Albon-d'Ardèche

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Albon-d'Ardèche : descriptif

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Albon-d'Ardèche

Albon-d'Ardèche (ou Albon d'Ardèche ; prononcé [al.bɔ̃ d‿aʁ.dɛʃ ]) est une commune française située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes. Cette commune rurale se situe dans la région des Boutières, à l'est du Massif central, en retrait des principales voies de communication régionales

Elle comporte le village d'Albon ainsi qu'une trentaine de lieux-dits et hameaux

Au dernier recensement de 2021, la commune comptait 158 habitants appelés Albonnais. L'histoire de la commune est marquée par les troubles religieux qui l'ont touché aux XVIe et XVIIe siècles et par la construction de nombreux moulinages destinés au travail de la soie au XIXe siècle

Depuis le déclin de l'industrie de la soie au cours du XXe siècle, qui a entraîné une forte baisse de la population, l'économie du village repose essentiellement sur l'artisanat, l'agriculture et le tourisme (et plus généralement sur les métiers du secteur tertiaire)

Après avoir vu son nombre d'habitants divisé par quatre en un siècle, la commune compte 17 % de logements vacants en 2014

De plus, la capacité d'autofinancement de la commune est très faible malgré des taux de fiscalité locale très inférieurs à ceux des communes de même type, le revenu fiscal médian par ménage étant l'un des plus bas des communes de France. La commune possède toutefois une richesse naturelle : un espace préservé au sein du parc naturel régional des Monts d'Ardèche avec une importante diversité animale et végétale comprenant plusieurs espèces menacées

Cette biodiversité résulte en partie de la faible urbanisation, du climat particulier qui y règne et de la variété des paysages allant de l'étage collinéen à l'étage montagnard

La commune se trouve également dans trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique différentes. À la suite du redécoupage cantonal de 2014, Albon-d'Ardèche intègre le canton du Cheylard, devenu le canton de Haut-Eyrieux (elle faisait auparavant partie du canton de Saint-Pierreville aujourd'hui disparu)

La commune adhère au syndicat mixte des Inforoutes de l'Ardèche depuis le 30 novembre 1997 et a été membre de la communauté de communes des Châtaigniers de 2002 jusqu'à la création de celle de Val'Eyrieux le 1er janvier 2014.

Géographie

Localisation

Carte de la commune.

Albon-d'Ardèche se situe dans le centre de l'Ardèche, dans l'Est du Massif central, au cœur de la région montagneuse des Boutières, dans les Monts du Vivarais (au niveau du Moyen-Vivarais) et plus précisément dans la haute-vallée de la Glueyre.

À vol d'oiseau, le village se situe à 16,4 kilomètres au nord-ouest de Privas, à 41,9 kilomètres au sud-ouest de Tournon-sur-Rhône et à 33,1 kilomètres au nord de Largentière. Les villages les plus proches sont ceux de Marcols-les-Eaux (2,4 Saint-Genest-Lachamp (2,9 Saint-Pierreville (4,7 Saint-Christol (5,3 Issamoulenc (5,8 Saint-Julien-du-Gua (6,1 Cheylard qui se trouve à 9 kilomètres à vol d'oiseau mais à 26 km par les routes départementales. Le village d'Albon se trouve dans la partie nord de la commune, à l'intersection des routes D 102 et D 409.

Administrativement, la commune se situe dans la région Auvergne-Rhône-Alpes (anciennement Rhône-Alpes), dans le département de l'Ardèche, dans l'arrondissement de Privas et dans le canton de Haut-Eyrieux (elle faisait partie jusqu'en 2014 du canton de Saint-Pierreville aujourd'hui disparu). Albon-d'Ardèche se situe aussi dans le parc naturel régional des Monts d'Ardèche et dans l'espace naturel sensible des Serres Boutiérots. La commune fait partie de la communauté de communes Val'Eyrieux depuis sa création le communauté de communes des Châtaigniers.

Rose des vents Saint-Genest-Lachamp Rose des vents
Marcols-les-Eaux N Saint-Pierreville
O    Albon-d'Ardèche    E
S
Issamoulenc

Hydrographie

Le territoire communal comporte une partie de la haute-vallée de la Glueyre et une partie de la vallée de la Veyruègne. Ces deux cours d'eau sont des affluents et sous-affluents de l'Eyrieux, Albon-d'Ardèche fait donc partie du bassin versant du Rhône : les eaux qui coulent à Albon se jettent dans la mer Méditerranée.

La commune est traversée par la Glueyre et par quatre de ses affluents référencés par le Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau : la Veyruègne, le ruisseau de Crouset (aussi appelé « ruisseau d'Alzon » ou « ruisseau des Crousets »), le ruisseau de Veyrine et le ruisseau de Fontfreyde. La commune est également traversée par d'autres cours d'eau plus petits et non référencés comme le ruisseau de la Goutelle, un affluent du ruisseau de Crouset.

Les cours d'eau de la vallée de la Glueyre ont un régime torrentiel de type pluvial cévenol : la commune connait des basses eaux en été et d'importantes crues en hiver pouvant faire monter le niveau de l'eau de plusieurs mètres. Depuis le levées qui servaient à alimenter les moulinages en eau. Une des dernières crues destructrices qu'a connu la commune est celle survenue dans la nuit du 22 au 23 octobre 2013 : elle ravagea les abords de la rivière, détruisant des passerelles et faisant céder la levée en amont de l'ancien moulinage de Reygnier. La Glueyre et la Veyruègne ne sont jamais à sec durant les basses eaux de l'été contrairement à certains ruisseaux, leurs niveaux peut cependant baisser de façon importante.

Relief et géologie

La commune se situe dans la région montagneuse des Boutières, comprise dans les monts du Vivarais, à l'est du Massif central. La superficie de la commune est de 911 hectares ; son altitude varie entre 567 et 1 112 mètres (au serre de Riaille Ranc). La grande rue du village se situe à 630 .

La partie nord de la commune (où se trouve le village) est composée de vallées étroites, encaissées et relativement profondes, qui ont très largement entaillé l'ancien plateau ardéchois. La partie sud de la commune est traversée par le serre de Champ Maux, une formation montagneuse de plus d'un kilomètre de large qui s'étend sur une longueur d'environ huit kilomètres entre le col des Quatre Vios à l'ouest et Saint-Pierreville à l'est. Ce massif culmine à 1 073 mètres d'altitude, son sommet étant au nord-ouest du lieu-dit de Soubeyranne. On trouve également un autre serre dans la partie nord de la commune : le serre du Pendey qui doit son nom à un lieu-dit de sa face nord. Ce serre, plus modeste que celui de Champ Maux, s'étend d'ouest en est du Rocher de Don (commune de Marcols-les-Eaux) au nord-ouest du village d'Albon. C'est sur cette formation que l'on trouve le Rocher de Bon Temps qui domine le village.

La commune est dominée au nord-ouest par le Rocher de Don (ou « Rocher du Don », culminant à 1 169 mètres), au nord-nord-ouest par le serre de Tailac (1 086 orgues basaltiques du serre le Pal (appelé aussi « Serre de la Pal » ou « Serre la Pal », 1 098 . Au sud, la commune est dominée par le Goulet de Malpertu (1 074 .

La commune comporte également un ancien volcan, la Graveyre, situé au sud-ouest du territoire communal, sur la frontière avec Marcols-les-Eaux, mais le sommet (1 034 chiras sur sa face nord. La Graveyre s'est mise en place à la fin du Miocène, il y a environ 7 millions d'années, dans la continuité du volcanisme du Pays des Sucs et du Velay oriental. Cette phase de dynamisme volcanique a débuté il y a environ 16 millions d'années dans la Haute-Loire, avec des laves très fluides (basaltes), pour se terminer dans les Boutières, il y a environ 7 millions d'années, avec des laves plus visqueuses (trachytes et phonolites) en raison d'une différenciation du magma au cours du temps : sa concentration en silice a augmenté, ce qui a eu pour conséquence d'accroître sa viscosité. Les derniers événements de cette période volcanique sont contemporains des coulées du plateau du Coiron.

Selon les cartes géologiques du Bureau de recherches géologiques et minières, la commune est essentiellement granitique, avec des couches de granite hololeucocrate hétérogène à feldspaths automorphes et de leucogranite subalcalin à biotite et cordiérite. On peut également observer très localement des anatexites à cordiérite et grenat dans le nord de la commune, le long de la route D 409.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 amplitude thermique annuelle de 16,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St-Pierreville », sur la commune de Saint-Pierreville à 5 vol d'oiseau, est de 11,9 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Voies de communication et transports

Le village d'Albon se trouve à l'intersection des routes départementales D 102, qui relie Saint-Sauveur-de-Montagut et Mézilhac, et D 409, qui relie le village à la route D 277, au niveau du lieu-dit de la Fauritte sur la commune de Saint-Christol, dans la vallée du Talaron. Le hameau de Féouzets au sud de la commune est accessible via la route D 211 qui relie le col des Quatre Vios au lieu-dit de Champlot à Saint-Pierreville. Comme il n'existe aucune route (départementale ou communale) qui permet de relier directement le village d'Albon à Féouzets en raison du relief, il est nécessaire de contourner le serre de Champ Maux par Marcols-les-Eaux ou Saint-Pierreville.

La très grande majorité des routes de la commune sont des chemins ruraux étroits et sinueux qui permettent d'accéder aux différents hameaux. Toutes ces routes présentent une fréquentation faible ou très faible. Le conseil général de l'Ardèche estime un trafic de 353 véhicules par jour pour les deux sens sur la route D 102, la plus fréquentée de la commune, avec une part négligeable de poids lourds.

Depuis la mise en place, en décembre 2010, du Service Express Public de Transport de l'Ardèche (le « Sept ») dans le département, la commune d'Albon n'est plus accessible par les transports en commun, mis à part les transports scolaires. La gare voyageur la plus proche est celle de Valence-Ville, située à 57 kilomètres.

D'un point de vue historique, le plus ancien axe de communication connu dans la commune serait une voie en pierre dans la vallée de la Veyruègne. D'autres voies devaient cependant exister dans la vallée de la Glueyre ou pour se rendre au prieuré de Saint-Julien-d'Urcival (étant donné qu'il s'agissait de la plus importante implantation de l'abbaye de la Chaise-Dieu dans les Boutières).

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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Albonem au  siècle ; Dalbonem au  siècle (par agglutination de l'article indéfini).

Lors de sa création en 1912, la commune portait le nom Albon. Elle change officiellement de nom le

Le nom d’Albon vient du mot albus qui désignait autrefois le peuplier. De nombreux noms de lieux-dits de la commune d'Albon-d'Ardèche et des communes voisines sont issus de noms de végétaux : la Blache vient du mot blacheira « chêne blanc », la Rouveyre vient de roveira « chêne rouvre » et les toponymes dérivés des mots fau, faya ou fayet comme la Fayolle font référence aux hêtres. Dans la commune d'Albon-d'Ardèche on trouve aussi le ruisseau d'Alzon (l’alzon étant l'alisier) et le lieu-dit de la Sauzée (le mot sauzée désignait les saules).

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Histoire

Jusqu'en 1912, les actuelles communes d'Albon-d'Ardèche et de Marcols-les-Eaux formaient le village de Marcol.

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Les ruines du prieuré de Saint-Julien-d'Urcival.

Au Glueyre et le site d'Albon-d'Ardèche sont traversés par un axe reliant la vallée du Rhône et Le Puy-en-Velay. On trouve notamment sur cette voie les châteaux de Don (ou « Dominus », cité au et de Mézilhac (cité au ,. Ces terres qui ont fait l'objet de nombreux litiges appartiennent alors à la famille de la Roche-en-Régnier, originaire du Velay.

Entre 1046 et 1067 (sans doute vers 1060), Audebert de la Roche, fils de Régnier, fait don aux moines de l'abbaye de la Chaise-Dieu d'une église face au Rocher de Don en l'honneur de saint Julien, ainsi que d'un moulin pour racheter ses péchés,. Les Boutières font alors parties du diocèse de Viviers mais il n'a que peu d'influence et cette région intéresse particulièrement le diocèse du Velay.

« Je donne une église en l'honneur de Saint-Julien dans le territoire du Vivarais, située près du château appelé Dominus [...]. Je donne aussi le manse au milieu duquel l'église est bâtie, avec ses issues [...]. »

— Audebert de la Roche, cité par Albert Roche dans « Les Boutières en histoire n°5 »

L'église de la paroisse de Saint-Julien-d'Urcival (ou « Saint-Julien-d'Orcival », aujourd'hui en ruine) aurait été construite par des moines de l'abbaye de Saint-Chaffre, la première à s'être implantée dans les Boutières, vers 1034 (celle de la Chaise-Dieu ne s'est implantée que vers 1052 - toutes les deux par le biais de prieurés). Ces deux abbayes se partagent une grande partie de la région des Boutières. Les seigneurs de la Roche-en-Régnier possèdent alors des vignes à Saint-Julien-d'Urcival et dans les environs de Saint-Pierreville. À la fin du Marcols et les hameaux de Mauras et de Féouzets deviennent les principales agglomérations de la paroisse : l’artisanat, la culture de céréales et l'élevage s'y développent,. Dans les années 1060, le prieuré de Saint-Julien-d'Urcival, fondé du vivant de Robert de Turlande, compte un prieur et deux moines. Il est constitué d'une église et de quelques petits bâtiments de résidence.

Le cartulaire du prieuré de Saint-Julien-d'Urcival, rédigé en latin puis en langues romanes durant les . Les redevances imposées aux habitants sont lourdes et sont principalement constituées de seigle, vin, porcs, volailles, pain et miel, ce qui révèle une économie basée sur une agriculture et une viticulture développées (les seigneurs de Don possédaient des vignes sur le versant adret d'Albon). L'artisanat y est également développé, avec la présence de plusieurs moulins à farine ou à tan,.

C'est sans doute en amont d'Albon qu'est construit le premier moulin de la vallée de Glueyre, le moulin des Moines. Le cartulaire de la paroisse de Saint-Julien-d'Urcival révèle que sa construction a nécessité un travail très important, mais ne donne pas de précision sur sa localisation. Cependant, le plan cadastral de 1812 comporte une parcelle portant le nom de molis doux morgues (littéralement « moulin des moines ») ainsi qu'un ruisseau du nom de « le Moulinas ».

En 1339, deux moulins sont cités à Albon : le moulin « de la forge » et le moulin « des gauchoirs ». On retrouve également la trace d'un moulin à blé dans le hameau de la Sauzée vers 1398, grâce à un document rédigé par le meunier et destiné aux seigneurs de Roche. À la fin du .

Au forge, draperie et tannerie) qui provoquent une diversification des utilisations des moulins ; en 1464, en amont d'Albon, on trouve un lieu-dit du nom de Chaucheyras faisant référence au travail du cuir (les chauchières étant les fosses dans lesquelles le cuir macère pendant plusieurs mois avec le tan, appelé rusche en langue vivaraise). À cette époque, ce versant de la commune appartient aux seigneurs de la Roussière d'Albon établis à Meyras, alors que le hameau de Féouzet et la vallée de la Veyrugène sont détenus par les seigneurs de Montagut. Le hameau possède alors un moulin et des cultures, mais ne dispose pas de suffisamment de terre pour que l'élevage s'y développe de façon importante. Les peste (la première en 1384), la guerre de Cent Ans et des dégradations météorologiques dues à la fin de l'optimum climatique médiéval, qui entraînent recul des cultures, famines et dépopulation.

On retrouve également, durant ces quatre siècles, les noms de plusieurs familles qui ont possédé des parties plus ou moins importantes de la vallée de la Glueyre, comme la Marette, Soulhols, Pras, la Tour et la Cheysserie.

Le Louis XI. Les estimes de Saint-Julien-d'Urcival, un ensemble de cinq cents feuillets rédigés en occitan en 1464 qui dresse la liste des biens de la population, permettent d'avoir une bonne représentation de la situation économique de l'époque. Saint-Julien y est présenté comme un territoire « stérile et pierreux » ce qui explique la faible valeur de ses terres, mises à part quelques parcelles situées à la confluence de la Glueyre et du ruisseau d'Auzon. Les différents documents répertorient trois châtaigneraies, des maisons au toit de paille et quatre moulins, mais plus d'artisanat lié au cuir. Le renouveau économique entraîne une forte croissance démographique jusqu'à la fin du petit âge glaciaire mettra fin à la culture de la vigne dans la commune qui sera remplacée pendant un temps par la culture du chanvre.

Du | ]

Des cultures en terrasses abandonnées au sud du village.

Au début du Glueyre et celle de la Veyrugène sont relativement riches malgré les famines, les épidémies et la guerre de Cent Ans qui ont fait baisser la population de façon significative : le hameau de Serrepuy qui comptait six foyers à la fin du ubac d'Albon est quasiment inhabité. Les habitations se concentrent autour du pont d'Albon, des cultures de vigne se développent de nouveau sur le versant adret pendant un temps et des cultures en terrasses apparaissent. Les châtaigneraies commencent aussi à apparaître sur les parcelles abandonnées de l'ubac, par suite de la dépopulation. Féouzets est à cette époque un important hameau ainsi qu'une zone d'activité non négligeable, même si l'artisanat se concentre vers Ferrière, sur la commune d'Issamoulenc.

Comme le reste du Vivarais, Albon et Féouzets sont très touchés par la Réforme et les luttes entre protestants et catholiques seront particulièrement violentes. Les hostilités se feront plus rares à partir de 1598 avec la promulgation de l'Édit de Nantes, mais reprendront dans les années 1620. La haute vallée de la Glueyre est alors majoritairement protestante mais, étant isolée des grandes voies de communication, elle échappe aux destructions de masse qui ont notamment lieu dans la vallée de l'Eyrieux. La région subit néanmoins de grands dommages auxquels vient s'ajouter une épidémie de peste en 1629.

Le château de Don est détruit après le siège de Privas et des maisons sont abattues après l'ordonnance de Ventadour en 1623.

Le temple protestant de Marcols est détruit en par arrêt du Conseil du roi et, le , une grande partie des protestants de la paroisse de Saint-Julien et plusieurs chefs de famille renoncent devant notaire et en présence d'un curé au protestantisme sous la pression des troupes qui avancent dans les Boutières. Après la révocation de l'édit de Nantes, Albon subit de nouvelles répressions, notamment en 1730. Plusieurs massacres ont lieu dans la région comme au Serre de la Pal en 1689 et des Albonnais seront déportés et emprisonnés pour « faits de religion » dans diverses prisons jusqu'en 1770. Marie de la Roche, dame de la Chabannerie d'Albon, à notamment été arrêtée et emprisonnée dans la tour de Constance où elle protégea et se lia d'amitié avec Marie Durand. Malgré ces faits, des assemblées secrètes de protestants avaient lieu et à partir de 1756 ces assemblées avaient lieu à date et lieu fixes.

Le compoix de Saint-Julien-d'Urcival, datant de 1645 et aujourd'hui conservé à la mairie de Marcols-les-Eaux, contient environ un millier de pages qui référencent le nom, les parcelles et les biens de chaque chef de famille du territoire. Le village d'Albon compte alors une trentaine de maisons et sept cents parcelles de terre (contre 170 en 1464). L'urbanisation est diffuse, mais le versant de Serrepuy reste quasiment inhabité. Ce document révèle une augmentation du nombre de châtaigneraies, de nombreux chemins et des cultures en terrasse.

Albon-d'Ardèche sur la carte de Cassini en 1777.

Le , des fidèles protestants ayant rénovés une maison à Serrepuy demandent au préfet l'autorisation d'en faire un temple provisoire. Le préfet accepte et des assemblées y ont régulièrement lieu. À partir de 1834, le pasteur de Saint-Pierreville y prêche tous les quinze jours. Il s'agit de l'un des premiers lieux de culte fixes d'Ardèche. Cependant, en 1839, un mur de la maison s'écroule et l'ensemble de la bâtisse menace de s'effondrer. Le consistoire sait que les fidèles de la région, qui ont déjà construit ce temple à leur frais, n'ont pas les moyens de réaliser les réparations et une aide est demandée au gouvernement. D'importantes réparations ont lieu en 1841 mais en 1859, le conseil municipal de Marcol décide de transférer le temple de Serrepuy à Albon. Le coût total des travaux s'élève à plus de vingt-quatre mille francs (avec le presbytère). L'inauguration du nouveau temple a lieu le mais le premier pasteur, M. Roux Junior, n'arrive à Albon qu'en décembre 1867. La paroisse d'Albon (qui comprend également les villages actuels de Marcols-les-eaux et de Saint-Genest) adhère à l'Union des Églises évangéliques libres à la séparation de l'Église et de l'État. Au total, treize pasteurs se sont succédé entre 1867 et 1946 au temple d'Albon.

On observe, du protestante (selon l'intendant Nicolas de Lamoignon de Basville, en 1689, 90 % de la population était protestante). Le ,.

De la fin du | ]

Les moulinages à Albon-d'Ardèche

Aux et  siècles l'Ardèche connaît une forte industrialisation, avec notamment la construction de nombreux moulinages liés au travail de la soie dans le Vivarais, principalement dans les vallées de la Fontaulière, de la Ligne et de la Glueyre. Entre 1850 et 1950 l'Ardèche totalise 423 moulinages dont 83 uniquement dans les cantons de Saint-Pierreville, du Cheylard et de Saint-Martin-de-Valamas. En 1860, les 344 moulinages présents dans le département emploient plus de quinze mille personnes, principalement des jeunes filles, et produit 50 % de la soie en France. Ces moulinages sont de longs bâtiments situés dans les vallées, dans lesquels le fil de soie est tordu. Il s'agit de la deuxième étape du travail de la soie : le moulinage intervient après la « filature » qui consiste à prélever le cocon du ver à soie et à donner au fil un diamètre suffisant pour être exploitable. Le moulinage est composé de quatre manipulations différentes : le « trempage », le « dévidage », le « doublage » et le « moulinage » à proprement parler. Albon et Féouzet (qui étaient alors compris dans la commune de Saint-Julien-d'Urcival) comptent un grand nombre de moulinages : on en compte cinq à la fin du et huit durant le . Durant cette période, de nombreux mûriers sont plantés dans la commune pour la sériculture. Le commerce de la soie est prospère jusque dans les années 1850, lorsqu'une épidémie de pébrine décime les populations de vers à soie dans toute l'Ardèche : les moulinages commencent alors à utiliser de la soie en provenance d'Asie, l'ouverture du canal de Suez en 1869 permettant d'augmenter le nombre d'importations. On totalise alors 16 moulinages entre Albon et Marcols-les-Eaux, la population augmente considérablement et de nombreux commerces se créent. Cependant, au début du années 1920, la concurrence de la soie artificielle puis du nylon force les moulinages à s’arrêter les uns après les autres, entraînant une nouvelle chute de la population.

Parmi les moulinages d'Albon, on peut citer par exemple les moulinages de la Neuve, de la Sauzée et de Reygnier.

Dans les années 1870, le journaliste et historien Albin Mazon séjourna à Marcol durant l'écriture de son livre Voyage aux pays volcaniques du Vivarais (publié en 1878 sous le pseudonyme de Docteur Francus). Dans cet ouvrage, il consacre un chapitre entier à la région de Marcol, il y parle notamment du mode de vie des habitants, des sources minérales dont il fait un descriptif poussé, de la vallée de la « Gleyre » (ancien nom de la Glueyre), de la paroisse de Saint-Julien-d'Urcival et de l'hypothèse selon laquelle Jules César serait passé dans la « Vallée de Marcol » pour surprendre Vercingétorix en Auvergne durant la guerre des Gaules. Cependant pour l'auteur, l'armée de César aurait emprunté plusieurs routes en plus de celle-ci, ce qui explique que l'on retrouve des traces de campements romains dans de nombreux villages des Cévennes et du Massif central et dont les directions se contredisent parfois. Dans un autre de ses livres, Essai historique sur le Vivarais pendant la guerre de cent ans (paru en 1890), l'historien relate un litige qui avait opposé un moine-prieur du prieuré de Saint-Julien-d'Urcival, messire Pons Percia, à un curé de l'église d'Aric, messire Jean Blain, en 1376. Le différend portait sur du vin qui avait été acheté par le curé au prieur, mais qui avait été consommé presque en totalité par des troupes armées en passage au Cheylard, le curé refusant alors de payer les 15 francs d'or pour son achat au prieur et lui réclama de l'argent pour ne pas l'avoir renseigné sur les faits de guerre dans la région. L'affaire fut tranchée par M. Delorine, notaire au Cheylard, en faveur du prieur. Cette histoire resta dans les mémoires à cause du rang très respectable des deux hommes. Albin Mazon évoque également la vallée de la Glueyre et de Marcol, dans les chapitres consacrés à la vallée de l'Eyrieux et à Saint-Pierreville et ses environs, dans Voyage autour de Privas, paru en 1882. Toutefois, bien qu'à cette date les communes d'Albon-d'Ardèche et de Marcols-les-Eaux formaient une seule et même commune, les noms d'Albon et de Féouzets ne sont cités dans aucun de ces ouvrages.

En 1890, Albon est mentionné, dans le Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies, comme un hameau protestant de Marcols et comptant deux écoles pour 592 habitants.

L'épidémie de 1882

En 1882, le docteur Honoré Bouzol, membre de la Société des sciences médicales de Lyon, réalise une étude dans le « hameau » d'Albon, touché par une étrange épidémie. Il publiera ses travaux deux ans plus tard sous le nom de Relation d'une épidémie à phénomènes hystéro-choréiques observée à Albon (Ardèche) en 1882.

Dans cette étude d'une trentaine de pages, le hyperesthésie de la vue mais aussi de l’ouïe et du toucher, ainsi que par de nombreux et violents spasmes sur les muscles du visage et du haut du torse. Des pertes de connaissances ou de brèves phases de délire pouvaient également toucher les malades, sans pour autant nuire à « l'intégrité parfaite des facultés intellectuelles » des patientes, malgré des délires nocturnes et des phases de somnambulisme. Cette épidémie était d'autant plus insolite que les jeunes filles touchées travaillaient presque toutes dans la même usine et que lorsque l'une d'entre elles était touchée par une crise aiguë de spasme ou de délire, les autres ouvrières malades qui se trouvaient à proximité d'elle commençaient, elles aussi, à développer les mêmes symptômes. De même, plusieurs personnes avaient développé les symptômes juste en voyant d'autres malades dans la rue. Autre point noté par le Dr Bouzol : les crises semblent être déclenchées par de fortes émotions, voir des émotions plus légères (comme un « bruit insolite ») pour certaines.

Le 10 janvier 1882, jour de l'arrivée du choréiques et de manifestations hystériques » et qui se propage par imitation. Pour limiter l'épidémie, l'isolement est conseillé pour tous les malades ainsi qu'un traitement par l'hydrothérapie (en réalité des douches froides) et par la prise de bromure de potassium (utilisé comme anticonvulsivant). Le 30 janvier 1882 une dépêche annonce la fin de l'épidémie mais lorsque les ouvrières se mettent à travailler de nouveau ensemble les symptômes réapparaissent chez certains d'entre elles ainsi que chez de nouvelles personnes.

À la suite de ce nouveau développement de l'épidémie, le Chorée de Sydenham est évoquée pendant un temps, mais rejetée car les malades conservent toute leur capacité intellectuelle. Selon le hystérie. L'épidémie a en effet commencé avec une enfant de 11 ans traumatisée par la mort d'une jeune fille malade au village en novembre 1881. L'enfant aurait alors développé des signes d'hystérie et, malgré ses troubles, serait quand même allée travailler au moulinage. Elle avait été la cible de moqueries de la part des autres ouvrières jusqu'à ce qu'une autre fille du même âge commence à développer les mêmes symptômes par imitation, mais de façon inconsciente. Ce phénomène toucha d'autres personnes à la santé fragile ou ayant connu des antécédents hystériques, et l'« épidémie » gagna les moulinages voisins puis le village tout entier.

Le docteur Sabatowski proposa d'administrer des injections de pilocarpine chez les malades. Il avait déjà testé ce procédé dans le traitement de manifestations hystériques et avait eu de très bons résultats. Le 8 février 1882, tous les malades reçurent une injection de pilocarpine et d'apomorphine, ce qui provoqua des vomissements et une sialorrhée abondante chez une grande partie des patients. Cependant 6 des 10 malades ayant reçu l'injection ont vu leurs symptômes disparaître en moins d'une heure. Quatre ouvrières plus âgées ont dû avoir un traitement plus lourd pour que leurs troubles nerveux disparaissent.

Le 10 février 1882 plus aucun cas n'était recensé.

De 1909 à 1912 : création de la commune d'Albon-d'Ardèche

Le 24 février 1909, une pétition pour l'« érection en commune de la section Albon-Féouzet » est déposée au ministère de l'Intérieur. Un commissaire enquêteur est nommé afin de mener une enquête publique pour s'assurer que l'érection d'Albon en commune indépendante est nécessaire et légitime. Le 28 mars, les maires des communes de Saint-Étienne-de-Serre et des Ollières-sur-Eyrieux recueillent les avis des habitants de Marcols et d'Albon sur la question, les Marcolais sont très largement contre, alors qu'inversement, les Albonnais sont pour. Le 25 avril, deux commissions syndicales sont élues par les habitants. Pour la section d'Albon, les élus sont Auguste Giraud (industriel), Élie Seauve (tailleur et cafetier) et Émile de Grenier de Latour (industriel et propriétaire à Féouzets). Cette commission réalise un rapport qui expose la légitimité de leur revendication.

Le 2 août 1909, le conseil d'arrondissement (qui rassemblait les conseillers généraux de l'arrondissement, formation aujourd'hui disparue), vote pour l'indépendance d'Albon, entérinée le 22 septembre par le conseil général de l'Ardèche. Les principaux arguments retenus par les deux assemblées sont : le nombre d'habitants et la prospérité des deux villages (Albon compte 850 habitants et Marcol 1922 au début du bureau de poste. Les deux conseils ayant voté, le dossier est transmis au ministère de l'Intérieur.

Cependant les Marcolais protestent contre la décision du conseil général. Le maire de l'époque, catholiques, le protestantisme au contraire a presque tous ses adeptes dans la section d'Albon. […] Nous, membre de la commission syndicale du chef-lieu de la commune de Marcol, protestons énergiquement contre les prétentions d'Albon et demandons le maintien du statu quo. ». Les Albonnais rappellent alors que les rivalités sont anciennes, prenant pour exemple les dernières élections avant le sectionnement « où la présence de la brigade de gendarmerie put difficilement éviter des rixes sanglantes, et où une foule en délire, abreuvée de vin tiré à même la barrique sur la place de la Mairie, poursuivit les électeurs d'Albon d'une grêle de pierres jusqu'au pont de Marcol »,.

Le 22 décembre 1909, l'Administration départementale et communale du ministère de l'Intérieur annonce que la procédure suivie n'a pas été régulière, le conseil d'arrondissement et le conseil général s'étant prononcés avant la municipalité de Marcol. La procédure doit être renouvelée. Le conseil d'arrondissement revote le 4 août 1910, puis le conseil général le 29 septembre (toujours favorables). Le 17 décembre, le préfet renvoie le dossier au ministère de l'Intérieur avec son avis favorable, mais le 24 décembre, le directeur de l'Administration départementale et communale rejette le dossier, répondant que la séparation des deux villages est injustifiée.

Malgré les deux refus successifs de la part du ministère de l'Intérieur, le préfet insiste et profite de la séparation du village d'Intres de la commune de Saint-Julien-Boutières le 24 février 1911 (où la situation lui semble identique à celle de Marcol) pour saisir à nouveau l'Administration départementale et communale. Le 27 novembre, le directeur de l'administration indique au préfet que la commission d'intérêt local de la Chambre des députés s'est saisie du dossier. En janvier 1912, cette commission se prononce favorablement pour la séparation des deux villages : « Les habitants, de religion différente, sont profondément divisés par des intérêts antagonistes. […] Le divorce s'impose quand l'existence commune est devenue réellement intolérable. […] L'impression qui s'en dégage, c'est que dans ce petit bout de terre de France, s'est perpétué sans doute un état d'esprit qui doit dater des guerres de religion […] il importe au contraire d'éviter une lutte nouvelle entre les représentants de deux agglomérations ennemies, dans l'état de surexcitation où ils sont aujourd'hui. »

Le 20 mars 1912, le président de la République française Armand Fallières promulgue la Loi distrayant la section d'Albon de la commune de Marcols-les-Eaux (canton de Saint-Pierreville, arrondissement de Privas, département de l'Ardèche) pour l'ériger en municipalité distincte. Le Journal officiel publie la loi le 22 mars.

Le premier acte officiel de la nouvelle commune est de demander des fonds à l'État pour pouvoir organiser la fête nationale.

De 1913 à nos jours

Le monument aux morts d'Albon.

Le monument aux morts installé sur l'un des murs extérieurs du temple d'Albon recense trente Albonnais morts pour la France durant la Première Guerre mondiale.

La cloche du temple est installée durant le printemps 1923.

Albon-d'Ardèche est relativement peu touché par les évènements de la Seconde Guerre mondiale en comparaison des communes alentour : à Marcols-les-Eaux un quadrimoteur Halifax anglais s'écrase avec sa cargaison d'armes le , à Mézilhac des habitants sont fusillés et des bâtiments incendiés et la « bataille du Cheylard » fit, selon les estimations, environ 110 morts et 300 blessés,,. Si les documents spécifiques à la commune sont rares, quelques actes de résistance commis par des Albonnais sont archivés.

Le , la commune d'Albon-d'Ardèche fêta son centenaire.

À la suite du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune d'Albon-d'Ardèche intègre le canton du Cheylard. Les communes du canton de Saint-Pierreville, dont elle faisait auparavant partie, sont redistribuées dans les cantons alentour et celui de Saint-Pierreville disparait.

  1. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées moul
  2. a et b «  », sur le site de la mairie.
  3. a b c d e f g h i et j Colette Véron, « Les temps d'un paysage : du cartulaire de Saint-Julien-d'Urcival aux photographies aériennes, évolution des versants d'adret et d'ubac à Albon d'Ardèche », Mémoire d'Ardèche et Temps Présent, no 83,‎ , p. 43-62
  4. a b c d e et f Albert Roche, « Institutions monastiques dans les Boutières au Moyen Âge », Les Boutières en histoire, ISBN ).
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  6. «  ».
  7. «  », sur moulins-de-la-vallee-de-l-eyrieux.fr.
  8. «  ».
  9. «  ».
  10. «  ».
  11. «  ».
  12. «  », sur le site de la mairie.
  13. a b c d et e Samuel Mours, Le Vivarais et le Velay Protestants, Tome 2 : L'Eyrieux - La Basse-Ardèche, Édition Dolmazon, (ISBN ), chap. III.
  14. Julie Picheral, Didier Picheral, Marc Autrand et Claude Herbster, « À travers l'histoire protestante à Albon Marcols : lire en ligne).
  15. «  », sur le site de la mairie.
  16. Jean Dussaud, « Le moulinage, industrie majeure au ISBN )
  17. «  ».
  18. «  ».
  19. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées his
  20. «  ».
  21. Voyage aux pays volcaniques du Vivarais par le Docteur Francus, 1878, Privas, imprimerie typographique Roure. Chapitre XXII.
  22. Essai historique sur le Vivarais pendant la guerre de cent ans par Albin Mazon, Tournon, imprimerie J. Parnis, 1890.
  23. Voyage autour de Privas par le Docteur Francus, 1882, Privas, imprimerie typographique Roure. Chapitre XXIV et XXV.
  24. Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies, 1890, édition Hachette, p. 44.
  25. Relation d'une épidémie à phénomènes hystéro-choréiques observée à Albon (Ardèche) en 1882 par le Dr Honoré Bouzol.
  26. Conférence 1912 : Un village entre en République de E. Dreyfus. Partie 2.1 : La désignation de deux commissaires enquêteurs, l'élection de deux commissions syndicales.
  27. Conférence 1912 : Un village entre en République de E. Dreyfus. Partie 2.2 : Les votes du conseil d'arrondissement et du conseil général.
  28. a et b Procès-verbal des événements, archive.
  29. Conférence 1912 : Un village entre en République de E. Dreyfus. Partie 3 : Une métropole hostile : l'opposition des Marcolais.
  30. Conférence 1912 : Un village entre en République de E. Dreyfus. Partie 3bis.1 : Le refus du ministère.
  31. Conférence 1912 : Un village entre en République de E. Dreyfus. Partie 4.1 : L'avis de la huitième commission d'intérêt local de la Chambre des députés.
  32. Conférence 1912 : Un village entre en République de E. Dreyfus. Partie 4.2 : La loi du 20 mars 1912.
  33. a et b Les archives de la mairie du village ont été consultées lors du centenaire de la commune en juillet 2012.
  34. Sylvain Villard, Chroniques ardéchoises 1943-1944, Tome 1 : Parcelle d'histoire, Ex-Libris, , 313 ISBN ), chap. 2
  35. Sylvain Villard, En Ardèche sous l'occupation, ISBN ), chap. 3
  36. Sylvain Villard, En Ardèche sous l'occupation, ISBN ), chap. 5
  37. A. Demontès, L'Ardèche martyre, crimes commis par les Allemands ou leurs serviteurs en violation du Droit International Public : Les années sanglantes de 1942 à 1944, , 255 p.

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