Villeneuve-de-Marc

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Villeneuve-de-Marc : descriptif

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Villeneuve-de-Marc

Villeneuve-de-Marc est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Le territoire de la commune héberge de nombreux châteaux datant de différentes périodes historiques ainsi que le site de l'ancienne abbaye cistercienne de Bonnevaux, édifiée au Moyen Âge puis pillée lors de la période révolutionnaire et dont il ne subsiste plus aucun vestige notable. La commune héberge également une partie du massif forestier de Bonnevaux qui compte de nombreux étangs, la plupart créés par les moines de l'abbaye

Ces étendues d'eau, à l'écart des grandes agglomérations et gérées de façon raisonnables ont permis le développement d’une biodiversité importante avec une grande diversité d'espèces faunistiques et floristiques. Les habitants de Villeneuve-de-Marc sont dénommés les Villeneuvois. L'expression familière "la cabane est tombée sur le chien" en serait originaire.

Géographie

Carte de Villeneuve-de-Marc et des communes voisines

Situation et description

Situation

La commune de Villeneuve-de-Marc se situe dans le sud-est de la France dans le nord-ouest du département de l'Isère à 76 Grenoble, préfecture du département de l'Isère, à 52 Lyon, préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, à 305 km au nord de Marseille et 512 km au sud-est de Paris.

Elle est plus précisément positionnée entre la vallée du Rhône à l'ouest et la forêt de Bonnevaux à l'est, dans le secteur de Bièvre-Valloire. À ce titre, la commune a adhéré à la collectivité de la communauté de communes Entre Bièvre et Rhône.

Le village est installé à une altitude moyenne de 434 mètres et il est riverain de la commune de Saint-Jean-de-Bournay, principale ville du secteur et siège de l'ancienne communauté de communes de la région Saint-Jeannaise.

Description

Il s'agit d'une petite commune essentiellement rurale d'un peu plus de 1 000 habitants à l'écart des grandes voies de circulation, située en lisière du grand massif forestier de Bonnevaux,

Géologie

Le plateau de Bonnevaux (ou des Bonnevaux) culmine à environ 500 mètres d'altitude au niveau de la commune. À l'instar de son voisin, le plateau de Chambaran, ce relief est constitué d'une base géologique en molasse miocène. Le cailloutis de ce plateau comprend essentiellement des quartzites et autres roches siliceuses très fortement altérées. Dans de plus grandes profondeurs cette formation renferme également des roches cristallines et calcaires, également très altérées. Les textures de sol sont limoneuses et argileuses.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Villeneuve-de-Marc
Savas-Mépin Royas Saint-Jean-de-Bournay
Meyssiez Villeneuve-de-Marc Lieudieu
Saint-Julien-de-l'Herms Bossieu Porte-des-Bonnevaux (ancienne commune d'Arzay)

Hydrographie

La Gère dans le secteur du Pont Rouge

La Gère, d'une longueur totale de 34,5 km de longueur, est la principale rivière de la commune. Celle-ci prend sa source dans l'Est de la forêt de Bonnevaux à l'Étang de la Grande Tuilière, sur la commune de Châtonnay, à 549 m d'altitude. Elle traverse le territoire de la commune en passant au sud du bourg central selon un axe ouest-est, avant de confluer avec le Rhône à Vienne.

Cette rivière, au débit irrégulier, compte de nombreux petits affluents dans la commune dont le ruisseau de Girieux (rg), l'Auron ou ruisseau de la Combe Jacob (rg), le Grand Ruisseau (rg) et la Valaise (rd).

La commune héberge également de nombreux étangs créés à l'époque médiévale par les moines de l'ancienne abbaye de Bonnevaux.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Moyenne vallée du Rhône, caractérisée par un bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 60 %), une forte amplitude thermique annuelle (4 à 20 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 amplitude thermique annuelle de 17,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Luzinay », sur la commune de Luzinay à 17 vol d'oiseau, est de 12,7 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Voies de communications

Entrée de Villeneuve-de-Marc

Le territoire communal est traversé par une plusieurs routes départementales.

L'ancienne route nationale 518 reliant Lyon à Die a été reclassée en RD518 longe les limites orientales de la commune (en limites de la commune de Châtonnay) et passe à proximité de l'ancienne abbaye.

Sur cette route, un panneau routier indiquant la RD41g et qui rejoint la RD41, route de Villeneuve-de-Marc permet de traverser la forêt et de rejoindre le bourg central.

La RD41d (en direction de Savas-Mépin) et la RD41f (en direction de Saint-Jean-de-Bournay) sillonnent le territoire communal depuis le bourg central.

  1. Site Cartes de France, page sur Villeneuve-de-Marc, consulté le 13 mars 2019.
  2. IGN, page sur l'inventaire forestier de l'Isère, chapitre sur le plateau de Bonnevaux et de Chambaran, consulté le 7 mars 2019
  3. Sandre, «  » (consulté le ).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).

Toponymie

Histoire

Charles VIII
La Grande Rue en 1908.

Préhistoire, Antiquité

Le secteur actuel de la commune de Villeneuve-de-Marc se situe à l'ouest du territoire antique des Allobroges, ensemble de tribus gauloises occupant l'ancienne Savoie, ainsi que la partie du Dauphiné, située au nord de la rivière Isère.

Moyen Âge et Renaissance

6e siècle :

La plus ancienne source écrite connue à ce jour qui évoque l'histoire de Villeneuve-de-Marc est un récit d'Adon (800-875), archevêque de Vienne. Dans sa "Vie de Saint Theudère (500-575)", il fait le récit de la fondation de l'église de Saint-Symphorien-de-Marc, village dont le transfert de la population donnera plus tard naissance au village de Villeneuve-de-Marc. Cette fondation aurait eu lieu vers vers 540-550, mais la "Vie de Saint Theudère" étant un récit hagiographique, la source est incertaine. Seules des fouilles archéologiques pourraient donner une datation probable.

9e siècle :

L'église de Saint-Symphorien est mentionnée dans une charte en 857, comme faisant partie de ''l'ager Carentennacum", c'est-à-dire "le territoire de Charantonnay".

12e siècle :

Gui de Bourgogne, archevêque de Vienne et futur pape sous le nom de Calixte II, fonde l'abbaye cistercienne de Bonnevaux en 1117 sur le territoire de la paroisse de Saint-Symphorien-de-Marc qui deviendra par la suite la commune de Villeneuve-de-Marc.

C'est probablement dans ce contexte que les habitants de Saint-Symphorien-de-Marc, village aujourd'hui disparu qui était situé entre les hameaux actuels du Serpollier et du Pont Rouge, ont été déplacés. Une bulle du Pape Alexandre III datée d'avril 1170 interdisant la présence d’habitations près de l’abbaye, afin de créer un « désert cistercien » sans présence humaine autour du monastère, permet de le croire : "Alexander III prohibet ne quisquam juxta abbatiam Bonaevallis domos vel grangias aedificet» («Alexandre III interdit à toutes personnes de bâtir ni maisons ni granges près de l'abbaye de Bonnevaux").

Une autre hypothèse de ce transfert de population pourrait être formulée dans le cadre de la féodalité et des guerres entre Dauphiné et Savoie. Les puissants seigneurs de Beauvoir (dont le fief principal était à Beauvoir-de-Marc) semblent avoir joué un rôle capital dans la fondation d'un nouveau village. Avant que le château de Villeneuve ne soit édifié de nombreuses sources signalent l'existence d'une "tour qui dominait le cours du torrent de Valaise" qui était la possession des seigneurs de Beauvoir. Ceux-ci entendaient certainement contrôler une zone frontière entre Dauphiné et Savoie, sur un lieu de passage.

Le nom du village lui-même nous met sur la voie : en 1348 Amédée de Beauvoir prête hommage pour la terre de "Villanova de Marcho". Le terme de "marcho", "marche" en français contemporain, signifie "frontière" : nous sommes bien dans le cadre de la fondation d'un nouveau village sur un point stratégique.

Cette création d'un nouveau village semble avoir eu lieu dans les années 1160-1180, période qui correspond au grand mouvement de défrichements assorti de création de "villes neuves" si bien analysé par l'historien médiéviste Georges Duby.

Le village se développa au détriment du site de St Symphorien qui semble petit à petit avoir été abandonné, ne subsistant qu'en tant que hameau. Le nom de l'ancien village apparaît encore sur les cartes anciennes, comme la carte de Cassini (18e siècle). A l'heure actuelle il faudrait recourir à des fouilles archéologiques pour en certifier l'emplacement.

13e siècle :

pendant la période féodale le village fut entouré d'un rempart et la tour des de Beauvoir devint un château. En 1272 Guillaume de Beauvoir, seigneur de Villeneuve, accorde des libertés et franchises aux habitants de la communauté : ces privilèges sont assortis de règles constituant une sorte de droit local, régulant la vie économique et sociale.

14e siècle :

le 9 mars1389, une délégation de Villeneuvois demande au châtelain que leurs droits accordés jadis soient respectés. C'est la plus ancienne preuve écrite d'une action municipale à Villeneuve-de-Marc.

Situé sur un chemin de grand passage, le village bénéficie d'une situation favorable. Cependant les retombées économiques générées par cette position sont contrebalancées par un fléau que les Villeneuvois ont dû subir jusqu'au . Cela impliquait le logement des gens de troupe, à une époque où les casernes n'existaient pas encore. Les archives de la commune relatent ainsi les coûts engendrés par cette obligation, souvent peu dédommagés par l'administration, et les exactions commises par les soldats.

15e siècle :

En 1494 la cité a été honorée par le passage du Roi Charles VIII et de son épouse Anne de Bretagne à Villeneuve (ils dînent au château). Ils se rendaient en Italie pour aller s'emparer de Rome puis de Naples à l'occasion de la première Guerre d'Italie et qui aboutira au Traité de Verceil qui mettront fin à leurs ambitions.

Époque moderne (16e s. - 1789)

16e siècle :

Plusieurs sources attestent de l'existence de moulins sur le territoire de Villeneuve. Un témoin oculaire, un voyageur de l'ordre des Trinitaires qui passe par le village, les décrit en 1540.

17e siècle :

À partir de 1623, suite à la mise en place d'un service de carrosse organisé par le Parlement de Dauphiné, un relais de diligence est présent à Villeneuve-de-Marc. En 1683 la communauté se soucie de la conservation de ses archives en confiant à un Maître serrurier de Vienne la réalisation d'un meuble spécialisé.

18e siècle :

Le prestigieux Maréchal de Villars reçoit par héritage la seigneurie de Villeneuve-de-Marc. Représenté par un châtelain, il ne rend visite à priori qu'une seule fois aux Villeneuvois, en 1733.

Le 5 juillet 1789, quelques jours avant la prise de la Bastille, les Villeneuvois rédigent leur cahiers de doléances. Des impôts accablants, des tribunaux trop lointains, l'état de la route principale qui traverse le village sont quelques-unes des revendications qui sont parvenues jusqu'à nous. La Révolution ne change pas tout mais instaure un nouvel ordre. Ainsi le 18 février 1793, les statues de Saints (en bois) qui se trouvaient dans l'église sont brûlées sur ordre de l'agent national Garanjoud. On tente de substituer le culte de l'être Suprême au culte catholique...

Durant la Révolution française, l'abbaye sera pillée puis lors de la vente des biens nationaux, elle fut achetée par des notaires qui la vendirent comme carrière de pierres vers 1830.

Epoque contemporaine (de la Révolution à nos jours)

19e siècle :

De 1806 à 1815, de nombreux hommes du village prennent part aux guerres napoléoniennes. Tous n'en reviennent pas. La plupart meurent des suites de mauvaises conditions d'hygiène (dysenterie, infections) qui ravagent, plus que les combats, les armées de l'Empereur. Les registres de décès mentionnent au moins un Villeneuvois tombé au champ d'honneur : François Vignat. Il perd la vie lors de la bataille de Gradschatz (aujourd'hui Gracac, Croatie) le 17 mai 1809.

Eglise de Villeneuve-de-Marc

À partir de 1839, l'église subit d'importantes transformations : devenue trop petite, elle est considérablement agrandie. Les travaux sont complexes et coûteux. Ils semblent avoir duré jusqu'en 1846. Le clocher et son horloge, la sacristie, l'autel, le dallage noir et blanc ainsi que les fonts baptismaux datent de cette époque.

Stèle funéraire de Joseph Meunier, cimetière de Villeneuve-de-Marc

1847 : le Villeneuvois Joseph Meunier meurt à bord du bateau "Ducouédic". Il fut marin sur ''l'Astrolabe", célèbre navire d'exploration commandé par Jules Dumont d'Urville. Une stèle funéraire érigée dans le cimetière communal rappelle son destin peu commun.

Cloche de l'école de Villeneuve-de-Marc.

Une école de garçons est construite en 1887. La cloche qui servait à annoncer les récréations, le début et la fin de la classe date de 1723. Elle a été donnée par un habitant à condition que l'école demeure laïque, sous peine de récupérer l'objet.

Avant la fin du . Villeneuve se trouve sur la ligne qui traverse le canton du nord au sud et qui relie Lyon à St Marcellin. Inaugurée en 1899, la ligne possède quatre arrêts dans le canton : Royas, Saint-Jean-de-Bournay, Villeneuve-de-Marc (Bonnevaux) et Lieudieu. L'activité du "tacot", gérée notamment par la compagnie des Voies Ferrées du Dauphiné pour la ligne Vienne-Charavines, prend fin faute de rentabilité dans l'entre-deux-guerres.


20e siècle :

1914-1918 : À la veille de la Première Guerre mondiale, la commune compte 968 habitants. L'essentiel de la population est dispersé dans les hameaux, le bourg n'est habité que par 167 personnes. La très grande majorité des familles vit de l'agriculture : à la déclaration de guerre, les hommes qui travaillent la terre manqueront cruellement. Ainsi environ 10 % de la population est mobilisé en août 1914, soit 114 hommes.

Monument aux Morts de Villeneuve-de-Marc

Tout au long du conflit 368 hommes en âge d'être mobilisés partent sur le front. 48 d'entre eux n'en reviennent pas. Leurs noms sont inscrits sur le monument au mort : cet édifice a été inauguré en 1921. Son financement a été rendu possible grâce à la contribution financière des habitants. La vie de la commune pendant la Grande Guerre a été bouleversée : outre le manque d'hommes et les pertes humaines, la commune a subi les réquisitions, accueilli des réfugiés de guerre et des unités de soin pour les soldats blessés.

1930 : l'électricité arrive à Villeneuve. C'est un projet qui aboutit après 8 années de débats au sein du conseil municipal et de tractations avec différentes sociétés (EDF n'existe pas encore). C'est l'entreprise "Force et Lumière" (Grenoble) qui est choisie par l'équipe municipale présidée par le Maire, Adrien Demoustier (élu en mai 1925).

1939 -1945 :

la population est à nouveau confrontée aux malheurs d'une Guerre Mondiale. Pendant l'Occupation le secteur de Villeneuve-de-Marc abrite plusieurs maquis. Le plus connu est celui du hameau de la Feytaz, avec comme ancrage une ferme abandonnée sur un plateau entre Meyssiès et Saint-Julien-de-l'Herms (ferme Terry). Ravitaillé par la population locale, il abrita notamment plusieurs réfractaires au S.T.O. La création et l'existence de ce maquis a fait l'objet d'un chapitre dans un ouvrage publié en 2002 que l'on doit à Jean-Daniel Berger : "Comme un essaim de guêpes...".

1944 : le village est officiellement "libéré" le 22 août, sans combats. Le comité cantonal de libération de Saint-Jean-de-Bournay nomme des membres pour le comité communal de libération de Villeneuve. Ce comité procède à la désignation des nouveaux membres du conseil municipal.

Au cours du conflit, un Villeneuvois meurt pour la France : Emile Janeriat. Il trouve la mort dans les combats de libération de Colmar, sur la commune de Cernay, le 30 janvier 1945.

1950 : mise en service de la bascule publique à l'entrée du village, avant le pont qui enjambe la Valaise. Toujours en service de nos jours, elle a été fabriquée par l'entreprise Trayvou (Lyon). Sa capacité de pesage initiale était de 30 tonnes.

La commune renonce au projet de construire une nouvelle école pour les filles pour remplacer l'ancienne, trop vétuste. Le conseil municipal décide d'engager des travaux pour agrandir l'école des garçons pour pouvoir accueillir des classes de jeunes filles.

1953 : le conseil municipal décide de doter l'école d'une cantine scolaire.

1954 : un nouveau mobilier scolaire est commandé, c'est un artisan local, Monsieur Peyron, qui est chargé de le réaliser. Le conseil municipal décide de remplacer le transformateur électrique en maçonnerie et de l'installer sur l'actuelle Place de la Paix.

1955 : inauguration de la nouvelle mairie de Villeneuve-de-Marc. L'école, qui avait fait l'objet d'importants travaux, est elle aussi inaugurée.

1965 : l'école de garçons et l'école de filles fusionnent sous une même entité de direction.

1972 : la commune se dote d'une salle des fêtes. Création du RCV, Rugby Club Villeneuvois. Les locaux de l'ancienne école de filles sont destinés à être transformés en logements.

1982 : les bâtiments de l'ancien presbytère, sont pris en charge par l'OPAC pour une transformation en logement (aujourd'hui "Les charmilles").

1988 : construction d'un nouvel équipement sportif, un cours de tennis. Création du TCV, Tennis Club Villeneuvois.

1990 : le recensement fait état de 788 habitants.

1991 : une extension de l'école est construite. Le bâtiment de ce groupe scolaire est destiné aux classes de maternelles.

1992 : il est projeté d'installer dans l'ancienne maison Gauthier, à l'entrée du village, des logements OPAC et au rez-de-chaussée une agence postale. Inauguration de l'extension de l'école.

1994 : mise en fonction des logements OPAC à l'entrée du village. Création de la bibliothèque "Au fil des pages" : le bâtiment est municipal, le personnel est constitué de bénévoles. C'est la première bibliothèque publique de l'histoire de Villeneuve-de-Marc.

1995 : l'agence postale autrefois située dans une annexe du Café Piolat est transférée dans l'ancienne maison Gauthier et ouvre officiellement ses portes en janvier.

2001 : le conseil municipal donne un avis favorable pour la construction d'un nouveau restaurant scolaire et d'une salle d'activité entre les vestiaires du RCV et des nouveaux sanitaires de l'école.

2003 : les locaux de la Mairie sont reliés à internet. Construction du lotissement "Le Poya".

2005 : l'installation d'une antenne de téléphonie mobile est à l'étude.

  1. La Vie de Saint Theudère par Adon a été publiée au 17e par un imprimeur de Vienne, Jean Poyet. La Médiathèque de Vienne (Isère) possède un exemplaire de cette rare édition : La vie de Sainct Theudere, abbé et fondateur de l'Abbei de S.Chef Escritte jadis par S. Ado Archevesque de Vienne, & traduitte nouvellement en François / Adon. - Vienne : par Jean Poyet (cote : A15744)
  2. Une ville neuve sur la frontière... / Bruno Mayorgas. - Villeneuve-de-Marc : Association Villeneuve Nature et Patrimoine, 2014.
  3. a et b Une ville neuve sur la frontière : Villeneuve-de-Marc (Isère au Moyen Age / Bruno Mayorgas. - Villeneuve de Marc : Association Villeneuve, nature et Patrimoine, 2014.
  4. a et b Regeste dauphinois... / Ulysse Chevalier. - Valence : Imprimerie Valentinoise, 1913-1926.
  5. Bulle citée par l'historienne Beate Schilling dans "Gallia pontifica...". - Göttingen : Vandenhoeck und Ruprecht, 2006.
  6. Beauvoir-de-Marc : son histoire, la ville et le château.../ Joseph Cottaz. Vienne : Imprimerie Ternet-Martin, 1963.
  7. Fiches pour servir à l'histoire de Châtonnay, manuscrit de la Médiathèque de Vienne (Isère), cote M 195.
  8. Une ville neuve sur la frontière.../ Bruno Mayorgas. - Villeneuve-de-Marc : Association Villeneuve Nature et Patrimoine, 2014.
  9. Ulysse Chevalier, «  », sur BNF Gallica
  10. L'économie rurale et la vie des campagnes dans l'occident médiéval... / Georges Duby. - Paris : Flammarion, 2002.
  11. Les bourgs fortifiés savoyards du Viennois (XIIIe-XVe siècles) / Jean-Pierre Moyne. - Paris : Ecole des Hautes Etudes en Siences Social. Thèse de Doctorat.
  12. 1389 : première action municipale officielle à Villeneuve de Marc ? / Bruno Mayorgas. - Bulletin municipal de Villeneuve-de-Marc, année 2001 / Notes pour l'histoire de Chatonnay ; Mérieu ; Saint-Georges d'Espéranche et Villeneuve-de-Marc, manuscrit cote M191, Médiathèque de Vienne (Isère)
  13. idem
  14. a et b La communauté d'habitants de Villeneuve-de-Marc (Isère) de 1700 à 1789 / Bruno Mayorgas. - Grenoble : Université Pierre Mendès France (Mémoire pour la Maîtrise d'Histoire moderne, sous la direction d'Alain Belmont, 1995).
  15. 23 août 1494 : le roi de France dîne à Villeneuve / Bruno Mayorgas. - Villeneuve-de-Marc : Mairie de Villeneuve-de-Marc (Article du bulletin annuel municipal, année 2000) + Les mémoires de Philippe de Comines, seigneur d'Argenton, contenans l'histoire de des roys Louys XI et Charles VIII / édité par Denis Godefroys, La Haye : 1682. (Médiathèque de Vienne, A 995)
  16. Site de la commune de Villeneuve-de-Marc, page Patrimoine et Historique, consulté le 14 mars 2019.
  17. L'Ordre des Trinitaires pour le rachat des captifs. Tome 2 / Paul Deslandres. - Privat : Toulouse, 1903. Livre intégralement numérisé sur le site Gallica.
  18. Bulletin de la Société de Statistique du département de l'Isère, 3e série, tome VIII, 1879, page 442. (exemplaire numérisé sur le site Gallica)
  19. Archives Départementale de l'Isère. Cote 4E544/143, dossier 139A "Garde robe, état des serrures" + Villeneuve de Marc : des archives exceptionnelles / Bruno Mayorgas, article du bulletin municipal de Villeneuve-de-Marc, année 2014.
  20. La communauté d'habitants de Villeneuve-de-Marc entre 1700 et 1789 / Bruno Mayorgas, Mémoire de Maîtrise d'Histoire, 1995, Université Pierre Mendès France (Grenoble) + Un seigneur de Villeneuve-de-Marc sauve la France en 1712 / Bruno Mayorgas, article du Bulletin Municipal de 2004.
  21. "La communauté d'habitants de Villeneuve-de-Marc (Isère) de 1700 à 1789" / Bruno Mayorgas. - Grenoble : Université Pierre Mendès France (Mémoire pour la Maîtrise d'Histoire moderne, sous la direction d'Alain Belmont, 1995).
  22. Février 1793 : une étonnante célébration et un acte d'anticatholicisme à Villeneuve / par Bruno Mayorgas. - article du Bulletin Municipal de Villeneuve-de-Marc, année 2008.
  23. Morts pour l'Empereur / par Bruno Mayorgas. - article du Bulletin Municipal de Villeneuve-de-Marc, 2005.
  24. L'église neuve de Villeneuve / Bruno Mayorgas. - Article du Bulletin Municipal de Villeneuve-de-Marc, année 2004.
  25. Registres des délibérations du conseil municipal, années 1839 à 1846 / Archives communales de Villeneuve-de-Marc.
  26. Joseph Meunier (1811-1847) : un Villeneuvois au bout du monde / Bruno Mayorgas. - Article du Bulletin Municipal de Villeneuve-de-Marc, année 1998.
  27. Au détour des archives : fin de siècle à Villeneuve-de-Marc / Bruno Mayorgas, article du Bulletin Municipal de Villeneuve-de-Marc, année 2010.
  28. Vapo-tours de la Belle-Epoque en Isère : Lignes de Vienne à Charavines et Voiron / Georges Nemoz (2005)
  29. Vapo-Tours à la Belle Epoque en Isère : Ligne du tramway de Lyon à St Marcellin / Georges Nemoz (2005)
  30. Recensement de 1906 / Archives Départementales de l'Isère.
  31. a b et c Emportés par la guerre : les habitants de Villeneuve-de-Marc entre 1914 et 1918 / Bruno Mayorgas et Mallory Tinena-Monhard. - Vienne, Editions Morel, 2016.
  32. Cette maudite guerre : le canton de Saint-Jean-de-Bournay en 1914-1918 / Bruno Mayorgas. Vienne : Editions Morel, 2021.
  33. 1922-1930 : L’électrification de Villeneuve-de-Marc, chronique d’un progrès annoncé / Bruno Mayorgas. Article du Bulletin Municipal de Villeneuve-de-Marc, année 2006.
  34. Comme un essaim de guêpes...(volume 1) / Jean-Daniel Berger. - auto-édition, 2002.
  35. Archives communales de Villeneuve de Marc : comptes-rendus du conseil municipal, année 1944.
  36. Site internet "Mémoire des hommes", base des soldats français morts pour la France en 1939-1945. Lien : https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/militaires_decedes_seconde_guerre_mondiale/detail_fiche.php?ref=1747611&debut=0
  37. a b c et d Les années cinquante à Villeneuve-de-Marc / Bruno Mayorgas, article du Bulletin Municipal de Villeneuve-de-Marc, année 2012.
  38. Archives communales de Villeneuve-de-Marc : comptes-rendus des séances du conseil municipal, années 1949-1950.
  39. Archives communales de Villeneuve de Marc : comptes-rendus du conseil municipal, année 1950.
  40. Archives communales de Villeneuve de Marc : comptes-rendus du conseil municipal, année 1954.
  41. Archives communales de Villeneuve de Marc : comptes-rendus du conseil municipal, année 1965.
  42. a b et c Archives communales de Villeneuve de Marc : comptes-rendus du conseil municipal, année 1972.
  43. Archives de Villeneuve-de-Marc : comptes-rendus du conseil municipal, année 1982.
  44. Archives de Villeneuve-de-Marc : comptes-rendus du conseil municipal, année 1988.
  45. Archives de Villeneuve-de-Marc : comptes-rendus du conseil municipal, année 1990.
  46. Archives de Villeneuve-de-Marc : comptes-rendus du conseil municipal, année 1991 + Bulletin Municipal de Villeneuve-de-Marc, année 1991.
  47. Archives de Villeneuve-de-Marc : comptes-rendus du conseil municipal, année 1992.
  48. Bulletin Municipal de Villeneuve-de-Marc, année 1992.
  49. a et b Bulletin Municipal de Villeneuve-de-Marc, année 1994.
  50. Bulletin Municipal de Villeneuve-de-Marc, année 1995.
  51. Archives de Villeneuve-de-Marc : comptes-rendus du conseil municipal, année 2001.
  52. Bulletin Municipal de Villeneuve-de-Marc, année 2003.
  53. Bulletin Municipal de Villeneuve-de-Marc, année 2004.
  54. Archives de Villeneuve-de-Marc : comptes-rendus du Conseil Municipal, année 2005.

Héraldique

Blason
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

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Document heeft de 03/01/2018 gemaakt, de laatste keer de 12/12/2024 gewijzigd
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