Loudes
Localisation
Loudes : descriptif
- Loudes
Loudes est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
Localisation
La commune de Loudes se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Elle se situe à 14 du Puy-en-Velay, préfecture du département, et à 8 Saint-Paulien, bureau centralisateur du canton de Saint-Paulien dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales.
Les communes les plus proches sont : Chaspuzac (2,2 Borne (4,2 Saint-Vidal (4,3 Saint-Jean-de-Nay (4,6 Sanssac-l'Église (4,7 Vazeilles-Limandre (4,9 Lissac (5,2 Vergezac (6,3 km). La commune de Loudes est située dans la partie médiane du département de la Haute-Loire, au nord-est d'une zone de plateaux volcaniques érigés entre le fleuve de la Loire et la rivière de l'Allier qui constitue le massif du Devès.
Géologie et relief
Loudes se trouve sur un vaste plateau basaltique parsemé de cônes de scories (les Gardes), de formations granitiques et de quelques formations calcaires. Dans la plupart des cratères d'anciens volcans non exploités, se sont installées des tourbières (ex. : le Mont-Bar à Allègre).
La superficie de la commune est de 24,33 dénivelé maximal atteint 283 mètres. L'altitude du territoire varie entre 759 . La commune est classée en zone de montagne comme la presque totalité des communes du département.
Hydrographie
La commune est dans le bassin Allier-Loire amont, au sein du bassin hydrographique Loire-Bretagne. Elle est traversée par les ruisseaux Cereix, Combe, Freycenette, Musette et Say.
Le ruisseau le Cereix d'une longueur totale de 10,3 Saint-Jean-de-Nay et s'écoule vers le nord-est. Il se jette dans le ruisseau la Freycenette sur le territoire communal, après avoir traversé 2 communes.
Le ruisseau la Freycenette, d'une longueur totale de 10,6 Borne et s'écoule vers l'est. Il traverse la commune et se jette dans la Borne à Vazeilles-Limandre, après avoir traversé 3 communes.
Le ruisseau le Say, d'une longueur totale de 13,9 Vernet et s'écoule vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans la rivière Borne dans la commune de Borne, après avoir traversé 6 communes.
Le ruisseau la Combe d'une longueur totale de 6,3 Vergezac et s'écoule vers le nord-est. Il se jette dans le ruisseau le Say sur le territoire communal, après avoir traversé 3 communes.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,5 amplitude thermique annuelle de 16 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Puy-Loudes », sur la commune de Chaspuzac à 2 vol d'oiseau, est de 9,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Loudes comprend cinq ZNIEFF.
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- « », sur villorama.com (consulté le ).
- Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
- « », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
Loudes (Lode en 1087) serait issu du patois Louda dérivé du gaulois Lut qui signifie « terrain marécageux »,. Cette hypothèse semble plausible car de nombreuses ruisseaux se trouvent aux alentours du bourg. Loudes se compose alors du même radical Lut- que Lutèce, Ludesse, Lodève, etc.
Civeyrac procéderait du nom de personne latin Severus, suivi du suffixe -acum, d'où le sens global de « domaine de Severus », Collange (Collangis en 1187) est peut-être issu du patois Coll'ange « habitation sur la colline », mais représente plus probablement le latin Colonica « terre cultivée par un colon »,, Coubladour (Coblador en 1234) est peut-être issu du patois Coble et du suffixe -ador au sens global de « forteresse des mulets », Lanthenas (Lentenas en 1314) est issu de l'anthroponyme gaulois Lentenus, suivi du suffixe -ate de même origine et signifie « Terres de Lentenus »,; Lestrade (Strada en 1453) représente l’occitan estrada « grande route »,, avec dans ce cas, l’agglutination de l’article défini; Mestrenac (Mastrenac en 1342) viendrait du latin Magister avec le suffixe -acum « domaine du Maître » ou du nom de personne latin Mestrius; Pouzols viendrait du patois Pouz'ols « entrée de la forêt » ou du latin puteolus « petit puits »,; Pralhac (Prualiacs ou Pruyliacs en 1280) procède peut-être du nom d’homme latin Probus avec le suffixe -acum « domaine de Probus »,; Vaures (Vaures dès 1245) aurait pour origine le bas-latin d'origine gauloise vabrus « ruisseau », et Vendos (Petrus Vendos en 1244) est issu du nom de personne gaulois Vindos « le Blanc »,.
- Jean Arsac, Toponymie du Velay, Les Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, 1991, page 221 :
« Au gaulois lut- « boue, terrain marécageux » d’où résulte patois louda « bourbe, vase limon » (Dictionnaire français-occitan des parlers de la Haute-Loire). LOUDES [...], au bord du ruisseau de Cereix : Lode 1087 [...]. »
- Cassagne et Korsak 2006, p. 154 : Loudes..
- Cassagne et Korsak 2006, p. 79 : Civeyrac :
« Civeyrac constitue l'héritière de l'ancienne Sever(i)acum ou Villa Sever(i)i. Le hameau primitif s'est donc développé à partir du domaine de Severius, un important propriétaire terrien. »
- Chantal Jouve, pages 132 et 133 pour Vaures, Pouzols (Pouz'ols), Collange (Coll'ange), Lanthenas et Civeyrac. Chantal Jouve, page 110 pour Coubladour.
- Jean Arsac, Toponymie du Velay, Les Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, 1991, page 192 :
« Colonica [...] « terre cultivée par un colon » (Dictionnaire étymologique des noms de lieux de France), a fourni les noms de lieux : [...] COLLANGE [...] Collangis 1187 [...]. »
- Cassagne et Korsak 2006, p. 82 : Collange..
- Cassagne et Korsak 2006, p. 89 : Coubladour :
« Il est néanmoins difficile de se montrer très affirmatif en ce qui concerne l'origine de Coubladour après examen des formes anciennes. »
- Jean Arsac, Toponymie du Velay, Les Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, 1991, page 404 :
« COUBLADOUR [...], Coblador 1234 [...]. Le patois coble [...] signifie « couple, paire », mais désignait plus participe en Velay un ensemble de mulets conduit par le même muletier. Le suffixe -ador, du latin -atoriu ayant valeur de locatif, Coubladour pouvait être soit un lieu d’élevage de mulets, soit un relais muletier sur l’Estrade du Puy à Fix [...]. »
- Cassagne et Korsak 2006, p. 143 : Lanthenas :
« Lentenus pourrait don se traduire littéralement par « sur les terres de Lentenus ». »
- Jean Arsac, Toponymie du Velay, Les Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, 1991, page 118 :
« LANTHENAS [...], Lentenas 1314 [...]. Du nom d’homme gaulois Lentenus (Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux de France), suivi du suffixe -ate [...]. »
- Jean Arsac, Toponymie du Velay, Les Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, 1991, page 356 :
« Le latin strata peut être à l’origine de quelques noms de lieux. On lui doit le patois estrada > francisé en estrade « grande route», qui désigne le plus souvent une voie ancienne importante parfois une voie romaine, voire gauloise [...]. Un compendium reliait la Bolène et la Régordane de Marcilhac (Saint-Paul) à Mercury (Saint-Privat). Il est nommé Lestrade sur les communes de Loudes (Mansus de Strata 1453) [...]. »
- Cassagne et Korsak 2006, p. 149 : Lestrade..
- Jean Arsac, Toponymie du Velay, Les Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, 1991, page 155 :
« MESTRENAC [...], Mastrenac 1342 [...]. Mestrinacum, de Mestrinius, dérivé du nom d’homme latin Mestrius [...]. »
- Jean Arsac, Toponymie du Velay, Les Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, 1991, page 251 :
« De puteus, puits, peuvent résulter : LE POUTIOU [...]. Le diminutif puteolus est à l’origine des nombreux noms de lieux POUZOLS [...]. »
- Cassagne et Korsak 2006, p. 213 : Pouzols..
- Jean Arsac, Toponymie du Velay, Les Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, 1991, page 159 :
« PRALHAC [...], Prualiacs sive Pruyliacs 1280 [...] Probiliacum, de *Probilius, dérivée de Probus [...]. »
- Cassagne et Korsak 2006, p. 214 : Prailhac..
- Jean Arsac, Toponymie du Velay, Les Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, 1991, page 107 :
« Le mot gaulois *vabero/*vobero « ruisseau (plus ou moins caché) », (Dictionnaire étymologique des noms de lieux de France), « cours d’eau souterrain » (La toponymie française, 10), a pris chez nous le sens de « ravin ». Par l’intermédiaire du bas-latin vabrus (La toponymie française, 221), il a donné : (…) VAURES (…) village au bord de la Musette : Vaures 1245. [...]. »
- Cassagne et Korsak 2006, p. 287 : Vaures..
- Jean Arsac, Toponymie du Velay, Les Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, 1991, page 120 :
« VENDOS [...] : Petrus Vendos 1244. Nom d’homme ou surnom d’après gaulois vindos, blanc [...]. »
Histoire
Antiquité
Entre le onomastiques, un nommé Sévère (en latin Severius) aurait construit un domaine agricole près du site actuel du village de Civeyrac et un nommé Probus en aurait construit un près du site actuel de Pralhac.
D'après les recherches de Jean-René Mestre, une voie antique traverserait le territoire communal dans un axe sud-ouest en passant près du village de Loudes.
Moyen Âge
- 1000 (environ) : création de la baronnie de Lode, construction d'un château fort au centre d'un bourg médiéval protégé par une enceinte.
- 1087 : le baron Pierre de Lode est témoin d'une donation faite en l'église de Saint-Maurice-de-Roche par Durand, seigneur de Roche-en-Régnier et Ausilie, son épouse.
- 1180 (environ) : le baron Hugues de Lode, son épouse Girine, et ses trois fils Hugues II, Falcon et Pons font donation de trois jardins situées à Combes, près d'Espaly-Saint-Marcel en faveur de la collégiale de Saint-Agrève du Puy-en-Velay.
- 1182 à 1186 : Estève de Lode, frère du baron Hugues de Lode, chevalier de Saint-Jean-de-Jérusalem est mentionné dans plusieurs donations faites à la commanderie des Templiers de Saint-Jean-du-Puy.
- 1190 : Guillaume, second frère du baron Hugues de Lode est mentionné lors entre les Templiers du Puy-en-Velay et la commanderie de Chantoin.
- 1200 (environ) : Pierre le Blanc fonde le village de Vendos.
- 1203 : Pierre de Lode, fils d'Estève de Lode, est élevé à la dignité ecclésiastique de chanoine du Puy-en-Velay.
- 1212 : Pierre de Lode, est témoin d'une investiture accordée par Brocard de Rochebaron, abbé de Saint-Pierre-Latour au Puy-en-Velay à l'hôpital Notre-Dame.
- : le chevalier Hugues III de Lode, fils du baron Hugues II est témoin lors d'un traité signé entre Étienne de Chalençon, évêque du Puy-en-Velay et Pons V, vicomte de Polignac.
- 1250 (environ) : le seigneur de Ceyssac qui possède des terres près de Loudes, fonde un château au Charrouilh.
- 1255 : Pons de Lode, fils cadet du baron Hugues III devient chanoine laïque au Puy-en-Velay.
- 1280 (environ) : le seigneur de Ceyssac installe Hugon de Chattes comme coseigneur du Charrouilh.
- 1310 (environ) : le seigneur Jourdan de Ceyssac installe sa résidence principale au Charrouilh.
- 1313 : Bertrand de Lode est signalé comme noble et baron.
- 1340 : Jousserand de Lode, fils cadet de Bertrand, passe une reconnaissance en faveur de la paroisse de Saint-Julien-d'Ance.
- 1343 : François de Lode, fils aîné de Bertrand, chevalier et baron, reconnaît à l'évêque son moulin de Muze et ce qu'il a à Borne jusqu'à la rivière Muze.
- 1348 : mort de Durand de Ceyssac, seigneur du Charrouilh. Le château passe à sa fille Béatrix épouse de Louis de Vissac.
- 1355 : le baron Hugon de Lode épouse Alix Mitte de Mons.
- 1362 : le baron Hugon de Lode, coseigneur de Borne, rend hommage à l'évêque du Puy, comte du Velay, pour son château et ses mandements de Loudes et ses fiefs situés à Civeyrac, Borne et Coubladour.
- 1389 : Hélix de Gavaret de Saint-Didier-d'Allier, veuve de Hugon de Lode, rend hommage à l'évêque du Puy-en-Velay pour le château et les fiefs, en tant que tutrice légale de ses enfants orphelins.
- 1404 à 1425 : Guillaume de Loudes, fils d'Hugon et Baron de Lode devient écuyer de Charles VI puis chambellan du duc de Berry.
- : le dauphin (futur Charles VII) revenant d'un pèlerinage à Notre-Dame du Puy-en-Velay, couche au château de Loudes.
- 1430 (environ) : mort de Blanche de Loudes, fille de Guillaume. Elle lègue la baronnie à son fils, Artaud de Gorse de Vaux-en-Velay.
- 1446 : Pierre de Gorse, fils d'Artaud et d'Élisabeth de Chateauneuf est mentionné dans le testament de Dragonnet de la Tour, baron de Saint-Vidal
Temps modernes
- 1538 : Claude de Gorse, baron de Loudes et seigneur de Vaux-en-Velay fait établir le terrier de Loudes, Tailhac et Vals-près-le-Puy.
- 1550 : Françoise de Gorse, sœur et héritière du baron Claude de Gorse épouse Gilbert des Serpens.
- 1590 : mort de François de Loudes, homme d'armes de Christophe de Chalençon, dernier représentant de la branche cadette de la famille de Lode, issue de Jousserand de Lode.
- : Philibert des Serpens, baron de Loudes, est témoin lors de la signature d'un contrat de mariage.
- : Claude II des Serpens, baron de Loudes assiste aux États du Velay au Puy.
- : Claude des Serpens, baron de Loudes assiste aux États du Velay au Puy.
- 1651 : mort de Claude des Serpens. C'est sa petite-fille Antoinette de Polignac qui hérite de la baronnie. Elle est la fille de Suzanne des Serpens et d'Armand XIX de Polignac.
- : Antoinette de Polignac est entrée au couvent des Carmélites à Paris. Elle lègue ses biens au roi Louis XIV qui ayant accepté l'héritage, le rétrocède au vicomte Armand XIX de Polignac, père de la testatrice. Par la suite, la baronnie devient une baronnie diocésaine.
- 1702 : l'un des deux notaires de Loudes, Me Dorlhac crée une école laïque pour garçons à Loudes. La plupart des élèves viennent des villages voisins. Les élèves viennent deux mois par an, de janvier à mars.
- : une ordonnance du roi Louis XV demande que "La communauté de Loudes et le Charrouil sera tenue de fournir un milicien pour mettre au complet le bataillon de Privas dans la nouvelle levée de 2 520 hommes...". Le , Louis de Laval, subdélégué de l'intendance du Languedoc se rend à Loudes pour faire tirer au sort le nom du milicien réquisitionné.
Révolution française et Empire
En 1790, à la suite de la Révolution, Claude Rousset dit Bernard de Pralhac ameute les habitants du village de Civeyrac pour s'emparer d'un bois de noyers. Bernard propose aussi de ne plus payer de dîme, de censive et de taille. Les officiers municipaux font rentrer les manifestants dans les rangs.
Laurent Trucher, est nommé commandant de la garde nationale du canton de Loudes en 1793. Les 40 Loudois qu'il recrute ne sont que peu républicains. De même que le conseil municipal et une grande majorité de la population. Trucher rapporte à ses supérieurs cette tiédeur.
En 1799, un rapport fait état d'un rassemblement de réquisitionnaires déserteurs et conscrits dans les bois de Vergezac, tous armés de fusils à deux coups au nombre de 24 à 30. Ils s'opposent même à la translation d'un curé réfractaire conduit par la brigade de gendarmerie de Sanssac-l'Église. Les autorités de Paris envoient une garnison logée par l'habitant pour rétablir l'ordre. Le registre des patentes de l'administration municipale du canton de Loudes mentionne pour la commune de Loudes la présence de 7 meuniers, 7 cabaretiers, 3 maçons, 3 tailleurs d'habits, 2 charpentiers, 2 tisserands, 2 maréchaux-ferrants, 2 aubergistes, 1 notaire, 1 arpenteur et 1 officine de santé.
Époque contemporaine
Le recensement de 1851 dénombre 1399 habitants donc 1251 cultivateurs, 63 domestiques, 17 maçons, 9 tailleurs d'habits, 5 rentiers, 5 pensionnaires d'État, 1 instituteur et 1 mendiant.
Vers 1856, une épidémie de petite vérole décime la population loudoise.
Après la guerre franco-allemande de 1870, certains Loudois demandent des pensions de guerre. L'un d'entre eux, Urbain Bonneval, a été blessé à Gravelotte pendant la bataille de Saint-Privat.
Le recensement de 1939 dénombre 1186 habitants dont un étranger, Ahmed Taouli né en 1894 en Algérie.
Le , une réunion secrète de la résistance a lieu au château du Charrouilh. C'est en ce lieu qu'Henry Ingrand est nommé président du « Comité régional de libération Auvergne ».
En , les résistants auvergnats subtilisent 30000 litres d'essence à la station de l'avenue des Belges au Puy-en-Velay. 2400 litres des 30 000 sont dissimulés au garage Bernard à Loudes.
La mécanisation agricole engendre un dépeuplement de la commune durant les années 1950.
Le , le Crédit agricole Loire-Haute-Loire (en partenariat avec la municipalité et le comité des fêtes de Loudes) organise sa troisième édition « Le terroir sur un plateau » à Loudes. Cette manifestation réunit des producteurs fermiers et des artisans d'art régionaux.
Le : une cérémonie de commémoration pour le bataille de Bazeilles est organisée à Loudes.
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- Jean-René Mestre, Prospection thématique concernant la voie romaine Lyon-Rodez dans la traversée du Velay occidental (Haute-Loire) : rapport au 1er décembre 1991..
- Sylvie Sargue, Chapitre II : Tour et château, pages 11 à 14.
- Sylvie Sargue, Chapitre VIII : Anecdotes historiques, pages 31 à 34.
- Claude Le Brun de la Rochelle, Les procès civil et criminel, 1664.
- Jean Arnaud, Histoire de Velay jusqu'à la fin du régime de Louis XV, 1816.
- Autour du lavoir no 3, article Une classe sur mesure à Loudes par Georges Breure.
- Autour du lavoir no 1, article La Révolution dans le canton de Loudes par Patrick Rossi.
- L'Éveil, article Loudes, Un peu d'histoire : An 7 de la République... La patente déjà !
- Sylvie Sargue, Chapitre X : Les habitants et leurs noms, pages 40 à 43.
- Sylvie Sargue, Chapitre XI : Le déclin de Loudes, pages 44 à 46.
- La Tribune, article Il y a trente ans, dans Loudes coupée du monde la Résistance constituait le comité régional de libération Auvergne, 1974.
Héraldique
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