gouvernorat Alexandrie, Egypte (Arabische Republiek) - Al Iskandariya الإسكندرية

Flag Alexandrie

Le gouvernorat d’Alexandrie (arabe : محافظةالإسكندرية) est un gouvernorat de l’Égypte. Il se situe dans le nord du pays. Sa capitale est Alexandrie.

Statistiques, géographie, démographie

Gouvernorat Alexandrie est une des 27 entités qui dépendent Egypte (Arabische Republiek) Flag Egypte (Arabische Republiek)
Pour info, la composition Egypte (Arabische Republiek) correspond au moins à 27i gouvernorats.

Fuseau horaire principal : +02:00
Capitale : Alexandria
Monnaie : Livre égyptienne (EGP​)
Langue officielle : Arabe [inactif]

Gouvernorat Alexandrie couvre une superficie de 2.300i km2, avec une population de 4.716.078i habitants (01/01/2014), soit une densité de 2.050,47i habitants par Km2.

Pour l'instant le site comporte pour gouvernorat Alexandrie 1 sous-entités, ce qui représente moins de 1 % des villes Egypte (Arabische Republiek).

Localisation

Carte du monde

Alexandrie : descriptif

Informations de Wikipedia
Alexandrie

Alexandrie (en grec ancien : Ἀλεξάνδρεια / Alexándreia ; en copte : Ⲁⲗⲉⲝⲁⲛⲇⲣⲓⲁ / Aleksandria ou Ⲣⲁⲕⲟⲧⲉ / Rakotə ; en arabe : الإسكندرية / al-ʾiskandariyya) est une ville d'Égypte

En 2023, elle comptait plus de 5 362 517 habitants,

Elle a été fondée par Alexandre le Grand en 331 avant notre ère

Dans l’Antiquité, elle a été la capitale du pays, un grand centre de commerce (port d’Égypte) et un des plus grands foyers culturels hellénistiques de la mer Méditerranée centré sur la fameuse bibliothèque, qui fonda sa notoriété

C'est actuellement la deuxième ville la plus peuplée du pays après Le Caire. La ville d’Alexandrie est située à l'ouest du delta du Nil, entre le lac Maréotis et l’île de Pharos

Cette dernière était rattachée à la création de la ville par l’Heptastade, sorte de digue servant aussi d’aqueduc, qui a permis non seulement l’extension de la ville mais aussi la création de deux ports maritimes. Les ruines antiques ainsi que la nouvelle bibliothèque de la ville ont été proposées en 2003 pour une inscription au patrimoine mondial de l'Unesco et figurent sur la « liste indicative » de l'UNESCO dans la catégorie patrimoine culturel.

Histoire

Origine et période lagide

Fondée en 331 avant notre ère par Alexandre le Grand, la cité a été durant l'époque hellénistique la plus grande ville du monde grec. Certaines sources indiquent que la cité d'Iskanderiéh (Alexandrie) aurait seulement été reconstruite par Alexandre et qu'elle portait antérieurement le nom de Kayssoun. D'autres assurent qu'Iskander (Alexandre) n'est pas le conquérant mais un autre Iskander, fils de Dara (Darius) et de la fille d'un philosophe grec.

Mosaïque du phare d'Alexandrie, basilique Saint-Marc, Venise (Italie).

Surnommée le « comptoir du monde » par Strabon, elle formait un pôle commercial majeur, aboutissant à la formation d'une population cosmopolite de l'ordre d'un demi-million d'habitants, presque inégalée durant l'Antiquité. De plus, la ville était la capitale du pouvoir lagide, ce qui lui donnait un rôle de premier plan dans la gestion administrative de l’Égypte et dans l'histoire de la dynastie ptolémaïque.

Domination romaine

En −47, les troupes de Jules César incendient la flotte d'Alexandrie ; le feu se propage aux entrepôts et selon différentes interprétations, celui-ci détruit une partie de la grande bibliothèque ou l'épargne. Octave Auguste met fin, après la bataille navale d'Actium en -30, non seulement aux guerres civiles romaines (liquidation de Marc Antoine), mais aussi à l'indépendance égyptienne (jusqu'au préfet. Après les premiers temps de l'annexion, la ville semble avoir regagné de la prospérité du fait de la domination directe par le pouvoir impérial car le blé d'Égypte est essentiel pour les distributions à la plèbe romaine. C'est un important port militaire. En 215, Caracalla visite la cité, et à la suite de satires, commande à ses troupes de tuer tous les hommes en âge de porter une arme. Cet ordre ne sera pas exécuté ; il aurait été matériellement difficile pour sa garde, certainement moins de 5 000 hommes, d'éliminer environ 200 000 adultes physiquement capables de se défendre.

En 215, l'empereur romain Caracalla, comme beaucoup d'autres, aurait visité le tombeau d'Alexandre, l'un des principaux monuments de la cité et aurait même essayé la cuirasse. Cependant en l'an 300, un auteur déclare que plus personne ne sait où est le tombeau d'Alexandre.

En ce même écriture hiéroglyphique cesse d'être enseignée et comprise. L'usage de la momification disparaît également. De plus, entre 330 et 640, plusieurs séismes et tsunamis dévastateurs déciment la population, notamment le tsunami de 365. Un de ces tsunamis pourrait, selon l’une des hypothèses invoquées, être responsable de la destruction du célèbre phare d'Alexandrie.

Avec la fondation de Constantinople, le blé d'Égypte est dirigé vers Constantinople, tandis que Rome s'approvisionne en Afrique du Nord.

À la dernière division de l'Empire romain en 395, la ville fait partie de l'Empire romain d'Orient. Alexandrie reste le centre administratif de la province.

Avec la christianisation de l'Égypte, Alexandrie devient un centre culturel et religieux important. Arius, prêtre d'Alexandrie et formulateur de l'Arianisme, et Athanase d'Alexandrie, proche du pouvoir de , s'opposent sur la nature du Christ. De plus en plus, au cours du IIIe siècle, la ville se rapproche du reste de l'Égypte et peu à peu, décline en population et en splendeur. Dans toute la province les impôts sont écrasants et bien des contribuables abandonnent leurs biens et se font ermites dans le désert ou entrent dans des monastères pour échapper au percepteur.

À la fin du païens. Temples et statues sont détruits dans tout l'Empire, les rites païens sont interdits et punissables de mort (mesure qui ne sera jamais appliquée), les écoles de philosophie païennes sont fermées. En 391, donne l'ordre de détruire les temples ou de les transformer en églises. Le patriarche Théophile d'Alexandrie s'attelle à cette tâche dans la ville. Hypatie, brillante mathématicienne et philosophe néoplatonicienne, est tuée en 415 par des chrétiens fanatiques. Ces événements marquent le déclin de l'école d'Alexandrie, dont les savants et une partie des savoirs sont progressivement recueillis par Constantinople, qui devient à son tour un foyer majeur des sciences et de la culture.

Les quartiers Brucheum et juif sont détruits au Sérapéum et le Mouseîon, tombent en ruine. La vie s'organise alors autour de l'emplacement du Sérapéum (rasé et remplacé par une église) et du Césaréum. Les quartiers du Pharos et de l'Heptastade regagnent de la population et restent intacts.

La conquête arabe

Alexandrie est conquise par les Perses en 616 par , roi de Perse. La ville est récupérée par l'empire vers 630. En 640, le général arabe 'Amr ibn al-'As entreprend un siège d'une quarantaine de mois. La cité n'obtient aucune aide de Constantinople : l'empereur Héraclius meurt et le nouvel empereur qui ne règne que quatre mois, laisse le pouvoir à son fils de onze ans. Le , Alexandrie, évacuée par les Romains, est livrée par le patriarche Cyrus aux troupes de ‘Amr. Il existe une tradition - très probablement erronée - selon laquelle les manuscrits contenus dans la bibliothèque de la ville auraient brulé à ce moment. Malgré une vaine tentative de reconquête byzantine en 645, la ville reste désormais sous domination arabe. Les Grecs qui partent d’Égypte étant surtout des commerçants, le régime de la propriété du sol n’est pas modifié, et les Arabes reçoivent une solde surtout en nature. Ils assurent une garde par rotation à Alexandrie face à la mer et à Khirbeta face au désert. 'Amr écrit au Calife Omar ibn al-Khattâb qu'il a pris une cité contenant :

  • 4 000 palais ;
  • 4 000 bains publics ;
  • 12 000 vendeurs d'huile fraîche ;
  • 12 000 jardiniers ;
  • 40 000 juifs qui paient tribut ;
  • 400 théâtres ou lieux de divertissement.
Destruction de la bibliothèque d'Alexandrie

La date précise de la destruction de la bibliothèque d'Alexandrie, fondée en -288, fait débat. Elle est définitivement détruite au plus tard entre -48 et 642.

La période médiévale

La période médiévale d'Alexandrie reste peu étudiée. La ville a été décrite par les auteurs contemporains arabes. Maïmonide y fait étape avant de se rendre au Caire et Saladin y fonde un waqf, une fondation de main morte, au dans des archives de la ville, qui se trouvent désormais au Caire. Alexandrie fut investie par les forces de la cinquième croisade (1217–1221) et fut pillée lors de la croisade d'Alexandrie (1365).

Durant la période médiévale Alexandrie fut le port commercial le plus important d'Égypte et l'un des plus importants de la Méditerranée. Alors que Benjamin de Tudèle la décrivait comme « un marché de commerce pour toutes les nations », Guillaume de Tyr disait que « tous les marchands qui viennent d'Alexandrie y trouvent à vendre les choses dont on fait usage dans leurs pays et y déchargent les produits qu'ils ont apportés ». En effet, Alexandrie était le débouché de toutes les marchandises venant d'Arabie comme l'encens et d'Inde et d'Asie du Sud-Est comme les épices (poivre, clous de girofle, cannelle etc...), les pierres précieuses, les perles, les bois exotiques comme le bois brésil. Mais elle était aussi le débouché aussi des marchandises venues d'Afrique comme l'ivoire ou les bois précieux. Ces marchandises arrivaient à Alexandrie après être passées par Aden pour entrer dans la mer Rouge, puis, elle remontaient la mer Rouge pour être débarquée dans le port de Aydhab. D'Aydhab une caravane emmenait les marchandises jusqu'au Nil, probablement au niveau de la ville de Qus. De là les marchandises naviguaient jusqu'à Alexandrie. Ces marchandises se retrouvaient alors sur le marché d'Alexandrie aux côtés de la production égyptienne,.La ville connaissait donc un trafic de marchandises de grande ampleur aussi bien ceux de passages que l'exportation de la production égyptienne.

Cette route était la moins chère et la plus rapide en comparaison aux routes terrestres qui arrivaient en Méditerranée en Syrie ou à Constantinople. Les marchands latins (vénitiens, génois, pisans, aragonais, provençaux etc...) ont alors investi ce marché. En effet, les grandes villes commerciales avaient à Alexandrie dès le  siècle des funduq et des consuls à Alexandrie. Un funduq dans ce contexte est une zone, souvent fortifiée, au sein de la ville dédiée à la communauté d'une nation marchande sous l'autorité d'un consul. Ce funduq comprends le plus souvent une auberge, une chapelle, un notaire des entrepôts et parfois même des ateliers d'artisans et des moulins. Le consul était responsable de juger les conflits entre les marchands de sa nation mais aussi lorsqu'un sujet du sultan portait plainte contre un marchand de leur nation. Les modalités de cette installation se trouvaient souvent dans les traités passés entre les sultans et les consuls. Par exemple en 1290 Gênes a conclu un traité avec le sultan Qalawun prévoit des tarifs préférentiels pour les Génois venus commercer à Alexandrie par l'intermédiaire d'un circuit commercial contrôlé par le sultan à la douane d'Alexandrie. Ce traité réaffirme aussi les droits des Génois, notamment celui de tenir un funduq. Ce traité s'inscrit dans une politique des premiers sultans mamelouks qui encourageaient l'arrivée de marchands du monde chrétien à Alexandrie puisque ce commerce apportait de très grands revenus au sultan mais aussi car il permettait aux sultans de s'approvisionner en bois et en fer venus d'Europe. Plus tard, au  siècle, le commerce latin à Alexandrie sera également très important pour les sultans puisqu'il permettait de s'approvisionner en mamelouks (dans le sens premier du terme d'esclaves).

Comme ce commerce était très important pour les sultans ils ont tenu a contrôler les institutions de la ville. En effet, à Alexandrie, outre un émir (gouverneur), le sultan envoyait un inspecteur des douanes qui répondait directement au nazir al-khas (personne chargée de gérer le patrimoine du sultan). La douane était alors non seulement l'administration en charge de prélever les droits de douane mais était également responsable de la sécurité du port et des entrepôts de ce port. La douane d'Alexandrie avait aussi un rôle d'arbitrage commercial et de circuit privilégié pour les ventes des produits apportés par les latins qui se faisaient aux enchères. Ces ventes étaient mise en place pour inciter les marchands latins à vendre leurs produits au sultan ou à travers le sultan au lieu d'aller les vendre librement sur les marchés de la ville. Les marchands latins avaient aussi des privilèges de juridiction. Ainsi, outre le fait d'être jugés par leur consul s'il un sujet du sultan porte plainte contre eux, les marchands latins ne pouvaient pas être jugés par les cadis (juges civils) mais devaient être jugés par les mazalim (les tribunaux du sultan).

Malgré ce dynamisme commercial la ville elle-même a continué à décliner démographiquement dès la fin du Moyen-âge et le début de l'époque moderne.

La campagne d'Égypte : Alexandrie entre (1798-1801)

La campagne d'Égypte est une expédition militaire menée par le général Bonaparte de 1798 à 1801, afin de s'emparer de l'Égypte et de l'Orient, dans le cadre de la lutte contre la Grande-Bretagne, l'une des puissances continuant les hostilités contre la France révolutionnaire.

Elle se double d'une expédition scientifique, de nombreux historiens, botanistes, et dessinateurs accompagnant l'armée afin de redécouvrir les richesses de l'Égypte.

Le , le corps expéditionnaire français quitte Toulon : plus de 400 navires de tous gabarits, 40 000 hommes et 10 000 marins qui s'emparent de Malte le 11 juin, puis arrivent en vue d'Alexandrie le 30 juin. La flotte française y est avertie par le consul français que quatorze vaisseaux anglais de Nelson sont passés là trois jours avant. Devant cette menace, Bonaparte hâte le débarquement des troupes et choisit l'anse du Marabou pour le réaliser. Les chaloupes amènent des soldats jusqu'à la nuit. Entraînant ces troupes vers Alexandrie, Bonaparte arrive devant les murs de la ville à 9 heures du matin le 2 juillet, lance l'attaque et conquiert la ville qui se rend avant la nuit. Le reste de l'expédition peut débarquer dans le port. La flotte de guerre, trop imposante pour entrer dans le port, va s'ancrer dans la large baie d'Aboukir à une vingtaine de kilomètres plus à l'Est. C'est là qu'elle est débusquée et détruite par Nelson un mois plus tard.

Un an plus tard, toujours sur la flèche d'Aboukir[Quoi ?], le , une flotte turco-britannique de soixante navires met à terre une troupe de 16 000 hommes, sous le commandement de Mustapha Pacha. Celle-ci est vigoureusement refoulée à la mer le par Bonaparte, dont c'est le dernier fait d'armes avant son retour en France. Car le 23 août, laissant le commandement à Kléber, Bonaparte s’embarque à Alexandrie pour la France sur la frégate Muiron, avec ses généraux Berthier, Murat et Lannes, ceci après avoir lu des journaux britanniques où il apprend les récentes défaites du Directoire.

L'invasion des Français en Égypte s'achève avec le siège d'Alexandrie du 16 août au . Après la chute du Caire le 27 juin, les dernières troupes françaises acceptent à leur tour de se rendre. Selon les termes de la reddition, tous les navires et l'artillerie disponibles ayant été remis aux Britanniques, ils sont autorisés à garder leurs armes et leurs bagages personnels et sont renvoyés en France à bord de navires britanniques.

Histoire contemporaine

San Stefano Grand Plaza à Alexandrie en 2006.

À l'époque moderne, la ville d'Alexandrie connut une expansion importante. Capitale maritime de l'Égypte, elle fut par sa position géographique une des premières villes de commerce du monde. En 1839, la ville comportait environ 60 000 habitants.

La ville moderne a été construite sur les ruines de la ville antique ce qui rend les fouilles difficiles.

En , au cours de la guerre anglo-égyptienne, la ville est bombardée par la Royal Navy britannique et occupée.

Entre 1940 et 1942, pendant la guerre du Désert, les forces italiennes puis celles de l'Afrika Korps allemand d'Erwin Rommel approchent de la ville à plusieurs reprises. Alexandrie est alors une ville stratégique pour les Alliés, elle abrite le quartier général du commandant en chef Montgomery et voit défiler une bonne partie des troupes de l'Empire britannique. À la fin de l'été 1942, les panzers parviennent à El-Alamein, à une journée d'Alexandrie. Le , ils sont finalement repoussés après quelques semaines de combats acharnés lors de la seconde bataille d'El Alamein.

  1. a et b J. J. Marcel, Institut d'Égypte, « De l'Égypte inférieure », dans La Décade égyptienne, (lire en ligne), p. 276.
  2. A. Bernand, Alexandrie la Grande, Paris, Hachette, 1998, p. 280.
  3. C. Grandjean, G. Hoffmann, L. Capdetrey, J.-Y. Carrez-Maratray, Le monde hellénistique, Paris, Armand Colin, 2008, p. 104.
  4. Ammien Marcellin, Histoire romaine, livre XXVI, chap X, p. 15 à 19.
  5. David Nirenberg : Antijudaïsme : Un pilier de la pensée occidentale, chap. 1, 2023, Éd. Labor et Fides, (ISBN )
  6. a et b lire en ligne, consulté le ).
  7. The Itinerary of Benjamin of Tudela, éd. et trad. Marcus Nathan Adler, Londres, 1907, p. 74
  8. Guillaume de Tyr, Chronique, Livre XIX, éd. Paulin, Guillaume de Tyr et ses continuateurs, Paris, 1879, t. II, p. 298-299
  9. Wilhelm Heyd, Histoire du Commerce du Levant au Moyen-âge, lire en ligne), p. 378 et s.
  10. a b et c (en) Georg Christ, « Collapse and Continuity : Alexandria », dans Wim Blockmans Mikhail Krom, The Routeledge handbook of maritime trade around Europe 1300-1600, Routledge,
  11. André Clot, L'Égypte des Mamelouks, 1250-1517, l'Empire des Esclaves, Paris, Tempus, , p. 308
  12. Wilhelm Heyd, Histoire du Commerce du Levant au Moyen-âge (lire en ligne), p. 414-418
  13. Damien Coulon, Une phase décisive d’intenses tractations diplomatiques entre sultanat mamlûk et puissances occidentales (couronne d’Aragon, républiques de Gênes et de Venise), 1288-1293 / 687-692 H., Sophia Menache, Benjamin Z. Kedar et Michel Balard. Crusading and Trading between West and East. Studies in honour of David Jacoby, Routledge, pp.113-126, 2019, Crusades – Subsidia, 9781138308046. ffhal-03762146f Lire en ligne
  14. Frédéric-Auguste-Antoine Goupil, Voyage en Orient fait avec Horace Vernet en 1839 et 1840, Paris, Challamel, 1843, lire en ligne).

Géographie

Climat

Tramway sous la pluie (fin octobre 2019).

Alexandrie bénéficie d'un climat aride, avec une pluviométrie annuelle de seulement 189 mm. Les précipitations n'ont lieu qu'en hiver, le mois le plus arrosé étant décembre avec 52 mm. Les températures ne connaissent pas de variations excessives et demeurent agréables quelle que soit la saison, grâce à l'effet modérateur de la mer Méditerranée.

Relevé météorologique d'Alexandrie-altitude: -2 m
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 8,7 9 10,8 13,5 16,3 20 22,5 22,9 21 17,4 13,8 10,2 15,1
Température moyenne (°C) 13,4 13,9 15,7 18,5 21,2 24,3 25,9 26,3 25,1 22 18,7 14,9 20
Température maximale moyenne (°C) 18,4 19,2 20,4 24,4 26,7 28,8 29,9 30,1 29,6 27,5 23,9 20,1 24,9
Précipitations (mm) 51 27 13 4 1 0 0 0 1 11 29 52 189
Source : Le climat à Alexandrie (en °C et mm, moyennes mensuelles) climate-charts.com


Relevé météorologique de Alexandrie
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Record de froid (°C)
date du record
0
1994
0
1994
2
1998
4
1997
7
1993
12
1997
17
1993
18
1983
14
1976
11
1996
1
1993
1
2004
0
1994
Record de chaleur (°C)
date du record
29
2010
33
1973
40
1958
41
1998
45
1961
44
1961
43
2002
39
1984
41
1996
38
1982
36
2007
29
1998
45
1961
Record de vent (km/h)
date du record
101
1981
130
1984
115
1982
101
1986
86
1985
86
1994
101
1986
86
1985
133
1992
119
1987
126
1982
104
1984
133
1992
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
40,53
1979
30,12
1967
10,44
1971
0,29
1980
0,17
1968
0,17
1968
0,03
1982
0,11
1964
0,14
1968
5,45
1979
20,64
1963
40,23
1962
40,53
1979
Source : http://www.vigilance-meteo.fr/fr/afrique/temps-egypte/map/359/?#sytl


Dans la littérature

Al-Mas'ûdî, historien arabe né à Bagdad, écrivit au  siècle Les Prairies d'or, dans lequel il narre une légende concernant la création d'Alexandrie. Alors qu'Alexandre le Grand commença les travaux, il aperçut un corbeau se poser et y vit un signe de Dieu, qui a décidé que la ville disparaîtrait bientôt, après avoir appartenu à différents rois. Une fois les fondements de la ville étaient posés, une nuit, des animaux sortirent de la mer pour tout détruire. Le lendemain, le roi pressentit alors la fin prochaine de la future ville. Puis, lorsque les fondations de la ville furent érigées, des monstres marins sont venus chaque nuit pour les détruire. Alexandre fait alors fabriquer une structure en bois et en verre, étanchéifiée par de la résine. Il s'y enferma avec des hommes et descendit au fond de la mer, relié à la surface par des câbles, pour faire le portrait de ces créatures dotées d'outils. Au retour de son périlleux voyage, il fait réaliser des statues ressemblant à ses dessins, et les fait placer sur la plage, près de la ville naissante. La nuit suivante, lorsque les monstres revinrent pour recommencer leur travail de destruction, ils virent leurs propres images horribles. Effrayés, ils fuirent pour toujours. Mais des conteurs égyptiens prétendent qu'ils revinrent par la suite. Le roi fit alors ériger des colonnes en forme de flèches, nommées el-Mesal, ornées de talismans, statues, images et inscriptions protectrices. Maria Savi-Lopez , poétesse italienne, reprend brièvement cette légende dans son Leggende dal mare (1894), qu'elle dit tirer du volume 2 du Folk-Lore Journal. Cette histoire est un témoignage des légendes musulmanes qui font d'Alexandre le Grand l'héritier des pouvoirs magiques qu'auraient eu les pharaons.

Constantin Cavafy, poète grec, a évoqué sa ville natale dans plusieurs de ses poèmes,.

E. M. Forster, écrivain britannique, consacre deux récits de voyage à la ville : Alexandrie. Une histoire et un guide ( de 1922) et Pharos et Pharillon. Une évocation d'Alexandrie (1923).

Lawrence Durrell, écrivain britannique, rédigea sa tétralogie Le Quatuor d'Alexandrie entre 1957 et 1960.

  1. Al-Mas'ûdî, Les Prairies d'or, lire en ligne
  2. Maria Savi-Lopez , Leggende dal mare, « Les monstres de la mer », lire en ligne).
  3. Daniel De Smet, « L'égyptomanie dans l'islam médiéval : Prairies d'or, Abrégé des merveilles et pyramides antédiluviennes », dans Sous la direction de Florence Quentin, Le livre des Égypte, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , partie IV, p. 439 à 442
  4. Constantin Cavafy, Poèmes traduit par Xavier Bordes et Démosthènes Davvetas (lire en ligne).
  5. Panagiotis Christias, « Les Alexandrie de Constantin Cavafy : le lieu et l'imaginaire. Hommage à Gilbert Durand », Sociétés, lire en ligne)

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Sources: Wikipedia

Gouvernorat Alexandrie dans la littérature

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