Boulc
Localisation
Boulc : descriptif
- Boulc
Boulc est une commune rurale française de montagne, située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants sont dénommés les Boulcois et les Boulcoises.
Géographie
Localisation
Boulc est un village du haut-diois qui fait partie du Massif des Alpes.
La commune est située à 24 Die et à environ 5 km du parc naturel régional du Vercors.
Châtillon-en-Diois | Treschenu-Creyers Glandage |
Glandage Saint-Julien-en-Beauchêne (Hautes-Alpes) |
||
Menglon Miscon |
N | Saint-Julien-en-Beauchêne (Hautes-Alpes) Montbrand (Hautes-Alpes) | ||
O Boulc E | ||||
S | ||||
Lesches-en-Diois | Val-Maravel | Montbrand (Hautes-Alpes) |
Relief et géologie
Sites particuliers :
- Le col Miscon se situe à environ 2 km de la mairie.
Géologie
Hydrographie
La commune est arrosée par :
- le Boulc, un torrent qui commence au hameau des Souvestrières (commune de Boulc) et se jette dans les Gas après quatre kilomètres de parcours. En 1891, il avait une largeur moyenne de 20 mètres, une pente de 244 mètres, un débit ordinaire de 3 m3, extraordinaire de 180 m3.
- la rivière Le Bès,
- les ruisseaux des Boidans, de Vauniérette, de Merlet, de Charau, du Vabre et des Charroutoux.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 amplitude thermique annuelle de 16,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Glandage_sapc »sur la commune de Glandage à 5 vol d'oiseau, est de 9,8 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Voies de communication et transports
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 45 (Boulc).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
Toponymie
Attestations anciennes
- 1200 : Bulcum (cartulaire de Saint-André-le-Bas, 315).
- 1206 : Bolc (cartulaire de Durbon, 311).
- 1214 : mention du mandement : mandamentum de Bulco (cartulaire de Durbon, 300). Il ne comprenait vraisemblablement que la commune de ce nom.
- 1266 : castrum de Bulgo (inventaire de Baux, 513).
- 1294 : Bucum (inventaire de Baux, 734).
- .
- 1509 : mention de l'église du prieuré : ecclesia Sancti Martini de Bulco (visites épiscopales).
- 1549 : Boc (archives de la Drôme, E 1450).
- 1551 : Bouc (archives de la Drôme, E 759).
- 1793 : Boule.
- 1891 : Boulc, commune du canton de Châtillon-en-Diois.
Le 1er janvier 1974, la commune adopte le nom de Boulc-Bonneval à la suite de sa fusion avec la commune de Bonneval-en-Diois[réf. nécessaire].
Le 1er janvier 1975, elle prend son nom actuel de Boulc après sa fusion avec la commune de Ravel-et-Ferriers.
Étymologie
Le toponyme dériverait d'un mot hypothétique pré-indo-européen *bol ayant le sens général de « hauteur »,.
- Erreur de référence : Balise
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesJ._Brun-Durand
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire des noms de lieux de la France, Paris, Librairie Guénégaud, , p. 80a
- Pierre Palengat, La Drôme insolite : d'Aix-en-Diois à Volvent : les 370 communes du département : La Drôme historique, monumentale, anecdotique, légendaire, statistique, culturelle, E & R, , p. 75.
Étymologie
Le toponyme dériverait d'un mot hypothétique pré-indo-européen *bol ayant le sens général de « hauteur »,.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire des noms de lieux de la France, Paris, Librairie Guénégaud, , p. 80a
- Pierre Palengat, La Drôme insolite : d'Aix-en-Diois à Volvent : les 370 communes du département : La Drôme historique, monumentale, anecdotique, légendaire, statistique, culturelle, E & R, , p. 75.
Histoire
Préhistoire
La grotte de la Tune de la Varaime est une grotte, située à 1400 m d’altitude et ouverte dans la montagne de la Varaime. Elle comporte notamment une galerie karstique de 200 m de long. utilisée par les bergers de 3800 à 1000 avant notre ère. Elle possède des peintures rupestres linéaires (Monument historique classé depuis 1990),. Elle est ornée de gravures relevant de l’art schématique linéaire, comportant de nombreux signes plus ou moins abstraits : marelles, flèches, dessins arboriformes, zoomorphes ou anthropomorphes, zigzags ou spirales. Ces gravures datent du début de l’occupation romaine.
Du Moyen Âge à la Révolution
La seigneurie :
- Au point de vue féodal, Boulc était un fief des évêques de Die.
- Possession des Isoard d'Aix.
- 1246 : la terre passe (par mariage) aux princes d'Orange de la maison de Baux.
- Vers 1266 : elle est cédée aux Montauban.
- XVIIe siècle : vendue aux Engilboud.
- 1690 : passe (par mariage) aux Bardonenche.
- 1750 : vendue aux Philibert de Perdeyer, derniers seigneurs.
Avant 1790, Boulc était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Crest et du bailliage de Die.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die dont l'église, dédiée à saint Martin, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît (dépendant de celui de Guignaise - voir Châtillon-en-Diois) lui fut uni dans la seconde moitié du Valdrôme.
Bonneval
Attestations :
- 1206 : Bonna Vallis (cartulaire de Durbon).
- 1246 : castrum de Bonavalle (inventaire de Baux, 323).
- .
- 1509 : mention de l'église Notre-Dame : ecclesia Beate Marie Bonnevallis (visites épiscopales).
- 1516 : mention du prieuré : prioratus Bonnae Vallis (rôle de décimes).
- 1576 : Boneval (rôle de décimes).
- 1891 : Bonneval, commune du canton de Châtillon-en-Diois.
*Avant 1974 : Bonneval-en-Diois[réf. nécessaire]. *1974-1975 : le toponyme fait partie de celui de la nouvelle commune de Boulc-Bonneval[réf. nécessaire].
- Avant 2020 : les cartes IGN mentionnent le hameau sous les noms de Bonneval en Diois et Bonneval.
La seigneurie :
- Au point de vue féodal, Bonneval était un fief des évêques de Die.
- La terre (ou seigneurie) est premièrement possédé par les Artaud.
- Elle passe aux Rosans.
- 1520 : elle passe (par mariage) aux Autane.
- 1540 : la moitié de Bonneval est vendue aux Agoult.
- 1730 : la part des Agoult passe aux Deshières.
- Milieu XVIIIe siècle: la part restante des Autane est vendue aux Gilbert de Jansac.
Avant 1790, Bonneval était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Crest et du bailliage de Die.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die. Son église, dédiée à Notre-Dame, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît (filiation d'Aurillac) connu dès 1330, uni à la cure dans le cours du .
En 1790, la commune de Bonneval est comprise dans le canton de Lus-la-Croix-Haute. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans le canton de Châtillon-en-Diois.
Les Ferriers
- En 1891, les Ferriers est un hameau de la commune de Ravel.
*Avant 1975 : le toponyme est inclus dans le nom de la nouvelle commune de Ravel-et-Ferriers[réf. nécessaire].
- Avant 2020 : la carte IGN mentionnent le hameau sous le nom les Ferriers.
Ravel
Attestations :
- 1224 : castrum de Revello (cartulaire de Die, 69).
- 1230 : Revel (cartulaire de Durbon).
- 1449 : mention du prieuré : prioratus de Ravello (pouillé hist.).
- 1509 : mention de l'église Saint-Blaise : ecclesia Sancti Blasii Ravelli (visites épiscopales).
- 1891 : Ravel, commune du canton de Châtillon-en-Diois.
.
La seigneurie :
- Au point de vue féodal, Ravel était une terre (ou seigneurie) du fief de l'église épiscopale de Die.
- Premièrement possédée par les Artaud d'Aix.
- La terre passe aux Bérenger-Morges.
- Elle est vendue aux Perrinet.
- 1648 : vendue aux Agoult.
- Vers 1714 : passe (par mariage) aux Philibert de Perdeyer, derniers seigneurs.
Avant 1790, Ravel était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation de Crest et du bailliage de Die.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die, dont l'église, dédiée à saint Blaise, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît (de la dépendance du prieuré de Rompon en Vivarais) qui fut uni à la cure vers la fin du .
En 1790, la commune de Ravel est comprise dans le canton de Lus-la-Croix-Haute. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans le canton de Châtillon-en-Diois.
De la Révolution à 1974-1975
En 1790, la commune est comprise dans le canton de Lus-la-Croix-Haute. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans celui de Châtillon-en-Diois.
De 1974-1975 à nos jours
.
1994 (janvier) : à la suite de l'effondrement de la route en corniche, un tunnel a été construit dans la falaise de Soubreroche.
- PA00117107, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Philippe Hameau, L'art schématique linéaire du Sud-Est de la France : La Tune de la Varaime (Boulc-en-Diois, Drôme), Bulletin de la Société préhistorique française, 1992, volume 89, lire en ligne sur Persée.fr.
- Jean-Noël Couriol, Roger Mathieu, Montagnes drômoises, Valence/Beaufort-sur-Gervanne : FRAPNA/Histoire et patrimoine drômois, 1996, (ISBN ), p. 98.
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesJ._Brun-Durand
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 43 (Bonneval).
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées:3
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 143 (Les Ferriers).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 296 (Ravel).
- Marc PIVOIS, « Boulc voit le bout du tunnel. Coupé du monde, le village s'est battu pour que l'on creuse la montagne. », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
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Boulc dans la littérature
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