Sainte-Foy-Tarentaise
Localisation
Sainte-Foy-Tarentaise : descriptif
- Sainte-Foy-Tarentaise
Sainte-Foy-Tarentaise est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
La commune se situe sur la rive droite de la Haute Isère, sur la route entre Bourg-Saint-Maurice et Val d'Isère.
La commune de Sainte-Foy-Tarentaise recouvre un total de plus de 10 000 hectares, ce qui en fait la commune de France par la superficie. Sur une vingtaine de kilomètres, elle est délimitée par la frontière italienne que deux cols permettent de franchir aisément : le col du Mont et le col du Rocher Blanc.
Son point le plus bas, à Viclaire, est à 890 mètres d’altitude. Le sommet culminant, la Grande Sassière, culmine à 3 747 mètres.
Toponymie
Le toponyme du village était autrefois Sainte-Foy,, avant qu'on l'associe au syntagme « -Tarentaise », afin de le distinguer d'autres communes, à partir de 1892. Sainte Foy était une vierge martyre du au siècle. Tarentaise est le nom de la vallée et de l'ancienne province historique de cette partie de la Savoie.
Pendant la période révolutionnaire, la commune est renommée Valamont.
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Sinta Fé (graphie de Conflans) ou Senta-Fê (ORB).
- D'après Henry Suter, , Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, sur henrysuter.ch, Henry Suter, 2000-2009 (consulté le ).
- « », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté le ), Ressources - Les communes.
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesCassini
- Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 ISBN , lire en ligne), Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
Histoire
Tandis que la Tarentaise semble avoir été peuplée dès le Ceutrons, aucun vestige ne témoigne d'une présence humaine sur la commune de Sainte-Foy avant que les Romains s'y installent vers le Tarentaise est alors successivement occupée par les Burgondes (peuplade nordique) jusqu'au Sarrasins.
Il semble qu'il y ait eu un lieu de culte à Sainte-Foy dès l'évangélisation de la région par Jacques de Tarentaise au sainte Madeleine, seconde patronne du village, mais le nom de Sainte-Foy n'apparaît dans un texte officiel qu'en 1170.
À partir du Val d'Isère et englobe Tignes et toute la vallée. Entre 1391 et 1738, la paroisse est administrée par trois syndics installés dans les quartiers des Villes, du Tiers de la Thuile et du Tiers du Milieu. Le , Joseph Joachin d'Allinges, dernier seigneur de la Val d'Isère, affranchit Saint-Foy,,.
Bien que Sainte-Foy accueille fraîchement les idées révolutionnaires, elle change tout de même de nom en 1794 pour être rebaptisée Valamont, jusqu'en 1806 où elle retrouve son nom originel. Entretemps l'église est presque entièrement détruite, en particulier son clocher. Rattachée à la Savoie au Grande Guerre,.
En 1932, selon Henri Onde, le village compte « 15 ou 16 familles dont l'établissement remontait à 250 ans ».
Pendant la Seconde Guerre mondiale Sainte-Foy est occupée par les Italiens jusqu'en septembre 43, puis par les Allemands. Ses habitant fuient dans tout le pays, particulièrement en Haute-Loire. La commune est libérée en mars 1945.
La construction du barrage de Tignes, envisagée dès les années 1930, reprend en 1947 et apporte de l'activité à Sainte-Foy. L'inauguration du barrage le donne l'occasion au Président Auriol de s'arrêter à Sainte-Foy en se rendant à Tignes.
Le site est pris en compte dans le cadre du Plan neige de 1964, pour l'aménagement du ski. Malgré cela, l'exode rural se poursuit à Sainte-Foy comme ailleurs et le village se vide inexorablement de sa population. En 1975, la commune ne compte plus que 593 âmes. À partir des années 1960, plusieurs projets de stations de sports d'hiver germent dans l'esprit des habitants, comme le relate assez justement le feuilleton prémonitoire Miroir 2000 jusqu'à ce qu'en 1982, le site de Bon Conseil soit finalement retenu pour le lancement d'une station de ski. Après moult péripéties et oppositions, le maire Daniel Pascual, élu en 1977, finit par ouvrir les trois premiers télésièges à l'hiver 1990/91, avec le slogan "Sainte-Foy, j'y crois". Après des débuts chaotiques, la station prend véritablement son envol à partir des années 2000, notamment grâce à l'engouement des Anglais et des Hollandais.
- Jean-Louis Bradel, Sainte-Foy-Tarentaise, , 89 ISBN , lire en ligne), p.9.
- Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (ISBN , lire en ligne), p. 468..
- Henri Menabrea, Histoire de la Savoie, Grasset, , xx.
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesCassini
- Sur le sujet , « L'occupation humaine en Maurienne et en Tarentaise », Revue de géographie alpine, lire en ligne), et également la suite « La nature du peuplement en Maurienne et en Tarentaise. — Les hommes et les types humains (suite) » (1942), pp. 51-123.
- Gilles Emprin, La résistance en Rhône-Alpes, Editions Le Dauphiné Libéré, , 51 ISBN ).
- Jean-Louis Bradel, Sainte-Foy-Tarentaise, , 89 ISBN , lire en ligne), p.23.
- Jean-Louis Bradel et Michel Barnier, Ste Foy, La Gurraz-Villaroger: Vie, art et traditions en Haute-Tarentaise, , 89 ISBN , lire en ligne)
- « », sur saintefoy-tarentaise.com, .
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