Quinssaines

Localisation

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Quinssaines : descriptif

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Quinssaines

Quinssaines est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

Localisation

Quinssaines est située à l'ouest du département de l'Allier et de Montluçon, à la limite avec le département de la Creuse. Elle appartient à la communauté d'agglomération Montluçon Communauté depuis 2017.

Sept communes sont limitrophes :

Communes limitrophes de Quinssaines
Saint-Martinien Huriel Domérat
Lamaids Quinssaines Prémilhat
Viersat (Creuse) Teillet-Argenty

Géologie et relief

Quinssaines est situé sur un plateau immédiatement à l'ouest de la ville de Montluçon ; ce plateau se tient à 400 mètres d'altitude environ et domine ainsi largement le bassin montluçonnais de quelque 200 mètres en moyenne ; il se poursuit encore jusqu'au-delà des limites communales avec des altitudes approchant parfois 450 à 500 mètres. Les sols sont également différents de ceux qu'on trouve à Montluçon.

Le bocage bourbonnais tient pleinement sa place sur la commune, avec de nombreuses haies bocagères qui maillent le paysage et de petits taillis, paysage typique de l'ouest du département de l'Allier.

Voies de communication et transports

Quinssaines est traversée par la route nationale 145, axe d'intérêt européen (E62) faisant partie de la Route Centre-Europe Atlantique. Un échangeur, situe à l'est de la commune et à cheval avec Domérat et Prémilhat, la dessert. L'ancien tracé est déclassé dans la voirie départementale (D 745). Par ailleurs, la D 151 relie le centre du bourg à Huriel et Domérat au nord et Teillet-Argenty au sud ; la D 242 mène à Saint-Martinien à l'ouest-nord-ouest, la D 306 au hameau d'Aire au sud-ouest, la D 440 vers Prémilhat au sud-est.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 amplitude thermique annuelle de 15,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Montluçon à 7 vol d'oiseau, est de 12,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.


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  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  5. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).

Toponymie

Le nom est « attesté en 1120 sous le patronyme de parochia de sancti Marcelli de Quintianis ». Plusieurs appellations existaient. Par ailleurs, ce nom pourrait provenir « de la situation d'une villa, à une cinquième borne », du bas-latin quintana ou périmètre défensif, à cinq milles romains autour d'une cité (Montluçon).

De ce mot latin dérive le nom Quinçaines en bourbonnais méridional, dialecte qui est traditionnellement parlé dans la région de Montluçon. La commune fait, en effet, partie du Croissant, zone où se rejoignent et se mélangent la langue occitane et la langue d'oïl.


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  1. Jeanine Berducat, Christophe Matho, Guylaine Brun-Trigaud, Jean-Pierre Baldit, Gérard Guillaume (collectif), Patois et chansons de nos grands-pères Marchois (Haute-Vienne, Creuse, pays de Montluçon), Paris, Éditions CPE, 2010.
  2. «  », sur atlas.limsi.fr ; site officiel de l'Atlas sonore des langues régionales de France, .

Histoire

Antiquité

Une statuette de personnage assis en tailleur, identifié comme un dieu gaulois, a été trouvée sur la commune.

Les Hospitaliers

Chapelle Saint-Jean-Baptiste de Coursage des commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, devenue par la suite membre de Quinssaines attestée au au sein du grand prieuré d'Auvergne puis un membre de la commanderie de La Croix-au-Bost,.

  1. [Girond] Simon Girond, « Images de dieux, images d’ancêtres : aperçus sur la religion antique dans la cité des Bituriges cubes » (recherche menée en doctorat (dir. F. Dumasy) : « Sanctuaires, cultes et pratiques rituelles : la religion dans la cité des Bituriges Cubes »), Actes de la lire en ligne [sur books.openedition.org]), paragr. 15.
  2. Georges Guigue, Inventaire-Sommaire des archives départementales antérieures à 1790 : Rhône - Archives Ecclésiastiques - Série H - H1 à H 702 - Ordre de Malte - Langue d'Auvergne, lire en ligne), langue d'Auvergne vers la fin du XIVe siècle.
  • Pierre-Frédéric Philippon, « Implantations et réseaux hospitaliers en Bourbonnais (XIIIe-XVe) siècle », dans Damien Carraz (dir.) et al., Les établissements hospitaliers dans le massif central et ses périphéries au Moyen Âge : des territoires aux réseaux, Presses universitaires Blaise Pascal, (ISBN , lire en ligne), p. 75
    « Corsaget », mentionnée uniquement sur la carte 2 (p. 44), ancienne graphie de ce toponyme peu usitée. On trouve surtout Coursaget dans la littérature relative aux commanderies hospitalières ou encore Coursages signalée comme commanderie sur la carte de Cassini.
  • Léopold Niepce, Le Grand-Prieuré d'Auvergne : Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, Lyon, Librairie Générale Henri Geors, , XI-352 OCLC 422251418, présentation en ligne), p. 300-301
    « Coursaget, en Bourbonnais, diocèse de Bourges, parlement de Paris, à 2 lieues de Montluçon et à 7 du chef [La Croix-au-Bost], église de paroisse, terres, bois taillis, pasturages, dixmes ».
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