Le Pègue
Localisation
Le Pègue : descriptif
- Le Pègue
Le Pègue est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants sont dénommés les Pèguois et les Pèguoises. Le village est connu pour son oppidum Saint-Marcel qui dévoile une occupation importante au premier Âge du Fer (Civilisation de Hallstatt)
La découverte notamment de céramiques peintes à pâte claire (aussi appelées céramique pseudo-ionienne) a fait la célébrité du Pègue.
Géographie
Localisation
La commune du Pègue est situé à 8 Valréas (Vaucluse), à 12 Nyons (sous préfecture) et à 14 Grignan (chef-lieu du canton).
Roche-Saint-Secret-Béconne | Montjoux | Teyssières | ||
Montbrison-sur-Lez | N | Rousset-les-Vignes | ||
O Le Pègue E | ||||
S | ||||
Rousset-les-Vignes | Rousset-les-Vignes | Rousset-les-Vignes |
Relief et géologie
- Situé à 399 mètre d'altitude, Le Pègue est bâti au pied de la Lance (1 340 mètres).
- Vallons du Pègue et du Merdari.
Hydrographie
La commune est traversée par :
- le Donjon,
- le ruisseau le Pègue,
- le ruisseau de Saint-Martin,
- le ruisseau des Jaillets.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Alpes du sud ».
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 amplitude thermique annuelle de 16,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Taulignan », sur la commune de Taulignan à 6 vol d'oiseau, est de 14,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Voies de communication et transports
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN ), Le Pègue.
- Fiche du Donjon sur le site du SANDRE
- Fiche ru Ruisseau le Pègue sur le site du SANDRE
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme :
- 1165 : castrum de Opigho (cartulaire de Die, 20).
- 1178 : castrum de Opegue (cartulaire de Die, 5).
- 1214 : castrum Opigii (inventaire des dauphins, 251).
- 1324 : Oppegue (Duchesne, Comtes de Valentinois, 29).
- 1332 : castrum Uppeguae (Duchesne, Comtes de Valentinois, 29).
- (non daté) : Oupigium (Long, notaire à Grignan).
- XIVe siècle : mention du prieuré : prioratus de Opegue (pouillé de Die).
- 1449 : mention du prieuré : prioratus de Opigho (pouillé hist.).
- 1450 : mention de la paroisse : cura de Opegio (Rev. de l'évêché de Die).
- 1509 : mention de l'église Saint-Marcel ou Saint-Mayne : ecclesia Sancti Marcelli Opegii (visites épiscopales).
- 1529 : mention de l'église Saint-Marcel ou Saint-Mayne : Sainct Mène du Pègue (visites épiscopales).
- 1637 : La Paigue (Lacroix, L'arrondissement de Montélimar, VI, 151).
- XVIIe siècle : mention du prieuré : le prioré de Nostre-Dame d'Authon et Saint Mayne du Pègue (archives de la Drôme, fonds du chapitre de Crest).
- 1891 : Le Pègue, commune du canton de Grignan.
Étymologie
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 258.
Étymologie
Histoire
Préhistoire
Néolithique
Le Néolithique est marqué par les débuts de la sédentarisation, de l'élevage et de la culture des céréales.
Au Pègue, sur la colline l'oppidum Saint-Marcel et dans la plaine, de nombreux objets confirment la présence humaine : pierres taillées, pierre polies en forme de haches ou de polissoirs, objets en silex (pointes de flèches, grattoirs, lames de faucilles) ainsi que des tessons de céramique primitive en colombin . Certains objets confirment l'existence d'échanges avec d'autres régions : meules en basalte, serpentine, cristal de roche.
Âge du Bronze
Le Pègue est un carrefour d'échange entre différents peuples grâce à deux voies protohistoriques, l'une est appelée la route de l'étain, la seconde va d'ouest en est.
On a retrouvé sur la colline Saint-Marcel les vestiges d'un habitat datant de la fin de l'L'Âge de bronze (Civilisation des champs d'urnes.
Protohistoire
Le Premier Âge du Fer (Hallstatt)
Les Celtes de la (civilisation de Hallstatt) s'installent dans la région.
Vers 530 avant notre ère, trois terrasses sont aménagées sur la colline Saint-Marcel. Le Pègue est connu pour cet oppidum protohistorique.
Les liens entre la population indigène et les Grecs de Massalia (Marseille) sont confirmés par la découverte de certains objets et céramiques. Les marchands de Marseille (fondée vers 600 avant notre ère) remontent vers le nord pour y faire du commerce. Certains ont pu s'installer sur l'oppidum. Grâce aux techniques grecques, se développe une importante production de céramiques peintes à pâte claire appelées céramique pseudo-ionienne.
Les productions d'œnochoés, de vases à vin, de coupes à lèvre, ainsi que les amphores découvertes au Pègue, laissent supposer une consommation régionale de vin entre le milieu du .
Vers 480 avant notre ère, le village est entièrement détruit (traces d'incendie). Le site restera inoccupé pendant presque un siècle.
- Le Musée archéologique du Pègue
Ce musée conserve principalement des poteries pseudo-ioniennes et des artefacts de l'époque romaine. La salle d'exposition est baptisée salle Charles Lagrand depuis le , en hommage au fondateur du musée.
-
Œnochoé de type ancien à inscription grecque.
-
Épaule d'œnochoe de style orientalisant.
-
Skyphos à décor pseudo-ionien de fabrication locale.
-
Skyphos attique.
Le Second Âge du Fer (La Tène)
Les Celtes de la civilisation de La Tène), les Gaulois, s'installent dans la région.
Autour de 400 avant notre ère, l'oppidum est à nouveau occupée. Le village est reconstruit avec un mur d'enceinte. Les échanges commerciaux reprennent avec le monde grec et se développent avec le monde gaulois.
Antiquité : les Gallo-romains
Vers 125 avant notre ère, Rome s'installe définitivement dans le sud de la Gaule. L'influence commerciale de Marseille diminue progressivement.
L'oppidum est progressivement abandonné par ses habitants qui s'installent dans le nouveau village. On retrouve cependant des traces d'habitat sur la colline jusqu'à la moitié du .
Le Pègue, possiblement nommé Altonum ou Aletanum, aurait été le chef-lieu du Pagus Aletanus. Des fouilles ont révélé une cité importante avec des voies, des galeries, des habitations, des ateliers (verrier), des canalisations et des nécropoles.
On a aussi retrouvé des sarcophages, des inscriptions lapidaires et une belle mosaïque (découverte le par le curé et qu’il fit enfouir dans un jardin).
Un temple romain s'élevait au centre de la ville (sous l'emplacement actuel de la chapelle Sainte-Anne qui a conservé quelques colonnes).
Une domus a été retrouvée.
À la fin de l'Empire romain, beaucoup de pierres ont été réemployées.
Du Moyen Âge à la Révolution
Vers le . Au .
La seigneurie :
- Au point de vue féodal, le Pègue était une terre du fief des comtes de Valentinois et de l'arrière-fief des évêques de Die.
- Possession des Clérieux.
- 1237 : possession des Mévouillon.
- La terre passe aux Montauban.
- 1277 : un quart de la terre appartient aux Hugolier.
- La seigneurie est partagée entre trois co-seigneurs :
- 1278 à 1457 : les Montroux.
- 1327 à 1332 : les Egluy.
- 1332 à 1682 : les Vecs qui remplacent les Egluy.
- 1333 à 1385 : les Bellon.
- 1385 : les droits des Bellon sont acquis par les Diez.
- 1453 (ou 1457) : la part des Montroux est acquise par les Trobas.
- Vers 1520 : les droits des Trobas sont acquis par les Diez.
- 1561 : les Diez vendent les trois quarts de la terre du Pègue aux Alrics.
- 1737 : la part des Alrics passe (par mariage) aux Durand de Pontaujard.
- 1755 : les Durand de Pontaujard lèguent toute la terre part aux Armand de Blacons, derniers seigneurs.
1789 (démographie) : 75 familles.
Avant 1790 le Pègue était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation de Saint-Paul-Trois-Châteaux et du bailliage du Buis.
La commune formait une paroisse du diocèse de Die, dont l'église dédiée à saint Marcel ou saint Mayne, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Augustin et de la dépendance de l'abbaye de Saou. Ce dernier fut uni en 1731 au chapitre de Crest, lequel a, de ce chef, perçu jusqu'à la Révolution les dîmes de cette paroisse, le collateur de la cure étant l'évêque de Die.
De la Révolution à nos jours
En 1790, la commune est comprise dans le canton de Vinsobres. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans le canton de Grignan.
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- Musée du Pègue
- « », sur Inrap, (consulté le ).
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