Moncton (prononcé en français : /mɔŋk.tœn/ ; en anglais : /ˈmʌŋk.tən/), avec ses 79 470 habitants (144 810 dans l'aire urbaine), est la ville la plus peuplée de la province canadienne du Nouveau-Brunswick
Cité officiellement bilingue (comme sa province), Moncton est située à la frontière des deux régions linguistiques du Nouveau-Brunswick, entre le regroupement des comtés majoritairement francophones (l’Acadie) au nord-ouest et le regroupement des comtés majoritairement anglophones au sud
Environ 27 % de la population (21 375 personnes) a le français comme langue maternelle, et 43,6 % sont bilingues (anglais et français).
Située dans la vallée de la rivière Petitcodiac, Moncton se trouve au centre des provinces maritimes
Due à sa location centrale et son histoire dans le transport ferroviaire et terrestre, Moncton est souvent surnommée Hub City.
Géographie
Articles connexes : Géographie du Nouveau-Brunswick et Géographie de l'Acadie.
Géographie physique
Situation
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Moncton est situé en amont de la région des Trois-Rivières, composée des vallées de la rivière Chipoudy, de la rivière Memramcook et de la rivière Petitcodiac. La ville est située précisément au niveau du Coude, sur la rive gauche (nord) du fleuve. Moncton se trouve à 260 kilomètres de route au nord-nord-ouest d'Halifax, à 164 kilomètres de route au ouest-sud-ouest de Charlottetown (Île-du-Prince-Édouard), à 980 Montréal et à 800 Boston.
Moncton possède un territoire grossièrement rectangulaire, limitrophe de Dieppe au sud-est, de Riverview au sud, et sur les autres côtés par la Paroisse de Moncton. La cité a une superficie de 141,17 kilomètres carrés.
Moncton est généralement considérée comme faisant partie de l'Acadie.
Maple Hills
Salisbury
N
Dieppe
O Moncton E
S
rivière Petitcodiac Riverview
Topographie
La ville est bâtie sur des basses terres au bord du fleuve. Les terres s'élèvent légèrement pendant près de dix kilomètres. Ensuite, un massif de collines dont le principal sommet est le mont Lutes (200 m) s'étend d'est en ouest, au nord de la ville.
Hydrographie
La rivière Petitcodiac forme la frontière sud de la cité, coulant d'ouest en est en effectuant quelques légères courbes. Au niveau du centre-ville au Coude, le cours d'eau bifurque vers le sud, l'extrémité est, où il tourne sur plus de 90 degrés pour se diriger vers le sud. Le fleuve avait autrefois un important mascaret, qui a presque disparu à partir de 1968 à cause de la construction du pont-chaussée de la rivière Petitcodiac. Celle-ci relie la cité à sa banlieue sud, Riverview. Avant l'ouverture des vannes, le pont-chaussée formait le lac Petitcodiac, alors que le fleuve en aval s'est fortement rétréci à cause de la sédimentation. Le , les vannes du pont-chaussée ont été ouvertes dans le cadre d'un plan provincial de restauration de la rivière et le mascaret a regagné de l'amplitude.
Le ruisseau Jonathan prend sa source à Berry Mills, au nord ouest de la ville, et se dirige vers le sud-est en traversant une région peu habitée. Après un cours long de plus de 15 kilomètres, il se jette en rive gauche du fleuve. Le lac Jones, dans le parc du Centenaire, a été créé près de son embouchure.
Le ruisseau Halls est formé de la confluence du Bras Ouest et du Bras Nord, prenant leur sources dans les collines au nord de la ville. Le ruisseau traverse une région fortement urbanisée. Sur son cours se trouve un barrage, qui forme le réservoir McLaughlin, un de ceux alimentant la ville en eau potable. Son principal affluent est le ruisseau Humphreys, qui prend sa source dans un marais près de Lakeville et coule vers le sud-ouest avant de se jeter en rive gauche du ruisseau Halls.
Géologie
Le sous-sol de Moncton est composé principalement de roches sédimentaires du groupe de Pictou datant du Pennsylvanien (entre 300 et 311 millions d'années).
Climat
Données climatologiques de Moncton
Température
Mois
Jan
Fév
Mar
Avr
Mai
Jui
Jui
Aoû
Sep
Oct
Nov
Déc
Moyenne
Maximum extrême (°C)
16
15
19
28
34
34
36
37
33
26
23
18
Maximum quotidien (°C)
-4
-3
2
8
16
21
24
24
19
12
6
-1
10,4
Moyenne (°C)
-9
-8
-3
3
10
15
19
18
13
7
1
-6
5,1
Minimum quotidien (°C)
-14
-13
-8
-2
4
9
13
12
7
2
-3
-10
-0.3
Minimum extrême (°C)
-32
-32
-27
-16
-6
-2
1
1
-3
-1
-17
-29
Précipitations et heures d'ensoleillement
Mois
Jan
Fév
Mar
Avr
Mai
Jui
Jui
Aoû
Sep
Oct
Nov
Déc
Total
Total mm
109
81
103
90
99
94
100
76
92
100
97
106
1144
Pluie (mm)
42
28
42
58
93
94
100
76
92
96
77
52
849
Chutes de neige (cm)
67
53
61
32
5
0
0
0
0
4
20
54
295
Heures d'ensoleilement
115
124
139
158
205
229
248
244
167
142
103
95
1971
Données recueillies à l'aéroport international du Grand Moncton par Environnement Canada. Données allant de 1971 à 2000.
Relevé météorologique de Moncton A (1981-2010) - altitude : 12,2 46° 06′ 05″ N, 64° 47′ 25″ O
Mois
jan.
fév.
mars
avril
mai
juin
jui.
août
sep.
oct.
nov.
déc.
année
Température minimale moyenne (°C)
−13,1
−12,2
−7,2
−0,7
4,9
10
13,7
13,2
8,9
3,3
−1,5
−8,4
0,9
Température moyenne (°C)
−8,2
−7
−2,3
4,2
10,7
16
19,5
19
14,5
8,3
2,5
−4,3
6,1
Température maximale moyenne (°C)
−3,2
−1,7
2,7
9
16,5
21,9
25,3
24,7
20
13,2
6,4
−0,1
11,2
Record de froid (°C) date du record
−36,7 1957
−37,8 1948
−31,7 1938
−17,8 1969
−7,2 1945
−3,9 1914
0 1946
−1,1 1947
−6,1 1947
−9,4 1930
−21,1 1946
−34,4 1943
−37,8 5/2/1948
Record de chaleur (°C) date du record
17,2 1930
18 1994
26,1 2012
29 2004
34,5 1992
34,4 1944
36,1 1949
37,8 1935
35 2010
28,3 1930
23 1982
18,3 1902
37,8 19/8/1935
Précipitations (mm)
97,7
84
105,9
92
101,7
88
84,8
76,6
93,7
105,9
93,8
100
1 124
dont neige (cm)
67,4
53,8
58,5
28,5
4,9
0
0
0
0
1,3
16,7
50,8
282
Nombre de jours avec précipitations
14,6
11,8
13,6
14,2
14,8
13,4
12,5
10,9
11,4
13,1
15,3
15,3
160,8
Nombre de jours avec neige
11,7
9,1
8,7
5,2
0,75
0
0
0
0
0,36
4,3
10,1
50,1
Source : Environnement et Changement climatique Canada,,.
Diagramme climatique
J
F
M
A
M
J
J
A
S
O
N
D
−3,2
−13,1
97,7
−1,7
−12,2
84
2,7
−7,2
105,9
9
−0,7
92
16,5
4,9
101,7
21,9
10
88
25,3
13,7
84,8
24,7
13,2
76,6
20
8,9
93,7
13,2
3,3
105,9
6,4
−1,5
93,8
−0,1
−8,4
100
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm
Relevé météorologique de Aéroport international Roméo-LeBlanc (1981-2010) - altitude : 70,7 46° 06′ 19″ N, 64° 41′ 01″ O
Mois
jan.
fév.
mars
avril
mai
juin
jui.
août
sep.
oct.
nov.
déc.
année
Température minimale moyenne (°C)
−14
−12,7
−7,8
−1,4
4
9,1
12,9
12,2
7,7
2,3
−2,4
−9,4
0,1
Température moyenne (°C)
−8,9
−7,6
−2,9
3,5
10
15,2
18,8
18,2
13,6
7,6
1,9
−4,8
5,4
Température maximale moyenne (°C)
−3,7
−2,4
2
8,5
16
21,2
24,7
24
19,5
12,8
6,1
−0,2
10,7
Record de froid (°C) date du record
−32,2 1957
−31,7 1962
−27,4 1989
−16,1 1969
−6,1 1945
−2,1 1978
1,2 2000
0,6 1965
−3,3 1947
−10 1944
−17,4 1978
−29 1989
−32,2 14/1/1957
Record de chaleur (°C) date du record
16,1 1999
15,3 1994
26,1 2012
28,5 2004
34,2 1977
34,4 1944
35,6 1949
37,2 1944
34,1 2010
26,9 2011
22,9 1982
17,8 1966
37,2 12/8/1944
Ensoleillement (h)
116,2
124,3
139,9
165,6
207,5
232,8
256,3
241,1
173,3
149,4
95,1
101,1
2 002,2
Précipitations (mm)
103,3
90,9
115,6
97,6
96,9
94,6
92,1
80,8
93,5
113,4
107,2
114,4
1 200,4
dont neige (cm)
78,1
64,7
64,5
31,2
3,8
0
0
0
0
1,2
19,4
62,4
325,3
Nombre de jours avec précipitations
16,6
13,7
14,7
15,3
15,6
15,1
14,1
12,2
11,7
13,8
16,9
16,5
175,5
Nombre de jours avec neige
14,2
12
10,9
6,5
0,9
0
0
0
0
0,41
5,5
12,3
62,7
Source : Environnement et Changement climatique Canada,,,.
Diagramme climatique
J
F
M
A
M
J
J
A
S
O
N
D
−3,7
−14
103,3
−2,4
−12,7
90,9
2
−7,8
115,6
8,5
−1,4
97,6
16
4
96,9
21,2
9,1
94,6
24,7
12,9
92,1
24
12,2
80,8
19,5
7,7
93,5
12,8
2,3
113,4
6,1
−2,4
107,2
−0,2
−9,4
114,4
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm
Géographie humaine
Transports
Article connexe : Transport au Nouveau-Brunswick.
Autoroutes et routes principales
numéro
2
15
106
112
114
115
132
134
Moncton est depuis longtemps la plaque tournante du transport des Provinces maritimes. En effet, la ville est un passage presque obligé pour se rendre vers l'Île-du-Prince-Édouard ou la Nouvelle-Écosse.
Malgré des coupures de service au cours des deux dernières décennies, la gare de Moncton offre toujours un service de Via Rail Canada, soit le train L'Océan, vers le Québec et la Nouvelle-Écosse.
Moncton est desservi par l'aéroport international du Grand Moncton (code IATA : YQM • code OACI : CYQM), agrandi en 1999. C'est le qu'est arrivé le premier vol de Trans Canada Airlines (Air Canada) dans les Maritimes, à l’aérogare de Moncton.
Plusieurs autobus interurbains desservent la ville. Le service d'autobus local est offert par la compagnie publique Codiac.
Routes
La Route Transcanadienne, la route 2 du Nouveau-Brunswick, passe au nord de la ville. Les sorties 446 (route 128, Berry Mills Rd.), 450 (route 126, chemin Mountain), 452 (Gorge Rd.), 454 (Mapleton Rd), 459 (route 115, Promenade Elmwood), 462 (boulevard Harriesville), 465 (route 134, chemin Shédiac) et 467 (route 15) permettent de connecter la route 2 aux divers quartiers de la ville. Elle possède quatre voies (deux voies dans chaque direction) lorsqu'elle passe au nord de la ville. La route 15 agit comme route de contournement de la ville. Elle est nommée le boulevard Wheeler, et un boulevard urbain sur une petite portion, au nord du centre-ville. Les principales artères de la ville sont les chemins et rues Main, Saint-George, Mountain, Killam, Connaught, Shédiac, Vaughan Harvey et Botsford .
Morphologie urbaine
Article connexe : Liste des lieux-dits du comté de Westmorland.
Moncton fait partie d'une agglomération plus importante, le Grand Moncton, formé de Dieppe au sud-est, de Riverview au sud et de quelques communautés de la paroisse de Moncton comme Irishtown et Lakeville. Dieppe est une ville comptant de nombreuses industries, commerces et institutions, alors que Riverview est plutôt résidentielle.
Une rocade formée par la route 15 ainsi que le boulevard Wheeler et la rue Main enferme les principaux quartiers. Le chemin de Mountain s'étend vers le nord-ouest jusqu'au mont Lutes. Au-delà de la rocade se trouve Hildegarde, un quartier résidentiel, puis la Côte-Magnétique, un quartier mixte comptant entre autres le parc d'attractions Magic Mountain . Après le centre-ville, la rue Principale traverse un quartier résidentiel. Au-delà de la rocade, la voie prend le nom de chemin Salisbury et traverse Allison, un secteur rural, avant de rejoindre le village de Salisbury.
Au nord-du centre-ville, plusieurs rues dont le chemin Lewisville traversent la vallée du ruisseau Halls. À partir de ce chemin, la rue McLaughlin et la promenade Elmwood s'étendent vers le mont Lutes. Au long de la promenade se trouvent successivement Humphreys Mills, Humphreys puis, au-delà de la route 2, Pinetree, un important quartier de maisons mobiles. Près du début de la promenade Elmwood, la rue McLaughlin bifurque légèrement vers l'ouest et le long de celle-ci se trouve le quartier de Victoria Gardens puis, au-delà de l'autoroute 2, Cherryfield. Plus en amont du ruisseau Halls, l'Université de Moncton occupe le sommet d'une colline. Encore plus en amont se trouve Mappleton.
Le chemin Lewisville et la route 15 continuent leur route vers l'est, reliant le quartier de Lewisville et au sud de celui-ci la cité de Dieppe. À l'ouest de Lewisville, le long du chemin de Shédiac, se trouve le quartier de Harrisville.
Il y a également quelques hameaux situés un peu partout en région rurale.
↑ « », sur Statistique Canada (consulté le ).
↑ Murielle K. Roy et Jean Daigle (ISBN ), p. 141.
↑ Petitcodiac River changing faster than expected
↑ Petitcodiac - Admiration et inquiétude
↑ Petitcodiac - Les vannes restent ouvertes
↑ », (consulté le ).
↑ « », Environment Canada (consulté le ).
↑ « », Environment Canada (consulté le ).
↑ a et b« », Environment Canada (consulté le ).
↑ « », Environment Canada (consulté le ).
↑ « », Environment Canada (consulté le ).
↑ « », Environment Canada (consulté le ).
↑ MapArt 2008, p. 493 et 509
Héraldique
Les armoiries municipales illustrent l'héritage ferroviaire, industriel et agricole de Moncton, ainsi que le mascaret de la rivière Petitcodiac. La devise de Moncton est Resurgo, une expression latine qui signifie « Je me relève » ou « Je renais ». Elle est adoptée en 1875 lors de la deuxième incorporation de Moncton en tant que ville.
↑ Greg Allain, « », Les Presses de l'Université d'Ottawa. Centre de recherche en civilisation canadienne-française, (consulté le ), p. 95-119.
Histoire
Articles connexes : Histoire du Nouveau-Brunswick et Histoire de l'Acadie.
Puissances historiques:
Mi'kma'ki (jusqu'en 1670)
Royaume de France (1670-1674) Provinces-Unies (1674-1677) Royaume de France (1677-1690) Royaume d'Angleterre (1690-1692) Royaume de France (1692-1763) Royaume de Grande-Bretagne (1763-1801) Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande (1801-1867)
Canada 1867 à nos jours
Moncton est située dans le territoire historique des Micmacs, plus précisément dans le district de Sigenigteoag, qui comprend l'actuelle côte Est du Nouveau-Brunswick, jusqu'à la baie de Fundy. La tradition orale soutient qu'il y a un camp au ruisseau Halls, probablement près du centre-ville.
Moncton est fondée par des Acadiens dans les années 1670. Le village s'appelle Le Coude, mais est aussi connu sous le nom de Terre-Rouge ou de La Chapelle. Le fort Beauséjour est pris en 1755 par les forces britanniques commandées par Robert Monckton. Après la Déportation des Acadiens, des colons allemands de Pennsylvanie s'établissent au Coude, qu'ils traduisent en The Bend.
La construction d'un chantier naval par George et Joseph Salter, en 1849, marque un point tournant dans l'histoire économique de la ville. Dès l'année suivante, l'augmentation du trafic maritime fait du Coude un port d'entrée. The Bend est constitué en municipalité en 1855, sous le nom actuel de Moncton, alors que Joseph Salter devient son premier maire. La même année, la banque Westmorland est la première à ouvrir ses portes. Le déclin de la construction des navires en bois provoque la faillite de la banque et de l'économie locale; la ville perd son statut en 1862.
En 1867, a lieu l'établissement de la Confédération canadienne. Le chemin de fer Intercolonial, construit en 1871, implante un atelier et son quartier général en ville. Profitant de cette nouvelle prospérité, Moncton est à nouveau constituée en 1875. Elle devient finalement une cité le . La filature Moncton Cotton ainsi que les moulins Humphrey créent de nombreux emplois alors que le nombre de femmes au travail augmente. Les Acadiens migrent de plus en plus vers la ville mais restent défavorisés face aux anglophones ; plusieurs arrivent par contre à ouvrir de petits commerces. La Moncton Gas, Light and Water Company alimente la ville en gaz de houille à partir des années 1880. Elle produit de l'électricité dès 1886, grâce à une dynamo installée à la raffinerie de sucre J.C. Harris. La demande grandissante nécessite la construction d'une centrale électrique sur la rue Mechanic en 1887. L'école secondaire Aberdeen est inaugurée en 1898 ; c'est la première école secondaire de la ville.
La cité s'agrandit par le biais d'annexions : Georgetown le , Newton Heights le
L'implantation de paroisses francophones en milieu mixte pose un problème et Moncton n'en a une qu'en 1914. L'école secondaire Aberdeen est reconstruite après un incendie en 1916.
La Commission d'énergie électrique du Nouveau-Brunswick installe en 1922 une ligne électrique acheminant l'électricité de la centrale de la rivière Musquash. L'aréna Sunny Brae est inauguré en 1922 mais est détruit dans un incendie faisant un mort en 1928. La Convention nationale acadienne a lieu en 1927 à Moncton.
En 1934, la Mutuelle de l'Assomption, prenant le relais de la Société nationale de l'Assomption, incite les Acadiens à exiger des services en français dans le commerce ; l'English Speaking League réplique en boycottant toute présence du français, causant de nombreux congédiements. L'école secondaire de Moncton ouvre ses portes en 1935.
La cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption est inaugurée en 1940. La Caisse populaire de Moncton est fondée en 1941 et la Caisse populaire L'Assomption est fondée en 1944. L'école Saint-Henri et l'école Beaverbrook ouvrent leur portes en 1949,.
Le zoo de la Côte-Magnétique est inauguré en 1953. L'école Queen Elisabeth est inaugurée la même année. L'école Sainte-Bernadette et l'école Hillcrest ouvrent leurs portes en 1954,. Les travaux de l'école intermédiaire Sunny Brae sont terminés en 1956. Les cours commencent à l'école Bessborough en 1958.
L'école Harisson Trimble accueille ses premiers élèves en 1961. L'Université de Moncton est fondée en 1963. L'école Birchmount et l'école Forest Glen sont inaugurées en 1965. Le centre commercial Highfield Square, le premier centre commercial abrité en ville, ouvre ses portes en 1969.
Les années 1970 et 1980 sont une période difficile pour l'économie monctonienne : des employeurs majeurs comme le catalogue Eaton, les ateliers du CN et la base militaire ferment leurs portes, faisant perdre des milliers d'emplois. L'école secondaire Aberdeen est abandonnée à la fin des années 1970. L'école secondaire Bernice MacNaughton est toutefois inaugurée en 1975. Moncton accueille la Jeux de l'Acadie en 1979 puis la . L'école Arnold H. McLeod ouvre ses portes en 1983. Le Centre culturel Aberdeen ouvre ses portes en 1986, dans l'ancienne école Aberdeen. L'école Edith Cavell et l'école Magnetic Hill ouvrent leur portes en 1988.
La diversification économique du début des années 1990 dans les technologies de l'information, plus particulièrement les centres d'appel, profite de la main d'œuvre bilingue. La croissance se maintient dans tous les secteurs, créant plus d'emplois que ceux perdus lors de la fermeture des ateliers du CN, une situation qualifiée du « Miracle de Moncton ». L'école Essex ferme ses portes vers 1995 et ses élèves sont transférés à l'école Saint-Henri et à l'école Champlain, inaugurée en 1995. L'école Evergeen Park accueille ses premiers élèves en 1996. La ville organise la .
La croissance de la ville se poursuit et est favorisée par l'organisation d'événements d'envergure comme le huitième sommet de la francophonie en 1999, un méga-spectacle des Rolling Stones en 2005, la Coupe Memorial en 2006 et les Championnats du monde juniors d'athlétisme en 2010. L'ouverture en 2002 du nouveau terminal de l'aéroport international du Grand Moncton n'est pas non plus étrangère à cette croissance. L'année 2002 est un moment important pour la communauté acadienne grandissante, puisque Moncton devient la première ville officiellement bilingue au pays. La ville doit d'ailleurs s'adapter à l'augmentation de sa population. Les ateliers du CN, démolis en 1988, laissent place à des installations sportives. Le nouveau pont de Gunningsville est inauguré en 2005. L'école Beauséjour et l'école Vanier sont fermées la même année et sont remplacées par les nouvelles écoles Le Mascaret et L'Odyssée. L'Université Crandall emménage dans un nouveau campus en 2008. Le Casino Nouveau-Brunswick est inauguré en 2010. L'école Northrup frye ouvre ses portes la même année. Le centre commercial Highfield Square ferme ses portes en 2012; le futur Colisée pourrait y prendre place. L'école Le Sommet est inaugurée en 2014.
Une fusillade a lieu le 4 juin 2014, faisant trois morts et deux blessés chez les policiers ; un quartier doit être bouclé durant 28 heures pour permettre l'arrestation du tireur, Justin Bourque.
De ce fait, en 2021, la ville de Moncton a été déclarée comme la troisième ville détenant le plus haut taux de criminalité au Canada.
Le 1er janvier 2023, lors de la réforme municipale du Nouveau-Brunswick, une partie du district de services locaux (DSL) de la paroisse de Moncton est fusionné à la cité.
↑ (en) Philip K. Bock et William C. Sturtevant (dir.), Handbook of North American Indians, vol. 13, t. 1, Government Printing Office, 1978, 777 p., p. 109-110
↑ , A Monograph of historic sites in the province of New Brunswick, Ottawa, J. Hope, 1899 (lire en ligne), p. 229
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Culture
Située au cœur de la zone de peuplement acadien, Moncton héberge une active population francophone (40 %), dont plusieurs parlent le chiac, une variante populaire du français acadien comprenant de nombreux mots anglais.
D'autres institutions culturelles, dont le Centre culturel Aberdeen et le Théâtre Capitol constituent des lieux de création artistique et de diffusion majeurs pour l'ensemble des Acadiens du Nouveau-Brunswick et des provinces Atlantiques. En théâtre, on retrouve le Théâtre l'Escaouette et Moncton Sable qui sont des compagnies de théâtre acadien.
Le Centre culturel Aberdeen héberge la Galerie Sans Nom, la Galerie 12, le Centre d'estampe Imago, le Festival international du cinéma francophone en Acadie, les productions Phare-Est, le Regroupement des artistes cinéastes de la francophonie canadienne et plusieurs ateliers d'artistes visuels.
Événements majeurs
Depuis 1987, le Festival international du cinéma francophone en Acadie propose une programmation de films de fiction, documentaires et projets d'arts médiatiques en provenance de l'ensemble des pays de la Francophonie .
Moncton en association avec huit autres villes du sud-est du Nouveau-Brunswick ont accueilli, en août 1994, le Congrès mondial acadien. La manifestation a regroupé plus de 200 000 membres de la diaspora acadienne. Cet événement a permis aux descendants des Acadiens dispersés au Canada, aux États-Unis, en France et ailleurs, de renouer et entretenir les liens qui les unissent. Le Grand Dérangement (Déportation des Acadiens de 1755) ayant brisé cette grande communauté.
Près d'une quarantaine de chefs d'État et de gouvernement ont participé au 3 au 5 septembre 1999. Ces assises biennales de la Organisation internationale de la francophonie constituent la plus grande conférence de l'histoire au Canada atlantique.
Chaque mois d'avril depuis l'année 2000, se déroule le Frye Festival, le plus grand festival littéraire organisé au Canada Atlantique. Il rassemble des auteurs francophones et anglophones du monde entier. Ce festival a été initié en hommage au chercheur Northrop Frye.
Le festival des fruits de mer de l'Atlantique a lieu au mois d'août.
Architecture et monuments
L'Immeuble Wood, la Maison Kielor et le Théâtre Capitol sont des sites historiques provinciaux. Un pont couvert est situé à la Côte magnétique. Il fut construit en 1983 et mesure 17,5 mètres de long. La Maison Treitz est un édifice patrimonial construit vers 1769 et qui est converti en un centre d'information touristique durant l'été Le temple libre de Moncton est le seul édifice reconnu lieu historique national du Canada de la ville.
Il y a deux attractions de bord de route à Moncton: l'ancre du HMS Magnificent et un aimant géant, à la Côte Magnétique.
Musées
Le Musée acadien et le musée de Moncton sont les principales venues culturelles de la ville. Le vignoble Magnetic Hill est ouvert au public.
La Cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption est aussi le lieu d'un centre d'interprétation le MR21 - Cathédrale numérique.
Personnalités
Raymonde April (1953- ), photographe, née à Moncton ;
Guy Arsenault (1954-2023), poète et peintre, né à Moncton ;
Richard Bowness (1955- ), joueur de hockey, né à Moncton ;
Claudette Bradshaw (1949-2022), directrice et femme politique, née à Moncton ;
Derek Cormier (1973- ), joueur de hockey sur glace, né à Moncton ;
France Daigle (1953- ), romancière acadienne
Michael de Adder (1967- ), caricaturiste et dessinateur de presse, né à Moncton ;
Ronald Després (1935- ), musicien, poète et traducteur, né à Moncton ;
Holly Dignard (1979- ), actrice, née à Moncton ;
Ed Doherty (1949- ), homme politique, né à Moncton ;
Julie Doiron (1972- ), chanteuse, née à Moncton ;
Gordie Drillon (1913-1986), joueur de hockey, né à Moncton ;
Allison Dysart (1880-1962), premier ministre du Nouveau-Brunswick, mort à Moncton ;
Bruce Fitch, homme politique, né à Moncton ;
René-Arthur Fréchet (1877-1950), architecte, mort à Moncton ;
Northrop Frye (1912-1991), critique littéraire, a grandi à Moncton ;
Leonard Jones (1924-1998), avocat et homme politique, né à Moncton ;
William Moore Kelly (1827-1888), homme d'affaires et homme politique, né à Moncton ;
Valentin Landry (1844-1919), journaliste, mort à Moncton ;
Olivier-Maximin Melanson (1854-1926), homme d'affaires et homme politique, mort à Moncton mais inhumé à Shédiac ;
Roland Melanson (né en 1960), gardien de but et entraîneur au hockey, né à Moncton ;
Brian Murphy (1961 - ), homme politique, né à Moncton ;
James Alexander Murray (1864 - 1960), premier ministre du Nouveau-Brunswick, né à Moncton ;
Annie France Noël (1987-), artiste visuelle, est née à Moncton ;
Ivan Rand (1884-1969), avocat, politicien, juge à la Cour suprême du Canada, né à Moncton ;
Clifford William Robinson (1866-1944), premier ministre du Nouveau-Brunswick, né à Moncton ;
Roméo Savoie (1928-2023), architecte, peintre et écrivain, né à Moncton ;
Harry Scott (1887-1954), joueur de hockey sur glace, né à Moncton ;
Marie-Jo Thério (1965-), musicienne et actrice, née à Moncton ;
Clarence Veniot (1886-1977), homme politique, né à Moncton ;
Robb Wells (1971- ), acteur et scénariste, né à Moncton.
Langues
Selon la Loi sur les langues officielles du Nouveau-Brunswick, Moncton est officiellement bilingue puisque c'est une obligation pour les cités, peu importe la proportion de francophones ou d'anglophones. En 2012, la ville s'est dotée d'un plan d'action sur l'affichage bilingue. La même année, selon Radio-Canada, 22 % des commerces ont une description bilingue, 10 % affichent leurs heures d'ouverture dans les deux langues officielles et 4 % ont des affiches ouvert/fermé bilingues.
Moncton dans la culture
De nombreuses œuvres sont dédiées à la ville ou la mentionnent, telles que la chanson Rue Dufferin du groupe 1755. En 1882, l'écrivain Oscar Wilde donne une conférence à Moncton mais un policier lui donne une ordonnance à la suite d'un litige entre des commanditaires, ce qui lui fera écrire : « The whole thing illustrates the illegality of most laws and the immorality of most moral institutions ».
Jumelages
Lafayette (États-Unis) (depuis 1972)
Parme (Italie)
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