Saint-Nizier-du-Moucherotte

Localisation

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Saint-Nizier-du-Moucherotte : descriptif

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Saint-Nizier-du-Moucherotte

Saint-Nizier-du-Moucherotte est une commune française située géographiquement dans le massif du Vercors, administrativement dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes et autrefois rattachée à l'ancienne province du Dauphiné. La commune est située dans une zone de moyenne montagne en bordure du massif du Vercors septentrional et isérois

Elle a adhéré, le 1er janvier 2001, date de sa création, à la Communauté de communes du Massif du Vercors dont le siège est situé à Villard-de-Lans et appartient au canton de Fontaine-Vercors. Ce secteur du massif est également connu sous l'appellation des Quatre Montagnes

Celui-ci est également la zone du massif la plus développée économiquement et démographiquement

Saint-Nizier-du-Moucherotte est desservie par une route utilisée par une ligne régulière d'autocars qui la relie à la vallée de l'Isère et aux grandes métropoles de la région Grenoble, dont l'agglomération est très proche. Sa population qui a dépassé le millier d'habitants en 2008 continue une croissance régulière du fait de sa proximité avec la métropole grenobloise, le cadre montagneux et encore très rural ayant attiré de nombreux actifs qui se rendent quotidiennement dans la vallée. Le territoire de Saint-Nizier-du-Moucherotte est une des principales entrées routières du Parc naturel régional du Vercors et sa traversée depuis son côté oriental, en provenance de la vallée de l'Isère, permet de découvrir un des plus beaux sites de ce parc avec le Moucherotte et les rochers des Trois Pucelles qui dominent directement le bourg central, sa mairie et son église. La mairie est située à 1 165 mètres d'altitude et les habitants de la commune sont les Saint-Nizard(e)s.

Géographie

Le plan du territoire saint-nizard.

Localisation

Les limites du territoire communal.
Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de Saint-Nizier-du-Moucherotte appartient au massif du Vercors, dans les Préalpes françaises, elles-mêmes situées dans le sud-est de la France en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Le bourg (Mairie) est situé à exactement 17 Fontaine, bureau centralisateur du canton, à 19 Grenoble, préfecture de l'Isère, à 120 Lyon, préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, ainsi qu'à environ 590 Paris et 323 km de Marseille.

Description

La localité de Saint-Nizier-du-Moucherotte est une petite agglomération située en zone de moyenne montagne et son territoire appartient entièrement au parc naturel régional du Vercors, lequel couvre une superficie totale de 206 000 hectares.

Le territoire communal s'aligne, en sa totalité, selon un axe nord-sud, sur les limites orientales des falaises du massif du Vercors qui dominent la vallée du Drac et sa confluence de cette rivière et l'Isère, formant ce qu'on dénomme, habituellement, la « cuvette grenobloise ». Cette cuvette qui héberge l'agglomération grenobloise étant également délimitée par le massif de la Chartreuse et le massif de Belledonne, dont les sommets souvent enneigés sont visibles de la plus grande partie du territoire de Saint-Nizier-du-Moucherotte, offrant ainsi, selon le site de la mairie, un « point de vue unique ».

L'habitat reste assez dispersé le long de cette ligne de crêtes et se présente sous la forme de villas disséminés dans un milieu encore très rural. Il y a très peu d'immeubles sur ce territoire et la plupart d'entre eux, de taille modeste, sont situés à proximité où à l'intérieur du bourg central.

Il s'agit d'un village de moyenne montagne, situé à mi-chemin d'une des deux routes qui relie Grenoble, préfecture de l'Isère et son agglomération à Villard-de-Lans, siège de la Communauté de communes du Massif du Vercors et ancien chef-lieu de canton.

Situé au nord-est du « Pays des Quatre-Montagnes », également dénommé « Val de Lans », le territoire communal se limite :

  • au sud par les gorges du Bruyant, affluent du Furon ;
  • à l’ouest par la crête rocheuse qui domine les gorges du Furon ;
  • à l’est par la Haute crête du Moucherotte ;
  • au nord par le rebord d'un plateau légèrement incliné, face à la plaine de Grenoble.

Communes limitrophes

Rose des vents Engins Engins Fontaine Rose des vents
Engins N Seyssinet-Pariset
Seyssins
O    Saint-Nizier-du-Moucherotte    E
S
Lans-en-Vercors Lans-en-Vercors Claix

Géologie et relief

Vue panoramique du territoire communal de Saint-Nizier-du-Moucherotte et de ses environs en hiver
Les gorges du Furon et Saint-Nizier-du-Moucherotte.

Situé aux limites orientales de la commune, le sommet du Moucherotte domine directement le plateau de Saint-Nizier qui constitue, lui-même, la bordure nord-est du val-de-Lans et où on peut découvrir les molasses du Miocène. La crête de cette montagne qui domine également l'agglomération grenobloise est découpée transversalement, ce qui permet de constater que la carapace urgonienne décrit une charnière monoclinale dite « en genou », déversée sur son côté par du Sénonien dans ce qui peut se dénommer un anticlinal.

En pied du versant occidental de cette montagne on peut constater, sur les pentes boisées, le tracé du chevauchement du Moucherotte qui superpose aux molasses miocènes du plateau de Lans, les calcaires à silex du Sénonien de la retombée ouest de l'anticlinal du Moucherotte.

Le bourg de Saint-Nizier et la zone traversée par la route départementale en direction de Seyssinet-Pariset correspond à une zone de diffluence glaciaire qui se définit comme une langue du grand glacier würmien qui reposait sur une grande partie des Alpes du Nord et la vallée de l'Isère à l'époque de cette glaciation.

Sites géologiques remarquables

Les « bancs stratigraphiques verticaux des "Trois Pucelles" et station froide de Seyssinet » sont un site géologique remarquable de 9,27 hectares. En 2014, ce site d'intérêt géomorphologique est classé « deux étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique ».

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7,9 amplitude thermique annuelle de 15,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villard-de-Lans », sur la commune de Villard-de-Lans à 13 vol d'oiseau, est de 8,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Hydrographie

Le territoire de Saint-Nizier n'est sillonné que par quelques rus ou ruisseaux de montagne.

  • Le Bruyant (en limite des communes d'Engins et de Lans-en-Vercors,d'une longueur de 1,2 .
  • Le ruisseau du Bessay, d'une longueur de 1,3 km.
  • Le ruisseau du Rivet, d'une longueur de 2 km.
  • Le ruisseau du Bouteillard, d'une longueur de 1,5 km.

Voies de communication

La commune est desservie par une route départementale, seule voie qui la relie avec le Vercors et l'agglomération du Vercors :

  • La route départementale 106 (RD106) qui relie Méaudre à la RD6 à Fontaine (quartier de Saveuil), près de Grenoble, en passant par Seyssins. La RD 106b se sépare de la RD106 sur le territoire de la commune de Seyssinet-Pariset (hameau de Pariset), pour la rejoindre sur le territoire de cette même commune.

Modes de transport

L'ancien tramway
La gare de tramway de St Nizier et l'Église dans les années 1910.

La ligne de tramway de Grenoble à Villard-de-Lans fut un tramway français suburbain qui roula entre 1911 et 1949. Cette petite ligne locale relia donc, durant presque 40 ans, la vallée grenobloise aux plateaux du Vercors et servit notamment aux paysans locaux pour apporter une partie de leurs production dans la vallée mais également trouver les produits qui leur manquaient. Cinq gares (Seyssins, Seyssinet-Pariset, La tour sans venin - Saint-Nizier et Lans) en plus des terminus et des multiples autres haltes permettent l’accueil des voyageurs.

Les voies, les gares et le matériel roulant appartenaient au département de l’Isère, mais la ligne fut exploitée par la Société grenobloise de tramways électriques (SGTE), qui exploite par ailleurs le tramway grenoblois.

Peu avant la Seconde guerre mondiale et pour faire face à des déficits d'exploitation chroniques, le Conseil général décida en 1938 de fermer la section rurale allant de Saint-Nizier/Lans/Villard-de-Lans, permettant encore au village d'être en lien direct avec la vallée, une correspondance bus étant assurée par les cars Huillier jusqu'à Villard-de-Lans.

La ligne est définitivement fermée le et les autocars prennent le relais de cette ligne de tramway.

Transport routier
Autocars du VFD des lignes du Vercors.

En 2018, une ligne quotidienne d'autocars du réseau Cars Région Isère dessert le territoire Saint-Nizier-du-Moucherotte. L'arrêt principal est situé dans le bourg. Cette ligne va de Lans-en-Vercors à Grenoble et réalise deux à quatre allers-retours.

Le temps de liaison est comparable à celui d'un véhicule classique pour un même trajet, le nombre d'arrêts (non obligatoires, sauf à Lans, étant limité). Le réseau interurbain de l'Isère qui appartient à la région Auvergne-Rhône-Alpes est largement à la charge de la collectivité.

Transport ferroviaire

La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Grenoble, située à environ 21 km de la commune. La liaison routière par autocar est directe depuis la commune.

Transport aérien

L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Grenoble-Isère, situé à environ 61 Transisère mais en transitant par la gare routière de Grenoble.

  1. Site de la mairie de Saint-Nizier-du-Moucherotte, page de présentation
  2. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées bpt6k102389t
  3. Site de la mairie de Saint-Nizier, page "urbanisme"
  4. Site de geologie-alpes, page sur le Moucherotte
  5. Site géoglaciaire, page sur la diffluence würmienne de Saint-Nizier
  6. , Ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer - DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, 24 janvier 2014 (mis à jour le 31 mars 2015), accès le 23 septembre 2016.
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. «  », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  14. Site Sandre, fiche sur le Bruyant
  15. Transisère, «  », sur Transisère, Grenoble, Département de l'Isère, (consulté le ), Lignes 5100, 5110 et 5120.

Toponymie

Bourg de Saint-Nizier depuis le hameau de la Roche.

La commune présente un double nom avec deux origines distinctes :

  • Saint-Nizier
Il s'agit d'un personnage historique, celui de Nizier de Lyon, évêque de Lyon du  siècle (° 513 - † ) qui joua un grand rôle au niveau de l'église catholique à cette époque. Le village évoque donc son nom par le concours de sa canonisation par l'église et donc celui d'un saint chrétien, fêté le 2 avril.
  • Moucherotte
Il s'agit d'un lieu géographique, celui du « Moucherotte », le sommet le plus oriental du Vercors. L'ancien nom de cette montagne est le « Pic de l'Aigle » et son nom actuel est lié à une confusion avec la Grande Moucherolle, sommet situé plus au sud, à la limite du territoire de Villard-de-Lans.
L'étymologie originelle se baserait sur le terme pré-latin *musk- « roche » avec double suffixe -ar-otta (ou -ar-ola pour la Moucherolle), tombés dans l'attraction du latin musca « mouche », pour expliquer le traitement phonétique irrégulier,
  1. Albert Dauzat, Gaston Deslandes et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de rivières et de montagnes en France, Klincksieck, Paris, 1978, p. 175b. - Pierre Gastal, Noms de lieux de l'espace français, Désiris 2020, p. 226.
  2. Le Moucherotte - Vercors, 27 mars 2008.

Histoire

Préhistoire

Selon l'encyclopédie intitulée, « Histoire des communes de l'Isère »", les vestiges les plus anciens de présence humaine découverts dans le val de Lans et le secteur des « Quatre-montagnes » remontent à l'épisode interglaciaire Riss-Würm (soit entre 120 000 et 80 000 ans avant notre ère) et exploitent les affleurements siliceux du val de Lans..

Antiquité

Carte de l'Allobrogie indiquant nommément le territoire des Vertacomocores
.

Durant l'antiquité, un peuple gaulois, très certainement d'origine celtique, les vertamocores, dépendant du peuple des voconces, s'installe dans les secteurs les plus accessibles du massif du Vercors.

C'est en se référant au nom de ce peuple que les géographes modernes (dont Raoul Blanchard) attribueront, plus tard, le nom de Vercors à l'ensemble de la région montagneuse qui entoure Villard-de-Lans et son canton, alors que ce nom était, à l'origine, limité au secteur drômois de La Chapelle-en-Vercors et de Saint-Agnan-en-Vercors. Le secteur des « Quatre montagnes », terme d'origine médiéval et conservé (généralement dans un but touristique) jusqu'à ce jour, correspond exactement au territoire de l'ancien canton de Villard-de-Lans, disparu en 2015.

Bien que situé à la limite du territoire des Allobroges, la tribu des vertacomores ne semble, cependant, n'avoir jamais été dépendant, voire soumis à cette grande tribu gauloise dont le domaine a toujours été situé au-delà de l'Isère.

Aucune trace d'une installation durable de ces peuples gaulois ne semble avoir été découverte par les archéologues, jusqu'à présent dans le secteur proprement dit des « Quatre montagnes » dont celui de Saint-Nizier. En ce qui concerne la présence romaine et gallo-romaine, il est archéologiquement attesté que des sites romains furent assez nombreux en périphérie du Vercors et sur les hauts plateaux, mais sans laisser, là non plus, de traces importantes, ni même visibles à Saint-Nizier ni même sur cette partie du plateau, à l'exception notable de quelques tuiles romaines (tegulae) découvertes sur le site de la grotte Vallier.

Moyen Âge et Renaissance

Selon le site de la mairie, l’existence de la paroisse, en tant que simple hameau, remonte au chapelle de montagne devenue église du village dédiée à saint Nizier de Lyon et présentant des pignons protégés de lauzes à l'instar de nombreuses maisons et fermes anciennes du Vercors septentrional.

Des vestiges médiévaux de la maison forte (ou château) de la Tour de Gravelle subsistent encore.

Époque moderne

Époque contemporaine

Naissance de la commune

À l’origine, la petite commune de Pariset se composait de trois parties bien distinctes mais reliées par un tramway : Seyssinet, Pariset et Saint-Nizier. Ces villages étant très éloignés les uns des autres, et les métiers très divergents, le conseil municipal étudia le projet de division de cette commune étendue en deux nouvelles.

En 1926, le projet est adopté à la majorité, deux communes doivent voir le jour : Seyssinet et Pariset-Saint-Nizier mais à la suite d’une nouvelle enquête, les nouveaux conseils municipaux remarquent que Pariset désire être rattachée à Seyssinet. Pour finir, c'est la loi ,, loi promulguée le 4 avril.

Dans les années 1930, la commune est gagnée par la mode du climatisme, à l'instar de ses deux voisines du plateau Lans et Villard. La création de maisons d'enfants et de beaux hôtels tels que le Grand Hôtel des Terrasses et le Touristic Hôtel attirent une clientèle recherchant l'air pur, réputé revigorant, des montagnes.

La Seconde Guerre mondiale et la Résistance

Le territoire de Saint-Nizier-du-Moucherotte a abrité l'un des maquis du Vercors, au pied du Moucherotte. C'est bien en évidence, dominant Grenoble où étaient postées les troupes allemandes, qu'un immense drapeau fut planté, en signe de provocation pour affirmer l'indépendance de la zone libre. La commune possède désormais un mémorial à la mémoire des évènements de juin et surtout de juillet 1944. Jean Prévost guidait les troupes de résistants dans le Vercors contre les Allemands. Celui-ci repose actuellement au Mémorial dressé en l'honneur des partisans de la liberté.

Le village a reçu en automne 1945 la médaille de la Résistance ; il est l'une des 17 communes de France qui furent ainsi distinguées (cf. Collectivité territoriale décorée de la médaille de la Résistance). Saint-Nizier est également décoré avec l'étoile de bronze de la Croix de guerre 1939-1945, le 11 novembre 1948.

Les Trente glorieuses

De 1950 à 1970, le village était l’un des lieux privilégiés des Grenoblois venus trouver s'y ressourcer le dimanche, mais aussi un haut lieu de la jet-set de l’époque.

Ancienne cabine du Moucherotte au musée dauphinois.

Les équipements alors présents sur la commune, donnant accès à un panorama somptueux, étaient l’une des causes de la grande popularité du village. Il y eut jusqu’à la fin des années 1940 le tramway, nommé GVL (Grenoble - Villard-de-Lans), qui permettait un accès direct depuis la capitale des Alpes. Celui-ci fut démonté en 1950.

Ce qui attirait le plus de monde était sans doute le magnifique promontoire du Moucherotte, dominant l’agglomération de ses 1 901 télécabine, une des premières de France, et un des rares exemplaires produits par la société Applevage.

Le est inaugurée la remontée mécanique, l’hôtel « l’Ermitage » ouvre ses portes en 1959. La télécabine et l'hôtel ont ensuite été abandonnés et sont tombés en ruine. Une récente opération de nettoyage du sommet du Moucherotte a rendu ce site à la nature.

Saint-Nizier-du-Moucherotte posséda dès cette époque sa propre station de ski (1 téléphérique dit « téléféérique » et 5 téléskis). À ce jour, seul un téléski débutants reste encore exploité à proximité du centre du village.

Les Jeux olympiques d'hiver de 1968

Les Jeux olympiques d'hiver de 1968, dont le site principal (et le village olympique) fut fixé à Grenoble, seront, dès le début, organisés et voulus par le général de Gaulle.

À l'instar de la commune voisine d'Autrans qui accueillera les épreuves olympiques de ski nordique et de biathlon, la commune de Saint-Nizier accueillera, à son tour, les épreuves de saut (grand tremplin) à ski des Jeux olympiques d'hiver de 1968 de Grenoble. Cette épreuve s'est déroulée le sur le tremplin du Dauphiné installé au-dessus du bourg, au pied des Trois Pucelles. L'épreuve a été remportée par le Soviétique Vladimir Belooussov, qui réalise le meilleur saut à 101,5 m.

Malgré des tentatives de réhabilitation, le tremplin s'est écroulé en grande partie et les gravas de béton ont été évacués quelques années plus tard. Le site est actuellement en état d'abandon. Cependant, depuis 2003, le tremplin olympique est labellisé  siècle » de l'Isère. Mais les restes sont définitivement vandalisés en 2010.

  1. Histoire des communes de l'Isère, tome II : Grenoble et son arrondissement - Édition 1988 (page 325) publié par l'ancien éditeur Horvath de Roanne
  2. Les peuples gaulois.
  3. Site de gite-vercors, page sur la présence romaine dans le Vercors
  4. Patrick Olivier Eliott, Vercors Safari-patrimoine, Édition la Fontaine de Siloé, page 169
  5. Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 ISBN ), p. 683.
  6. sur Gallica, dans le Bulletin des lois de la république française - Année 1929, p. 15.
  7. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
  8. "Vercors, safari-patrimoine" de Patrick-Olivier Eliott, éditions Siloé, 2010, page 165
  9. Colonel Pierre Tanant, Vercors, Haut lieu de France, Arthaud [1948, 1950, 1957, 1964, 1966, 1971] et Lavauzelle [1983]
  10. «  », sur senat.fr (consulté le ).
  11. Association nationale des médaillés de la Résistance, La Médaille de la Résistance française, Lavauzelle, 2002. Cité en «  », sur museedelaresistanceenligne.org (consulté le ).
  12. lire en ligne), p. 50 (21 sur PDF).
Dans la littérature

Héraldique

Saint-Nizier-du-Moucherotte possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

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Saint-Nizier-du-Moucherotte dans la littérature

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