Cons-Sainte-Colombe

Localisation

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Cons-Sainte-Colombe : descriptif

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Cons-Sainte-Colombe

Cons-Sainte-Colombe est une ancienne commune française, située dans le département de la Haute-Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes. Le 1er janvier 2016, la commune fusionne avec celle de Marlens pour former la commune nouvelle de Val de Chaise.

Géographie

Situation

Localisation

Cons-Sainte-Colombe se situe dans le Sud du département de la Haute-Savoie en région Rhône-Alpes, partiellement au contact de la limite avec le département de la Savoie.

Cons-Sainte-Colombe se trouve dans la vallée située en amont de la cluse et du lac d'Annecy, appelée vallée de Faverges, puis plus récemment pays de Faverges. Celui-ci appartient donc à l'ensemble plus vaste qu'est le bassin annécien, tout en formant une sous-entité bien distincte.

À vol d'oiseau, le village se situe à 2,4 Faverges et à 23,3 Annecy, la préfecture du département. Les autres principales villes se trouvent dans le département voisin de la Savoie, avec à l'est Ugine à 7 Albertville à 9,6 .

Le chef-lieu de commune est localisé par l'Institut national de l'information géographique et forestière à la longitude 6° 19′ 36″ est et à la latitude 45° 44′ 59″ nord.

Communes limitrophes
Cons-Sainte-Colombe et les communes voisines.
Rose des vents Saint-Ferréol Val de Chaise Rose des vents
Faverges-Seythenex N
O    Cons-Sainte-Colombe    E
S
Faverges-Seythenex Faverges-Seythenex Marthod
(Savoie)

Relief et géologie

La commune de Cons-Sainte-Colombe se situe sur les rebords de la vallée de Faverges, bassin correspondant à un pli réalisée par la trouée glaciaire d'Annecy-Ugine, que l'on appelle parfois pour cette section « trouée de Faverges ». Au-dessus, se situent les pentes septentrionales du chaînon de la dent de Cons, qui appartient à l'ensemble des Bauges.

Avec une superficie de 347 communauté de communes du pays de Faverges.

Les communes limitrophes avec Cons-Sainte-Colombe sont du Nord à l'Ouest et du Sud à l'Est : Marlens, Saint-Ferréol, Faverges, Marthod et Ugine

Hydrographie

Le torrent dit « le Piassant » est composé d'un autre torrent se nommant le Nant. Il rejoint le Biel qui s'écoule dans la plaine de Faverges avant de se jeter dans la Chaise, jusqu'à Ugine pour rejoindre la rivière de l'Arly.

Climat

La situation de Cons-Sainte-Colombe est celle d'un climat montagnard, dans un pays tempéré, où les hivers sont froids et neigeux, et la saison estivale est douce voire parfois connaît des épisodes orageux. Les intersaisons (avril et octobre) sont en moyenne un peu plus sèches, même si la pluviométrie peut être très élevée.

Voies de communication et transports

Aucun bus ou moyen de transport en commune ne dessert la commune de Cons-Saint-Colombe.


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  1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, publié en janvier 2007, révisé en mars 2010, consulté en juillet 2015, [lire en ligne].
  2. «  », sur le site GEOL-ALP (consulté le ), par Maurice GIDON, 1998-2012.
  3. «  », sur le site GEOL-ALP (consulté le ), par Maurice GIDON, 1998-2012.
  4. Histoire des communes savoyardes 1981, p. 304.
  5. «  », sur le site contrat-riviere-arly.com, site du Syndicat Mixte du Bassin Versant Arly (consulté le ).

Toponymie

Cons-Sainte-Colombe est un toponyme composé de l'association du nom de la paroisse Cons à celui de la sainte Colombe, patronne de la première chapelle édifiée, à partir de 1858.

Le toponyme Cons aurait des origines différentes. Selon Ernest Nègre, celui-ci trouve son origine dans le mot bas-latin cumba qui donnera le mot « combe » (vallon),. Selon le chanoine Gros, Cons serait une forme romane du mot latin comes signifiant « compagnon », qui donnera le mot français « comte ». Selon les auteurs de la collection Histoire des communes savoyardes qui consacrent un article à la commune, le nom proviendrait d'un propriétaire romain, Contius.

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Konse, selon la graphie de Conflans.

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  2. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées HCS p.304 a
  3. a et b D'après Henry Suter, , Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, sur site henrysuter.ch, Henry Suter, 2000-2009 (consulté en ).
  4. , Toponymie générale de la France. Formations préceltiques, celtiques, romanes, vol. 1 : Formations dialectales (suite) et françaises : étymologie de 35000 noms de lieux, Genève, Librairie Droz, , 708 p., p. 245.
  5. Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé,  (ISBN , lire en ligne), p. 139.
  6. Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 ISBN , lire en ligne), Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.

Histoire

Antiquité

La plaine de Faverges semble occupée dès la période protohistorique. Le musée archéologique de Viuz-Faverges présente ainsi une hache en cuivre dite d'Englannaz, qui serait datée de la période dite « chalcolithique » (appelée aussi âge du cuivre), correspondant à la « période où un outillage, principalement en pierre, peut être complété par des objets en cuivre travaillé ».

La vallée de Faverges se trouve en territoire des Allobroges qui contrôlent l'avant-pays plat, entre le Rhône et les Alpes. Les différentes fouilles ont permis la découverte d'objets de la période celtique, notamment deux fibules remontant probablement au .

Il semblerait qu'une propriété romaine se soit établie à cet emplacement, mais peu de traces ont été retrouvées. Les auteurs de l'article sur la commune, dans Histoire des communes savoyardes (1981), indiquent cependant que le nom du village proviendrait du propriétaire, probablement un certain Contius. Le manque de sources provient notamment de l'action du torrent qui a dû ensevelir ou charrier celles-ci.

Période médiévale

La paroisse de Cons, bien que plus ancienne, n'est mentionnée qu'à partir du . La paroisse est rattachée au prieuré de Viuz. D'après une étude des revenus des paroisses du diocèse d'Annecy, il semble que ceux de Cons-Saint-Colombe soient ceux qui aient connu la plus importante progression en un siècle avec 500 % (passant de 20 à 100 florins entre 1411 et 1516).

La paroisse est fortement touchée par la peste en 1348, avec une baisse de la moitié de la population du village.

Une branche des sires des Clets, installés et contrôlant une partie de la vallée de Thônes jusqu'aux bords du lac d'Annecy, prêtent hommage pour une maison forte à Cons, au comte de Savoie. Ainsi en 1279, un certain Pierre Josserand des Clefs est mentionné comme homme-lige du comte de Savoie pour des possessions entre le bourg de Conflans jusqu'à Cons. Au . Un petit-neveu des Veigy hérite de la seigneurie vers la fin du . La seigneurie échoit en 1667 au marquis de Faverges, Claude Emmanuel Milliet de Faverges. Le château est ruiné en 1701.

Commune rurale, d'importants défrichements sont opérés vers la fin du . La commune connaît aussi une certaine activité artisanale et proto-industrielle. En 1696, un moulin et un scierie sont mentionnés. On trouve également par la suite un foulon, où les draps étaient foulés. On mentionne aussi une « martinette », soit un petit établissement où à l'aide d'un martinet on fabrique des outils en fer. En 1688, il est attesté qu'une tuilerie fonctionnait déjà au lieu-dit Grange-Neuve. L'atelier employait un peu moins de huit ouvriers de façon saisonnière. L'activité cessa définitivement vers 1880.

Période contemporaine

Cuves des fours à chaux (XVIII-XIXe siècles), rénovés en 2003-2004.

Dans la deuxième moitié du fours à chaux quasi-industriels sont construits dont il reste encore aujourd'hui quelques ruines du côté d'Ombre. Les blocs de calcaire étaient extraits de la carrière proche. Le sommet de production eut lieu en 1864 puis commença à décliner à partir de 1870. En 1875, il atteignait encore 540 tonnes. La production était vendue dans la vallée de Faverges et jusqu'à Annecy — la chaux de Cons-Saint-Colombe fut utilisée pour la construction de la préfecture, de l'abbaye de Tamié, de l'église locale, du pont d'Outre-chaise près d'Ugine ou encore du château de Giez. La production s'arrêta définitivement en 1878. Le bâtiment a été entièrement restauré entre 2003-2004. Il fait l'objet de visites guidées chaque été.

Le

  1. , Histoire de la Savoie, Bernard Grasset,  (réimpr. 1960, 1976, 2009), p. 10.
  2. Alain Piccamiglio et Maxence Segard, « Le site de Viuz-Faverges/Casuaria (Haute-Savoie) : agglomération, sanctuaire et villa dans la cluse d'Annecy », Revue archéologique de Narbonnaise, lire en ligne).
  3. a b et c Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées HCS p.304 a
  4. a b c et d Histoire des communes savoyardes 1981, p. 304-305, « La paroisse ».
  5. a b c d e et f Histoire des communes savoyardes 1981, p. 305, « Féodalité : la seigneurie de Cons ».
  6. a b c d e f et g Histoire des communes savoyardes 1981, p. 305, « Vie économique ».
  7. « Marlens et Cons-Sainte-Colombe vont fusionner et donner naissance à la commune de Val-de-Chaise », Le Dauphiné libéré, 16 octobre 2015

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