onomastique, lire en ligne).
- , Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, ISBN , lire en ligne), p. 826..
- Jean-Pierre Chambon :
- « Quelques noms de lieux de la région d'Ambert », Chroniques historiques d'Ambert et de son arrondissement, Ambert, Groupe de recherches archéologiques et historiques du Livradois-Forez, (SUDOC 253186595).
- « Quelques étymologies ambertoises », Revue de Linguistique Romane, Strasbourg, Société de linguistique romane, (lire en ligne)
- « Problèmes d'édition, d'interprétation et d'exploitatoin linguistique d'un texte dialectal : notes sur un fragment de comédie en patois d'Ambert du Strasbourg, Société de linguistique romane, SUDOC 253186439).
- », sur jornal.aprene.org ; site officiel d'Aprene !, .
- », sur dicesp.locongres.com ; Diccionari deus noms pròpis sur le site du Congrès permanent de la lenga occitana (Congrès permanent de la langue occitane), (consulté le ).
- Pierre Rimbaud (ISBN , BNF 39293184).La couverture de l'ouvrage comporte en outre les titre et sous-titre en auvergnat : Istoéà do paï d'Embar : contada en euvarnhàt de per atï virada en fransez, non repris sur la page de titre proprement dite..
Histoire
Selon une thèse non attribuée citée par Annette Lauras-Pourrat, les Ambertois pourraient être « les Ambivareti dont César rapporte la dissidence d'avec les Arvernes et qui, même après Alésia, demeurèrent insoumis », ajoutant que ce nom pourrait être associé à « ceux qui sont défendus de toute part » (par les montagnes).
La ville fut une baronnie, chef-lieu du Livradois. Elle était du diocèse de Saint-Flour, de l'intendance de Riom, élection d'Issoire, et siège d'une maréchaussée. Elle jouissait d'une charte de privilèges datée de juillet 1239 et octroyée par Guillaume de Bassie, seigneur de Livradois.
Jusqu'au XVe siècle, le bourg d'Ambert était morcelé en trois quartiers spécifiques, correspondant à une division ternaire de la société : un quartier marchand, un quartier ecclésiastique et monastique, et un quartier « seigneurial ». Ils sont réunis à la construction de l'enceinte fortifiée dite des 19 tours (aujourd'hui disparue).
Au massacre de la Saint-Barthélemy. Des Huguenots, commandés par le capitaine Merle, s'emparent de la ville en 1574, firent subir des pillages, des massacres et autres sévices à la population majoritairement catholique. La ville fut ensuite reprise par les catholiques.
Il existe dans la ville une tour Mandrin.
Ambert est chef-lieu de district de 1790 à 1795.
Les Hospitaliers
La commanderie de Ligonne des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem est marquée comme telle sur les cartes de Cassini. Elle était à l'origine composée, en plus de la maison du commandeur, d'une chapelle et d'un vaste domaine terrien. Le commandeur de Ligonnes percevait le cens. Elle deviendra par la suite un membre de la commanderie de Courtesserre au sein du grand prieuré d'Auvergne avec les commanderies de Tallende, de Vivic, de Chantadu, de Chambon, de Saint-Jean de Billon et de Ferreyrol,,.
Les papetiers d'Ambert
Les origines de la papeterie livradoise datent de la deuxième moitié du ; une étude complète a été réalisée dans un ouvrage de Michel Boy et Jean-Louis Boithias.
Pendant trois siècles, cette industrie du papier a prospéré, les maîtres-papetiers d'Ambert fabriquaient du papier d'excellente qualité qu'ils vendaient aux imprimeurs de Lyon puis à Paris. Les premiers tirages de l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers de Diderot et d'Alembert, furent imprimés en 1751 sur du papier d'Ambert. On y produisait aussi des cartes à jouer.
Plusieurs familles de papetiers faisaient tourner les moulins qui ont gardé leurs noms dans les trois vallées de La Forie, Valeyre et Chadernolles.
Une légende, créée au Montgolfier, voudrait donner aux papeteries d'Ambert une origine remontant aux Croisades. « Jean Montgolfier croise en 1147. Il est capturé et fait prisonnier par les Turcs. Il besogne trois ans à Damas dans un Khaghidkaneh (moulin à papier) sur les rives du Nahrbarada. Il s'enfuit avec deux compagnons. Ils emportent dans leurs bagages quelques échantillons de la Charta Damascena (feuille du papier de Damas) et dans leurs têtes les secrets de sa fabrication. De retour à Ambert, près de la Forie, au bord du Batifol, ils achètent un vieux moulin à farine qu'ils convertissent en moulin à papier. » Pourtant comme d'autres familles de papetiers d'Ambert, les Montgolfier ne sont connus comme fabricants de papier qu'avec le dernier quart du .
Au début du XIXe siècle la concurrence est l'une des causes du déclin de la papeterie livradoise.
Ambert avait aussi pour spécialité, dès le XVIIe siècle, les métiers du tissage, comme la passementerie, rubans, tresse et lacet, la broderie, les épingles, et la fabrication de petits objets en bois : dés à jouer au XVIIIe siècle et chapelets à partir de la seconde moitié du XIXe siècle.
Blasonnement :
D'azur, à la croix d'argent cantonnée de quatre trèfles d'or.
Commentaires : On rencontre cependant D’azur au gammadion d’argent, écartelé de trèfles de sinople.
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- Expilly, Dict. des Gaules et de la France (1762), to 1 p 135-136
- Léopold Niepce, Le grand-prieuré d'Auvergne, Ordre de Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, Lyon, Henri Georg, 1883, p. 299
- Archives nationales K. 49. 6. no 4. Augustin Chassaing du 10 janvier 1883.
- Département du Rhône, Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, série H.1. XVIIIe siècle in-foliot, papier, 3 et 429 feuillets, p. 1
- Reynard 2001, p. 74.
- Boy et Boithias 2014, p. 206-207.
- Jean Anglade, Les Montgolfier, Éditions Perrin, , 332 ISBN ).
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