Sayabec

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Sayabec : descriptif

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Sayabec

Sayabec (API : /se.bÉ›k/) est une municipalité canadienne qui fait partie de la municipalité régionale de comté (MRC) de La Matapédia dans l'Est du Québec

Situé dans la vallée de la Matapédia formée par les monts Chic-Chocs, au bord du lac Matapédia, ce village du Bas-Saint-Laurent a une vocation agricole et forestière

Avec une population de près de 2 000 habitants, Sayabec est la troisième municipalité la plus peuplée de La Matapédia, après Amqui et Causapscal

Grâce à l'usine de panneaux de particules Panval, la plus grosse industrie de la vallée, Sayabec est un centre économique important pour la région. Habité depuis 500 av

J.-C

par les Micmacs, Sayabec vit l'arrivée du premier colon canadien-français en 1833

C'est vers la fin du XIXe siècle que les colons commencèrent à s'y installer en plus grand nombre avec l'aménagement de moulins et d'usines de sciage pour le bois liés à la construction du chemin de fer de l'Intercolonial

La municipalité fut constituée officiellement en 1887 en tant que municipalité scolaire sous le nom de Sainte-Marie de Sayabec, et la paroisse catholique fut érigée canoniquement en 1894

En 1917, le village de Saindon se détacha de cette municipalité et prit le nom de village de Sayabec en 1951

En 1982, les deux municipalités sont de nouveau réunies sous le nom actuel de Sayabec.

Toponymie

Sayabec se prononce « Sébec Â» (API : /se.bÉ›k/). Ce toponyme provient du mot micmac sepeg signifiant « rivière obstruée Â» ou « rivière remplie Â». Cette appellation s'inspire du fait que la rivière obstruée par des barrages de castors se remplit davantage. Le castor est ainsi devenu l'animal emblématique de la municipalité.

D'autre part, on devrait plutôt lire « Sakpediak Â» pour : sak, rivière ; et, pediak, remplie, mais les Micmacs prononçaient « Sakbak Â» par contraction. La rivière qui sillonne le village, anciennement appelée « rivière Noire, Â» est aussi nommée Sayabec. D'autres sources indiquent que « Sayabec Â» serait issu du mot micmac siapeg, qui signifie « prolongement du lac Â» ou « petit golfe Â», en référence au prolongement du lac Matapédia.

Les gentilés sont Sayabécois et Sayabécoise que l'on prononce « Sébéquois Â» et « Sébéquoise Â»,.

  1. ↑ Pierre Beaupré ISBN ), p. 737
  2. ↑ a b c et d Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées toposweb
  3. ↑ Je vous raconte Sayabec 1994, p. 11
  4. ↑ «  Â», sur Commission de toponymie du Québec, (consulté le ).
  5. ↑ Texte écrit par l'Abbé Jos D. Michaud en 1922, cité dans : « Sayabec Â» (version du sur Internet Archive)

Géographie

Géographie humaine

Vue aérienne de Sayabec

La municipalité est situé à 375 Québec, à 350 Gaspé et à 100 Nouveau-Brunswick. Les principales villes à proximité sont Rimouski à 60 Mont-Joli à 30 Matane à 40 Amqui à 20 Saint-Moïse à l'ouest, de Val-Brillant à l'est, de Saint-Cléophas au sud et de Sainte-Paule au nord. Le village est divisé en deux parties : une partie principale, près du lac Matapédia, et une partie secondaire, près du lac Malcolm, qui forme le hameau du Lac-Malcolm. Sayabec s'étend sur 130 . Les régions boisées couvrent 47,9 % de cette superficie et l'eau 8,4 %, le reste du territoire étant déboisé (43,7 %) ; quelque 35 % du territoire sayabécois est propice à l'agriculture. Sayabec est installé dans la partie ouest de la MRC de La Matapédia dans la région administrative du Bas-Saint-Laurent. La paroisse de Sayabec, Saint-Nom-de-Marie, fait partie de l'archidiocèse de Rimouski. La municipalité est également intégrée à la sous-région touristique de la vallée de la Matapédia, qui se situe dans la région touristique de la Gaspésie,.

Municipalité limitrophes
Rose des vents Saint-Damase Saint-Léandre Sainte-Paule Rose des vents
Saint-Noël N Lac-Matapédia
O    Sayabec    E
S
Saint-Moïse Saint-Cléophas Val-Brillant

Géographie physique

Sayabec est situé dans la vallée de la Matapédia encaissée dans les monts Chic-Chocs de la péninsule gaspésienne.

Topographie
Monts Chic-Chocs vus de Sayabec

La géographie de Sayabec est sise dans la chaîne de montagnes des Appalaches, sur un flanc des monts Chic-Chocs dans la section des monts Notre-Dame, et à une altitude de 200 . En fait, les terres de Sayabec et de Val-Brillant sont les plus favorables à l'agriculture de la vallée de la Matapédia.

Hydrographie

Le territoire sayabécois est composé de deux bassins versants. Le premier se déverse dans le lac Matapédia et recouvre environ 60 % du territoire. Il comprend le lac Matapédia et les rivières Sayabec et Saint-Pierre. Le second bassin se déverse dans la rivière Blanche, affluent de l'estuaire maritime du Saint-Laurent, et couvre le territoire restant (40 %). Il est composé principalement des lacs Malcolm, Squaw, Arthur, Édouard, Roy et des Sauvages. À partir du lac Malcolm, au nord du village, la Rivière blanche coule vers le nord. À partir du lac de la Rivière-Blanche, dans le centre-est, la rivière Blanche Sud coule vers lel nord.

Géologie
Souffleuse utilisée pour déblayer la neige des entrées.

Le socle rocheux de Sayabec a été formé lors de l'orogenèse des Appalaches. Le Nord de la municipalité s'est constitué pendant l'orogenèse taconienne au Silurien. Les roches sont composées de mudrock, de calcaire, de schiste, de grès et de conglomérat qui date du Cambrien et de l'Ordovicien. Quant au Sud de la municipalité, il a été formé lors de l'orogenèse acadienne au Dévonien. Il est composé de mudrock, de grès fin, de calcaire fossilifère et récifal, d'argilite, de grès quarztique et de basalte datant du Silurien et du Dévonien inférieur. Cet environnement a subi une érosion, dont la glaciation du Wisconsin, qui a laissé de nombreux dépôts glaciaires.

Climat

À Sayabec, le climat est tempéré. Le fait d'être entouré des monts Chic-Chocs crée un climat bien particulier à la région : un hiver long et très neigeux, et un été humide et chaud. Les températures maximale et minimale furent respectivement 34 . Le record de chaleur est survenu le tandis que le record de froid date du .

Données sur les températures mensuelles à Sayabec,
Mois Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre
Température moyenne (°C) -14,7 -12,9 -6,5 0,8 8,3 14,1 16,9 15,6 10,2 4,3 -2,7 -10,8
Record maximum (°C) 11 14 18 27,5 32 32 34 32 31 25 19 10,5
Record minimum (°C) -42 -40 -40 -31 -10,6 -5 0 -2 -6 -14,5 -30 -36
Données sur les précipitations mensuelles à Sayabec,
Mois Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre
Chutes de pluie (mm) 22 8 22 48 89 91 116 105 91 86 52 23
Chutes de neige (cm) 83 67 65 34 4 0 0 0 0 8 52 84
Moyenne de neige au sol (cm) 35 46 45 18 0 0 0 0 0 0 7 20
Record quotidien de pluie (mm) 51 19 23 35 45 46 77 84 77 44 51 44
Record quotidien de neige (cm) 40 39 61 38 23 0 0 0 1 17 39 35
Record de neige au sol (cm) 86 98 159 110 20 0 0 0 0 30 56 80
Démographie
Évolution démographique
1901 1911 1921 1931 1941 1951 1961 1971
9652 2083 2163 2213 1603 3133 1472 355
1981 1991 1996 2001 2006 2011 2016 2021
2 1732 0882 0691 9991 9531 8641 8311 706
(Sources : Recensement du Canada,,,)
Distribution de l'âge en 2006

Selon Statistique Canada, la population de Sayabec en 2011 était de 1 864 habitants occupant surtout la portion sud du territoire municipal,. La tendance démographique des dernières années est à la décroissance, suivant en cela celle de l'Est du Québec. En 2006, la population était de 1 953 habitants, ce qui correspond à une baisse de 4,6 % en cinq ans. Ce phénomène est surtout attribuable à l'exode des jeunes vers les centres urbains, au manque de diversification de l'activité économique et au déclin des principaux secteurs économiques traditionnels que sont l'agriculture et l'industrie forestière. L'âge médian de la population sayabécoise est de 43 ans.

HLM dans la rue Pierre-Brochu

Le nombre total de logements privés est de 879. Toutefois, seulement 783 de ces logements sont occupés par des résidents habituels. La majorité des logements de Sayabec sont des maisons individuelles,.

Statistique Canada ne recense aucun immigrant à Sayabec. La quasi-totalité de la population a le français pour langue maternelle ; une dizaine de Sayabécois ont une autre langue que le français et l'anglais comme langue maternelle ; 9 % de la population maîtrise l'anglais. Cependant, il y a déjà eu des anglophones résidant à Sayabec. En effet, ils étaient venus de Métis et de la Gaspésie pour travailler à la compagnie John Fenderson. Ils avaient une école anglaise et un lieu de culte de l'Église unie du Canada appelé « la mitaine Â». Ce lieu de culte était une maison construite au début des années 1900, mais qui cessa d'être utilisée en 1945 lorsque les offices religieux furent dorénavant donnés dans un bureau à l'arrière du magasin de la compagnie ; « la mitaine Â» est maintenant démolie.

Le taux de chômage dans le village était de 16,8 % en 2006. Le revenu médian des Sayabécois était de 14 902 2005.

Quelque 35 % de la population de Sayabec âgée de plus de 15 ans n'a pas de diplôme, 21 % n'a qu'un diplôme d'études secondaires ou professionnelles et 5 % un diplôme de niveau universitaire. Les deux principaux domaines d'études des Sayabécois sont « le commerce, la gestion ou l'administration publique Â» et « le génie, l'architecture et les services similaires. Â» Tous les diplômés sayabécois ont effectué leurs études au Canada.

État matrimonial de la population de Sayabec âgée de plus de 15 ans
Célibataire Marié Séparé Veuf
45 % 36 % 10,5 % 1,3 %
Transports
Carte du centre de la municipalité de Sayabec
Rue de l'Église

La municipalité de Sayabec est située sur l'axe de communications principal du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie qui comprend la route 132 et le chemin de fer de la Matapédia et du Golfe entre Mont-Joli et Amqui. Il y a deux trains de voyageurs exploités par VIA Rail, Le Chaleur et L'Océan, qui sont souvent attachés ensemble à cette hauteur et qui font une halte à Sayabec sur demande à un passage à niveau,,. Les autocars interurbains de la société Orléans Express desservent Sayabec pour les liaisons empruntant la route 132 en direction de Rimouski et de Matapédia. L'aéroport régional de Mont-Joli est situé à 47 .

Sayabec a été le premier village du Québec à se doter de chaussées en macadam dès 1910, avant l'arrivée de l'asphalte sur le marché. Les noms de rue à Sayabec portent pour la plupart des noms de familles ou de personnalités qui ont marqué l'histoire du village. Les habitations de Sayabec ont un numéro d'immeuble depuis 1967 dans le village et depuis 1986 dans la paroisse. Les travaux de construction du pont de la rivière Saint-Pierre débutèrent le

  1. ↑ a b et c Situation géographique in Municipalité de Sayabec, Site officiel de Sayabec, page consultée en ligne le 27 avril 2010.
  2. ↑ Diocèse de Rimouski, «  Â», sur Diocèse de Rimouski (consulté le ).
  3. ↑ «  Â», sur Tourisme Gaspésie (consulté le ).
  4. ↑ Carte de la région touristique de la Gaspésie du site touristique Bonjour Québec, page consultée le 15 février 2013
  5. ↑ Buies 1895
  6. ↑ Je vous raconte Sayabec 1994, p. 68
  7. ↑ Pierrette Tremblay et Pierre-André Bourque, Carte géotouristique : Géologie du sud du Québec, du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie, Québec, Les publications du Québec,
  8. ↑ a et b Méto Média, Archives météo : Sayabec, page consultée le 10 avril 2010
  9. ↑ Statistiques: Sayabec, Qc - Température, page consultée le 2 mai 2010
  10. ↑ Statistiques: Sayabec, Qc - Précipitations, page consultée le 2 mai 2010
  11. ↑ «  Â» (consulté le ).
  12. ↑ «  Â» (consulté le ).
  13. ↑ «  Â» (consulté le ).
  14. ↑ «  Â» (consulté le ).
  15. ↑ a et b Profil du recensement de Sayabec de 2011 de Statistiques Canada, page consultée le 11 février 2012
  16. ↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées toposweb
  17. ↑ La Gaspésie et la nouvelle économie, page consultée le 10 avril 2010
  18. ↑ a b c d e et f Statistique Canada, Profils des communautés en 2006, Subdivision de recensement, Sayabec
  19. ↑ a b et c Je vous raconte Sayabec 1994, p. 62
  20. ↑ Utilisation optimale des modes de transport ou l'intermodalité - Étude réalisée dans le cadre de l'élaboration du plan de transport du Bas-Saint-Laurent, Service des inventaires et du Plan et Service des liaisons avec les partenaires et les usagers, Direction du Bas-Saint-Laurent-Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Ministère des transports du Québec, octobre 2001, consulté en ligne le 9 août 2009.
  21. ↑ Gare de Sayabec, Via Rail, consulté en ligne le 9 août 2009
  22. ↑ Guide voyage Montréal-Halifax, Via Rail, mai 2009, consulté en ligne le 9 août 2009.
  23. ↑ a et b 7.0 Infrastructures, équipement et services de transport, Centre local de développement de La Matapédia, consulté en ligne le 9 août 2009.
  24. ↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées raconte20
  25. ↑ Je vous raconte Sayabec 1994, p. 22
  26. ↑ a b et c Je vous raconte Sayabec 1994, p. 25


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Histoire

Développement de la région

Camp micmac, photographie de Paul-Émile Miot de 1857

La région est fréquentée avant le amérindienne des Micmacs habite déjà la vallée de la Matapédia à l'arrivée des premiers colons. En 1694, la seigneurie du lac Madapequia est concédée à Charles-Nicolas-Joseph D'Amours par le gouverneur de la Nouvelle-France, le comte de Frontenac. Cependant, malgré les lois de l'époque, ce propriétaire ne vient ni habiter ni exploiter le territoire et ne cède pas officiellement la seigneurie. C'est la construction du chemin Kempt, de 1830 à 1832, et du chemin Matapédia, de 1847 à 1862, qui permet la colonisation de la vallée de la Matapédia. Ensuite, le chemin de fer de l'Intercolonial, construit de 1870 à 1872, est un catalyseur important favorisant l'établissement de l'industrie forestière dans la vallée,.

Croix de chemin érigée en 1875 par Marcelline Brochu, épouse de Pierre Brochu

Le premier habitant de la vallée de la Matapédia, Pierre Brochu (1795-1871), natif de Saint-Vallier de Bellechasse, s'installe à la pointe du lac Matapédia en 1833. En effet, à la suite de la mort de plusieurs voyageurs, le Parlement du Canada demande l'installation de quatre postes avec gardien le long du chemin Kempt pour dispenser des secours en cas de besoin et assurer l'hébergement des voyageurs et des postillons. Pierre Brochu remplit cette fonction de gardien au poste situé à la tête du lac Matapédia de 1833 jusqu'à sa mort en 1871. Vers 1850, Pierre Brochu installe un moulin à bois à la tête du lac Matapédia. Après son décès, sa seconde épouse, Marcelline Dumas, continue la culture de la terre à cet endroit pendant huit ans.

Même si le premier colon s'établit aussi tôt qu'en 1833, il faut attendre l'implantation de la compagnie John Fenderson vers la fin du . À partir de ce moment, davantage de colons venant principalement des comtés de Rimouski et de Matane déménagent à Sayabec pour travailler aux moulins ou pour défricher les terres. Dès lors, la vocation forestière de Sayabec est établie et plus de gens viennent pour travailler aux moulins que pour s'établir en tant que fermiers. En 1888, Martin Lebel construit une petite usine entre la rivière Saint-Pierre et le chemin de fer où sept moulins à bardeaux sont aménagés. L'année suivante, Shell McPherson achète ce moulin et le fait fonctionner jour et nuit. En 1896, un moulin à bardeaux est construit par un dénommé Morneau près du lac Malcolm.

Les Fenderson sont les premiers véritables industriels de la vallée. Ils achètent le moulin à bardeaux de McPherson en 1896,. Ce moulin est détruit par les flammes un an plus tard ; ce qui pousse John Fenderson à faire bâtir une usine de sciage pour le bois de marchand et les bardeaux ainsi que des aménagements pour la préparation du bois de finition. Finalement, il achète la seigneurie du lac Matapédia en 1910 ainsi que le moulin de Val-Brillant,. Le moulin pour le bois de sciage est fermé en 1918 et démoli en 1922, mais le moulin servant à la préparation du bois continue de fonctionner à temps plein. Environ 80 % des produits sont exportés aux États-Unis. En 1922, un moulin pour la préparation du bois franc en bois de plancher est aménagé par John Fenderson & Company. À l'époque, c'est l'établissement le plus important de tout l'Est du Québec, employant plus de 400 personnes. Les industries de John Fenderson & Company sont vendues à la Compagnie John Fenderson Lumber Limited et par la suite à Domaine Seigneurial avant d'être fermées définitivement en 1952.

Développement de la municipalité

La municipalité est constituée officiellement le , d'abord comme municipalité scolaire plutôt que municipalité de paroisse, à l'inverse de la coutume au Québec tant l'éducation est importante pour les colons de la région. La première école est bâtie en 1892. Pour la construction de cette école, chaque Sayabécois doit fournir 24 pieds (7 .

En 1890, une mission catholique est établie sous le nom de Sainte-Marie de Sayabec. La paroisse catholique est érigée canoniquement le et la municipalité de paroisse est constituée officiellement le

Collège des garçons de Sayabec en 1913

En 1912, le village voit l'ouverture de la gare ferroviaire. Le , la municipalité se scinde en deux lorsque la municipalité de village de Saindon se détache de la municipalité de paroisse de Sainte-Marie de Sayabec. Le village est ainsi nommé en l'honneur du premier curé, le chanoine Joseph-Cléophas Saindon. Le , le village est à nouveau divisé lorsque la municipalité de paroisse de Saint-Cléophas est fondée. Encore une fois, le nom donné à cette paroisse est en l'honneur du curé Saindon. La même journée, une conflagration rase une partie des bâtisses sur le chemin de la gare. En 1927, c'est au tour de Sainte-Paula, aujourd'hui Sainte-Paule, qui était jusqu'alors une mission de la paroisse catholique de Sayabec, de se détacher pour former une municipalité à part entière. Dans les années 1920, le village compte plus de 500 familles. C'est durant ces années que le système d'aqueduc et d'égouts est amélioré et complété. Le , la foudre détruit l'église; elle est reconstruite en 1931. Les trottoirs de madriers sont progressivement remplacés par des trottoirs en béton à partir de 1932. En mai 1941, un corps d'agents de la paix est constitué afin de veiller à l'ordre public.

En 1942, les Sayabécois adoptent une position ferme contre la conscription. Du 23 au 30 juin 1946, les Sayabécois célèbrent le . Au début des années 1950, Sayabec compte en tout neuf écoles. En 1951, le village de Saindon adopte le nom de Sayabec. Le premier indicatif téléphonique attribué à Sayabec est le « 748 Â», mais en 1969, l'indicatif actuel de « 536 Â» est assigné à Sayabec et à Saint-Cléophas. Le , un incendie se déclare dans l'ancienne cordonnerie et détruit entre autres sept habitations familiales. Un bureau de la Police provinciale du Québec est ouvert à Sayabec le . Celui-ci est fermé le . Le , les bureaux de la municipalité de Sayabec sont installés dans l'hôtel de ville actuel, ancienne résidence des Filles de Jésus achetée par la commission scolaire régionale de la Matapédia. La municipalité de village de Sayabec ainsi que la municipalité de paroisse de Sainte-Marie de Sayabec se regroupent le sous le nom de Sayabec, par suite d'un référendum tenu le . En effet, un comité avait été formé le afin de promouvoir la fusion des deux municipalités.

Pavillon Saindon

Le développement de Sayabec se poursuit avec la construction de huit habitations à loyer modique (HLM) familiales en duplex sur la rue Pierre-Brochu qui porte alors le nom de rue des HLM, en 1968, grâce à un programme de la Société d'habitation du Québec, d'un édifice à onze logements pour personnes âgées nommé « Pavillon Chanoine Saindon Â», situé sur la rue Keable en 1984, et d'un second immeuble de onze logements pour personnes âgées voisin du premier nommé « Appartements J.-A. Ross Â» en 1990. Ces logements sont gérés par l'Office municipal d'habitation de Sayabec. Par suite d'un décret gouvernemental du

Uniboard Canada Division Sayabec, communément appelée Panval, la plus grosse industrie de la vallée

Le , on annonce officiellement l'implantation de l'usine de panneaux-meubles. Le 20 août suivant, le premier ministre du Québec René Lévesque vient à Sayabec. En fait, la société d'État québécoise Rexfor et la firme allemande Kunz deviennent les deux principaux actionnaires de cette usine nommée les « Panneaux de la Vallée Â» abrégée en Panval. Une messe d'action de grâce est célébrée le afin de souligner la mise en marche de l'usine Panval. Le docteur Kunz lui-même est présent à cette messe et il déclare que cette célébration religieuse était unique à travers toutes les usines de sa compagnie à travers le monde. En 1987, l'usine Panval est agrandie avec l'ajout d'une troisième presse à stratifier et devient ainsi le plus grand producteur de panneaux stratifiés de l'Amérique du Nord. En 1989, elle emploie 425 personnes à temps plein et occupe une superficie de 62 700 . Cependant, l'ALENA eut un impact négatif sur la production de Panval et son effectif fut réduit à 225 employés. Cette usine fait maintenant partie de la compagnie Uniboard Canada et est la plus importante industrie de la région.

Centre communautaire de Sayabec

Le , on inaugure le centre communautaire construit la même année. En 1994, Sayabec célèbre le centième anniversaire de son érection canonique et un livre souvenir est publié pour l'occasion. Le , la municipalité de Sayabec remet le droit de cité aux Fusiliers du Saint-Laurent.

Personnages marquants de l'histoire

Pierre Brochu fut le premier habitant de Sayabec (voir paragraphe Histoire ci-dessus pour plus de détails).

Herménégilde Boulay (1861 - 1942) est né à Saint-Donat. Il arriva à Sayabec en 1882 et y fut le chef de gare à partir de 1883 grâce à ses études de la télégraphie. Il fut maire de Sayabec de 1896 à 1897 et député du comté de Rimouski-Matane pour le Parti conservateur de 1911 à 1917. Il mourut à Kedgwick, mais fut inhumé à Sayabec.

Joseph-Cléophas Saindon fut le fondateur de la paroisse et son premier curé de 1896 à 1941 (voir paragraphe Histoire de la paroisse ci-dessous pour plus d'informations).

Théophile Fournier construisit le premier aqueduc de Sayabec en 1903. L'eau provenait du ruisseau Sauvage et la canalisation était faite entièrement de bois, des billots de sapin percés d'un bout à l'autre grâce à un « pouvoir Â» à cheval. L'aqueduc fut longtemps surnommé « l'aqueduc à Fournier. Â» On peut encore retrouver aujourd'hui certains tuyaux de cet aqueduc sous terre à Sayabec.

Louis-Philippe Joubert naquit à Sainte-Flavie le où il demeura jusqu'en 1900 avant de s'établir à Sayabec comme marchand dans le magasin général. Après avoir bien établi son commerce, il entreprit le négoce du bois de construction pour, ensuite, ériger un moulin à bois. En janvier 1916, il achète le moulin d'Ernest-Olivier Dufault et l'exploite jusqu'en 1921 ; l'année suivante, le moulin est démoli pour être relocalisé le long de la route 132. Ce moulin employa 35 personnes et fut fermé à l'automne 1940. Louis-Philippe y fit installer une machine à refendre, une machine à lattes et deux machines à bardeaux. Comme l'aqueduc construit par Théophile Fournier ne desservait que le territoire situé entre le ruisseau Sauvage et l'église, Louis-Philippe fit construire un aqueduc privé en 1907 afin d'alimenter une dizaine de maisons privées d'eau courante. Les tuyaux étaient faits en fer et prenaient leur source dans une montagne voisine. Lors de la fondation de la municipalité de Saindon, Louis-Philippe en devint le premier maire. Il occupa cette fonction de 1917 à 1923 et obtint deux autres mandats entre 1926 et 1937, soit un total de 23 ans à la mairie,. Louis-Philippe fut aussi préfet du comté de La Matapédia de 1927 à 1944,. Le tronçon de la route 132 traversant Sayabec a longtemps porté le nom de « Joubert Â». Cependant, à la suite d'une déviation de cette route dans sa partie ouest par rapport à l'église, le boulevard Joubert Ouest est une entité distincte, tandis que le boulevard Joubert Est est la même voie de circulation que la route 132.

Pierre Bélanger fut maire de la municipalité de paroisse de Sainte-Marie de Sayabec de 1914 à 1953. La population sayabécoise a organisé une fête publique pour marquer son . Lors d'un congrès de l'Union des conseils de comtés à Québec, un hommage lui a été rendu à titre de « doyen des maires de la Province de Québec Â».

Jean-Baptiste Bérubé fut le premier meunier de Sayabec et Alfred Lévesque fut un meunier mémorable de Sayabec, car il a travaillé à la meunerie pendant 24 ans.

Histoire de la paroisse

Église Saint-Nom-de-Marie de Sayabec et son presbytère à droite

À l'instar de la majorité des villages québécois, le catholicisme est la principale religion des Sayabécois depuis la fondation du village. En effet, la religion catholique a longtemps été au cÅ“ur de la vie quotidienne des Sayabécois. Le premier desservant de Sayabec fut le curé de Saint-Moïse de l'époque, P.-E. Chouinard. Il vint célébrer la messe une fois par mois et sur semaine à Sayabec jusqu'en 1894. La paroisse catholique de Sayabec se nomme Saint-Nom-de-Marie-de-Sayabec en l'honneur de Marie, la Sainte Vierge. En fait, la paroisse de Sayabec est la seule de la vallée de la Matapédia à être dédiée à la Sainte Vierge. La mission Sainte-Marie de Sayabec fut érigée en 1885. La première chapelle de Sayabec fut construite sur le huitième lot du rang B ; elle mesurait 45 pieds (13,5 . Le , l'archevêque André-Albert Blais bénit une cloche baptisée Marie-Léon-André-Albert-Pierre pour la chapelle de Sayabec. L'érection canonique de la paroisse se fit le . Le premier curé de la paroisse fut l'abbé Joseph-Cléophas Saindon nommé le  ; il occupa cette fonction pendant 45 années,. La première gare ferroviaire ouverte en 1912 s'appela « Saindon Â» et le village porta également ce nom de 1917 à 1951. Aujourd'hui, une rue a le nom de « Saindon Â», un immeuble est nommé « Pavillon Chanoine Saindon Â» et un cimetière est nommé « Cimetière J.-C.-Saindon Â» à Sayabec. Il faut aussi ajouter que le village voisin ainsi que sa paroisse portent le nom de Saint-Cléophas en son honneur. De plus, on peut retrouver aujourd'hui une croix à l'emplacement de la première chapelle de Sayabec bâtie en 1892. Le , l'archevêque Blais bénit le premier cimetière de Sayabec, situé où se trouve aujourd'hui la rue Keable et il mesurait 200 pieds (61 . Le commença la construction du premier presbytère ; le curé Saindon y emménagea le .

Ancien presbytère, aujourd'hui la résidence Georges Fournier

La construction de la première église en pierre commença en 1903 sous la supervision du curé Saindon. Le , monseigneur Blais procéda à la bénédiction de l'église et de ses trois cloches. Le presbytère actuel fut construit en 1922 à l'emplacement du premier presbytère. Entre-temps, l'établissement qui fut le foyer Ste-Marie, actuellement la résidence Guy Fournier, servait de presbytère. En 1928, faute d'espace, le cimetière fut déménagé sur la route Nationale Est (aujourd'hui le boulevard Joubert Est et la route 132) et béni le par l'archevêque Georges-Alexandre Courchesne. Également en juillet 1928, monseigneur Courchesne procéda à la première ordination à Sayabec lorsqu'il consacra Damase Bouchard. L'église fut partiellement détruite par un incendie allumé par la foudre le . L'église actuelle de Sayabec fut construite en 1931 à partir des murs de l'église incendiée. Elle fut bénie le .

Cimetière J.-C. Saindon

Une petite chapelle funéraire fut construite dans le cimetière le . Celui-ci fut agrandi à deux reprises, en septembre 1959 et en février 1984. Ce cimetière porte le nom de J.-C. Saindon. L'église fut consacrée lors de la Fête du Saint Nom de Marie du par monseigneur Charles-Eugène Parent. Le premier Conseil paroissial de pastorale de Sayabec fut fondé en 1974 et placé sous la direction du curé Joseph-Marie Chamberland et de son président, Jean-Marie Leclerc. Le , la foudre frappe le coq perché sur le clocher de l'église ; seuls le système électrique et quelques morceaux de plâtre sont endommagés. Le cimetière, devenu trop petit, obligea la création d'un nouveau lieu de sépulture le sur la route Rioux. En 1989, la pénurie de prêtres oblige le jumelage des paroisses de Sayabec et de Saint-Cléophas ; le curé Léopold Fournier dut s'occuper des deux paroisses. Le curé actuel de la paroisse de Sayabec est également le curé des paroisses de Saint-Moïse, de Saint-Damase, de Saint-Noël, de Saint-Cléophas et de Val-Brillant qui forment avec Sayabec le secteur pastoral des Jardins de la vallée.

Statue de la Sainte Vierge devant le presbytère de Sayabec
Liste des curés de Sayabec
Nom Dates
Chanoine Joseph-Cléophas Saindon 1896 à 1941
Vicaire Gérard Leblond 1941 (par intérim)
Abbé André-Albert Desrosiers 1941 à 1943
Vicaire Gérard Leblond 1943 (par intérim)
Chanoine Charles Charette 1943 à 1950
Abbé Jean-Baptiste Beaupré 1950 à 1952
Chanoine Omer C. d'Amours 1952 à 1960
Abbé J.-Alphonse Beaulieu 1960 à 1963
Abbé Gérard Leblond 1963 à 1966
Abbé Patrice Gallant 1966 à 1971
Abbé Joseph-Marie Chamberland 1971 à 1974
Abbé Léonard Côté 1974 à 1985
Abbé Martin Proulx 1985 à 1989
Abbé Léopold Fournier 1989 à 2000
Abbé Arthur Leclerc 2000 à 2006
Abbé Adrien Tremblay 2006 à 2014
Abbé Marc-André Blaquière 2014 à Aujourd'hui
  1. ↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées raconte11
  2. ↑ a b c et d Sayabec, Topos sur le web, Commission de toponymie du Québec, consulté en ligne le 7 août 2009.
  3. ↑ a b et c Je vous raconte Sayabec 1994, p. 12
  4. ↑ a b c d e f et g Je vous raconte Sayabec 1994, p. 81
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  6. ↑ a b et c Je vous raconte Sayabec 1994, p. 13
  7. ↑ a et b Je vous raconte Sayabec 1994, p. 86
  8. ↑ Je vous raconte Sayabec 1994, p. 81-82
  9. ↑ a et b Je vous raconte Sayabec 1994, p. 82
  10. ↑ a b c d e f g h i j et k Je vous raconte Sayabec 1994, p. 14
  11. ↑ Je vous raconte Sayabec 1994, p. 15
  12. ↑ a b c d et e Je vous raconte Sayabec 1994, p. 16
  13. ↑ Je vous raconte Sayabec 1994, p. 18
  14. ↑ Je vous raconte Sayabec 1994, p. 34
  15. ↑ Je vous raconte Sayabec 1994, p. 20
  16. ↑ Je vous raconte Sayabec 1994, p. 20-21
  17. ↑ a b c et d Je vous raconte Sayabec 1994, p. 87
  18. ↑ a et b Je vous raconte Sayabec 1994, p. 32
  19. ↑ , Clarence Hogue et Daniel Larouche, Hydro-Québec, l'héritage d'un siècle d'électricité, Montréal, Libre Expression / Forces, , ISBN ), p. 119-120
  20. ↑ a b c et d Je vous raconte Sayabec 1994, p. 19
  21. ↑ Michaud 1922, p. 21
  22. ↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées raconte24
  23. ↑ a b et c Je vous raconte Sayabec 1994, p. 26
  24. ↑ Je vous raconte Sayabec 1994, p. 29
  25. ↑ Je vous raconte Sayabec 1994, p. 61
  26. ↑ a et b Je vous raconte Sayabec 1994, p. 48
  27. ↑ a b et c Je vous raconte Sayabec 1994, p. 27
  28. ↑ Je vous raconte Sayabec 1994, p. 14-15
  29. ↑ Je vous raconte Sayabec 1994, p. 38
  30. ↑ Je vous raconte Sayabec 1994, p. 33
  31. ↑ a b c d e f g et h Je vous raconte Sayabec 1994, p. 89
  32. ↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées incendie
  33. ↑ Sayabec 1994, Une fête, un souvenir, un devenir
  34. ↑ Jean Cournoyer, «  Â», sur La mémoire du Québec,, (consulté le ).
  35. ↑ Je vous raconte Sayabec 1994, p. 17
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  41. ↑ 1996
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  43. ↑ a et b Je vous raconte Sayabec 1994, p. 43
  44. ↑ a b c et d Je vous raconte Sayabec 1994, p. 46
  45. ↑ Je vous raconte Sayabec 1994, p. 58
  46. ↑ Je vous raconte Sayabec 1994, p. 43-44
  47. ↑ a b et c Je vous raconte Sayabec 1994, p. 44
  48. ↑ a et b Je vous raconte Sayabec 1994, p. 56
  49. ↑ «  Â», sur Écho sayabecois, s.d. (consulté le ).

Héraldique

Comme Dieu le veut

L'écu de Sayabec se blasonne ainsi :

D'argent chapé d'azur, au premier: à un sapin arraché de gueules soutenu d'un lac d'azur ondée du champ mouvant de la pointe; au second: à trois fleurs de lis d'or à dextre et à une gerbe du même à senestre.

(non représenté: L’écu soutenu par deux branches d’érable de sinople, feuillées du même, tigées et boutonnées d’or, les extrémités passées en sautoir et liées par un ruban de gueules, retenant un listel de parchemin d’or, chargé de la devise en lettres romaines.)

Culture

Statue du Sacré-Cœur devant l'église de Sayabec
Gare patrimoniale de Sayabec

L'église Saint-Nom-de-Marie, construite en pierre en 1931, fait partie du patrimoine de Sayabec et son orgue Casavant date de 1905. Des visites de l'église sont organisées en saison estivale. La statue du Sacré-CÅ“ur, située sur le parvis, a été érigée le par des paroissiens à l'occasion du ordination sacerdotale de Joseph-Cléophas Saindon. Le socle de la statue porte l'inscription « Venez tous à moi Â». De plus, le cimetière J.-C. Saindon renferme un chemin de croix fabriqué par la Compagnie Statuaires Deprato Limitée de Montréal et vendu à la Fabrique de Sayabec le . L'Å“uvre d'art est constitué de quatorze gravures de couleur or bronze encadrées de pierres tuffa, relatant quatorze scènes de la Passion du Christ.

La gare ferroviaire de Sayabec de la compagnie du chemin de fer Intercolonial du Canada (ICR), construite en 1915, a été déclarée gare patrimoniale en 1993. Elle a été déménagée dans un parc au centre du village. La gare s'appelait gare de Saindon à ses débuts, mais, à partir des années 1880, elle portait déjà le nom de gare de Sayabec dans les documents de la compagnie de chemin de fer, bien avant que le village n'adopte le nom de Sayabec en 1951. Un projet de développement d'un centre d'interprétation de la gare est en préparation en vue d'offrir des expositions sur l'histoire du bois, du chef de la gare et de Sayabec en général.

Plusieurs fermes ancestrales sont toujours présentes à Sayabec. La plus ancienne est la ferme Brochu de la famille Pineault, qui date de 1898. Elle a été abandonnée en 1987 après avoir connu quatre propriétaires. On note également la ferme de la famille Hallé, dont le premier propriétaire fut Jean-Baptiste en 1900 ; son propriétaire actuel est Jeannot depuis 1982.

Monuments dans le parc au Tournant-de-la-Rivière

On retrouve plusieurs monuments commémoratifs à Sayabec. Un canon allemand capturé par le Forces armées canadiennes le est installé dans le parc Au-Tournant-de-la-Rivière de Sayabec. Un monument aux braves, sous la forme d'une croix de granit, se tient à côté du canon à la mémoire des Sayabécois morts au combat durant la Première Guerre mondiale; on peut y lire trois noms : John C. Johnson, Ludger Belliveau et Joseph-Louis Piché. Le canon et le monument aux braves ont été relocalisés dans le parc municipal en 1977. Une croix de chemin, érigée en 1875 par la seconde épouse de Pierre Brochu, Marcelline Brochu, a été rénovée et déplacée à l'endroit même où Pierre Brochu s'est établi en 1833 près du lac Matapédia, à l'embouchure de la rivière Saint-Pierre. C'est la plus ancienne croix de chemin de Sayabec.

Sayabec possède, depuis septembre 1980, un journal communautaire publié par un groupe de bénévoles, « L'Écho sayabécois Â». En 1986, Sayabec remporta le  Â». Depuis 2002, il se tient annuellement un festival du village de Sayabec appelé « Fête au village Â». Il se déroule durant la fin de semaine de la fête du Travail. Le festival propose plusieurs activités différentes à chaque année, dont un tir de chevaux. De plus, c'est une occasion privilégiée pour les habitants de Sayabec de se rencontrer et de tenir un marché aux puces dans les rues.

  1. ↑ Je vous raconte Sayabec 1994, p. 53
  2. ↑ a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées raconte46
  3. ↑ Jean-Pierre Forest, «  Â», (consulté le ).
  4. ↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées dossiers
  5. ↑ a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées raconte68
  6. ↑ 1996, p. 286
  7. ↑ Jean-Yves Thériault, « L'Écho sayabécois : Vingt-cinq ans déjà Â», L'Écho sayabécois,‎
  8. ↑ Je vous raconte Sayabec 1994, p. 24
  9. ↑ «  Â»(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
  10. ↑ Marielle Esclapez, «  Â», sur La Vitrine du Bas-Saint-Laurent, (consulté le ).

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Sayabec dans la littérature

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