Sampzon

Localisation

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Sampzon : descriptif

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Sampzon

Sampzon (prononcer « Sanzon » [sɑ̃zɔ̃]) est une commune française située dans le département de l'Ardèche, en région Auvergne-Rhône-Alpes, dans la région du Bas-Vivarais. Ses habitants se nomment les Sampzonnais.

Géographie

Situation et description

Sampzon est situé en rive droite de la rivière Ardèche, au sud de la confluence du Chassezac qu'il partage avec la commune de Saint-Alban-Auriolles au nord.

La commune est limitée au nord, est et sud-est par l'Ardèche sur environ 5,7 km, au sud par la ligne de crêtes des Costes du Moure Frey, à l'ouest par les Côtes de la Serre de Pinet et au nord-ouest par le Chassezac sur environ 1 km,.

Avec la présence de l'Ardèche et du Chassezac, l'autre trait physique remarquable de la commune est le Rocher de Sampzon. Il n'a que 381 mètres d'altitude mais sa silhouette unique en table inclinée et sa relative isolation en font un repère visuel évident et un superbe belvédère d'observation. Accroché à 300 m d'altitude sur son flanc nord, le vieux village surplombe l'Ardèche de plus de 200 mètres. Le contrefort nord-est du Rocher force la rivière à s'écarter de sa direction en une longue boucle vers l'est. Cependant le point culminant de la commune n'est pas le Rocher mais un sommet de la crête des Costes situé à la pointe sud de la commune, au point de rencontre avec les communes de Salavas au sud-est et Grospierres au sud-ouest, au fond du vallon du ruisseau de Cruzières (465 mètres).

La moitié environ du territoire de la commune est couverte de bois. Des champs sont encore présents dans les vallées, à côté des nombreux campings en bord de commune le long des deux rivières principales : neuf campings sont implantés sur la commune, soit environ 1 200 placements, dont 70 % en zones inondables c'est-à-dire dans ou bordant le lit majeur des rivières concernées. L'agriculture à dominante viticole et le tourisme sont les deux principales ressources de la commune.

Communes limitrophes

Sampzon est limitrophe de cinq communes, toutes situées dans le département de l'Ardèche. Vallon-Pont-d'Arc et Ruoms sont à environ 8 km, Salavas et Saint-Alban-Auriolles à 10 km, Grospierres à 7 km.

Rose des vents Saint-Alban-Auriolles Ruoms Ruoms
Vallon-Pont-d'Arc
Rose des vents
Grospierres N Vallon-Pont-d'Arc
O    Sampzon    E
S
Grospierres Salavas Salavas

Géologie et relief

Les calcaires du sous-sol sont d'un type à dissolution lente. Les structures karstiques qui s'y sont développées sont de type méditerranéen, avec une karstification ancienne.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,5 amplitude thermique annuelle de 17,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vallon Sa », sur la commune de Vallon-Pont-d'Arc à 4 vol d'oiseau, est de 13,8 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Lieux-dits et écarts

Les lieux-dits suivis d'une astérisque sont situés à l'écart de la route indiquée.

Chateau de la Bastide sous Sampzon

B

  • La Bastide (Chteau), Chmin de la Bastide
  • La Boissonas*, D161 (Rte du Rocher)
  • Le Bournas, D161 (Rte du Rocher)

C

  • Chante-Perdrix, Chmin du Moulin (sur D161)
  • Congeon, D161 (Rte du Rocher)
  • La Coustarasse, Chmin du Moulin (sur D161)
  • Cruzières, Chmin de Cruzières (GR 4)

E

  • Les Coudouillères*, D161 (Rte du Rocher)

G

  • La Gadone, D161 (Rte du Rocher)
  • La Gorce*, Chmin de la Bastide
  • La Grange de la Planèze, Chmin de Cruzières (GR 4)

M

  • Le Moulin (anc. "de Sampzon"), Chmin du Moulin

P

  • La Planèze*, Chmin de Cruzières (GR 4)
  • Le Poux*, D161 (Rte du Rocher)

R

  • Les Rochères, D161 (Rte du Rocher)
  • Roland*, D161 (Rte du Rocher)

T

  • Le Travers, Chmin de Vallier
  • Les Trouillères, Chmin de la Source
  • La Tuilière*, Chmin de la Bastide

V

  • Vallier, Chmin de Vallier
  • La Vignasse*, D161 (Rte du Rocher)

Hydrographie

Outre ayant pour limites le Chassezac au nord-ouest et l'Ardèche du nord au sud-est, la commune est traversée du sud au nord par le ruisseau de Vallier, un petit affluent saisonnier de l'Ardèche qui draine le flanc nord du Moure Frey, coule vers le nord en creusant une vallée à l'ouest du Rocher et de Sampzon, et se jette dans l'Ardèche 150 m en aval de la confluence du Chassezac.

Le Vallier a plusieurs noms le long de son parcours. Sur ses premiers 900 m environ il s'appelle le ruisseau de Cruzières ; sur les 1,2 km suivants c'est le ruisseau des Bertras. Puis il passe devant la vallée de l'Aiguille sur sa rive gauche et prend le nom de ruisseau de l'Aiguille. 700 m en aval il reçoit le ruisseau du Pas du Bas en rive gauche et le ruisseau de la Fontaine de la Boutique en rive droite 50 m plus loin. Là se trouve le hameau de Vallier dont il prend et garde le nom pour les quelque 1,8 km restants de son parcours. En aval de Vallier il passe par la Gorce en rive droite, reçoit en rive gauche le ruisseau de Bertoir, et passe le château de la Bastide avant d'arriver dans la plaine alluviale formée par le Chassezac (environ 1,3 km de large ici à sa confluence, dont environ 600 m sur la commune de Sampzon) pour se jeter dans l'Ardèche.

Une micro-centrale électrique se trouve sur la commune, au Moulin dit "ancien moulin de Sampzon", sur le cours de l'Ardèche. Elle est exploitée depuis 1988 par la Société d'Énergie Hydro-Électrique Ardéchoise (SEHEA). Noter que la production d'électricité est abondante dans la région, et pas seulement d'origine hydroélectrique : la centrale nucléaire du Tricastin est à 32 km, celle de Cruas à 40 km et le site nucléaire de Marcoule à 43 km.

Avec ses crues saisissantes de soudaineté et de par l'accroissement de débit, la conjugaison des deux provoquant parfois des vagues de 50 cm à un mètre de hauteur, l'Ardèche est une habituée des épisodes cévenols et la rivière la plus surveillée du département. Ses crues centenales, avec 6 750 Vallon, présentent le même ordre de débit qu'une crue du Rhône à Viviers. La crue de référence est celle de 1890, la plus dévastatrice connue avec 17,3 mètres d'eau au moulin de Salavas.

La part du Chassezac dans ce déploiement de puissance est de l'ordre de la moitié environ. Lui aussi peut montrer des vagues de 50 cm à un mètre, et lui aussi est l'une des rivières les plus surveillées d'Ardèche. Plusieurs barrages écrêteurs ont été construits sur son cours pour limiter l'amplitude des crues en aval.

  1. a b et c . DDE Ardèche, mars 2003.
  2. a et b Commune de Sampson sur geoportail.fr.
  3. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées znPlatocalcBasViv
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  15. Arrêté préfzctoral n° 2013-171-0007 portant prescriptions complémentaires relatives à l'exploitation de la micro-centrale hydroélectrique du Moulin de Sampzon. Rivière Ardèche. Communes de Sampzon et Vallon-Pont-d'Arc. Sur ardeche.gouv.fr.
  16. Producteurs d'électricité en Ardèche sur infogreffe.fr.
  17. Vidéos de crues de l'Ardèche au pont de Sampzon sur la D161 :
    • 07 septembre 2010 (par Gential Lambert) - les débris sur le pont indiquent que l'eau a dépassé le niveau du pont avant la prise de la vidéo ;
    • 22 octobre 2008 (par Charles Chauveau) - vidéo de qualité moyenne mais montrant le pont inondé, avec le Rocher en arrière-plan. Sur youtube.com.
  18. Le barrage de Malarce sur le Chassezac, présentation par EDF.

Toponymie

Histoire

Moyen Âge

Au viguerie locale et donc le bourg le plus important localement, avant Ruoms ou tout autre bourg des environs,. Cinq siècles plus tard il ne reste quasi rien de cette grandeur relative : le bourg est réduit à une dizaine de contribuables.

En 1225 il est fait mention de l'église saint-Martin de Sampzon.

Des pâturages d'estive sont concédés sur Sampzon à l'abbaye des Chambons, abbaye cistercienne sise à Borne, en 1277.

Le seigneur de Sampzon en 1281 est Guillaume de Naves.

Une forteresse stratégiquement importante était bâtie au sommet du Rocher.

Les Tuchins se réfugient en 1380 ou 1388 dans la forteresse de Sampzon, qu'ils défendent quelque temps contre les troupes royales.

Fin du Moyen Âge - les guerres de religion

En octobre 1575 les protestants prennent la forteresse de Sampzon par surprise. Un « Monsieur de Chaussy », Louis de Bonas, capitaine de compagnie, place 26 hommes en deux postes vers l'Ardèche pour couper aux protestants la route de Ruoms, Joyeuse et Largentière. Le même Louis de Bonas est témoin de la signature du traité de paix au château de la Borie de Balazuc en 1576, un accord qui met fin à la scission depuis 1567 des États du Vivarais en deux factions, l'une catholique et l'autre protestante. Les hostilités reprennent moins de un an après ce traité de Balazuc. En 1581 le chef protestant Matthieu de Merle achète La Gorce et Salavas au baron Jean d'Apchier, et de Salavas contrôle le passage de l'Ardèche. Les voisins catholiques s'inquiètent, la guerre s'installe. Une situation administrativement insolvable a cours à cette époque : personne ne sait qui a la responsabilité de la garde du fort. L'évêque s'en dédit en affirmant qu'il n'est pas propriétaire. Les États du Vivarais doivent par deux fois reprendre la place des mains de "voleurs" (des protestants). La destruction du fort de Sampzon est décidée en 1582, mais non appliquée dans ces années de violence généralisée.

Sampzon sur la carte de Cassini, XVIIIe siècle

L'année 1586 réunit tous les fléaux : guerre, famine et peste, au milieu d'une période déjà plus que troublée. En 1587 Louis de Bonas est chargé par les États du Vivarais d'entretenir une garnison de 35 hommes à Ruoms et à Grospierres « afin d'empêcher les ravages des ennemis installés au fort de Sampzon ». En 1588 Henri III fait assassiner le chef des catholiques Henri de Guise, est assassiné à son tour l'année suivante, et le protestant réformé Henri de Navarre, devenu Henri IV, signe l'édit de Nantes en 1598. En 1599 le fort de Sampzon est repris par les protestants. Troupes royales l'assiégeant, son capitaine huguenot Parent vend sa capitulation pour 200 écus. Le gouverneur du Languedoc Henri de Montmorency ordonne la destruction le 16 décembre 1600, à charge d'exécution à Louis de Bonas et d'autres chefs catholiques - effective en 1602. La carte de Cassini du XVIIIe siècle en indique encore les ruines ; elles ont disparu de nos jours.

Une tour y serait reconstruite rapidement, dont le huguenot Peschaire s'empare en 1628 : en cette année de la paix de La Rochelle, son gardien Louis de Bonas est occupé ailleurs au démantèlement des châteaux environnants - dont celui de Salavas - en vue de saboter l'arrivée en Vivarais du chef protestant le duc de Nohan et de ses 6 000 hommes. En 1629 Monsieur de la Saumée, marquis de Chambonas et seigneur de Sampzon, exige de Ruoms 300 livres pour l'entretien d'une compagnie militaire pour l'année 1628.

Pour Sampzon, le plus violent moment de la guerre des camisards est atteint le 30 janvier 1703 : les 800 « scélérats phanatiques » de Jean Cavalier attaquent Grospierres, Sampzon et la Bastide de Sampzon. Grospierres perd 73 de ses 80 maisons, les églises de Salavas et Sampzon sont brûlées, les catholiques torturés. Les 60 000 soldats du maréchal de Montrevel massacrent les camisards à Vagnas le 11 février 1703.

Temps modernes

En 1770 Hector de la Garde Chambonas vend ses terres et seigneuries de Sampzon à Antoine Pellier pôur 140 000 livres ; Pellier devient "Pellier de Sampzon". Lorsqu'il meurt, ces propriétés passent à Tardy de Montravel par le mariage de ce dernier avec Marie-Rosalie Dorothée Pellier en 1780. Jean-Louis Damien de Tardy 1er Comte de Montravel, directeur général des gabelles à Joyeuse. Il a soutenu plusieurs procès contre l’administration des domaines et fut admis à faire ses preuves de noblesse, devant le vicomte de Saint-Priest, intendant du Languedoc, qui par jugement souverain du 18 février 1786, le maintint lui et les siens dans leur noblesse. Il assiste, ainsi que ses frères, aux dernières assemblées de la noblesse pour les élections aux états généraux de Villeneuve-de-Berg, en 1789. Suivant décision royale du 6 décembre 1814, il fut créé comme comte héréditaire par Sa Majesté Louis XVIII, en récompense des services rendus à l’état par ses aïeux. A cette occasion il fit, devant le comte de Méry, référendaire de la chancellerie de France, les preuves de sa filiation noble depuis le commencement du .

Le moulin de Sampzon est construit sur l'Ardèche en 1792 à côté d'un gué (là où se trouve de nos jours un pont submersible, dans l'Est de la commune), en même temps qu'y est installé un bac à traille. Le pont en pierre de la Bastide sur la route de Grospierres et d'Alès (D111) est construit en 1868, en remplacement d'un autre pont de construction plus fragile. Cette route était depuis toujours d'une importance capitale pour les échanges entre le Gard, le Rhône et la Méditerranée d'une part, et les Cévennes et montagnes au-delà d'autre part. Le pont de Sampzon (sur la D161) est construit en 1908.

sériciculture et vigne

En Ardèche, l'élevage du ver à soie est appelé « éducation ». L'industrie commence dans le Vivarais au début du . Sans chiffres pour Sampzon, on peut citer ceux de Labeaume où œuvrent une douzaine d'éducateurs : 200 livres (poids) de cocons en 1779, 1 200 livres en 1789, 1 700 en 1791.

La grave crise politique nationale fait s'effondrer en 1794 l'économie de la nation en général, mais la reprise de la sériciculture dans les années 1810 se fait à la hausse par rapport à la période précédant l'effondrement. Les années 1850 en voient l'apogée dans le pays, où un recensement indique que tous les propriétaires terriens de la région possèdent des mûriers. Elle a laissé de nombreuses traces dans la région, entre champs de mûriers abandonnés et magnaneries touristiquement très commerciables.

L'effondrement de cette industrie si florissante est encore plus rapide que sa croissance : la pébrine frappe sans recours les magnaneries à partir de 1849 et s'étend très rapidement. En 1857, la production de cocons baisse environ 50 %. La catastrophe se double de l'arrivée de l'oïdium de la vigne de 1851 à 1855. Entre 1856 et 1861, en seulement cinq ans, les zones rurales du Vivarais perdent 8 à 10 % de leur population, un mouvement qui s'apaise fin des années 1860 mais reprend en s'accentuant quand une deuxième catastrophe frappe le pays.

Fin des années 1870, c'est la destruction de la vigne par le phylloxéra qui, en 10 ans, enlève environ 13 % de la population du sud vivarois. En 1875 arrive la maladie de l'encre qui dévaste les populations de châtaigniers. Enfin, la crue milléniale de 1890, déjà citée comme la plus dévastatrice jamais connue pour cette rivière, emporte les champs de vigne implantés essentiellement dans les vallées.

  1. s.. Mémoires de pierres, p. 29. Voir note pour l'extrait de document portant citation de Sampzon.
  2. Estimes de 1464 (recensement de population). Mémoires de pierres, p. 56.
  3. a et b «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?). Mémoires de pierres, p. 31.
  4. Contribution à une histoire de la transhumance sur le rebord sud-est du Massif Central. Les Bénédictions de Saint-Chaffre du Monastier - Histoire et archéologie d'une congrégation. Actes du colloque des 7,8 et 9 novembre 1997. CERCOR, Cahiers de la Haute-Loire, 1997, pp.49-62.
  5. . Michel Riou, 2002. p.
  6. Mémoires de pierres, p. 51.
  7. Catholiques et protestants. Mémoires de pierres, pp. 62-66.
  8. Catholiques et protestants. Mémoires de pierres, p. 75.
  9. «  », sur beauzons.ch (consulté le ).
  10. Mémoires de pierres, pp. 161-165.
  11. a b et c Bozon Pierre.  ». Dans Revue de géographie alpine. 1958, Tome 46 N°4. pp. 683-715. doi : 10.3406/rga.1958.1848. Accessed on 28 janvier 2015.
  12. a et b Mémoires de pierres, pp. 176-177.
  13. Crues d'Ardèche. Sur photoardeche.free.fr.


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Héraldique

Blason
Tiercé en pairle renversé : au 1er de gueules à la tour d'argent, maçonnée de sable, ouverte et ajourée du champ, au 2e d'or à l'épée basse de sable, au 3e d'azur au poisson d'argent.
Détails
La tour évoque l'ancien château, l'épée représente saint Martin, patron de la paroisse et le poisson symbolise l'Ardèche.
Création de Jean-François Binon adoptée par la municipalité en 2010.

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