Montpellier

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Montpellier : descriptif

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Montpellier

Montpellier — prononcé [mɔ̃.pø.lje] ou [mɔ̃.pe.lje], — (en occitan : Montpelhièr [mumpeˈʎɛ]) est une commune du sud de la France, préfecture du département de l’Hérault et centre d'une métropole

Montpellier se situe en région Occitanie, dans l'ancienne province historique du Languedoc, sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est

Proche de la mer Méditerranée (11,1 km), la ville a comme voisines Béziers à 69 km au sud-ouest et Nîmes à 52 km au nord-est. Exposée à un climat méditerranéen, elle est traversée par le Lez, la Mosson, la Lironde, le Rieucoulon, le Verdanson et par d'autres petits cours d'eau

La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Lez ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. La commune urbaine de Montpellier compte 302 454 habitants en 2021 et connaît une forte hausse de la population depuis 1962

C'est l'une des rares villes françaises de plus de 100 000 habitants dont la population a augmenté de façon ininterrompue, chaque année depuis 1945

Elle a quasiment triplé durant cette période, et depuis les années 1990, elle connaît l'une des plus fortes croissances démographiques du pays

Son aire urbaine a connu la croissance démographique la plus élevée de France depuis l'an 2000

Par sa population, Montpellier est la septième commune de France et la troisième commune française de l'axe méditerranéen. Elle est la commune la plus grande et la plus peuplée de l'Hérault et du Languedoc-Roussillon et la deuxième d’Occitanie après Toulouse. Ses habitants sont appelés les Montpelliérains

Son unité urbaine compte 473 092 habitants en 2021, tandis que son aire d’attraction compte 823 120 habitants la même année, soit la 9e de France par sa population

Elle est aussi le siège d'une métropole de 499 761 habitants nommée Montpellier Méditerranée Métropole. C'est également la commune qui compte le nombre d'étudiants par habitants le plus élevé de France, avec 70 000 étudiants, après Clermont-Ferrand et Poitiers (21 % de la population totale). Ce fut d'abord la terre des comtes de Melgueil, qui la donnèrent en 985 à un certain Guilhem en échange de son dévouement

La seigneurie de Montpellier passe au début du XIIIe siècle à la Couronne d'Aragon — le roi Jacques Ier d'Aragon y nait en 1208 — puis au royaume de Majorque, avant d'être achetée en 1349 par le roi de France Philippe VI de Valois

Revendue en 1365 au roi de Navarre Charles le Mauvais, Montpellier revient définitivement dans le royaume de France en 1383. Au début du XVIIe siècle, la défense de la ville est renforcée par la construction d'une citadelle située au pied du centre historique, qui abrite depuis 1947 le plus grand lycée et collège du département de l'Hérault.

Toponymie

La première mention connue de Montpellier figure dans un document conservé aux archives municipales de la ville. Il s’agit de l'acte de donation, daté de 985, d'un mont situé entre Lez et Mosson, par le comte et la comtesse de Mauguio, à de Montpellier. À cette date, quelques mas de cultivateurs sommairement implantés y formaient déjà une manse. Le nom du mont y apparaît sous la forme latinisée de Monte pestellario,. La première apparition de la graphie actuelle Montpellier date de 1370 environ.

Le premier spécialiste qui a proposé une interprétation plausible du toponyme de la ville est Hermann Gröhler, qui propose « mons pestellarius », soit « le mont où pousse le pastel ».

Charles Camproux a une tout autre approche en 1974, et voit dans l'élément -pellier un dérivé gallo-romain en -arius > -ier d'une racine pré-indo-européenne °pel- « colline ». Cette interprétation se fait en contradiction avec les formes les plus anciennes du nom, qui sont toutes en pest(e)l- et non en °pel(l)-.

La dernière tentative d'explication est celle d'Ernest Nègre, qui identifie comme Auguste Vincent le radical au mot pestel, mais avec le sens que ce terme a eu en ancien occitan, à savoir « loquet, verrou », ou encore à celui de verbe pestelar « verrouiller ». Il propose alors le sens global de « mont qui peut être fermé au verrou » (où il faut sans doute comprendre « forteresse sur un mont »).

Le nom occitan de la ville est Montpelhièr, mais elle est localement surnommée Clapas ou Lo Clapàs, « l'amoncellement rocheux ». C'est pourquoi les Montpelliérains sont parfois appelés Clapassiencs ou Clapassièrs.

  1. a b et c Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, Droz, Genève, t. II, 1991, p. 1170, § 21843.
  2. Frank R. Hamlin et abbé André Cabrol (appendice, pages 434 à 450), Toponymie de l'Hérault : Dictionnaire topographique et étymologique, Millau, Éditions du Beffroi et Études Héraultaises, , 20 lire en ligne [PDF]), p. 12.
  3. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, Paris, 1963, p. 468a.
  4. Charles Camproux, « Histoire d'un toponyme : Montpellier », dans Mélanges Charles Rostaing, 1974, p. 128.
  5. «  », sur Le Guide Montpellier, (consulté le ).

Géographie

Localisation

Cartographies de la commune
La commune dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Avec les communes environnantes
  1. Carte dynamique
  2. Carte Openstreetmap
  3. Carte topographique
  4. Carte avec les communes environnantes
Carte occitane (Geoccitania:IEO-BdTopoc).

La ville se situe dans le Sud de la France, à 10 vol d'oiseau (14 mer Méditerranée sur la commune de Palavas-les-Flots et à 64 mont Aigoual (à 1 567 ) en passant par le village de L'Espérou, situé dans le département voisin du Gard.

Villes notables les plus proches (Distances : à vol d'oiseau / par la route):
Rose des vents Paris (594.68 / 748 Orléans (500.57 / 623 Bourges (407.66 / 543 Clermont-Ferrand (248.47 / 332 km) Lille (784.01 / 965 Reims (627.16 / 785 Auxerre (465.92 / 600 Mende (104.62 / 194 km) Strasbourg (628.12 / 792 Lyon (247.68 / 298 Saint-Étienne (207.15 / 321 Grenoble (228.74 / 297 Nîmes (46.09 / 54 Avignon (83.53 / 97 km) Rose des vents
Toulouse (195.12 / 241 Castres (130.12 / 171 km) N Monaco (286.14 / 348 Nice (273.73 / 326 Cannes (252.88 / 303 Toulon (176.80 / 234 Salon-de-Provence (99.54 / 121 km)
O    Montpellier    E
S
Sète (27.37 / 32 Béziers (59.35 / 68 Carcassonne (129.99 / 148 Narbonne (84.64 / 93 Perpignan (128.92 / 153 Barcelone (283.08 / 338 km) Mer Méditerranée (Villeneuve-lès-Maguelone-Plage) (12.31 / 21,08 km) Aix-en-Provence (127.72 / 154 Marseille (129.09 / 172 Mer Méditerranée
(Carnon-Plage)
(10.95 / 15,59 km)

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Montpellier
(Distances : à vol d'oiseau / par la route).
Montferrier-sur-Lez (6.27 / 9,70 Grabels (7.61 / 8,61 km) Prades-le-Lez (9.70 / 12,94 Clapiers (5.12 / 9,01 km) Castelnau-le-Lez (4.29 / 7,64 Saint-Aunès (7.67 / 10,97 km)
Juvignac
(5.37 / 5,83 km)
Montpellier Mauguio
(10.73 / 15,64 km)
Saint-Jean-de-Védas (5.70 / 6,61 Villeneuve-lès-Maguelone
(8.80 / 11,19 km)
Maurin
(5.64 / 8,42 km)
Boirargues (4.31 / 6,74 Lattes (5.48 / 7,73 km)

Géologie et relief

Montpellier est proche de la mer Méditerranée, dans le Sud-Est du département de l'Hérault dont le territoire est défini comme un amphithéâtre ouvert à la mer, bordé par les Cévennes au nord-est et le Haut-Languedoc au nord-ouest.

Montpellier, vu par le satellite Spot.

Culminant à 57 mètres à la place du Peyrou (ancienne place Royale où trône la statue équestre de Louis XIV), la ville a commencé à se développer sur deux collines : Montpellier et Montpelliéret. Certaines rues sont donc à forte dénivellation. La ville est surnommée : Lo Clapàs, « le tas de pierres » en occitan, en raison de son matériau de construction de base, la pierre de Castries, qui est un calcaire coquillier, blanc crème à l'origine mais qui adopte une patine dorée en vieillissant.

Le territoire actuel s'étend jusqu'à des collines qui dominent l'ancienne ville : le Lunaret, Montmaur et le Plan-des-Quatre-Seigneurs au nord, le quartier de la Mosson (divisé en deux sous-quartiers : La Paillade et les Hauts-de-Massane) au nord-ouest, culminant à près de 110 mètres d'altitude au château d'eau de la Paillade.

Le pli de Montpellier, visible en rive gauche de la Mosson, près du quartier de la Paillade.

En rive gauche de la Mosson, pseudo-fleuve côtier qui sépare à cet endroit le quartier de la Paillade (Montpellier) de celui de Fontcaude (Juvignac), une manifestation du « pli de Montpellier » est visible, à proximité du parc Sophie Desmarets.

Le paysage local est surtout marqué par le pic Saint-Loup (658 promenade du Peyrou, ainsi que de la terrasse du toit du Corum au bout des allées de l'Esplanade.

Le territoire communal s'étend sur 5 688 hectares, soit la Lyon (4 787 Lille (3 483 Bordeaux (4 936 parc zoologique de Lunaret et bois de Montmaur) et de zones agricoles.

Environ 360 céréales et vignes. Ses principales localisations sont à l'est (Montaubérou, Valédeau et Flaugergues), au sud de l'autoroute A9 (Méjanelle, Mogère, Première écluse), au nord (Plan des 4-Seigneurs, domaine de La Valette), à l'extrême sud (Petit-Grès) et à l'ouest (Mas Nouguier, Château-Bon, Bionne, Rieucoulon).

Hydrographie

Montpellier, vu depuis les bords du Lez, une journée d'hiver.

Montpellier est traversée par cinq cours d'eau : la Mosson, qui borde la commune à l'ouest et au sud, un de ses ruisseaux affluents, le Rieu Coulon, le Verdanson et, à l'est, le Lez et la Lironde (qui prend sa source dans le quartier du Millénaire, dans le jardin de la Grande Lironde).

Montpellier s'étend en direction du rivage maritime avec la création de nouveaux quartiers à l'est puis au sud du centre-ville (successivement Antigone, Richter puis Port Marianne), et sous l'impulsion de Georges Frêche, qui a déclaré en 1977 vouloir faire de Montpellier « la façade maritime entre Gênes et Barcelone ».

Climat

Débordement du Lez, le .

Le climat de Montpellier est de type méditerranéen (Csa selon la classification de Köppen). Il en découle des températures assez douces (15,2 ), un ensoleillement parmi les plus élevés de France avec seulement 33 jours sans soleil par an, une durée de 7 ; et des jours de précipitations peu nombreux (moins de 60 par an), mais des averses parfois violentes, notamment en automne de septembre à décembre lors des épisodes méditerranéens ou cévenols, causant fréquemment des inondations dans les points bas de la ville (en moyenne, deux ou trois épisodes par an). À ce jour, au niveau des records, on relèvera les 320 aéroport de Montpellier où est située la station météorologique de Fréjorgues.

Au contraire, l'été est souvent aride avec seulement quelques précipitations au mois d'août liées aux orages. Juillet est le mois le plus chaud avec une température moyenne de 24,1  et le record de froid est de −17,8 . Néanmoins, la proximité de la mer favorise l'installation d'une brise marine qui tempère les excès thermiques, en été et en hiver, et qui se ressent davantage en approchant du littoral. Ainsi, les températures relevées à la station météo de Fréjorgues, éloignée de la ville et à proximité de la mer, ne sont pas toujours représentatives de celles que connaît la plupart des montpelliérains. Par exemple, lors du record de chaleur du , la station météo de Saint-Jean-de-Védas implantée dans des conditions plus proches de celles du centre-ville a enregistré jusqu'à 44,5 °C, soit 1 degré de plus qu'à Fréjorgues, ce qui est très fréquent en été.

Neige en février 2018

Les chutes de neige sont rares, même s'il est courant d'observer quelques gelées blanches. Elles peuvent cependant être importantes lorsque des précipitations diluviennes venues de la mer sont confrontées à une masse d'air froide. Ainsi, 20 centimètres de neige ont déjà été relevés dans la ville le ou le , et de 30 à 40 [réf. nécessaire].

Le climat de Montpellier, comme celui de la plupart des villes situées à proximité de la mer, se caractérise également par une sensation de chaleur souvent bien supérieure à la température mesurée, notamment au cours des mois de août à octobre, la mer Méditerranée étant relativement chaude à cette période, les vents marins apportent un air humide et chaud sur le littoral. Ainsi, la température ressentie est régulièrement supérieure de 4 à indice de chaleur (humidex) de 29 alors que la température n'était que de 22,4 °C. Cette différence crée souvent une sensation de bien-être, mais peut parfois faire ressentir un grand inconfort comme lors de l'épisode caniculaire de 2003, lors duquel il a été calculé un indice de chaleur supérieur à 30 pendant la quasi-totalité des nuits du mois d'août.

À l'inverse, le mistral et la tramontane, vents provenant respectivement du nord-est et nord-ouest, assèchent l'air et s'accompagnent souvent d'une sensation de refroidissement éolien (Windchill), avec un ressenti souvent négatif en hiver, mais parfois, la tramontane, par effet de foehn sur les Cévennes, fait monter la température, généralement de façon importante et très rapide, en été comme en hiver, de jour comme de nuit. En outre, relativement protégée par l'avancée des reliefs cévenols et se situant entre les couloirs respectifs du mistral et de la tramontane que sont les vallées du Rhône et de l'Aude, Montpellier est la ville la moins ventée du golfe du Lion.

Statistiques 1991-2020 et records établis sur la période du 01−01−1946 au 24−01−2024
Station MONTPELLIER-AEROPORT (34) Alt: 1m 43° 34′ 34″ N, 3° 57′ 52″ E
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,3 3,5 6,4 9,2 12,9 16,7 19,3 19 15,2 12,2 7,4 4,1 10,8
Température moyenne (°C) 7,6 8,3 11,4 13,9 17,8 21,8 24,4 24,1 20,2 16,4 11,6 8,3 15,5
Température maximale moyenne (°C) 12 13,1 16,4 18,7 22,6 26,9 29,5 29,3 25,2 20,7 15,7 12,5 20,2
Record de froid (°C)
date du record
−15
28.1947
−17,8
05.1963
−9,6
07.1971
−1,7
06.1970
0,6
04.1967
5,4
10.1956
8,4
07.1962
8,2
09.1955
3,8
29.1972
−0,7
23.1974
−5
28.1985
−12,4
27.1962
−17,8
1963
Record de chaleur (°C)
date du record
22,1
24.2024
23,6
22.2019
27,4
18.1997
30,4
08.2011
35,1
28.2006
43,5
28.2019
37,6
19.2023
37,7
04.2017
36,3
25.1983
31,8
02.1997
27,1
03.1970
22
12.1961
43,5
2019
Ensoleillement (h) 145,6 170,1 218,8 228,6 271,4 315,7 344,8 305,1 246,6 175,5 145,7 137,4 2 705,2
Précipitations (mm) 56,2 39,2 41,5 55,8 44 32,9 17,1 35,9 86,7 94,7 78,1 57,1 639,2
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 5,8 4,1 4,6 5,8 5,2 3,6 2,5 3,4 4,5 6,2 6,7 5,5 57,8
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 3 2,1 2,1 3 2,4 1,8 0,9 1,6 3 3,9 3,4 2,5 29,8
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm 1,5 1,2 1,2 1,9 1,3 1 0,4 0,9 2,1 2,5 2 1,6 17,7
Source : [MétéoFrance] «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/08/2023 dans l'état de la base
Ville Ensoleillement
 (h/an)
Pluie
 (mm/an)
Pluie
 (j/an)
Neige
 (j/an)
Orage
 (j/an)
Brouillard
 (j/an)
Médiane nationale 1 852 835 Non connu 16 25 50
Montpellier 2 668 629 58 2 22 19
Paris 1 717 634 109 13 20 26
Nice 2 760 791 62 1 28 2
Strasbourg 1 747 636 112 26 28 69
Brest 1 555 1 230 160 6 12 78
Bordeaux 2 070 987 123 3 32 78
  1. Distance vers Palavas-les-Flots, publié sur le site fr.distance.to (consulté le ).
  2. Mont Aigoual, publié sur le site ot-cevennes.com (consulté le ).
  3. Distance vers le mont Aigoual, publié sur le site fr.distance.to (consulté le ).
  4. Distances vers : Paris, Clermont-Ferrand, Reims, Auxerre, Mende, Lyon, Saint-Étienne, Nîmes, Nice, Toulon, Salon-de-Provence, Marseille, Mer Méditerranée (Carnon-Plage), Mer Méditerranée (Villeneuve-lès-Maguelone-Plage), Béziers, Carcassonne, Narbonne, Sète, Perpignan, Toulouse et Castres, publié sur les sites distance2villes.com et fr.distance.to (consulté le ).
  5. Distances vers : Prades-le-Lez, Clapiers, Castelnau-le-Lez, Saint-Aunès, Mauguio, Boirargues, Lattes, Maurin, Villeneuve-lès-Maguelone, Saint-Jean-de-Védas, Juvignac, Grabels et Montferrier-sur-Lez, publié sur le site fr.distance.to (consulté le ).
  6. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées IGN 2743ET alt maxi
  7. Alex Conil, « Petite devinette », La Gazette de Montpellier « En toutes lettres », no 1713,‎ 15 au 21 avril 2021, p. 10.
  8. «  », sur montpellier.fr (consulté le ).
  9. a et b Donnée Météo France, normales 1981-2010.
  10. «  », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  11. La population et la géographie de Montpellier - Portail Ville de Montpellier.
  12. , publié le par Frédéric Decker, sur le site lameteo.org (consulté le )
  13.  », sur wunderground.com (consulté le ).


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Histoire

Préhistoire

Lors de la construction de la ligne 2 du tramway de Montpellier, en 2006, une fouille a été réalisée rue de la Fontaine-du-Pila. Les archéologues ont découvert que ce lieu avait été occupé il y a 11 500 ans par des humains au bord du Verdanson. Des chasseurs y avaient installé leur campement.

Débuts de la ville au Moyen Âge

C'est en 985, dans une donation du comte Bernard de Melgueil et sa femme Senegonde, qu'apparaît pour la première fois le nom Montepestellario. « Le , le comte Bernard de Melgueil (Mauguio) et sa femme Senegonde, avec l'accord de , évêque de Maguelone, moyennant hommage et redevance, octroient à un certain Guilhem, en échange de son dévouement, dans le territoire de Montpellier (in terminio Montepestellario), la métairie (mansum), qui fut jadis à Amalbert avec les acquisitions que nous y avons faites de Berthe, notre ancien vassal, qui consistent en maisonnages, jardins, champs, vignes, prés, forêts, garrigues, arbres fruitiers ou autres, eaux, rivières qui appartiennent à ce fonds ». Les descendants de Guilhem construiront sur leur nouveau fief un véritable bourg fortifié, doté d'un château et d'une chapelle, et qui deviendra la ville de Montpellier.

En 1090, un accord intervient entre de Montpellier et Geoffroi de Maguelone, évêque de Maguelone. Le seigneur de Montpellier met à disposition de l'évêque l'église Notre-Dame-des-Tables, ainsi que ses clercs, son alleu et ses dépendances, tous les clercs de la ville et la troisième partie de la dîme.

Plan des enceintes de Montpellier
La tour des Pins, un des derniers vestiges (avec la tour de la Babotte) de la « Commune Clôture », enceinte fortifiée qui enserrait la ville au Moyen Âge, construite dès 1196.
La maison Justin-Boch sur la place Saint-Côme.
La place de la Comédie vide, au matin.
La promenade du Peyrou.

La ville, située entre l'Espagne et l'Italie, proche de la via Domitia et du port gallo-romain de Lattes, connaît rapidement un grand développement économique et culturel, attirant doreurs, orfèvres, drapiers et changeurs. Elle devient ainsi un centre d'échanges entre le Nord de l'Europe, l'Espagne et le bassin méditerranéen. En effet, via des canaux, les étangs et le Lez, elle est reliée par les eaux à Lattes et à la mer, mais aussi à Aigues-Mortes, dans le courant du Marseille faisait partie du comté de Provence et était placée sous l'autorité du Saint-Empire.

L'église principale Notre-Dame-des-Tables constitue une étape renommée pour les pèlerins partant vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Cet afflux de pèlerins provoque la naissance et l'extension d'institutions charitables et hospitalières. Des médecins juifs fuyant l'Espagne se réfugient à Montpellier. Montpellier était déjà très cosmopolite au XIIe siècle.

Une rupture a lieu entre 1202 et 1204 lorsque meurt, le . Son jeune fils Guilhem, né de son mariage avec Agnès de Castille, doit lui succéder. Mais au début de l'année 1204, il est expulsé au profit de sa demi-sœur Marie, qui épouse Pierre II d'Aragon. Montpellier passe à la dynastie des rois d'Aragon.

La ville connaît son apogée entre 1204 à 1349, sous la souveraineté des rois d'Aragon, puis de Majorque. , fils de Pierre par le roi de France , la ville devient une des plus peuplées du royaume, avec Toulouse et Rouen. Avant la première épidémie de peste, et d'après le démographe Josiah C. Russell, la ville aurait compté autour de 40 000 habitants.

En 1181, de Montpellier édicte une loi proclamant la liberté d’enseigner la médecine, quelles que soient son origine et sa foi. De nombreux médecins juifs fuyant l'Espagne des Almohades se réfugient à Montpellier dès 1148. Ils se retrouvent à la faculté de médecine de Montpellier, fondée en 1220 par le cardinal Conrad, légat du pape .

La renommée de son université de médecine, la deuxième plus ancienne d'Europe après celle de Salerne en Campanie, est déjà immense à la fin du  siècle, grâce à la valeur cosmopolite de la ville qui accueille des savants de toutes confessions.

Le , l'évêque de Maguelone, Jean II de Montlaur, accorda le premier règlement de la Faculté des Arts de Montpellier. Le , les écoles de médecine et de droit de Montpellier, en activité depuis le universités par le pape ,. C'était une consécration pour les centres d'enseignement et de savoir de la ville : désormais les diplômes montpelliérains étaient reconnus dans toute la chrétienté.

Jacques , roi de Majorque et comte de Roussillon, en 1276. En 1293, l'évêque de Maguelone cède ses droits sur Montpelliéret au roi de France Philippe IV le Bel. La ville reste sous la tutelle du royaume de Majorque jusqu'en 1349, date à laquelle de Majorque, ruiné, la vend à Philippe VI de Valois pour la somme de 120 000 écus d’or,(ce qui équivalait à 133 000 florins).

En 1308, le roi Philippe le Bel réunit à Montpellier les trois sénéchaussées de Beaucaire, Carcassonne et Rouergue. À partir de 1351 et jusqu'à la Révolution, Montpellier fait partie de la province du Languedoc. En 1737, le siège de réunion des États de Languedoc, jusqu'alors tournant, se fixe à Montpellier.

Du communauté juive s'établit à Montpellier,. Fuyant d'Al Andalus à la suite des conquêtes almohades, une immigration lettrée dynamise le développement intellectuel de la ville (médecine, etc.). Les juifs montpelliérains ne sont pas enfermés dans un ghetto, mais vivent dans un quartier communautaire ouvert et peuvent circuler librement. Ils bâtissent plusieurs édifices religieux et sociaux, comme une synagogue et un mikvé. Mais la communauté est chassée de la ville après la décision de Philippe le Bel d'expulser les juifs du royaume de France, en 1306. Le quartier juif et ses bâtiments sont réinvestis par la population, qui dans cette période d'antisémitisme tente d'effacer les traces de la présence juive à Montpellier.

La période de grande prospérité de la ville s’achève au cours de la seconde moitié du grande peste touche la ville de plein fouet comme le reste de l'Europe, décimant à plusieurs reprises sa population. D'environ 40 000 habitants avant la première épidémie, la ville en compterait un peu plus de 15 000 dans les années 1380. De nombreux habitants la fuient, si bien qu'à la fin du siècle, Montpellier n'est plus que l'ombre d'elle-même. Le poète Pétrarque en témoigne quand il y passe dans les années 1360. Il est horrifié par le changement qu'il observe dans une ville qu'il avait beaucoup appréciée.

De la Renaissance aux guerres de Religion

La citadelle de Montpellier (actuel lycée Joffre).
L'esplanade du Peyrou par Charles-Auguste Daviler.

Au Lattes et au génie mercantile de Jacques Cœur, grand argentier du roi . En , le roi séjourne également à Montpellier pour accomplir cette mission. En 1464, exempte la ville du droit de fief et d'amortissement, conformément à la charte de 1231. Par lettres patentes, le , Louis XI ordonne la création d'une Cour des aides à Montpellier. En 1593, la faculté de médecine de Montpellier bénéficie même de la création d'un jardin des Plantes, aujourd'hui le plus ancien de France.

Le siège épiscopal de Maguelone, après sa suppression en 1536, s'établit à Montpellier. La cathédrale Saint-Pierre est alors construite sur le site de l'église du monastère Saint-Benoît, fondée en 1364. De l’ancien édifice gothique consacré par , pape d’Avignon, ne subsistent que le massif de façade et les deux tours-clochers. Son plan s'inspire du modèle méridional, et des influences avignonnaises sont manifestes, notamment dans la forme et la sobriété des arcs et des supports des colonnes.

Au réforme protestante gagne beaucoup d'adhérents et Montpellier devient un bastion du protestantisme et de la résistance à la couronne catholique française. Mais durant les décennies suivantes, les guerres de Religion entraînent la destruction quasi totale de tous les édifices catholiques situés à l'intérieur des murailles de la ville. La cathédrale Saint-Pierre est la seule à ne pas être détruite, même si elle en souffre durablement.

En 1572-1576, la ville bénéficie de l’alliance des protestants du Languedoc avec le gouverneur Montmorency-Damville, catholique conciliant. Mais la trahison de ce dernier, qui s’allie au roi en 1576, provoque le soulèvement de la ville qui rejette son autorité. François de Châtillon la défend contre le long siège du gouverneur du Languedoc. Quand la situation devient difficile, il fait une sortie, parcourt les Cévennes et va jusqu’à Bergerac pour recruter des renforts, et réussit à les ramener dans la ville. En 1577, le palais royal (situé à l'emplacement du palais de justice) est détruit.

En 1598, l'édit de Nantes désigne Montpellier comme une des places fortes où le culte protestant est reconnu. S'ensuivent une vingtaine d'années de calme, rompues par une nouvelle guerre de religion. En 1622, dirige le siège de la ville, qui capitule au terme d'un pilonnage intense de deux mois. L'autorité du roi est rétablie, symbolisée par la construction d'une puissante citadelle, actuellement le siège du lycée Joffre. C'est aussi le retour de la domination catholique, définitivement assurée par l'édit de Fontainebleau de 1685, par la destruction de tous les temples protestants et le bannissement des pasteurs. Depuis, la ville est restée majoritairement catholique, mais comme toutes les autres villes de la région, elle englobe une forte minorité protestante (et aussi, plus récemment, musulmane).

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Le château d'eau du Peyrou de Jean-Antoine Giral.

Une fois achevée la reconquête de Montpellier par le pouvoir royal et catholique, la noblesse fait construire de nombreux hôtels particuliers, particulièrement élégants et dont l’architecture est très caractéristique du centre historique. L’un des plus beaux, l’hôtel de Guidais, peut être admiré à l’angle ouest de la promenade du Peyrou. Propriété de la famille Molinier, il n’a pas été subdivisé. Il fut la résidence de l’avant-dernier grand maître de l’ordre de Malte, Hompech, qui y mourut. Le magnifique jardin et la maison typique du classicisme languedocien peuvent être visités.

La place de la Comédie, l'Arc de Triomphe et l'esplanade du Peyrou datent du Augustin-Charles d'Aviler). C’est aussi le cas de la place Jean-Jaurès, construite sur le site de l’ancienne église Notre-Dame-des-Tables, détruite au cours des guerres de religion, et de la promenade Royale du Peyrou construite sur ordre de et en son honneur, à l’extérieur des fortifications. Pour alimenter la ville et ses jardins, un aqueduc nommé « Les Arceaux » achemine l’eau depuis Saint-Clément-de-Rivière. Élaboré au milieu du Henri Pitot, inauguré et mis en service le , il aboutit au superbe château d’eau qui domine l’esplanade du Peyrou (architecte : Jean-Antoine Giral).

Jusqu’à la Révolution française, Montpellier est le siège des États de Languedoc. À la fin du Celleneuve, Montels-lès-Montpellier, Montauberon et Saint-Hilaire.

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La rue Foch, une rue typiquement hausmannienne, qui fut percée à la fin du Second Empire.

Le développement de la viticulture au XIXe siècle favorise la création de fortunes et se traduit par une métamorphose urbaine considérable.

La sensibilité au développement culturel suit aussi, avec la création du musée Fabre, principal musée d'art de Montpellier, ouvert en 1828, l'édification du palais de justice et de la préfecture le long de la percée de la rue Foch, des églises Sainte-Anne (dont la flèche du clocher néo-roman atteint 69 mètres et permet, aujourd'hui encore, de repérer la ville de loin) et Saint-Roch, de la gare, la reconstruction du théâtre après l'incendie de 1881 par Cassien Bernard, élève de Charles Garnier, et le réaménagement de la place de la Comédie, bordée d'immeubles et de grands magasins haussmanniens en sont les parfaits exemples.

Des travaux inspirés de ceux du baron Haussmann à Paris sont effectués sous l'impulsion du maire de Montpellier, Jules Pagézy. De larges avenues sont créées au sein de l'Écusson et la ville est dotée de nouveaux bâtiments administratifs, dont certains sont monumentaux comme le palais de justice et la préfecture. Les travaux sont inachevés, mais on leur doit malgré tout la rue Foch (ancienne « voie Impériale » reliant la préfecture à la promenade du Peyrou via l'Arc de Triomphe), la rue de la Loge, bordée par les halles métalliques Castellane de type Baltard (inaugurées dès 1855), qui débouche sur la célèbre place de la Comédie. L'actuel Grand Théâtre, à l'architecture et aux décors très « Second Empire » est inauguré en 1888 en remplacement de l'ancien théâtre Jacques Philippe Mareschal, incendié en 1881. Son riche foyer et sa salle de spectacles à l'italienne sont très représentatifs des arts décoratifs des années 1880. Citons encore la rue de la République et la rue Maguelone qui donnent accès à la gare et sa colonnade (1844) donnant sur le square Planchon dominé par le grand temple protestant. Le coût des expropriations pour les percées haussmaniennes et la crise du Phylloxéra mettent un terme à cette grande politique d'urbanisation. La ville s'étend ensuite vers ses faubourgs (Courreau, Saunerie, Figuerolles, Boutonnet, Saint-Jaumes) et autour de la gare (rue de la Méditerranée, boulevard de Strasbourg).

Rame du tramway de Montpellier.

En 1880, la ville en pleine expansion ouvre un réseau public de tramways hippomobiles. Le premier lycée de jeunes filles de France y est ouvert en 1881. En 1897, la première ligne de tramway électrifiée est ouverte. Les lignes vont se multiplier et former le premier réseau de tramway de Montpellier. Fort de cinq lignes, il sera fermé en 1949, à cause du manque d'entretien durant la Seconde Guerre mondiale et de l'avènement de l'automobile dans l'après-guerre.

Le phylloxéra d'abord, la surproduction viticole ensuite, apportent un coup d'arrêt à l'expansion de Montpellier. Dans la lancée de la construction du nouveau théâtre, la ville se lance néanmoins dans le réaménagement urbanistique total et somptuaire de l'ensemble de la place de la Comédie, entre 1885 et 1900. L'architecture est celle typiquement parisienne du Second Empire (haussmannienne) et de la Troisième République (utilisation de l'ardoise et du zinc pour les toitures). Une note parfois étonnante, pour ne pas dire « exotique », dans une ville méridionale à l'exemple du surprenant et original « jumelée » édifié en 1898.

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Manifestation du
Caricature représentant Marcelin Albert en Don Quichotte lors de la manifestation de Montpellier.
Manifestation du Midi viticole d'avril à , par Pierre Dantoine.

La date du , avec la gigantesque manifestation des vignerons de Montpellier, marque l'apogée de la contestation agricole dans le Midi de la France. La place de la Comédie est envahie par une foule estimée à 600 000 ou 800 000 personnes. C'est la plus grande manifestation de la Troisième République. Le leader Ernest Ferroul, maire de Narbonne, prône ouvertement la désobéissance civique et appelle à la démission tous ses collègues du Languedoc-Roussillon. Le vigneron Marcelin Albert prononce un discours tellement enflammé que le journaliste du en est bouleversé et écrit : « C’était fou, sublime, terrifiant ».

La révolte vigneronne est soutenue par toutes les tendances politiques, des royalistes aux radicaux. Tout le Languedoc est ligué contre Georges Clemenceau, président du Conseil. L'Église catholique ouvre même les portes de ses églises aux manifestants. Un communiqué de l'évêque Anatole de Cabrières fait savoir que les femmes, les enfants et les viticulteurs grévistes y seront accueillis pour y passer la nuit,.

Seconde Guerre mondiale
La préfecture de l'Hérault où exerça Jean Moulin, et au balcon de laquelle Philippe Pétain et Francisco Franco se sont serré la main.
Antigone.
Coucher de soleil sur la Place de la Comédie à Montpellier, en .
Quartier Antigone de nuit, Montpellier, .
Quartier Antigone de nuit, Montpellier, .

Durant la Seconde Guerre mondiale, la ville fait partie de la zone libre, peu à peu soumise aux intérêts allemands, du fait de la collaboration du régime en place.

Le , le maréchal Pétain, accompagné de l'amiral Darlan, rencontre le général Franco à Montpellier.

Le , le réseau de tramways électriques de la ville, peu entretenu à cause des pénuries, connaît un grave accident. Un tramway déraille dans la pente du Boulevard Henri . Ce drame cause la mort de sept personnes et fait vingt blessés.

La ville devient un centre de résistance important. En témoigne l'activité de Jean Moulin, célèbre résistant français établi à Montpellier pendant une grande partie de la guerre et dont le portrait photographique le plus célèbre a été réalisé devant un pilier de l'aqueduc des Arceaux.

La ville de Montpellier est bombardée plusieurs fois à la fin de la Seconde Guerre mondiale :

  •  : bombardement de l'aérodrome de Montpellier-Fréjorgues par la 15th USAAF ;
  •  : deuxième bombardement de l'aérodrome de Montpellier-Fréjorgues par la 15th USAAF ;
  •  : bombardement de la gare de triage par la 15th USAAF ;
  •  : bombardement du pont de Pavie par la USAAF ;
  •  : deuxième bombardement du pont de Pavie par la 12th USAAF.

La ville est libérée par la DFL (division française libre).

Développement de la ville de 1945 à 1999

En 1949, l'ancien réseau de tramways vieillissant, fonctionnel durant la première moitié du . En 1956, le premier feu de circulation est installé à Montpellier, sur la place de la Comédie alors très fréquentée par les véhicules.

Dans les années 1960 à 1980, la ville connaît une forte croissance démographique, avec l'arrivée de nombreux pieds-noirs, puis d'immigrés en provenance de tous les pays arabes du pourtour méditerranéen. On observe un impressionnant pic de développement entre 1962 et 1972, avec un taux annuel de croissance démographique supérieur à 5 %.

En 1988, les 23 et , le deuxième sommet franco-espagnol se tient à Montpellier, en présence de François Mitterrand, du Premier ministre Michel Rocard et du chef du gouvernement espagnol Felipe González.

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En 2000, le lancement d'un nouveau réseau de tramways est effectué dans le cadre du développement de transports alternatifs. En 2009, la ville signe le pacte des maires d’Énergie-Cités.

En 2011, la nouvelle mairie est inaugurée. En 2012, le réseau de tramway compte désormais quatre lignes.

Ancienne mairie de Montpellier (1975-2011).

Le , Hélène Mandroux, maire de Montpellier, célèbre le premier mariage entre deux personnes de même sexe en France, unissant Vincent Autin et Bruno Boileau.

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Dans la littérature
  1. Jacme Jacques d'Aragon ou Jaume roi d'Aragon, de Mallorca et Valencia, et seigneur de Montpellier, El libre dels feits, fin du ISBN ).
    Autobiographie en vieux catalan-occitan commençant par sa naissance à Montpellier le . Le plus ancien manuscrit conservé en est sa traduction en latin de Père Marsili de 1313 sous le titre Liber gestorum dont il existe trois exemplaires du université de Barcelone sous la côte de Ms.1.
  2. Donatien de Sade, marquis, Justine ou les malheurs de la vertu, pour la première édition le nom de l'auteur ne figure pas sur la page de titre et le nom de l'éditeur (Girouard à Paris) est remplacé par la mention : En Hollande, chez les Libraires associés, 1791; multiples éditions dont : Bibliothèque de la Pléiade, Œuvres, tome 2, 1995. Le personnage de Justine serait inspiré d'une femme de chambre du Logis du Chapeau Rouge à Montpellier, où Sade séjourna, et dont le bâtiment existe toujours à l'angle de la rue du Pila-Saint-Gély et de la rue du Chapeau rouge.
  3. Léo Malet, Nestor Burma revient au bercail, 1967.
  4. Michel Henry, L'amour les yeux fermés, 1976, Gallimard, 1976 ; prix Renaudot 1976. Roman inspiré des grèves étudiantes dans la faculté des Lettres Paul Valéry au début des années 1970, où l'on peut y reconnaître sous pseudonymes plusieurs activistes, ainsi que le bâtiment du rectorat rue de l'Université.
  5. Michel Guillaume, Une vie de piches, des exclus en Languedoc-Roussillon, publié sous le pseudonyme de René Guichel, éditions du Chiendent, 1978 (ISBN ).
    Récit autobiographique d'un jeune déconneur et bon vivant dans les milieux populaires de la ville. Une première édition fut publié sous le nom de l'auteur, qui eut de graves problèmes avec certaines personnes citées dans son récit et mécontentes de leurs portraits; la deuxième édition fut donc publié avec un pseudonyme.
  6. Robert Merle, En nos vertes années, Éditions du Club France Loisirs, Paris, 1979.
  7. Patrick Süskind, Le Parfum, Histoire d'un meurtrier, 1986.
  8. Christine Angot, Quitter la ville, Stock, 2000.
  1. «  », sur montpellier.fr (consulté le ).
Géographie
  • Raymond Dugrand, Villes et campagnes en Bas-Languedoc, Presses universitaires de France, P.U.F., Paris, 1963.
  • Raymond Dugrand, La garrigue montpelliéraine. Essai d'explication d'un paysage, P.U.F., Paris, 1964.
  • Robert Ferras, Montpellier, croissance urbaine et nouvelle organisation de l'espace, BSLG, Montpellier, 1974.
  • Robert Ferras, Écusson et polygone. Enfants et retraités dans le centre de Montpellier, Bulletin de la Société languedocienne de géographie, Montpellier, 1978.
  • Robert Ferras et Jean-Paul Volle, Montpellier Méditerranée, éd. Économica, Paris, 2002.
  • Gérard-François Dumont, Chalard Laurent, Population & Avenir, (2007), Les métropoles régionales intermédiaires en France : quelle attractivité ? Collection Travaux, no 5, La Documentation française/DIACT, Paris, 88 pages.
  • Jean du Boisberranger et Marie Susplugas, Montpellier, éditions Alcide, 2008.

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