La Gresle
Localisation
La Gresle : descriptif
- La Gresle
La Gresle est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Greslis.
Géographie
localisation
La commune de La Gresle se situe à la périphérie nord-est du département de la Loire en limite avec le département du Rhône (communes de Cours et de Thizy-les-Bourgs). Jusqu'à une date récente elle faisait partie du canton de Belmont-de-la-Loire où elle se trouvait d'être la commune la plus éloignée du chef-lieu, distant de 17 .
La Gresle est limitrophe de six autres communes. C'est avec Sevelinges au nord que le contact est le plus long soit 4,9 .
L'espace géographique de La Gresle présente une réelle unité puisqu'il correspond exclusivement au bassin fluvial de la rivière le Trambouzan. Les limites de ce bassin sont marquées à l'ouest par une ligne de hauteurs formant l'interfluve entre le Trambouzan d'une part et le Chandonnet d'autre part (et qui se prolongeant au sud-ouest marque aussi la séparation entre le Trambouzan et son affluent le Jumeau). A l'est un alignement de hautes collines sépare plus nettement encore le territoire de La Gresle de la profonde vallée de la Trambouze; s'en détache vers le sud-ouest un promontoire s'avançant en doigt de gant sur lequel s'est établi le bourg de La Gresle à peu près au centre du territoire communal. Au pied de ce promontoire se creuse, transversalement par rapport au cours de la rivière, une dépression orientée sud-est - nord-ouest, correspondant à un creux structural et que jalonnent à l'est et à l'ouest deux ensellements correspondant l'un à la Croix-Mulsant l'autre à Sattendras.
L'aire géographique de la commune peut être ainsi être décrite comme comprenant trois parties :
- le bassin de réception du Trambouzan, creusé dans les terrains granitiques du socle, en occupe le nord. Une fois constitué, le cours d'eau, qui coule à La Gresle du nord au sud sur 6 km environ, divise le reste de la commune en ses deux versants est et ouest aménagés dans des terrains gréseux.
- le versant s'étendant sur la rive gauche de la rivière est la partie la plus étendue de la commune. C'est un plan fortement incliné d'est en ouest et disséqué par des vallons où coulent des ruisseaux tributaires du Trambouzan. Conformément à la disposition générale de la région qui s'incline depuis les hauteurs des monts du Beaujolais jusqu'à la Loire c'est sur la partie supérieure de ce versant, à l'est, que la commune atteint ses plus hautes altitudes, 662 m. sur une éminence boisée au-dessus du lieu-dit la Giraudière et 655 m. au crêt du Perray (ce n'est que plus à l'est encore, au-delà de la vallée de la Trambouze, dans le département du Rhône, qu'on atteint les 700 m. d'altitude). Au sud de la commune, toujours sur ce même versant, les altitudes se maintiennent longtemps au-dessus de 500 m
- moins étendu, le versant ouest du Trambouzan présente aussi une pente générale plus modérée toujours en accord avec l'inclinaison générale de la région. Les altitudes y sont naturellement moins élevées tout en dépassant les 500 m. sur une bonne partie des confins ouest du territoire communal ; l'érosion différentielle s'est aussi moins exercée sur cette pente plus douce et ce versant est de ce fait moins creusé par les ruisseaux que celui qui lui fait face. Aux alentours du lieu-dit Sattendras on a même affaire à une sorte de plateau que La Gresle partage avec ses voisines Jarnosse et surtout Coutouvre, autrement dit le large ensellement dont il a été question ci-dessus. Le talweg du Trambouzan fait passer les cotes d'altitudes de 460 m. à la sortie de son bassin de réception à 371 m. à l'endroit ou en aval la rivière quitte la commune (après lui avoir servi de limite avec Coutouvre sur 2 km.). Sa pente moyenne -assez forte encore dans cette partie de son cours - est ainsi de 1,5 %.
L´altitude moyenne de l'aire municipale de La Gresle s'établit à 510 mètres.
L'hydrographie de la commune se résume dans l'axe formé par le Trambouzan cours d'eau qui prend sa source tout au nord de la commune, reste à La Gresle à l'état de ruisseau et dont ne sont tributaires que de modestes ruisselets, essentiellement sur sa rive gauche (des "gouttes" selon le terme usité dans la région pour caractériser le faible débit de ces petits cours d'eau). Coulant du nord au sud -donc dans une direction subséquente eu égard au relief - la rivière alimente, au centre de la commune dans un étranglement de sa vallée, au lieu-dit le Moulin, un assez vaste étang dont l'eau fournissait avec régularité l'énergie nécessaire à une usine textile aujourd'hui fermée. D'autres étangs de moindre importance (l'étang Muguet, celui de la Tournelle, celui de Traizette etc.) parsèment la commune. Le Trambouzan dont la longueur totale excède légèrement les 20
L'ensemble du territoire communal repose sur le socle cristallin dont est formé le haut-Beaujolais. Le granite affleure dans la partie nord, le grès domine dans la partie sud parsemé d'intrusions de microgranite: L'ensemble est largement strié de failles de direction essentiellement armoricaine qui sont à l'origine de la dépression transversale mentionnée ci-dessus. Le vallon du Trambouzan est tapissé de colluvions argilo-sableuses
La zone des hautes collines de l'est roannais dans laquelle s'inscrit le territoire de La Gresle présente un taux de boisement nettement inférieur à celui que l'on rencontre dans la montagne beaujolaise plus à l'est et au nord-est, même à proximité (52 % au Cergne et 51 % Écoche par exemple). Avec 63,3 ha en bois et forêt sur 1475 ha, soit la superficie totale de la commune, ce taux de boisement n'est que de 4,3 % à La Gresle. Couvrant 53,4 ha les conifères prédominent; les forêts mixtes représentent 19 ha (1,27 %) et les feuillus la superficie minime de 1,14 ha (moins de 1 %). Il n'existe pas de manteau forestier continu dans la commune mais seulement de petits espaces boisés dispersés.
Sans être un authentique nœud de communication La Gresle dispose d'un réseau de voies routières dont l'importance reste locale mais qui met la commune en relation avec son environnement régional selon quatre directions cardinales. L'axe principal est constitué par la route départementale 45 qui relie Écoche à Montagny entrant dans la commune au lieu-dit le Château (de Sevelinges) en sortant à l'Étang de Traizette et courant dans la commune sur près de 9 km selon une direction grossièrement nord-est-sud-ouest en desservant le bourg de La Gresle.
Moins longue sur le territoire communal - un peu moins de 5 km - la route départementale 40 qui va de Charlieu à Thizy-les-Bourg mène du lieu-dit Sattendras au lieu-dit la Casse Froide, à la frontière du département du Rhône, selon une direction nord-ouest-sud-est, se confondant d'ailleurs sur un kilomètre environ avec la D 45 en contrebas du bourg. Les deux départementales 45 et 40 constituent donc une sorte de X essentiel des communications à travers la commune. Plus marginales parce que concernant surtout les confins, existent deux autres routes desservant l'aire qui fait l'objet de cette étude. Les limites nord-ouest de la commune sont ainsi pratiquement formées sur presque 4 km, de Prélande à Sattendras par la longue D 31 (qui relie Le Cergne à Saint-Just-en-Chevalet à travers tout le nord du département de la Loire). Enfin sortant du bourg de La Gresle aux Quatre Croix la D 82 mène, à partir de la Croix-Mulsant, soit à Cours soit, en rejoignant à la Casse la D 40, à Thizy-les-Bourgs.
De cette disposition générale des voies routières résulte l'existence de plusieurs carrefours, l'un aux Quatre-Croix, un autre à la Croix Mulsant, un autre à la Casse, deux en contrebas du bourg, un dernier enfin à Sattendras (puisque s'éloigne de là une route vers Jarnosse), c'est-à-dire un choix de directions plus important que dans bien des communes environnantes.
Une ligne d'autocar relie La Gresle à Roanne et comporte rien moins que huit arrêts sur le territoire communal ; le service des cars scolaires en direction de Roanne, Charlieu, Thizy-les-Bourgs et Cours est d'autre part ouvert au public. Distant de 6 km seulement, Cours est le point de départ de plusieurs lignes, l'une en direction d'Amplepuis et une autre en direction de Lyon avec d'ailleurs pour chacune d'elles un arrêt à Cours à 4 km de La Gresle.
Sur le plan économique et plus généralement en ce qui concerne les activités humaines, La Gresle est situé en un point de rencontre des influences des deux petites villes très proches, Cours et Thizy-les-Bourgs. En revanche le rôle de Charlieu chef-lieu du canton dont relève la commune éloigné de 18 km est éclipsé par celui de Roanne. Les mouvements pendulaires liés à l'emploi en effet placent la commune dans l'aire d'attraction de cette ville moyenne que 22 km seulement séparent de La Gresle. Quant à la métropole régionale Lyon éloignée de 77 km seulement elle s'impose par sa forte attractivité par rapport au chef-lieu du département auquel appartient la commune, Saint-Etienne ville moins considérable et plus éloignée (95 km).
La gare ferroviaire de Saint-Victor-sur-Rhins se trouve à 12 km de La Gresle sur le ligne de Lyon à Paris, celle de Roanne sur la même ligne à 22 km. D'un autre côté, la gare de Chauffailles en Saône-et-Loire sur l'itinéraire Lyon-Paray-le-Monial se trouve à 22 km. Pour avoir accès au TGV on doit de La Gresle se rendre à Lyon ou, en direction de Paris à la gare de Montchanin en Saône-et-Loire qu'une ligne d'autocar relie quotidiennement à Roanne. L'aéroport de Lyon-Saint Exupéry se situe à 100 km de la commune.
La Gresle a connu comme bien d'autres communes de la région un essor démographique important pendant les trois premiers quarts du XIXe époque de forte natalité dans les campagnes; le pic démographique fut atteint en 1876 avec 2 541 habitants. L'exode rural induit par la révolution industrielle n'a pas épargné la commune par la suite comme ce fut le cas pour la plupart des localités rurales de la région. C'est l'époque où la main-d'œuvre en surabondance dans les campagnes va grossir les effectifs ouvriers des petites villes des environs telles Cours ou Thizy mais aussi de Roanne. S'ensuivit une longue période de déclin du peuplement aggravé par l'hémorragie humaine occasionné par la Première Guerre mondiale et l'effondrement de la natalité et qui se poursuivit jusqu'à un étiage très bas de 652 personnes en 1975 vidant ainsi la commune des trois quarts de sa population en un siècle. En revanche, depuis au moins le début des années 80 du siècle dernier, une reprise sensible s'est produite au rythme annuel de 0,7 % assez soutenu pour porter à 852 le nombre actuel des habitants de la commune soit une croissance de 30 % en moins de quatre décennies.
Comme c'est la règle dans toute cette région des confins du Haut Beaujolais dont le paysage est le bocage la dispersion de l'habitat est très marquée. Certes, le bourg représente une agglomération bien constituée sans rivale à l'intérieur de la commune (contrairement à ce qui a lieu parfois dans la région (le bourg voisin de Sevelinges et le hameau des Arras, le bourg de Coublanc et les hameaux de La Place et de Cadolon). Il réunit environ 350 personnes. Il occupe le sommet du promontoire qui s'avance, en le dominant fortement, au-dessus du confluent du Trambouzan et d'un de ses affluents.
Cette répartition du peuplement donne lieu à l'existence d'une cinquantaine d'écarts dont les plus importants constituent d'authentiques hameaux. On peut mettre à part parmi eux ceux dont la situation, sans solution de continuité avec le bourg, en fait de véritables faubourgs : les Quatre Croix, Fontenette, la Croix Bleue, le lotissement du Château. Atteignent également la taille d'un hameau mais un peu plus éloignés du bourg : chez Bussy, chez Grenier, aux Chavannes, chez Rodin, la Croix Mulsant, la Condemine sur le versant est, aux Allaires, chez Brosse, Patou, Labouret, Favier, le Manet, la Belle et le Mont sur le versant ouest; le hameau du Moulin est quant à lui établi au fond de la vallée.
Une multitude de simples lieux-dits ne réunissant souvent qu'une ou deux maisons ponctue le territoire communal : Bellevue, Prélande, le Bey, la Néva, chez Cuisset, la Raison, Montbétra, chez Gaidon, la Place (un château), la Giraudière (un manoir), Valin, Ramondin, Gobit, Girard, Piat, la Planche, le Feuillet, la Tournelle, Rochard, les Eaux, la Casse Froide, le Pré, le Chapey, Boisserat, l'étang de Traizette, Cholleton, le Pomey, le Bas, Sattendras, Poulaillon, Cossadry, Vignolles, les Mollières, le Chalu, Pralong, chez Millaud.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes, dont deux dans le département du Rhône :
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 amplitude thermique annuelle de 16 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nandax », sur la commune de Nandax à 9 vol d'oiseau, est de 11,7 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Carte IGN 1/25000 Série bleue 2829 SB Charlieu
- Carte géologique BRGM 1/50000 648 Charlieu
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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Histoire
Héraldique
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Les armoiries de La Gresle se blasonnent ainsi : |
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La Gresle dans la littérature
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