Pinsot est une ancienne commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Depuis le 1er janvier 2019 elle a le statut de commune déléguée de la commune nouvelle du Haut-Bréda.
Ses habitants sont appelés les Pinsotins et les Pinsotines.
Son histoire est très marquée par l'exploitation, jusqu'au début du XXe siècle, d'un vaste filon de minerai de fer et l'activité industrielle qui en découle.
Géographie
La commune de Pinsot est située au creux de la vallée du Haut Bréda dans la chaîne de Belledonne, au pied du massif du Gleyzin (2 600 m) et proche de celui des Sept Laux. Le village est situé au confluent des torrents du Bréda, du Gleyzin et du Jalon. Son altitude est de 732 mètres au niveau de l'église. Entouré de forêts d'épicéas et de feuillus, il est dominé par le glacier du Gleyzin et les premiers contreforts de la chaîne de Belledonne.
En aval et à 7 Allevard-les-Bains et, à 5 La Ferrière, nom qui fait référence sans ambiguïté à la très ancienne activité minière. Il se trouve à une distance de 45 Grenoble et à 41 Chambéry.
La commune de Pinsot, sur une surface d'environ 2 427 hectares, couvre les deux versants d'une partie de la vallée du Bréda et de la totalité de celle du Gleyzin. Les traces d'anciennes fosses, de haldes, espaces où le minerai sorti de la fosse est stocké et exposé aux agents atmosphériques pour être oxydé, et de fours de plusieurs types y sont encore nombreuses. L'énergie hydraulique y est abondante et fut aussi une des causes de l'établissement de taillanderies et de moulins nécessaires à la vie de ses habitants et au commerce. La population y était de 73 feux, soit environ 292 habitants en 1339 et va atteindre un maximum de 1 120 en 1826 avant de décroître jusqu'en 1975. Cette population, au gré de l'exploitation des fosses, a déterminé la localisation d'un grand nombre de hameaux et de maisons d'habitation isolées dont certains ne sont plus que ruines recouvertes par la végétation.
Communes limitrophes :
Allevard
Saint-Pierre-d'Allevard (Crêts en Belledonne)
N
Saint-Alban-des-Villards
O Pinsot E
S
La Ferrière
Saint-Colomban-des-Villards
Accès :
depuis Grenoble, autoroute A41 vers Chambéry, sortie du Touvet, puis direction Goncelin, Morêtel-de-Mailles, Saint-Pierre-d'Allevard et Allevard ;
depuis Chambéry, autoroute A41 vers Grenoble, sortie Barraux, puis direction Pontcharra, Détrier et Allevard.
Sites géologiques remarquables
Les « mines de fer d'Allevard La Rochette et sentier du fer » sont un site géologique remarquable de 5,33 hectares qui se trouve sur les communes de Pinsot et d'Allevard (aux lieux-dits de Les Ayettes et Montouvrard). En 2014, le site est classé « trois étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique ».
↑ "Allevard et son Mandement" - J.-J.-A. Pilot (archiviste) - mai 1887 - Xavier Drevet, Éditeur - Grenoble.
↑ "Paroisses et Communes de France - Isère" - Éditions du CNRS - 1983.
↑ , Ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer - DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, 24 janvier 2014 (mis à jour le 31 mars 2015), accès le 23 septembre 2016.
Toponymie
Au siècle, il est désigné comme : ecclesia sancti mauritii, dédiant ainsi son église à la protection de saint Maurice, le saint patron des pays alpins dont elle abrite quelques reliques et dans laquelle se trouve toujours une statue du saint martyr d'Agaune. Au siècle, il devient Pinceto dans le cartulaire de la Chartreuse de Saint-Hugon (élection de sépulture de François d'Arvillard en 1241). En 1339, on rencontre les appellations de « Pingoto », « Pinezoti », « parrocchia de Pinzoto » et « Pinczotz ». Au mois de février 1340, lors de la visite pastorale de . En 1414, dans le compte rendu de la visite pastorale de , puis « Pinsectum » au siècle et « Pinsotto ». Le nom actuel de « Pinsot » est signalé à partir de 1566.
Cependant, l'étymologie du nom n'est pas connue, certains font référence au domaine de « Pincius » ou de "Pinsectus", noms de personne, ce qui est plus probable qu'une origine tirée de pinus (lieu planté de pins, en latin), ou celle de pinô, nom d'un résineux en patois ou pinôta (petit sapin) ou encore pinotin (petit résineux).
↑ Eugène Burnier, « La Chartreuse de Saint-Hugon », Mémoires de l'Académie de Savoie, 1869, 2° série, T.2, page xx.
↑ Georges Salamand : "Histoire anecdotique du prieuré clunisien de Saint-Pierre d'Allevard"- 2011-
↑ chanoine U. Chevalier : "visites pastorales des évêques de Grenoble de la famille de Chissé". Au cours de cette visite, l'évêque note que l'église est bien tenue, qu'elle entretient les reliques du bienheureux Maurice, martyr, que les paroissiens sont bons chrétiens et que la dîme est perçue au profit du prieuré clunisien de Domène.
↑ sur le site de Henry Sutter : "Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs"
Histoire
L'étude de la toponymie permet d'estimer qu'un site préceltique et trois domaines gaulois auraient été implantés sur le territoire actuel de la commune de Pinsot.
Au Domène, établissement monastique du Grésivaudan qui comptera, comme prieur, au début du Cluny, Pierre de Montboissier dit Pierre le Vénérable. Dans un passage de son Livre des miracles - Liber miracularum - l'abbé de Cluny rapportera la fameuse Légende de l'ange et du mineur qu'il situera dans la paroisse voisine de La Ferrière, dont l'église dépendait également du prieuré de Domène.
Pinsot fit partie jusqu'en 1790 du mandement d'Allevard qui regroupait Allevard, Saint-Pierre-d'Allevard, La Chapelle-du-Bard, La Ferrière et Pinsot. À cette date ces cinq communes furent organisées en un canton auquel on ajouta Le Moutaret. La commune de Pinsot fut rattachée à Allevard par arrêté du représentant du peuple le 16 frimaire an III (6 décembre 1794) et en fut détachée par arrêté du 9 brumaire an X (31 octobre 1801).
Les mines de fer
Premières exploitations
La proximité d'un vaste filon de minerai de fer pose le cadre de l'intense industrie métallurgique qui se développa dans la vallée du Haut Bréda, principalement sur la rive gauche. Outre l'importance du gisement de minerai de fer qui s'étend de Vizille à Saint-Georges-des-Hurtières en Savoie, ce gisement présente la particularité d'affleurer la surface du sol en de nombreux endroits, ce qui explique son exploitation très ancienne et ses qualités particulièrement intéressantes. Cependant, si la ressource en minerai de fer couvre une vaste étendue géographique, il ne s'agit pas d'un filon continu. La surrection de la chaîne de Belledonne se produit à l'ère tertiaire et ce n'est que quelques millions d'années plus tard que des fluides chauds s'élèvent des profondeurs et se déposent dans les fractures ou failles. Ainsi se sont formés les filons (ou veines) de sidérite, le minerai de fer local, en compagnie de quartz et d'autres minerais, cuivre, zinc et plomb. Ces bouleversements géologiques expliquent les difficultés d'exploitation rencontrées au cours des siècles.
Mineurs paysans
L'exploitation du minerai comporte deux périodes dont, pour la première, l'origine n'est pas connue et qui va progressivement se terminer aux alentours de 1874 avec l'arrivée de la Société Schneider sur le site de La Taillat. Durant cette première partie les mineurs-paysans vont suivre le minerai à l'intérieur des failles, creusant de petites galeries (visibles en parcourant le sentier du Fer) aux tracés sinueux et irréguliers causes de nombreux accidents mortels. Selon Émile Gueymard (1817), « Ces mines étaient naguère exploitées comme au ... ». La charte minière du 29 mars 1395 réglementera jusqu'en 1817 l'exploitation des fosses. Toute personne, sans distinction de rang ni de condition, avait le droit d'ouvrir une fosse que l'on marquait, devant deux témoins - qui par la suite se transportaient devant notaire pour en rédiger procès-verbal - par une petite excavation. Il était interdit d'ouvrir une autre fosse à moins de 25 pieds autour de cette marque. Selon Thérèse Sclafert, la communauté de Pinsot, au Moyen Âge, était celle de tout le mandement d'Allevard qui comptait la plus grande proportion de travailleurs du fer : mineurs, fourniers, charbonniers. Les fosses étaient alors situées au-dessus des Ayettes et au Grand-Crêt, entre son territoire et celui de Saint-Pierre, mais également au Mont Mayen et au Praillet. Chaque fosse portait le nom de son exploitant principal et les exploitants pouvaient également s'associer à plusieurs pour des exploitations parfois très limitées dans le temps jusqu'à épuisement de la mine (un ou deux ans seulement)
Selon les anciens témoignages de visiteurs, les mineurs ne travaillaient que l'hiver, s'enfermant dans leurs fosses de novembre à mars. Le minerai extrait était suffisant pour une année, mais les rendements étaient très faibles, ne laissant en fin de compte au mineur indépendant, qui payait de ses propres deniers la poudre, les pointerolles et tous les autres outils indispensables, et était en outre tenu de livrer au fourneau un minerai trié, grillé et bocardé tout prêt, que quelques livres...
À plusieurs reprises et par-devant les notaires d'Allevard, les mineurs de Pinsot protestèrent collectivement contre la rapacité des seigneurs de Barral, maîtres de forges qui avaient, en outre, spolié la communauté des forêts productives de Chinfert et des Rambaudes. En 1836, 54 d'entre eux refuseront, d'un commun accord, de fournir le fourneau d'Allevard.
Premiers hauts fourneaux
Sur les 16 hauts fourneaux recensés, ayant été construits toutes époques confondues sur le territoire du mandement puis canton d'Allevard, six le furent sur Pinsot : La Chevrette dans la vallée de Veyton, appartenant à la famille de Marcieu ; La Pelouse - dont il reste encore quelques vestiges - ayant appartenu successivement aux familles Peloux ou Dupeloux, Genton, Marcieu, puis Morard ; le Pont de Veyton, rive gauche, ayant appartenu aux Peloux ; Le Plan, sur la rive droite du torrent du Glaisin aux familles Eymery et Bressand ; sur la rive gauche, le fourneau de Pomine-du-haut; et plus tard, sur la rive droite du Bréda, le haut fourneau Chaper, très haut et très étroit, « à la comtoise », qui sera cédé à Félix Penet, commerçant et industriel, de plus député et maire de Grenoble, puis aux forges d'Allevard : « ce fourneau, par l'excellence de sa construction qu'on s'est empressé d'imiter, a obtenu une économie considérable de combustible et augmenté le rendement de la mine » (Bouffier). Il succédait à la dernière malheureuse tentative de renouer avec les bas fourneaux à travers l'expérience du fourneau à la catalane initiée par les maîtres Grasset, prédécesseurs d'Achille Chaper.
Parmi les innovations du travail du fer sur le territoire de Pinsot et grâce à l'apport technique des fourneliers bergamasques, en particulier, ici, de la famille Vittally, il faut signaler la première mention, pour tout le Dauphiné de la soufflerie à eau « appelée vulgairement trombaz » au martinet de Pinsot en 1632. Pendant de nombreuses années, le minerai de fer spathique du Pinsot alimentera également, et jusqu'en 1864, la fonderie royale de canons de marine de Saint-Gervais fondée en 1679.
Période moderne des mines de Pinsot
En 1817 (15 janvier), une ordonnance royale sur les mines du pays d'Allevard, prise à l'initiative de Mathieu Molé et de Joseph Laîné, va instaurer le système des concessions minières. Neuf concessions concernent le territoire de la commune de Pinsot, sur les 17 concessions initiales sur tout le canton. Cette ordonnance sera complétée par un cahier des charges réglementant l'exploitation (galeries parallèles, dépilage par la méthode dite « à gradins renversés », boisage et « muraillement » des puits et galeries, aérage et réglementation de l'usage des explosifs, etc.). Ce texte, essentiel, prévoit également « la poursuite » c'est-à-dire l'exploitation du filon qui part dans une autre concession, moyennant une indemnité du 1/6e du bénéfice au profit du second concessionnaire. Une police des mines est instituée avec un « garde-mines » sur place. .
Ces innovations inaugurent une deuxième époque qui verra, jusqu'en 1924, une exploitation réellement moderne et industrielle suivant les règles d'exploitation des mines : galeries de grand diamètre, pente pour l'évacuation de l'eau, ventilation et usage d'engins.
Fin de l'aventure minière
Regroupée sur le seul site de La Taillat sur Saint-Pierre-d'Allevard, l'extraction minière sous la période Schneider (1874-1899) va mettre à l'ouvrage les anciens mineurs de Pinsot, déplacés hors de leurs anciens gîtes. La production passe en quelques années de 6 000 tonnes à plus de 65 000 tonnes en 1880, mais sans aucune précaution. Les réserves s'épuiseront vite, en particulier sur le site de Saint-Henry. « Pour la première fois de son histoire, Allevard se trouve menacée de manquer de matière première ».
En 1910, le rendement de la mine s'effondre à 5 530 tonnes. Des recherches de nouveaux gîtes sont effectuées entre le crêt du Bens et les Tavernes, où l'ingénieur Bresson a repéré un filon prometteur de 2-3 mètres de force, à 100 mètres de profondeur sur 300 mètres, soit 180 000 tonnes. Malheureusement, l'investissement nécessaire pour une exploitation rentable et la nécessité d'une spécialisation des tâches (le mineur n'étant plus contraint d'effectuer le roulage « hors ») rendent impossible une telle aventure.
Abandonnée au début de la Guerre de 1914-1918, l'extraction reprend à Vaugraine peu après, mais l'abandon définitif est décidé en 1932… depuis trois ans déjà, la mine était fermée.
Sur l'histoire minière...
Traces archéologiques
Des outils en cuivre datant de l'époque du bronze ancien, c'est-à-dire de 1 700 à 1 500 Pontcharra et à Voreppe. Pour résister à la campagne du général romain Constantin, les Valares (ou Avares), alliés des Vandales, se seraient retranchés dans les montagnes d'Allevard qui, dès 412, leur auraient servi de forteresse et d'arsenal souhaitée].
Le 14 juin 1827, à la suite du terrible orage qui a dévasté le bourg de Goncelin, causant plusieurs dizaines de morts, de nombreux objets en bronze (20 Achille Chaper, maître de forges et maire de Pinsot qui les fera ultérieurement expertiser, lorsqu'il deviendra préfet de la Côte-d'Or (voir plus loin), par l'archéologue Charles Balthazar Julien Févret de Saint-Memin, conservateur du musée de Dijon. La plupart de ces objets dateraient du .
Les Chartreux, maitres de forge
Les premiers témoignages écrits de l'activité minière de la région sont l'ouvrage des Chartreux, dont l'ordre créé par Saint Bruno établit en 1084 son premier monastère (la Grande Chartreuse) dans le massif du même nom. C'est là que les moines développèrent le travail et le commerce du fer..
À Pinsot, c'était la « dévote et religieuse maison Chartreuse du Val Saint-Hugon », fondée en 1173, qui exploitera jusque dans les années 1750, les mines de fer dites de « la Belle-Etoile » au titre de co-seigneur antiviste, c'est-à-dire détenteur du droit d'antivage sur l'extraction des minerais, de la paroisse : "Au sujet des mines qui se tirent à Allevard dans le fief du dauphin. lorsqu'on fait un creux pour tirer la mine, le salaire des ouvriers et autres dépenses prélevés, la mine restante était partagée en quatre dont trois portions restaient aux mineurs et la quatrième appelée antinage (antivage) appartenait au seigneur lequel fournissait le bois pour le soutien de la mine"..
Tout comme la fonderie royale de canons de marine de Saint-Gervais, les moines avaient, sur place, des mineurs travaillant en exclusivité pour fournir en minerai prêt, c'est-à-dire trié et grillé, les deux hauts fourneaux du monastère d'Arvillard.
Particularité des Pinsotins
Le savoir-faire reconnu des mineurs de fer de Pinsot va permettre, au siècle, une large diffusion de leurs techniques minières empiriques : des mineurs pinsotins se retrouveront dans le Vercors, le Royans, la vallée de la Gresse et le Briançonnais, au service des maîtres de forges locaux. Originaire de Pinsot, un certain Rambaud devient en 1739 le « découvreur de mines » de l'évêque de Die, Daniel de Cosnac, au moyen d'une… baguette semblable à une baguette du sourcier : « Le mineur d'Alvard [sic] (Rambaud) a trouvé chez Canard, ou autrement aux Rusques distant du martinet de la portée de deux coups de carabine, un filon apparent qu'il soutient y avoir de la mine pour trois ou quatre places de mineurs. Il en a trouvé au Collet de Combe-noire, du cotté du couchant et un autre très bon aux Seyes qu'il dit y avoir de la marquisette (cuivre et fer)… Il a vu et vérifié le filon de Derbounouse. Il trouve la mine très dure et riche... ».
C'est le même « savoir-fer » que l'on retrouve dans l'histoire de Pépé Gavet rapportée par Emmanuel Le Roy Ladurie, ce mineur de la Taillat d'origine pinsotine, parti travailler en Espagne après la fermeture des mines d'Allevard..
La même tradition de qualité de travail des Pinsotins se retrouve également chez les fourneliers et les fondeurs formés, après l'expérience malheureuse de la forge catalane de Grasset, par MM. Chaper et Salvain. Après la « mise hors » définitive du haut fourneau du village, ils iront travailler en Lorraine, au Creusot, à Saint-Étienne, à Unieux et en Ariège (chez Jacob Holtzer) où à Brignoud (chez Alphonse Gourju).
La présence des mines et du haut fourneau va induire des particularités physiques dans la population de Pinsot, population qui, contrairement à celles d'autres villages voisins, ne comporte pas de crétins et très peu de goitreux, selon l'étude du docteur Bernard Niepce (petit-cousin de Nicéphore Niepce) médecin-inspecteur des eaux d'Allevard en 1850 :
« Dans ce village de Pinsot, les femmes sont plus sujettes au goître que les hommes. La cause doit en être attribuée à ce qu'elles ne quittent pas leurs habitations qui sont humides et malsaines, tandis que les hommes, qui exercent la profession de mineurs ou qui sont employés au haut fourneau, passent leurs journées dans les mines situées à de grandes hauteurs, sur les flancs des montagnes. Ces hommes qui exploitent le minerai de fer se livrent journellement à des travaux très actifs, leur nourriture est saine et suffisante ; ils respirent un air très pur ; aussi leur santé est-elle très florissante. Les enfants, dès l'âge de huit ans, sont employés à quelques travaux dans les mines ; ils ont tous le visage frais et rose, tandis que les petites filles, qui restent enfermées dans les maisons avec leurs mères, sont pâles et sujettes à prendre le goître... »
Époque contemporaine
Le
↑ "Le Grésivaudan - Toponymie et peuplement d'une vallée des Alpes" - J. Bruno - 1977 - Imp. Guirimand - Grenoble.
↑ Kerckhove C. - panneaux explicatifs sur le Sentier du Fer.
↑ Emile Gueymard :"Mémoire sur les forges catalanes de Pinsot" in Annales des Mines vol 1817, cité dans Georges Salamand : "Histoire du fer au pays d'Allevard n° 8
↑ Thérèse Sclafert :" L'industrie du fer dans la région d'Allevard au Moyen Âge" Revue de Géographie alpine
↑ Georges Salamand : "Histoire de la forge catalane de Pinsot" Histoire du fer au pays d'Allevard n°2 - 1997 -
↑ Jean-François Belhoste : Les maîtres de l'acier, musée dauphinois 1996. Article la conquête de l'acier à l'époque moderne
↑ Rapport de l'ingénieur des mines au conseil général de l'Isère - année 1881 -
↑ Pierre Léon : "L'usine d'Allevard" Allier 1963
↑ Georges Salamand : "Recherches historiques - rapport sur la phase de préfiguration de la route du fer- 2006"
↑ Aimé Bocquet : "L'Isère préhistorique et protohistorique" 1969
↑ Inventaire du Grésivaudan acte du 2 juillet 1284 Regeste dauphinois n° 12729
↑ Auguste Bouchayer : "Les Chartreux maîtres de forges" Grenoble 1927
↑ cité in : Ernest Chabrand : " la métallurgie du fer en Savoie et Dauphiné " Grenoble 1898
↑ Emmanuel Le Roy Ladurie : Pépé Gavet, in Revue L'Histoire N° 3
↑ Georges Salamand : « Histoire de la forge catalane de Pinsot 1786-1829 », Histoire du fer au pays d'Allevard n°2
↑ docteur Bernard Niepce : "Traité du goître et du crétinisme" T.1 Paris 1851
↑ Lionel Beffre, « » [PDF], sur isere.gouv.fr, 18 décembre 2018, p. 142-145
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