Marcellaz-Albanais (prononcé [maʁselaalbanɛ], le z étant muet) est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Partie intégrante du pays de l'Albanais, dont elle tire son nom, elle en est la sixième commune en superficie, avec ses 14,54 km2, et la huitième plus peuplée, avec 1 906 habitants (en 2017).
Géographie
Localisation
La commune de Marcellaz-Albanais se trouve dans le sud-ouest du département de la Haute-Savoie, dans le pays de l'Albanais. À vol d’oiseau, elle se situe à 10,2 Annecy, préfecture du département, et respectivement 38,6 Bonneville, Saint-Julien-en-Genevois et Thonon-les-Bains. Le chef-lieu de canton, Rumilly, est quant à lui à 4,8 km au sud-ouest de la commune.
Communes limitrophes
La commune de Marcellaz-Albanais est limitrophe de 9 communes. La plus longue limite est partagée avec Sales à l'ouest, du carrefour entre la ligne ferroviaire reliant à Aix-les-Bains à Annemasse et le chemin rural dit de la Champagne jusqu'au point où le Nant de Mieudry croise la RD 248.
La frontière sud est partagée avec trois communes. Tout d’abord Boussy, du Nant de Mieudry au Nant des Bornières, puis Saint-Sylvestre jusqu’à la route de Chapeiry, au droit du Nant de l’Eau Salée. Chapeiry vient fermer le sud-est de la commune sur une petite section, qui forme la plus petite limite de Marcellaz-Albanais avec les villes qui l’entourent.
A l’est, Montagny-les-Lanches et Chavanod viennent former la limite communale de Marcellaz-Albanais du droit du lieu-dit de Montmasson jusqu’à la première épingle de la route des Creuses en arrivant du chef-lieu de la commune.
Enfin, le nord est partagé avec Étercy du carrefour entre la route d’Annecy et celle de Belleville jusqu’au pont sur le Fier, dit d’Hauteville, de la ligne ferroviaire. A partir de ce point, cette dernière sert de frontière avec Hauteville-sur-Fier. Il s’agit également de la limite la plus récente de la commune, instaurée en juin 1921 lorsque le hameau dit de la Champagne est transférée à la commune voisine. Auparavant, la frontière entre les deux communes suivait le cours du Fier.
Marcellaz-Albanais étant la commune la plus à l’est de la communauté de communes Rumilly Terre de Savoie, la couronne formée à l’ouest par les communes allant d’Étercy à Boussy dépendent de cette intercommunalité, tandis que les quatre communes situées à l’ouest sont rattachées à la communauté d'agglomération du Grand Annecy.
Communes limitrophes de Marcellaz-Albanais
Hauteville-sur-Fier Sales
Hauteville-sur-Fier Étercy Chavanod
Étercy Chavanod
Sales
Chavanod Montagny-les-Lanches Chapeiry
Boussy Sales
Boussy Saint-Sylvestre
Chapeiry
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 1 454 hectares, ce qui en fait l’une des communes les plus étendues dans l’Albanais, mais elle est loin derrière la plus imposante, la commune nouvelle d’Entrelacs, qui s’étale sur 5 190 hectares. L’altitude de Marcellaz-Albanais varie de 340 à 729mètres.
Le point le plus élevé de la commune (729 Montagny-les-Lanches, tandis que le point le bas bas (340 Fier qui se trouve sur le territoire d’Hauteville-sur-Fier. L’altitude du chef-lieu est d’environ 550 m, ce qui est correspond plus ou moins à l’altitude moyenne de la commune (534 m).
Hydrographie
Articles connexes : Fier (rivière) et Chéran.
Marcellaz-Albanais compte un certain nombre de petits ruisseaux sur son territoire. Par ordre de longueur décroissant, on trouve le Nant de la Nanche (4,4 , le Nant de la Verne (3,93 , le Nant des Bornières (2,99 , le Nant de Mieudry (2,47 , le Ruisseau des Petites Creuses (2,26 et le Ruisseau de la Benoîte (1,04 . Ils sont tous des affluents du Chéran (2 directs et 1 indirect) ou du Fier (1 direct et 2 indirects). Ce dernier a servi, jusqu’en 1923, de limite avec la commune voisine de Hauteville-sur-Fier,. Depuis cette date, il passe à quelques mètres au nord de la commune.
Climat
Le climat à Marcellaz-Albanais est modérément continental mais avec les nouvelles normales saisonnières relevées entre 1991 et 2020, il tend à se rapprocher du climat subtropical humide dans la classification de Köppen, le tout avec une influence montagnarde, en raison de son emplacement au sein d’une petite cuvette formée à l’ouest par le massif de la Chambotte, rattaché à la chaîne de l'Épine (Jura), et à l’est par le Semnoz, partie intégrante du massif des Bauges.
À Marcellaz-Albanais, la température moyenne du mois le plus chaud (juillet) est de 27,6 classification de Köppen, s'il n'y a pas de saison sèche, si la température moyenne du mois le plus froid est comprise entre −3 °C et 18 °C et si la température moyenne du mois le plus chaud est supérieure ou égale à 22 °C, alors c'est un climat subtropical humide.
Ici, la température moyenne du mois le plus froid (janvier) est bien comprise entre −3 °C et 18 °C avec −1,8 °C sur la période 1981-2010.
Le climat continental montagnard de Marcellaz-Albanais engendre des précipitations abondantes de par sa localisation sur la façade occidentale des Alpes, ainsi qu'à proximité du massif des Aravis, souvent très pluvieux. La pluviométrie annuelle moyenne est de 118.3 jours / an avec un cumul total de 1 189,9 mm. Cependant, ces données varient grandement en fonction des épisodes de canicules et de sécheresse, plus extrêmes ces deux dernières années.
Le climat à Marcellaz-Albanais remplit quand même de nombreux paramètres requis pour parler d'un climat subtropical humide, mais la température moyenne du mois le plus chaud reste néanmoins un peu en dessous des 22 °C attendus.
Les étés sont chauds et les épisodes orageux sont nombreux. L'humidité est marquée et le point de rosée est souvent élevé. Entre le jour et la nuit, les températures fluctuent beaucoup même si ces dernières peuvent se montrer caniculaires en cette saison.
Les hivers sont modérément froids mais généralement moins rudes que dans le reste de la Haute-Savoie et les conditions sont souvent mouillées durant cette période, alors que la majorité du département est concernée par la neige. Une vingtaine de jours de neige sont tout de même recensés en moyenne par année et entre 60 et 80 jours de gel.
La situation géographique de soumet la commune à un climat tempéré continental. Les amplitudes thermiques sont modérées, caractérisées par des étés modérément chauds et des hivers frais. La pluviométrie est assez équilibrée, mais des déficits hydriques ne sont pas à exclure selon les années, en période estivale notamment. On constate toutefois une dégradation des conditions climatiques depuis le littoral vers l’intérieur des terres. Cela se manifeste par une atténuation des vents, des hivers un peu plus froids avec des gelées plus persistantes dans certaines zones exposées, des précipitations moyennes annuelles moindres que dans le reste du département, des orages d’été plus ou moins violents.
Les données météorologiques ci-dessous sont issues de la station de Bloye, située à 7,1 km au sud-ouest de Marcellaz-Albanais.
Relevé météorologique de Bloye (375 m), période 1981-2010
Mois
jan.
fév.
mars
avril
mai
juin
jui.
août
sep.
oct.
nov.
déc.
année
Température minimale moyenne (°C)
−1,8
−1,4
1,2
4,3
9,2
12,3
13,6
13,6
9,9
6,9
1,7
−1,2
5,7
Température moyenne (°C)
1,8
3,4
7,1
10,7
15,5
19,1
20,6
20,3
16
12
5,8
2,1
11,2
Température maximale moyenne (°C)
5,5
8,3
13
17,1
21,9
25,9
27,6
27
22,1
17,2
9,9
5,4
16,7
Précipitations (mm)
93,1
85,1
98,5
96,9
90,3
93,5
81
119,2
97,1
113,2
119,5
102,5
1 189,9
Source : Infoclimat, « », sur infoclimat.fr, 2001-2019 (consulté le ).
Températures minimales et maximales (°C) à la station de Bloye
Mois
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
maximales
17.0
18.8
24.0
29.0
34.0
36.5
37.5
40.0
31.8
27.5
21.7
20.5
date
02/01/2003
23/02/2017
26/03/2006
21/04/2018
29/05/2001
27/06/2005
14/07/2003
13/08/2003
13/09/2016
07/10/2009
08/11/2015
07/12/2000
minimales
-13.5
-16.1
-12.0
-5.5
0.0
2.0
6.0
5.0
0.3
-6.0
-12.5
-14.0
date
30/01/2004
05/02/2012
01/03/2005
08/04/2003
01/05/2006
01/06/2006
13/07/2000
30/08/1998
30/09/1995
31/10/1997
27/11/2005
20/12/2009
Source : Infoclimat, « », sur infoclimat.fr, 2001-2019 (consulté le ).
Voies de communication et transports
Liaisons aériennes
Deux aéroports sont situés à moins de 30 minutes de Marcellaz-Albanais. Au nord-est, l’aéroport d’Annecy est principalement dédié à l’aviation d’affaires, tandis que celui de Chambéry, au sud, propose des liaisons régulières vers l’international, notamment vers les Pays-Bas et le Royaume-Uni.
Infrastructures routières
La route principale est la route départementale D16, également appelée Route des Creuses, qui relie Annecy à Rumilly et traverse de ce fait la commune d’est en ouest. Trois autres routes départementales permettent de se rendre à Étercy (RD 238) et Hauteville-sur-Fier (RD 38 et RD 258). À cela s’ajoutent un certain nombre de voies communales reliant l’ensemble des hameaux et villages de la commune.
Transports en commun
Article détaillé : Gare de Marcellaz - Hauteville.
En 1866, une gare est construite dans le hameau de la Champagne, au nord de la ligne d'Aix-les-Bains-Le Revard à Annemasse qui est ouverte au service voyageurs le ,. Elle est nommée gare de Marcellaz - Hauteville en raison de son emplacement, à moins d’un kilomètre de Hauteville-sur-Fier. En , le hameau de la Champagne est rattaché à cette commune, et la gare passe de fait sur son territoire, la ligne de chemin de fer servant désormais de limite communale. Elle est fermée au trafic voyageurs vers 1994 et le bâtiment est vendu à un particulier,. Depuis, les gares ouvertes les plus proches sont celles de Rumilly, à 7,5 Annecy, à 12 km à l’est.
Dans le cadre du projet de modernisation du tronçon Aix-les-Bains-Le Revard - Annecy, qui consiste notamment à doubler partiellement la voie, la SNCF n’exclut pas la possibilité d’ouvrir une nouvelle halte à Marcellaz. Ce projet est appuyé par les élus locaux, qui déplorent l’absence de gare dans le secteur nord de l’Albanais.
La commune est traversée par la ligne J4 du réseau J’ybus, qui relie la gare de Rumilly à Chavanod, où elle entre en correspondance avec la ligne Rythmo 3 du réseau Sibra d’Annecy. Cette ligne, anciennement connue sous l’indice 33 du réseau départemental Lihsa, a été reprise par la communauté de communes Rumilly Terre de Savoie depuis le
Des services scolaires sont également mis en place par l’intercommunalité pour permettre aux élèves de se rendre dans les établissements d’enseignement secondaire de Rumilly.
↑ Lionel Delvarre, « », sur lion1906.com (consulté le 12 avril 2020).
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↑ Lionel Delvarre, « », sur lion1906.com (consulté le 12 avril 2020).
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↑ a et bErreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Sabaudia
↑ « », sur larousse.fr (consulté le 12 avril 2020).
↑ Beck, H. E. , Zimmermann, N. E. , McVicar, T. R. , Vergopolan, N. , Berg, A. , & Wood, E. F, English: Köppen–Geiger climate classification map for France, 6 novembre 2018 (lire en ligne)
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Toponymie
Attestations anciennes,.
Marselaz en 1307 ;
Cura de Marsolaz vers 1344 ;
Marselay au XIVe siècle ;
Marcellas en 1793.
Marcellaz (ou Marcellaz en Genevois) en 1801.
Marcellaz-Albanais depuis 1921.
Étymologie
La commune porte le nom de Marcellaz-Albanais depuis le début des années 1920, à la suite du décret du 25 octobre 1921 qui lui accole le nom du pays de l’Albanais afin de la différencier de la commune homonyme, située dans la province du Faucigny.
Avant cette date, elle se nomme Marcellaz, quelquefois étendu à Marcellaz-en-Genevois, du nom de la province du Genevois où elle est située, afin de la distinguer de la commune de Marcellaz, dans le Faucigny.
Le nom de Marcellaz semble être un dérivé du nom romain Marcellus, ce qui laisse à penser qu’une villa gallo-romaine s’y trouvait dans l’antiquité.
En francoprovençal, le nom de la commune s’écrit Marslâ (graphie de Conflans) ou Marcèlaz (ORB).
Microtoponymes
La commune regroupe près de deux-cents lieux-dits et hameaux, :
A Crottaz
A Denise
A Rives
A Salins
A Thieully
Au Cret
Au Plat
Aux Neigeux
Aux Planchettes
Aux Rochins Nord
Aux Rochins sud
Aux Steppes
Bofflon
Bois aux loups
Bois Ronds
Champ au Moulin
Champ au Peuplier
Champ de la Croix
Champ de la Raie et Coutaine
Champ des Morts
Champ Feti et Le Bois
Champ rochers et les gardées
Chaunu
Chavanne
Chenane Est
Chenane Ouest
Chennevrier
Chertaz
Chesnay
Chez Nanche
Chez Regod
Chonu
Col Bossu
Combe et La Morale
Contentenaz
Coutasse Nord
Coutasse Sud
Crêt Cernay
Crêt Dieu
Cretet
Creton
Creux Saint-Bernard
Dioson
Dessous la Ville
Dioson
Faramaz
Fareuse Est
Fareuse Ouest
Faucigny
Fenieres Nord
Fenieres Sud
Germagny
Gleufoy
Goulta
Gruffat
Guinniti
Joudrain
La Barre
La Champagne (jusqu’en 1923)
La Cote
La Courbe
La France
La Galle
La Glenaz
La Golta
La Guene
La Lama
La Lama et Les Creuselets
La Maladière
La Molière
La Pièce
La Pièce à Bras Courants
La Pièce à Dalex
La Pièce de Derrière
La Pièce de Gleufoy
La Praz
La Radia
La Radia et la Galata Nord
La Radia et la Galata Sud
La Ravoire
La Tailla
La Tire
La Violette
Le Bois
Le Château et La Violette
Le Châtelet
Le Chêne
Le Chennevrie
Le Crêt
Le Faubourg
Le Marais à Praille Nord
Le Marais à Praille Sud
Le Marais de Germagny
Le Mely
Le Morceau
Le Morceau et Entremont
Le Noir
Le Noyer
Le Paradis et Les Tissotes
Le Piémont
Le Plan
Le Plant
Le Pré de la maison
Le Pré du zou
Le Rouet
Les Airs
Les Arderes
Les Biaules
Les Blanches
Les Bougres et Potringat
Les Bruyères
Les Bruyères et Carrières
Les Cambrosses
Les Carouges
Les Champs de Piau
Les Champs du Buisson
Les Combes
Les Combes et Chalanche
Les Creuselets
Les Creuses
Les Erenes Nord
Les Erenes Sud
Les Essaies et Camp Batail
Les Fesses
Les Fourrages
Les Foux Nord
Les Foux Sud
Les Gargues
Les Glermes
Les Gonnetes
Les Grandes Vignes Est
Les Grandes Vignes Ouest
Les Grands Champs
Les Hevernes
Les Hutins
Les Landrourets
Les Marais à Prailles
Les Menons
Les Mouilles
Les Muets
Les Ouches
Les Planchettes
Les Plates
Les Prailles
Les Prés
Les Prés aux Biches
Les Quarts
Les Raies
Les Sablons
Les Songeons et la Golta
Les Teppes
Les Teppes Blanches
Les Trembles
Les Vaux Nord
Les Vaux Sud
Les Vernes
Les Vignes à Barraut
Les Vignes de Chonu
Les Volas
Les Vorges
Lot des Sorlies
Malbrande
Marcellaz Village
Maruf
Mollassie
Montmasson
Oilly
Pallud
Peignat
Piémont
Pieuillet
Potringat
Pré Charnet
Pré Charnier
Pré Cleuzet
Pré Giroux
Pré Renault et Prailles
Prés au nez et à La Ravoire
Prés aux jouets
Prés Chertaz
Revins et La Maure
Romane Touvières et les Ga
Ruy
Sofieux
Sourives
Sous Coutasse
Sous Guinnili
Sous la ville
Sous le bois et Grandes Ra
Sous Metry
Sous Montmasson
Sous Pieuillet
Sur la Champagne
Sur la Rue
Sur le Fier
Sur le Nant
Sur les haies et le boule
Sur les Vignes
Teppes Vertes
Touvières
Vers con
Vers Glace
↑ a et bHenry Suter, « », sur henrysuter.ch, 18 décembre 2009 (consulté le 19 avril 2020).
↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
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↑ Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué (Louis Terreaux, président de l’Académie de Savoie), Bruxelles, Parlement européen, 2012, 43 ISBN , lire en ligne), Malika Benarab-Attou.
.
↑ Éric Blanchais (dir.), « », sur memorialgenweb.org, Acam-Mémorial (consulté le 3 mai 2020).
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Étymologie
La commune porte le nom de Marcellaz-Albanais depuis le début des années 1920, à la suite du décret du 25 octobre 1921 qui lui accole le nom du pays de l’Albanais afin de la différencier de la commune homonyme, située dans la province du Faucigny.
Avant cette date, elle se nomme Marcellaz, quelquefois étendu à Marcellaz-en-Genevois, du nom de la province du Genevois où elle est située, afin de la distinguer de la commune de Marcellaz, dans le Faucigny.
Le nom de Marcellaz semble être un dérivé du nom romain Marcellus, ce qui laisse à penser qu’une villa gallo-romaine s’y trouvait dans l’antiquité.
En francoprovençal, le nom de la commune s’écrit Marslâ (graphie de Conflans) ou Marcèlaz (ORB).
↑ Assemblée des Pays de Savoie (dir.), « », sur sabaudia.org, Assemblée des Pays de Savoie (consulté le 19 avril 2020).
↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées henrysuter
↑ Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué (Louis Terreaux, président de l’Académie de Savoie), Bruxelles, Parlement européen, 2012, 43 ISBN , lire en ligne), Malika Benarab-Attou.
.
Histoire
Antiquité
Le passé antique de la commune est assez peu connu. L’étymologie du mot Marcellaz semble être un dérivé du nom romain Marcellus, ce qui laisse à penser qu’une villa gallo-romaine s’y trouvait dans l’antiquité.
Cette occupation du territoire communal dès l’époque romaine est appuyé par la découverte, dans les années 1850/1860, d’une médaille en cuivre dans le jardin du presbytère. Frappée d’une tête avec l’inscription « IMP. MAXIMIANO AUG. » sur une face et, sur l’autre, d’une représentation du génie romain tenant une couronne dans la main droite et une branche de palmier ou de laurier dans la gauche, le tout accompagné de la légende « GENIO POPULI ROMANI », elle semble avoir été réalisée en l’honneur de Maximien Hercule, nommé Auguste par Dioclétien en 286. La mort du premier en 310 permet de dater cette médaille du dernier quart du siècle.
Époque médiévale
Comme pour la période antique, le passé médiéval de Marcellaz-Albanais est assez flou. La découverte, au Burgondes.
La paroisse de Marcellaz
Une paroisse est créée à Marcellaz au saint Maurice, elle dépend du décanat d’Annecy, qui en nomme le curé, et d’un vicaire. François Croisollet signale qu’un Pierre de Corsinge en est le curé en 1307. Une première église est construite à peu près à la même époque. Quatre chapelles y sont fondées, dédiées à saint Jean-Baptiste, saint Sébastien, au Saint-Esprit et à Notre-Dame. Les trois premières sont ruinées au .
Époque moderne
Au Hauteville, propriété des Montfalcon de Rogles jusqu’en 1717. Malgré cette appartenance, l’élection du syndic de Marcellaz est soumis à l’accord du châtelain de Montagny
Le cadastre de 1730 dénombre 19 nobles propriétaires à Marcellaz, tous établis après le . À la veille de la Révolution française, les droits seigneuriaux versés par les habitants s’élèvent à 14 073 livres pour la période allant de 1783 à 1792. Ils sont perçus par neuf nobles et cinq institutions ecclésiastiques, dont la cathédrale de Chambéry, qui perçoit le plus important revenu.
Visite de saint François de Sales
Le 15 mars 1608, la paroisse de Marcellaz reçoit la visite de l'évêque François de Sales en personne. Il est reçu par le curé Georges Cohendet et les trois syndics Claude Viollet, Claude Paccard et Dominique Crosat ainsi que par plusieurs notables.
L'évêque constate que l'église est en mauvais état et demande aux paroissiens de faire réparer les murs de la nef et du clocher, de faire fermer à clef les fonts baptismaux et de fournir une bannière et un parement d'autel. Le curé est également invité à s'occuper de la réparation de la toiture du presbytère, de la couverture du tabernacle. Les réparations doivent être effectuées dans un délai de deux mois sous peine d'interdit, entraînant la fermeture de l'église et la privation des sacrements.
À cette époque, les chapelles de Saint-Jean-Baptiste et Saint-Sébastien, ruinées, avaient été rasées depuis longtemps. La chapelle du Saint-Esprit sera unie au maître-autel faute d'avoir pu trouver un recteur. La chapelle Notre-Dame doit être restaurée par les Randollet.
Révolte paysanne du village de Faramaz
En 1696, constatant que ses favetiers ne payent pas leurs impôts, le comte d’Hauteville, François de Montfalcon de Rogles, décide d’effectuer un inventaire de son fief, en définissant les limites des parcelles et leurs propriétaires,,. Le 3 septembre au matin, il se rend, en compagnie d’une petite troupe composée de son fils, son fermier, deux valets, deux commissaires à terriers et deux indicateurs, dans la campagne afin de poursuivre le travail entamé. Au cours de celui-ci, ils malmènent un paysan qui refuse de donner le nom de la parcelle sur laquelle il travaille,. L’après-midi même, le groupe est pris à partie par une centaine d’habitants du hameau de Faramaz armés de pierres, de frondes ou de serpes,,. Le groupe prend alors la fuite, mais l’un des indicateurs est rattrapé par la foule, qui le frappe et lui retire ses vêtements avant de le laisser rentrer nu au château,,. La justice s’empare de l’affaire et fait convoquer le seigneur et son fermier à Chambéry, tandis que six paysans sont emprisonnés.
Le crâne de Marcellaz
On note, au cours des siècles passés, l’existence d’un crâne et de deux tibias scellés dans une niche grillagée à l’intérieur du clocher de l’église Saint-Maurice,. Ces reliques appartiennent au seigneur d’Hauteville, Montfalcon de Rogles, qui dispose, au chef-lieu de Marcellaz-Albanais, d'un castel où il réside pendant la période de la chasse,,.
La légende raconte que le seigneur s’éprend de la fille de son fermier, mais que celle-ci repousse ses avances, peut-être selon les conseils du vicaire,,,. Alors qu’il récite son bréviaire au lieu-dit « Vers Prailles », ce dernier est abattu d’un coup de fusil par Montfalcon de Rogles, qui le considère comme responsable de la position de la fille,,,,,. Arrêté, le seigneur est jugé par le Sénat de Savoie et condamné à mort en étant pendu sur la place de l’église communale,,,,,. L’arrêté qui affirme la sentence précise que la tête du meurtrier doit être « clouée à l’endroit le plus apparent de l’église » afin d’y rester à perpétuité,,,,. Initialement installée sur la fenêtre qui surmonte le porche de l’église, elle est déplacée vers 1843 dans une niche conçue à cet effet dans le clocher,.
La date précise de cet événement est assez floue et varie selon les sources : Cl.-Fr. Servettaz, instituteur à Marcellaz-Albanais, avance la date de 1631 dans sa Monographie de la commune de Marcellaz-Albanais, tandis que François Croisollet indique la date de 1712 dans son Histoire de Rumilly. Au cours de recherches, il s’avère que les archives paroissiales de la commune ne mentionnent aucun décès d’un ecclésiastique au cours de l’année 1631, et celles du Sénat de Savoie, de même que le nobiliaire de Savoie, ne fournissent aucune information sur cet événement.
Le crâne, encore présent dans le clocher au milieu du siècle, est volé en août 1974. Cet événement fait ressurgir deux autres légendes. L’une d’elles complète simplement la principale en disant que le corps du seigneur a été brûlé dans un lieu-dit situé en dessous de l’église, tandis que la seconde propose une version totalement différente selon laquelle le seigneur a été exécuté par les paysans à coups de hache et de feu, avant que sa tête ne soit intégrée au ciment frais tandis que son corps est jeté dans un tas de fumier.
Époque contemporaine
Révolution française
Juillet 1789 marque le début de la Révolution française. Si la Savoie n’est pas directement concernée car, à cette date, elle dépend du royaume de Sardaigne, la proximité de la frontière et la venue d’émigrés entrainent des troubles dans la province. Le 22 septembre 1792, celle-ci est envahie par l’armée française et devient, le 27 novembre suivant, le département français du Mont-Blanc. Quelques semaines plus tard, Marcellaz élit alors son premier maire, Louis Longeray, et est intégrée, selon le découpage de l’administration française, au canton de Rumilly et au district d’Annecy,. La commune perd dans le même temps son curé, Claude Duret, qui refuse la Constitution civile du clergé imposée par la France et émigre à Alby-sur-Chéran.
Soulèvement anti-révolutionnaire
Passé l’engouement révolutionnaire, la population savoyarde se sent lésée par le mouvement, qui lui retire d’anciens impôts au profit de nouveaux, et divers événements font monter l’opposition à la nouvelle administration,. L’interdiction du culte catholique est également mal perçu et certaines localités passent outre cette mesure. C’est le cas à Marcellaz, puisque la maison de Jean-François Violet, installée dans le hameau de Germagny, est utilisée comme lieu de culte clandestin, où il est assuré par des prêtres réfractaires.
Au début du mois d’août 1793, le maire de Marcellaz, Louis Longeray, échafaude un projet de soulèvement de plusieurs paroisses qui consisterait à prendre Rumilly, Annecy et Seyssel, puis de se rattacher au Jura. Le 18 août, une centaine de royalistes, armés de fourches et de bâtons, se regroupent dans l’église, avant d’abattre l’arbre de la liberté. Ils se dirigent ensuite Sales, où ils sonnent le tocsin et abattent également l’arbre de la liberté, afin de se rendre à Rumilly. Toutefois, contrairement à leurs attentes, ils ne sont pas rejoints par les autres paroisses, et font face à des gardes nationaux en plus grand nombre et armés. Effrayés, ils prennent la fuite,. Une douzaine d’entre eux est arrêtée et emprisonnée au palais de l’Isle,.
Quatre jours plus tard, les contre-révolutionnaires marcellaziens mènent un deuxième soulèvement à Rumilly à l’occasion d’une insurrection menée par le royaliste François Collomb. Les détenus sont libérés, l’hôtel de ville est pillé afin de voler les procédures engagées contre les meneurs du mouvement précédent, et le parti pris pour la royauté est affiché.
À la suite de ces deux événements, un certain nombre de personnes sont arrêtées à Marcellaz, dont le maire Louis Longeray qui passe six mois en détention à Chambéry,. Il est remplacé par à son poste par Antoine Viollet.
La construction de la nouvelle église
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Première Guerre mondiale
La commune paye un lourd tribut à la Première Guerre mondiale. Celle-ci est déclarée le Rumilly avant d’être envoyé au front.
Le premier à perdre la vie est Jean Viollet, âgé de 23 ans et engagé au régiment d’infanterie sous le . Il décède le 11 août 1914, moins d’une semaine après son arrivée en Alsace, à l’hôpital civil de Cernay à la suite de blessures de guerre.
Au total, sur un peu plus de 1 000 habitants au début du conflit (1 036 au recensement de 1911), Marcellaz-Albanais perd 62 habitants au front (soit près de 6 , ainsi que son vicaire et son instituteur.
La municipalité, comme la plupart des communes de France, décide de construire un monument aux morts. Le projet est validé par le conseil municipal le 20 novembre 1920, et le mémorial, installé devant l’église, est inauguré moins d’un an plus tard, le 13 novembre 1921. Au total, sur les 75 noms gravés sur le monument, 64 sont liés à la Première Guerre mondiale, ce qui en fait le conflit le plus meurtrier pour Marcellaz-Albanais.
Seconde Guerre mondiale
La Seconde Guerre mondiale est, avec six victimes identifiées, beaucoup moins meurtrière pour la commune que le précédent conflit mondial. 1940 est l’année la plus fatale pour les Marcellaziens : quatre décès sont recensés, et autant sont faits prisonniers de guerre par l’armée allemande entre mi-août et décembre,,,. Les prisonniers faits au cours de ce dernier mois sont déportés au camp de concentration de Neubrandenbourg,. 1941 verra deux autres soldats capturés, un en février et le second en avril, qui sont respectivement transférés à Sandbostel et Moosburg,.
Le reste de la guerre se déroule sans pertes pour la commune jusqu’au 2 avril 1944, lorsque André Germain est abattu par la Milice à Doussard en compagnie d’autres résistants. Né à Marcellaz-Albanais le 10 juin 1923 et réfractaire au S.T.O., il s’était engagé dans la Résistance auprès du maquis des Glières et avait intégré la section « Leclerc », sous les ordres du lieutenant Robert Jouglas.
Un dernier décès lié à la commune au cours du conflit est celui de Roger Germain en 1945.
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