Saint-Nicolas-des-Biefs
Localisation
Saint-Nicolas-des-Biefs : descriptif
- Saint-Nicolas-des-Biefs
Saint-Nicolas-des-Biefs est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes. C'est la commune la plus haute du département située à 930 mètres d'altitude, remarquable par ses tourbières basses et bombées sur le plateau de la Verrerie
La commune abrite un musée du verrier. Ses habitants, au nombre de 162 au recensement de 2021, sont appelés les Saint-Nicolavois et les Saint-Nicolavoises.
Géographie
Localisation
Commune du sud-est du département de l'Allier, Saint-Nicolas-des-Biefs s'étire sur plus de 20 Allier et de la Loire.
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Distante de 45 Vichy et de 30 Roanne, Saint-Nicolas-des-Biefs bénéficie de panoramas extraordinaires : superbe vue sur le Mont Blanc et la plaine roannaise depuis le plateau de La Verrerie, vue sur les monts d'Auvergne et le puy de Dôme depuis de très nombreux endroits, vue sur les Bois Noirs et le puy de Montoncel.
L'enneigement hivernal autorise la pratique du ski nordique et de diverses autres activités liées à la neige : luge, raquettes, chiens de traîneau, etc.
Huit communes (neuf en incluant le quadripoint avec Arcon) sont limitrophes :
Géologie et relief
Aux confins du Bourbonnais et du Forez, et à la porte de l'Auvergne, cette commune de 2 900 Monts de la Madeleine, à une altitude moyenne de 930 Paris (La Pierre Charbonnière).
Le plateau de La Verrerie possède une immense tourbière dont la faune et la flore sont particulièrement riches. Cette zone, classée Natura 2000, dispose de très nombreux sentiers de promenade au cœur d'un environnement exceptionnel et préservé.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Centre et contreforts nord du Massif Central » et « Nord-est du Massif Central ».
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9 amplitude thermique annuelle de 15,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 8,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −1,5 | −1,6 | 0,7 | 3,1 | 6,7 | 10,1 | 12,1 | 12,4 | 9,1 | 6,2 | 1,8 | −0,6 | 4,9 |
Température moyenne (°C) | 1 | 1,1 | 3,9 | 6,8 | 10,6 | 14,2 | 16,3 | 16,5 | 12,6 | 9,3 | 4,4 | 1,8 | 8,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 3,5 | 3,8 | 7,2 | 10,5 | 14,5 | 18,2 | 20,5 | 20,6 | 16,2 | 12,3 | 7 | 4,3 | 11,6 |
Record de froid (°C) date du record |
−14,8 03.01.1993 |
−17,4 07.02.12 |
−15,9 01.03.05 |
−7,8 03.04.1996 |
−3,3 01.05.16 |
0,9 02.06.06 |
4,5 12.07.00 |
4 28.08.1998 |
0,4 26.09.20 |
−6,9 25.10.03 |
−12,4 22.11.1998 |
−15,2 14.12.01 |
−17,4 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
18,5 30.01.02 |
20,3 20.02.1998 |
22,5 24.03.01 |
24,4 30.04.05 |
28 27.05.05 |
33,5 27.06.19 |
33,4 19.07.22 |
34 24.08.23 |
28,9 14.09.20 |
26,6 02.10.23 |
21,3 08.11.15 |
16,5 31.12.21 |
34 2023 |
Ensoleillement (h) | 757 | 995 | 1 478 | 1 766 | 1 853 | 2 222 | 2 547 | 2 207 | 1 731 | 1 334 | 814 | 689 | 18 393 |
Précipitations (mm) | 110,9 | 93 | 90,8 | 109,1 | 137,1 | 114,7 | 126,3 | 109,6 | 116,6 | 123,5 | 137,4 | 118,2 | 1 387,2 |
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
Toponymie
Sent Nicolâ das Bis en francoprovençal. L'arpitan est la langue traditionnelle dans cette commune de l'Est de la Montagne bourbonnaise.
Histoire
L'origine de la commune semble remonter au saint Nicolas fut édifié par Nicolas d'Albiez sur le plateau de Muzy, à plus de 1 000 m d'altitude. Bien que le lieu fût particulièrement rude et pauvre, la population se fixa peu à peu autour de cet édifice qui évolua en chapelle et c'est au cours du XIIIe siècle que fut créée la paroisse.
En 1662 des verriers originaires de Lorraine vinrent s'y installer. Ils trouvèrent ici en Montagne bourbonnaise le sable, l'eau et la fougère (la cendre de fougère fournit le sel de potassium qui entre dans la composition du verre) indispensables à la fabrication du verre ; l'argile nécessaire à la construction des fours y était également présente. Pendant 120 ans, ils s'adonnèrent à leur art, aidés par une importante main-d'œuvre locale et vénitienne. La gobelèterie produite en grande quantité était vendue à des colporteurs qui parcouraient la campagne afin d'écouler leur marchandise. Cette tradition verrière est présentée au musée du Verrier, où est reconstitué un four de taille identique à ceux utilisés au Léon Chabrol. Au cours des années 1990, Pierre-Yves Blettery décida de créer un musée retraçant cette histoire. Actuellement quelques bénévoles animent cet intéressant musée ouvert en juillet et août les après-midi, et le reste de l'année sur rendez-vous.
Si la fabrique du verre se fit toujours autour du village historique situé sur le plateau de Muzy, la rudesse du climat du lieu fit que très vite les maitres-verriers fixèrent leurs habitations un peu plus bas, à environ 2 km, en un endroit beaucoup moins rude et plus abrité des vents. Peu à peu une partie de la population fit de même et une nouvelle église fut édifiée dans ce qui allait devenir l'actuel bourg de la commune.
C'est Cassini, le célèbre géographe de Louis XV, qui fixa le nom de la paroisse : Saint-Nicolas-des-Biefs. Un bief étant une dérivation artificielle d'un cours d'eau, ce n'est pas là qu'il faut aller chercher l'origine du nom. Sans doute, n'est-il en fait que la transcription en français de Saint Nicolas d'Albiez prononcé en patois local.
Son isolement relatif et ses accès particulièrement difficiles à l'époque firent que, lors de la Révolution française, Saint-Nicolas fut la seule commune du département de l'Allier dont le nom était celui d'un saint à ne pas en changer. Elle fut d'ailleurs un refuge pour de nombreux prêtres réfractaires de la région qui purent y exercer leur ministère avec le soutien de toute la population durant les années de la Terreur et de la Convention.
La promulgation et l'application de la loi de séparation de l'Église et de l'État au début du Don Camillo.
Comme beaucoup de communes rurales, Saint-Nicolas-des-Biefs a payé un tribut particulièrement lourd lors de la Première Guerre mondiale : 55 hommes, soit près de 11 % de la population masculine totale mais dans la tranche d'âge de 18 à 40 ans, sont morts au front, sans compter tous ceux qui revinrent gravement blessés, amputés ou handicapés à vie.
Les 1 050 habitants de 1910 n'étaient plus que 800 en 1930, et 350 en 1965. L'exode rural a envoyé, en deux vagues principales (1920 / 1935 et 1955 / 1970), principalement vers les agglomérations de Roanne et de Vichy, une main-d'œuvre abondante et peu qualifiée, mais courageuse, fiable et dure à la tâche.
Les descendants de ces émigrés de proximité ont gardé un attachement très fort au pays et y ont conservé et entretenu les maisons de famille. Saint-Nicolas-des-Biefs se trouve être, de ce fait, la commune de la région Auvergne qui compte le plus de résidences secondaires pour une résidence principale (en 2011, 56 % pour 26,5 %). C'est pourquoi, en période estivale, sa population est facilement multipliée par trois ou quatre.
- Dossier complet de la commune, Insee, données 2011
Héraldique
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi :
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Saint-Nicolas-des-Biefs dans la littérature
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