Lausanne
Localisation
Lausanne : descriptif
- Lausanne
Lausanne (/lɔ.zan/) est une ville suisse située sur la rive nord du Léman
Capitale du canton de Vaud, elle est également capitale olympique et chef-lieu du district de Lausanne
Elle est la quatrième ville du pays en nombre d'habitants après Zurich, Genève et Bâle
La commune de Lausanne compte 141 418 habitants au 31 décembre 2022, et l'agglomération lausannoise compte 438 438 habitants au 31 décembre 2021
En 2012, elle concentre 50 % de la population et 60 % des emplois du canton de Vaud. La ville de Lausanne dispose dans le district de l'Ouest lausannois d'un campus regroupant l'Université de Lausanne (UNIL) et l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), qui compte quelque 26 000 étudiants,
L'agglomération héberge également des hautes écoles prestigieuses comme l'École hôtelière de Lausanne (EHL), l'École cantonale d'art de Lausanne (ECAL) et l'International Institute for Management Development (IMD). Lausanne se distingue par le grand nombre d'institutions internationales liées au sport qu'elle accueille
Dans la ville se trouve depuis 1915 le siège du Comité international olympique (CIO), et d'une cinquantaine de fédérations et organisations sportives internationales ainsi que le Tribunal arbitral du sport (TAS) et le bureau européen de l'Agence mondiale antidopage (AMA)
La ville porte le titre officiel de « Capitale olympique » depuis 1993 et a organisé les Jeux olympiques d'hiver de la jeunesse en 2020. Le Tribunal fédéral (TF), l'autorité judiciaire suprême de la Confédération suisse, est établi à Lausanne.
Géographie
Localisation
Lausanne se situe en plein cœur de la Suisse romande. Son territoire est un site en pente qui descend depuis les collines du Plateau suisse jusqu'à la rive nord du Léman. La ville s'étend sur un dénivelé de plus de 500 mètres, du port d'Ouchy (374 Chalet-à-Gobet (873 centre-ville (495 aéroport de Lausanne-Blécherette (600 bois de Sauvabelin (640 m).
Le centre de la ville est bâti sur trois collines : la Cité, le Bourg et Saint-Laurent, reliées entre elles principalement par le Grand-Pont et le pont Bessières. Cette morphologie s'explique par la présence de plusieurs cours d'eau ayant façonné les vallées et les collines du centre-ville. En effet, 16 rivières coulent sur le territoire de Lausanne. Les plus connues sont le Flon, la Louve et la Vuachère.
La commune de Lausanne couvre une superficie totale de 41,38 . Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 45,9 % de sa superficie, les surfaces agricoles 15,0 %, les surfaces boisées 38,8 % et les surfaces improductives 0,2 %. Sa partie la plus urbanisée s'étend de l'est de la Vuachère à l'ouest de la Chamberonne, remontant du bord du Léman au sud jusqu'à la limite du nord d'Épalinges. Elle comprend notamment le centre-ville, la gare CFF, la plupart des lieux de décision et de culture, mais également de nombreux quartiers résidentiels.
De cette principale zone urbanisée s'étendant vers le nord-est, à partir du quartier de Praz-Séchaud, une étroite bande longeant les communes d'Épalinges et de Savigny jusqu'au pied du Jorat. Là se trouve le col du Chalet-à-Gobet (873 route H1 Lausanne-Berne. Le plus haut point de la commune de Lausanne, également le plus haut du Jorat, culmine à 935 au lieu-dit montagne du Château.
En outre, la commune de Lausanne possède une exclave dans le secteur de Vernand, entre les communes de Cheseaux et de Romanel. Elle est délimitée au nord et à l'ouest par la vallée de la Mèbre (un affluent de la Chamberonne) et comprend notamment le Bois et la zone industrielle de Vernand. L'exclave de Vernand et surtout le prolongement au nord-est, très boisés, sont appelés les zones foraines et constituent près de la moitié de la surface de la commune avec une superficie de 19,235 km2.
Quant à l'agglomération lausannoise, elle s'étend à l'est vers Pully et Lutry, à l'ouest jusqu'à Morges en passant par Renens, Chavannes-près-Renens, Écublens, Préverenges, Saint-Sulpice, Prilly, Crissier et Bussigny, et au nord vers Épalinges.
Climat
La ville de Lausanne se situe dans une région au climat océanique tempéré chaud sans saison sèche avec des étés tempérés (Cfb selon la classification de Köppen). Le territoire de la commune étant en pente, ce climat est naturellement plus doux au bord du lac (altitude : 375 orages, et entre -0,4 et 3,5 brouillard de vallée. Les précipitations sont réparties tout au long de l'année, parfois sous forme de neige entre le mois de décembre et le mois de mars avec 21,5 jours de neige gisante par an.
La bise est un vent froid et sec venu du nord-est, fréquent en hiver. Il provoque alors une chute de température, un ciel dégagé et une impression de froid accentuée par les rafales de vent. L'importante masse d'eau du lac Léman et la pente nord-sud face au soleil ont un effet sur le climat, qui est plus doux que dans les régions avoisinantes. Entre 2001 et 2012, la température la plus basse mesurée durant l'année à Pully a été de −13,0 .
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Printemps
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Été
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Automne
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Hiver
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,7 | 0,8 | 3,7 | 6,8 | 10,7 | 14,3 | 16,2 | 16,2 | 12,7 | 9,1 | 4,5 | 1,7 | 8,1 |
Température moyenne (°C) | 2,7 | 3,3 | 7 | 10,6 | 14,6 | 18,4 | 20,5 | 20,1 | 16 | 11,7 | 6,7 | 3,5 | 11,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 4,7 | 5,9 | 10,5 | 14,6 | 18,9 | 22,8 | 25 | 24,5 | 19,8 | 14,6 | 8,9 | 5,4 | 14,6 |
Nombre de jours avec gel | 12,2 | 9,5 | 3,9 | 0,2 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0,2 | 2,6 | 9 | 37,6 |
Nombre de jours avec température maximale ≤ 0 °C | 3,4 | 2,1 | 0,1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0,3 | 1,9 | 7,9 |
Nombre de jours avec température maximale ≥ 25 °C | 0 | 0 | 0 | 0,8 | 4,5 | 13,7 | 20,7 | 18,4 | 5,5 | 0,2 | 0 | 0 | 47 |
Nombre de jours avec température maximale ≥ 30 °C | 0 | 0 | 0 | 0 | 0,4 | 1,3 | 3,2 | 2,3 | 0,1 | 0 | 0 | 0 | 6,9 |
Ensoleillement (h) | 77 | 109 | 169 | 193 | 213 | 240 | 259 | 241 | 188 | 132 | 79 | 58 | 1 957 |
Précipitations (mm) | 75 | 64 | 72 | 84 | 113 | 107 | 103 | 110 | 98 | 111 | 99 | 98 | 1 132 |
Nombre de jours avec précipitations | 10,1 | 8,8 | 10,2 | 9,8 | 12,1 | 10,4 | 9 | 9,5 | 8,8 | 10,1 | 10,2 | 10,7 | 119,7 |
Humidité relative (%) | 78 | 73 | 68 | 64 | 67 | 66 | 64 | 67 | 73 | 78 | 79 | 79 | 71 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
4,7 0,7 75 | 5,9 0,8 64 | 10,5 3,7 72 | 14,6 6,8 84 | 18,9 10,7 113 | 22,8 14,3 107 | 25 16,2 103 | 24,5 16,2 110 | 19,8 12,7 98 | 14,6 9,1 111 | 8,9 4,5 99 | 5,4 1,7 98 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Géologie et science des sols
Pollution des sols aux dioxines et furanes
Au printemps , des analyses révèlent une pollution des sols de certaines zones de la région lausannoise aux dioxines et furanes. Des analyses complémentaires sont ordonnées par les autorités cantonales et rendues publiques en octobre. Elles montrent que la pollution est plus importante que ce qui avait été envisagé quelques mois plus tôt. Les zones de Sauvabelin et du centre-ville (la Cité et la place de la Riponne) sont parmi les plus concernées,.
Les experts estiment que cette pollution est la conséquence des rejets de l'incinérateur du Vallon, exploité entre et ,.
Sur le plan sanitaire, les autorités vaudoises et lausannoises rappellent que l'usine d'incinération n'est plus en activité. Rapidement après l'annonce de la pollution, des restrictions à la consommation de certains produits alimentaires sont décidées (notamment les produits maraîchers et les volailles - poules - issus des zones les plus contaminées). Il est également demandé aux parents d'éviter que les enfants jouent avec la terre de ces espaces,.
Par la suite, plusieurs études sont mandatées pour évaluer les risques sanitaires et définir un plan d'assainissement de ces zones,,. Au niveau fédéral, la question de la pollution des sols aux dioxines et des mesures d'assainissement est discutée, le cas de Lausanne étant le premier de cette ampleur en Suisse,,.
Mobilité
Lausanne a adopté une politique visant à diminuer le trafic routier en ville. Elle a inauguré en 2008 le premier métro automatisé en Suisse, adopté plusieurs projets d’extension et d’amélioration du réseau de transports publics et favorise la mobilité douce.[réf. nécessaire]
Piéton
Le , la rue Saint-François et la partie inférieure de la rue de Bourg, jusqu'à la rue du Lion-d'or, soit 240 mètres, deviennent piétonnes. Il s'agit de la première zone piétonnière de Suisse,. C'est l'ingénieur en transport Olivier Keller qui a proposé de fermer ces rues à la circulation automobile.
Le , ce sont les rues Haldimand, Mauborget et Neuve qui sont fermées au trafic automobile. La rue Haldimand devient piétonne, alors que les rues Mauborget et Neuve permettent le trafic des bus des TL. Dans un premier temps, les autorités du canton de Vaud ont refusé la fermeture de la rue Haldimand, mais l'ont autorisée à titre provisoire pour le remplacement des canalisations souterraines. En 1991, la rue Haldimand était empruntée quotidiennement par 11 000 voitures privées et 750 convois des TL.
Vélo
Le trafic cycliste augmente régulièrement en dépit des pentes de la ville. Entre 2014 et 2017, il a augmenté de 33%. Le réseau de pistes cyclables est progressivement développé. Une carte vélo propose des itinéraires pour les déplacements dans l'agglomération lausannoise.[réf. nécessaire]
Lausanne est la première ville de Suisse à avoir un système de vélos en libre-service : Velopass, qui fusionnera en 2013 avec PubliBike, complémentaire au système de prêt de vélos « Lausanne Roule », et offre une subvention à l'achat d'un scooter électrique ou d'un vélo électrique,.
La gare de Lausanne est le départ de la route cycliste nationale appelée Route Mittelland 5 qui conduit à Romanshorn, à 370 Route du Rhône 1 longe le lac au sud de la ville.
Une voie verte est projetée dans l'agglomération lausannoise entre Lutry et Saint-Prex le long des voies de chemins de fer d'une longueur d'environ 25 kilomètres. La Tranchée du Languedoc (300 mètres) à Lausanne a été inauguré en 2018. À l’horizon 2022 une seconde étape entre le quartier de Malley et Pully devrait voir le jour.
Bus et métro
Les Transports publics de la région lausannoise (TL) exploitent le réseau de transport en commun à Lausanne. Ce réseau, l'un des plus denses d'Europe, est composé de 35 lignes de trolleybus et d'autobus, et deux lignes de métro.
Le parc des TL est composée d'autobus, de trolleybus et de métros dont l'électricité fournie est certifiée d'origine hydraulique. Lausanne met ainsi en avant l'aspect écologique de son réseau de transport en commun. Tandis que les trolleybus couvrent les quartiers denses de la ville et les zones importantes de transit, les autobus de taille moyenne et petite assurent les liaisons entre la périphérie de l’agglomération lausannoise et la ville.
Un réseau de six lignes de bus de nuit, les bus pyjama, relaie le réseau de jour les vendredi et samedi soir, permettant de répondre à une demande accrue en raison de la vie nocturne à Lausanne. Ces lignes relient toutes le centre-ville à la périphérie.
Lausanne possède deux lignes de métro, faisant d'elle la plus petite ville au monde à bénéficier d'un tel système. La ligne M1, anciennement appelée TSOL relie la gare de Lausanne-Flon à la gare de Renens via l'Université de Lausanne et l'EPFL sur un tracé majoritairement à l'air libre. La ligne M2 traverse la ville du sud au nord-est, depuis Ouchy jusqu'à Épalinges via la gare de Lausanne et la gare de Lausanne-Flon, au centre-ville. La partie sud de son tracé a remplacé le métro Lausanne-Ouchy, ancienne ligne à crémaillère aussi surnommée « La Ficelle ». En outre, le M2 possède deux caractéristiques uniques en son genre : c'est le premier métro automatique de Suisse, et c'est aussi le métro automatique sur pneus ayant la plus forte déclivité moyenne au monde, de 57 ,. La construction d’une troisième ligne de métro, M3, est prévue d’ici 2030. Elle reliera la gare au quartier de la Blécherette et au nouveau stade de la Tuilière.
Vers 2030, un premier tramway lausannois, le T1, sera mis en service entre le quartier du Flon et le centre de Renens. Par ailleurs, des bus « à haut niveau de service » (BHNS) vont être introduits sur tout le réseau lausannois.
Le train Lausanne-Échallens-Bercher (LEB) est une ligne de train régional dont le terminus se trouve dans le terminal souterrain du métro à la station du Flon. Bien que cette ligne n'appartienne pas aux TL, ceux-ci en ont pris la gestion opérationnelle et le personnel en décembre 2013.
Rail
Lausanne est reliée au chemin de fer depuis 1856, avec la ligne de train Lausanne-Yverdon-les-Bains. Suivront les liaisons ferroviaires avec Genève (en 1858), Saint-Maurice (en 1860), Fribourg-Berne (en 1862), Paris (en 1875), Brigue (en 1878), Milan (en 1906).
À l'ouverture du tunnel du Simplon, en 1906, Lausanne devient l'un des nœud ferroviaire le plus important de Suisse romande, au carrefour entre les lignes de Genève, d'Yverdon, de Berne et du Valais. À cette occasion, le site de Mornex est abandonné et la construction de l'actuelle gare CFF au sud de la ville est lancée. La nouvelle gare, bien plus grande, sera achevée en 1916.
Aujourd'hui, la gare de Lausanne voit passer 27 millions de voyageurs chaque année. En plus des liaisons nationales et internationales avec la France et l'Italie, la gare de Lausanne est le centre du Réseau express régional vaudois qui dessert l'agglomération lausannoise et le reste du canton de Vaud. En complément à la gare centrale de Lausanne, la gare de Prilly-Malley, située à cheval sur les communes de Lausanne et de Prilly, reçoit aussi plusieurs lignes du RER vaudois.
Des travaux importants sont prévus ces prochaines en vue d’élargir la gare de Lausanne et la doter de quais allongés. Elle pourra ainsi accueillir 200'000 usagers par jour en 2030 et permettre de doubler la fréquentation sur l'axe Lausanne-Genève. La place de la gare et son sous-sol seront également rénovés.
La gare de Lausanne-Sébeillon est destinée aux marchandises et la gare de Lausanne-Triage sur la commune de Denges à l'ouest de Lausanne sert au triage des trains.
Automobile
Comme beaucoup d’autres villes, Lausanne connaît des bouchons aux heures de pointe. Cependant les comptages effectués chaque année sur quelques avenues relèvent une lente réduction du trafic automobile. Le domaine public compte 22 000 places de stationnement.[réf. nécessaire]
L'autoroute A1, quant à elle, est inaugurée en 1964 avec le trajet Lausanne–Genève ; elle est également la première autoroute de Suisse. Depuis l'échangeur d'Écublens (17), l'A1a permet d'accéder au sud-ouest de Lausanne avec les sorties de Lausanne–Malley (2) et de Lausanne–Maladière (3). Depuis l'A1, les sorties de Morges–Est (16) et Lausanne–Crissier (18) offrent également accès à l'ouest lausannois. À l'échangeur de Villars–Ste-Croix (19) l'autoroute A9 (Vallorbe–Lausanne–Vevey–Martigny–Brigue) se sépare de l'A1, les sorties de Lausanne-Blécherette (9) et de Lausanne–Vennes (10) sont situées au nord de Lausanne. La sortie de Belmont (11) et la sortie de Lutry reliée à l'A9 par l'échangeur de La Croix (12) desservent l'est de l'agglomération lausannoise.
Lausanne est traversée par les routes principales H1 (Genève–Lausanne–Berne–Zurich–Saint-Gall) et H9 (Vallorbe–Lausanne–Vevey–Simplon). La route principale 5 (Lausanne–Neuchâtel–Soleure–Aarau–Koblenz) débute au centre ville.
Navigation
La Compagnie générale de navigation sur le lac Léman (CGN), dont le siège est à Lausanne, est une société de transport par bateau et de croisière sur le lac Léman. Elle possède notamment une flotte de huit bateaux Belle Époque à vapeur et roues à aubes. La compagnie assure diverses lignes de bateau au départ de Lausanne, Morges, Saint-Sulpice et Pully, en direction d'Évian-les-Bains, Thonon-les-Bains, Vevey et Genève.
La CGN exploite trois lignes transfrontalières entre la Suisse et la France. La ligne N1 entre Lausanne et Évian-les-Bains, la ligne N2 entre Lausanne et Thonon-les-Bains et la ligne N3 entre Nyon et Yvoire. Les deux lignes au départ de Lausanne ont cumulé 470 000 passagers pendulaires en 2017 faisant de cette compagnie un acteur important dans le domaine des transports publics entre Lausanne et la France voisine.
Aviation
L'aéroport de Lausanne-Blécherette, au nord de la ville, est ouvert au trafic aérien depuis 1910. Il est réservé au trafic privé et depuis mi-février 2014, une compagnie nommée Seven Aviation a été fondée sans capital de départ, pour des vols reliant Lausanne à Paris et Londres. Cette compagnie, qui a eu le soutien de Berne, a détourné la loi qui dispose que les avions n'ayant qu'un seul moteur ne sont pas autorisés à desservir des vols commerciaux.
L'aéroport est situé à une altitude de 622 mètres et dispose d'une piste de 875 mètres en asphalte. Il enregistre plus de 35 000 mouvements par années dont 10% de vols commerciaux.
Lausanne est l'une des bases d'hélicoptère de la Garde aérienne suisse de sauvetage (REGA) à l'aéroport de Lausanne-Blécherette, afin d'assurer le sauvetage et le transport de personnes hospitalisées, généralement au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV).
- Historique et Hydrographie de la Ville de Lausanne
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- Pascaline Minet, « A Lausanne, comment un incinérateur s’est mué en bombe à retardement dans la pollution aux dioxines », Le Temps, (lire en ligne )
- Pierre-Antoine Schorderet, Ville de Lausanne, L’UIOM du Vallon 1958-2005 : Archives, enjeux et questions ouvertes, Lausanne, , 46 p.
- ats, ami et kkub, « Pollution aux dioxines: la Ville de Lausanne n'est peut-être pas un cas isolé », RTS Info, (lire en ligne )
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- ATS Keystone, « Sols pollués à Lausanne: données sanitaires en cours d'analyse », Radio Lac, (lire en ligne )
- Sophie Iselin et boi, « Nanobulles ou bactéries, les solutions pour assainir les sols contaminés par la dioxine », RTS Info, (lire en ligne )
- Sami Zaïbi, « Dioxines: Lausanne explique pourquoi elle a tardé à réagir », Le Temps, (lire en ligne )
- Christine Talos, « Pollution à la dioxine à Lausanne: le Conseil fédéral répond », Le Matin, (lire en ligne )
- Annick Chevillot, « Coup d’accélérateur fédéral pour assainir les sols pollués aux dioxines à Lausanne », Le Temps, (lire en ligne )
- Aménagements piétonniers, Ville de Lausanne
- Lausanne, rue Saint-François et rue de Bourg, défense de circuler et de stationner, 24 Heures, 25 juillet 1962 (page 11)
- Olivier Keller, pionnier du transport urbain, n’est plus, 24 heures, 3 août 2017
- Fermeture au trafic de trois rues lausannoises, jeu de piste au centre ville, 24 heures, 5-6 octobre 1991 (page 17)
- suisseroule.ch
- lausanneroule.ch
- « Subventions des SIL à l'achat de vélos électriques: la barre des 100 a été franchie en septembre 2007 », communiqué de presse de la ville de Lausanne, 4 octobre 2007 (page consultée le 30 décembre 2011).
- Le vélo électrique, site officiel de la ville de Lausanne (page consultée le 30 décembre 2011).
- La Voie verte, un boulevard cycliste et piéton au cœur de la ville, Lausanne-Cités, 12 septembre 2018
- Transports publics de la région lausannoise - Site officiel de la Ville de Lausanne
- Mode de transport des TL
- « », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
- Métro M2 - Site officiel de la ville de Lausanne
- Métro M2 - Site t-l.ch
- Un avenir commun pour les TL et le LEB, 5 décembre 2013 (consulté le 14 décembre 2013)
- Gare de Lausanne
- « », sur SWI swissinfo.ch (consulté le ).
- « », sur cgn.ch (consulté le ).
- Une nouvelle compagnie s'installe à la Blécherette | Lausanne Cités
- « », sur lausanne-airport.ch (consulté le ).
Toponymie
« Lausanne » (//) viendrait du celtique « lausa » (signifiant dalle, pierre plate) et du suffixe celtique « -onna », qui servait souvent à former des noms de cours d'eau. « Lausonna » a probablement désigné l'actuel Flon ou une partie de ce cours d'eau avant de s'appliquer au vicus celtique, puis romain de « Lousonna »,.
Une autre explication est avancée par Georges Richard Wipf, pour qui le radical Laus- (Lous- vers l'an 100) désignerait le dieu celtique Lug, via une mutation du -g en -s que l'on retrouve dans d'autres toponymes. Associé au suffixe hydronymique celtique -onna ou peut-être au pré-celtique *an- (radical lié à l'eau), Lausanne désignerait donc l'Eau de Lug.
Premières mentions : Lousonnensium (100-200) ; Leuso[nn]ae (vers 200) ; Lacu Lausonio (vers 280) ; Lacus Losanenses (vers 350) ; civitas Lausanna (vers 400) ; in pago Lausonensi (866) ; actum Lausanne castro (890) ; Losanna (990).
Le nom de la ville en arpitan (ou francoprovençal) est Lôsena. L'ancien nom allemand est Losannen.
- « », sur toponymes.ch (consulté le ).
- Dictionnaire toponymique des communes suisses (Centre de dialectologie, Université de Neuchâtel), Frauenfeld, Lausanne 2005, p. 512
- Gilbert Künzi et Charles Kraege (Cabédita, ISBN , présentation en ligne), « Cours d'eau du canton de Vaud : La Loue », p. 90
- Georges Richard Wipf, Noms de lieux des pays franco-provençaux : Région Rhône-Alpes, Suisse romande, Val d'Aoste, Chambéry, Imprimerie réunies de Chambéry, , 342 ISBN ), p. 303
- DicoFranPro : dictionnaire français/francoprovençal, « » , sur Département de littératures et de langues du monde de l'Université de Montréal (consulté le ).
- Gilbert Kaenel, « » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
Histoire
Selon le Dictionnaire historique de la Suisse, l’actuelle commune de Lausanne est habitée dès 6000 avant J.-C.
Un vicus gallo-romain nommé Lousonna est fondé à partir de 15 av. J.-C. au bord du lac, dans le secteur actuel du quartier de Vidy. À la croisée de nombreuses voies de communication, celui-ci s'étend jusqu'au milieu du siècle, puis il commence à décliner lors des invasions germaniques ; il est finalement abandonné au milieu du siècle au profit de la colline de la Cité, qui peut être défendue grâce à ses escarpements.
Lausanne est une des étapes de la via Francigena, chemin de pèlerinage menant à Rome. Elle est mentionnée à ce titre par Sigéric, en 990, avec la mention LIV Losanna (numéro d'étape en partant de Rome). De 1032 à 1536, l'évêque et le chapitre de Lausanne, autour de la cathédrale Notre-Dame, dominent un petit État ecclésiastique qui s'étend de la Veveyse à la Venoge, comprenant notamment le vignoble de Lavaux. En 1275, la cathédrale de Lausanne est consacrée à la Vierge Marie par le pape Grégoire X et l'empereur Rodolphe du Saint-Empire. La cathédrale est la première de style gothique à avoir été bâtie hors du territoire français. La ville devient alors un haut lieu de pèlerinage marial, attirant chaque année plus de 70 000 pèlerins, près de dix fois la population communale de l'époque. La cité vaudoise vit alors son apogée démographique et politique et se fait même nommer cité d'Empire par l'empereur.
En 1525, la ville de Lausanne signa un acte de combourgeoisie avec les villes de Berne et de Fribourg. Cet acte fut notamment utile lorsque des conflits entre les Lausannois et leur évêque éclatèrent et que les Bernois purent faire cesser. Ces conflits s'apaisèrent sous l'épiscopat d'Aymon de Montfalcon (1491-1515). Les dissensions reprirent sous l'épiscopat de son neveu, Sébastien de Montfalcon qui décida de contester aux Lausannois plusieurs droits acquis en 1481 lors de la prise de leur indépendance politique ; l'évêque souhaitait également étendre son pouvoir temporel sur tout le pays de Vaud alors entre les mains savoyardes. Les Lausannois ne voyaient pas sans inquiétude le duc de Savoie, désireux de se mêler de leur vie politique, et c'est autant pour se prémunir de ses empiétements que pour s'affranchir de la tutelle de l'évêque qu'ils cherchèrent à conclure avec Berne, Fribourg et Soleure un traité de combourgeoisie comme ces villes en avaient entre elles. Avec Soleure, l'affaire tourna court. Le traité assurant une assistance politique, économique et militaire réciproque fut signé à Berne le 7 décembre 1525. Il était renouvelable tous les cinq ans.
En exécution du traité de 1525 venant d'être renouvelé, les Lausannois fournirent en janvier 1536, un contingent de cent hommes d'armes à l'expédition bernoise qui, sous la conduite de Hans-Franz Naegli, fut envoyée pour débloquer Genève assiégée par les Savoyards et le parti catholique. En traversant le pays de Vaud alors sous la domination spirituelle de l'évêque de Lausanne, les Bernois détruisirent bon nombre de châteaux, bourgs et églises et occupèrent les villes les unes après les autres. Après avoir libéré Genève, les Bernois prirent encore la ville de Vevey et le château de Chillon puis décidèrent de pénétrer dans les terres de la principauté épiscopale de Lausanne, en bafouant ainsi le traité de combourgeoisie signé avec cette ville. L'évêque de Lausanne, prince du Saint Empire romain-germanique et comte de Vaud Sébastien de Montfalcon dut alors s'enfuir et la ville fut prise sans grande résistance. À partir de cette date, les Bernois purent en toute facilité propager la réforme protestante. Le pays de Vaud est partagé en bailliages, chacun dirigé par un bailli, lui-même envoyé par Leurs Excellences de Berne. Les Bernois fondèrent l'université de Lausanne sous le nom d'Académia Lausannensis.
En 1536 commence pour Lausanne une période de domination bernoise. La population de la cité passe de 8 000 à 5 000 habitants. Le siècle des Lumières marque un tournant dans l'histoire de la Lausanne bernoise. L'académie accueille de plus en plus d'étudiants venus de tout le continent. Mais, malgré la tentative d'insurrection du major Davel en 1723, le pouvoir bernois n'est que peu critiqué et n'est pas ébranlé.
En 1789, la révolution frappe la France et les idéaux républicains se répandent dans toute l'Europe. Des pamphlets et autres brochures révolutionnaires vont franchir la frontière suisse et entrer en terre vaudoise. Des lettrés, intellectuels et patriotes vaudois tels Frédéric-César de La Harpe vont en profiter pour remettre au goût du jour le fait que les Vaudois sont en état de soumission face aux Bernois. Des sociétés sont créées, des journaux commencent à éditer des propos révolutionnaires et des banquets en l'honneur d'une république lémanique rêvée sont organisés à Rolle, Nyon et même aux Jordils à Lausanne. Berne, au lieu de limiter son autorité et de donner plus de droits aux Vaudois, la renforce. De peur que la révolution s'installe en terre vaudoise, Berne condamne comme illégaux, les trafics de journaux et pamphlets ainsi que les banquets et n'hésite pas à condamner à mort. Elle oblige à prêter serment à Berne et instaure de nouvelles lois. Mais l'idéal de liberté des Vaudois fait son chemin tranquillement, mais sûrement. Il faut donc attendre 1798 pour que les baillis soient définitivement chassés du pays de Vaud. La révolution vaudoise a donc eu lieu, avec l'aide des troupes révolutionnaires françaises menées par Napoléon Bonaparte, bien heureux d'avoir un allié dont le territoire est traversable pour se rendre en Italie. Lausanne est ensuite tout naturellement choisie comme capitale du canton du Léman à cause de sa population et de son importance dans les événements révolutionnaires de 1797-1798. Ce canton est un des cantons de la République helvétique créée par Bonaparte en 1798. En 1803, l'Acte de médiation est accepté par les Suisses et Lausanne devient la capitale du canton de Vaud.
Dans le domaine énergétique, le gaz a participé à la révolution industrielle. Dès 1847, une première usine à gaz a été construite dans le quartier de Sous-Gare/Ouchy, avant que la production de gaz de ville pour l'ensemble de l'agglomération lausannoise ne soit déplacée en 1911 à l'usine à gaz de Malley. Cet établissement industriel financé par la Ville de Lausanne était implanté sur le territoire de Renens. Le 24 avril 1882, un groupe d'ingénieurs, dirigé par Léon Raoux, aménage la première usine électrique de Suisse à la rue Centrale 2, et des fils électriques sont installés en travers de la ruelle Saint-François. Cette installation comprend une turbine de 20 chevaux de force, mise en mouvement par les eaux du lac de Bret, et faisant 600 tours par minute. Ce moteur hydraulique actionne quatre machines dynamo-électriques de Grammes, qui transforment le travail mécanique en électricité. L'installation n'ayant pas reçu les autorisations pour un éclairage public face à une municipalité réticente à cette nouvelle invention, c'est la brasserie Leisinger, rue Saint-François, en raison de sa proximité, qui est éclairée par 20 lampes Swan, dont deux sont placées dans l'eau, ce qui attire vivement l'attention des nombreux visiteurs. Puis le 4 mai, c'est le magasin de l'horloger A. Aubert, à la place Saint-François, qui suscite un grand intérêt,,. La réticence de la municipalité n'est que de courte durée, car dès l'année suivante, au mois de février, la Feuille d'avis de Lausanne dresse les lieux où la lumière électrique se trouve, comme le nouvel hôpital cantonal, avec 230 lampes Edison alimentées par trois turbines de 20 chevaux chacune situées à Couvaloup, les bureaux des travaux à l'Hôtel de ville, le café du Grand-Pont, la gare du Flon, le bazar vaudois, et plusieurs magasins à la rue Centrale. La Société suisse d'électricité située à la place Pépinet, fondée en juillet 1882, qui inaugure sa nouvelle usine, est aussi prête pour éclairer le quartier central de la ville, avec une grande machine Edison, actionnée directement par une turbine de trente chevaux, sans courroie, pouvant alimenter 420 lampes de 8 bougies,.
En 1906, l'ouverture du tunnel du Simplon, qui relie la Suisse à l'Italie, permet à toute la région lémanique de se développer et à Lausanne de devenir un carrefour ferroviaire international : le direct Paris - Rome et le fameux Orient-Express, de Paris à Istanbul et Athènes, par Venise et Belgrade, passent désormais par Lausanne. Ayant saisi l’impact qu’une liaison nord-sud allait avoir sur son développement, le Canton de Vaud et Lausanne participent à l’étude du projet à hauteur de 5 millions sur un total de 75 millions de francs que coûterait le percement du tunnel,. Ils financeront aussi le tunnel routier du Grand-Saint-Bernard, ouvert en 1964.
En 1915, cherchant un pays symbolisant la paix et l'harmonie entre les peuples, Pierre de Coubertin décide de transférer le siège du Comité international olympique à Lausanne.
Le est signé le Traité de Lausanne, qui définit les frontières de la Turquie et reconnaît la légitimité du régime de Mustafa Kemal Atatürk.
À partir des années 1930, Lausanne se transforme profondément. De nombreux quartiers insalubres du centre-ville historique, où vivaient les classes les plus défavorisées, sont démolis. De nombreuses industries et autres tanneries malodorantes occupaient les vallées du Flon et de la Louve, rivières aujourd'hui canalisées. Les maladies y proliféraient, la prostitution y avait pris ses quartiers. Le quartier traînait une mauvaise réputation depuis des siècles. Finalement, de nombreuses rues du quartier du Rôtillon ont disparu, telles « La Rue du Pré » ou « La Ruelle des Cheneaux ». Ces quartiers situés au fond des vallées contrastaient fortement avec la ville moderne qui se développait au sommet des trois collines, notamment à Saint-François. Du 16 juin et le 9 juillet 1932 s'est tenue la Conférence de Lausanne.
En 1940, Lausanne passe le cap des 100 000 habitants.
Les tendances « hygiénistes », qui accompagnaient de facto la culture du thermalisme qui se développait en Suisse depuis le début du siècle, feront disparaître les derniers taudis de la rue Centrale, Saint-Martin, de la ruelle du Petit-Saint-Jean ou de la rue Chenau-de-Bourg. À chaque « modernisation », l'activité industrielle s'est déplacée vers l'ouest, tout comme la prostitution, en suivant le tracé du Flon jusqu'à Malley.
Les années 1960 voient le transfert de l'université et de l'EPFL sur la campagne de Dorigny au bord du lac, qui deviendra le plus grand campus de Suisse.
En 1964 s'est tenue l'Exposition nationale suisse de 1964. L'autoroute Lausanne-Genève est inaugurée à cette occasion, ainsi qu'une partie de l'autoroute de contournement.
Au début des années 1980, Lausanne est touchée par un mouvement de contestation de la jeunesse réclamant en particulier l’ouverture d’un centre autonome. Plusieurs manifestations, se terminant souvent dans la violence, marquent le mouvement Lôzane bouge.
En 1983, Lausanne est récompensée du Prix de l'Europe.
2008 voit l'inauguration souhaitée] du métro automatique M2, qui compte en 2015 plus de 25 millions d'usagers[réf. nécessaire].
Du 9 au 22 janvier 2020 la Ville de Lausanne a accueilli les Jeux Olympiques de la Jeunesse d'Hiver.
De nos jours, la ville se distingue comme une ville de la jeunesse, une ville étudiante (10 % de la population), une ville de culture avec 25 musées et de nombreuses activités annuelles.
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Lausanne, illustration (gravure sur bois), 1837.
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La place Saint-François, vers 1840.
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La place de la Riponne en 1842.
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Vue de centre historique (Château Saint-Maire, Cathédrale), 1900.
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Vue d'une zone résidentielle au sud de la ville, 1900.
- Lausanne.
- INSA Inventaire suisse d’architecture : Grenchen, Herisau, Lausanne, Liestal, ISBN ), p. 225-383.
- SIL, un peu d'histoire de 1846 à aujourd'hui, Ville de Lausanne
- Électricité, 24 heures, (page 5), 5 mai 1882. Archive Bibliothèque cantonale et universitaire (Lausanne)
- 1882, le miracle électrique, 24 heures 25 juin 2012, Archive Bibliothèque cantonale et universitaire
- La lumière électrique, Feuille d'avis de Lausanne, 24 février 1883 (page 7), Archive Bibliothèque cantonale et universitaire
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Héraldique
Blason | De gueules au chef d'argent. Le rouge (gueules) couvre 2/3 et 1/3 pour le blanc (argent)
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Détails | Les couleurs (émaux) rappellent les armoiries de la maison de Savoie ou celles de l'évêché de Lausanne (mais ce dernier renvoie aux couleurs de la Ville les origines de ses armoiries). Une pierre datée de 1434, installée sur l'Hôtel de Ville, arbore déjà ce blason,. Les armoiries de la commune sont approuvées par le canton de Vaud. |
Entre 1999 et 2018, la ville utilise en parallèle un logo très différent du blason, composé de sept point rouges rappelant les sept services administratifs de la ville. Ce logo a été dessiné par les graphistes Flavia et Laurent Cocchi. Avant et après cette période, la ville utilise le blason accompagné des deux lions le supportant en tant que logotype officiel,.
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Drapeau de la ville
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Logo de la ville de 1999 à 2018.
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Logo de la ville depuis 2018.
- « » (consulté le ).
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
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- Jessica Richard, « Lausanne vend aux enchères ses plaques de rue », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Laurent Antonoff, « », sur 24heures.ch, (consulté le ).
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