Burundi - Uburundi
Statistiques
Le pays comporte actuellement 12i entités, ce qui représente moins de 1 % des localités (ville, village, lieu-dit) reprises sur ce site.
Le pays couvre actuellement moins de 1 % de la surface des pays repris sur ce site.
Regio | Récurence |
Regio | Récurence |
Bubanza | 000001 1 localité |
Bujumbura Mairie | 000001 1 localité |
Bururi | 000001 1 localité |
Cibitoke | 000001 1 localité |
Gitega | 000001 1 localité |
Kirundo | 000001 1 localité |
Muyinga | 000001 1 localité |
Mwaro | 000001 1 localité |
Ngozi | 000001 1 localité |
Rutana | 000001 1 localité |
Ruyigi | 000001 1 localité |
Burundi : descriptif
- Burundi
Le Burundi (prononcé : /bu.ʁun.di/ ; en kirundi : /βu.ɾǔː.ndi/), en forme longue la république du Burundi (en kirundi : Republika y'Uburundi), est un pays d'Afrique de l'Est sans accès à la mer mais possédant un grand rivage sur le lac Tanganyika, situé dans la région des Grands Lacs et bordé à l'ouest par la république démocratique du Congo, au nord par le Rwanda et à l'est et au sud par la Tanzanie. Depuis le 4 février 2019, sa capitale politique est Gitega
Bujumbura, ancienne capitale politique et économique et ville la plus peuplée du pays, est la capitale économique. Les premiers habitants de la région étaient les ancêtres des Twa, qui représentent moins de 1 % de la population actuelle
Les autres groupes démographiques du pays sont les Tutsi et les Hutu qui constituent respectivement 15 % et 85 % de la population
Le royaume du Burundi est établi en 1680 et dirigé par des rois tutsis qui imposent un système de caste sur la majorité hutue
Le territoire est colonisé en 1885 par l'Empire allemand avant de devenir partie de la colonie belge de Ruanda-Urundi à la suite de la Première Guerre mondiale
L'Allemagne et la Belgique continuent tous les deux la politique pro -Tutsi précoloniale à travers la monarchie. Après l'indépendance du pays en 1962, la monarchie est renversée par un coup d'État en 1966 et un gouvernement républicain est établi
Au cours des 27 ans suivants, le pays est dirigé par une série de dictateurs tutsis dans un système à parti unique et éprouve deux autres coups d'État ainsi qu'un génocide des Hutu en 1972
En juin 1993, la première élection présidentielle multipartite dans l'histoire du pays amène au pouvoir Melchior Ndadaye, le premier président Hutu
Son assassinat en octobre 1993 après seulement trois mois au pouvoir provoque un génocide des Tutsi ainsi qu'une guerre civile qui a duré douze ans
En 2000, l'Accord d'Arusha met en place des institutions de partage du pouvoir transitoires, qui seront inscrites dans une nouvelle Constitution en 2005
Depuis la fin de la guerre en 2005, le parti dominant est le Conseil national pour la défense de la démocratie – Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD), une ancienne faction dans la guerre civile à dominante Hutu
Le pays demeure toujours en proie à une instabilité politique liée à la dérive autoritaire du parti au pouvoir.
Géographie
Situé sur un plateau au cœur de l'Afrique, le Burundi jouit d'un climat équatorial tempéré par l'altitude (1 700 mètres en moyenne au centre, plus bas en périphérie). Le mont Heha, au sud-est de Bujumbura, culmine à 2 670 mètres. Mais le point culminant du pays se trouve un peu au sud-est du mont Heha à 2 684 mètres. Une bande de terre longeant le fleuve Rusizi, au nord du lac Tanganyika, est la seule région dont l'altitude est inférieure à 1 000 mètres. Cette région fait partie du rift Albertin, extrême ouest de la vallée du Grand Rift.
Culture
Au Burundi, la culture est fondée sur les traditions locales et influencée par les pays voisins. Toutefois, la diffusion de la culture a été entravée par les nombreux troubles civils. L'agriculture étant la principale industrie au Burundi, un repas burundais typique se compose de patates douces, maïs et haricots. En raison de son coût, on ne mange de la viande que quelquefois par mois. Lorsque les Burundais se retrouvent lors de grandes fêtes, ils boivent de l'impeke, une bière de sorgho, servie dans un pot unique. Chaque personne y trempe sa paille en symbole d'unité. Plus quotidiennement, les Burundais sont de très gros consommateurs de bière de banane, qui revêt un nombre incalculable de noms kirundis en fonction de sa préparation et de son temps de fermentation. La bière la plus consommée reste l'urwarwa.
Au Burundi, le taux d'alphabétisation est en hausse depuis la loi de 2005 sur la gratuité de l'éducation primaire. Cela étant, le grand nombre d'élèves amenés sur les bancs de l'école a largement dépassé la capacité d'accueil des écoles, les infrastructures et le nombre de professeurs. Par ailleurs, seuls dix pour cent de garçons burundais ont accès à un enseignement secondaire. La tradition orale est forte et relaie histoire et leçons de vie grâce aux contes, à la poésie et au chant. L'imigani, l'indirimbo, l'amazina et l'ivyivugo sont quelques-uns des genres littéraires existant au Burundi.
Date | Nom français | Nom local | Remarques |
---|---|---|---|
Unité nationale | Ubumwé bw'Ábarŭndi | ||
Fête du Travail | Umŭsi mukúru w'Ábakózi | ||
Fête de l'Indépendance | Ukwĭkūkira kw'Úburŭndi | ||
Assomption | Iyúrizwa ryā Bikíra-Maríya mw'ījuru | ||
Commémoration de l'assassinat du Prince Louis Rwāgasóre, héros de l'indépendance | Igāndagurwa ry'Íncŭngu y'Úkwĭkūkira, Nyeníngoma Umugánwa Ludovíko Rwāgasóre | ||
Commémoration de l'assassinat du Président Melchior Ndadáye, héros de la démocratie | Igāndagurwa ry'Íncŭngu y'Íntwârorúsăngi, Nyenícûbahiro Melchiôro Ndadáye | ||
Toussaint | Abatagatífu böse |
Bien que le Burundi soit un pays très largement chrétien, certaines fêtes religieuses musulmanes ont été intégrées dans le calendrier des jours chômés, tel l'Aïd el-Fitr, qui célèbre la fin du Ramadan.
Artisanat
L'artisanat est une importante forme d'art au Burundi. La vannerie est très populaire ainsi que les masques, boucliers et les statues en bois faites par les artisans locaux. Les Batwas, une ethnie pygmée qui représente à peine 1 % de la population, se sont quant à eux spécialisés dans la fabrication de poteries. L'artisanat du Burundi, pourtant très riche, fin et dont certaines formes sont tout à fait inédites, a beaucoup souffert de la guerre civile. Cependant, depuis la fin des années 2000, un renouveau très net se fait sentir.
Ce renouveau s'appuie en partie sur le développement des arts plastiques proprement dits, auxquels les Burundais n'ont commencé à s'intéresser qu'assez récemment. On trouvera ainsi à Bujumbura et à Gitega des artistes capables de sculpter des scènes de village sur des bas-reliefs en bois et quelques peintres de paysages.
Tambourinaires du Burundi
Le tambour est une partie importante de l'héritage culturel burundais. Le Royal-Tambours du Burundi, qui s'est produit plus de quarante ans à travers le monde entier, est connu pour ses tambours traditionnels comme les amashāko, les ibishikiso, l'inkiránya et kirotsa, le petit tambour. La troupe se produit toujours, sur l'ancien site royal de Gishōra, situé à quelques kilomètres (10 Gitéga, la seconde ville en importance au Burundi. La danse accompagne souvent les performances du tambour, musique populaire des célébrations et réunions de famille. Les abatīmbo, dont on joue lors des cérémonies officielles et des rituels, et le rythme rapide de l'abanyagasīmbo sont des danses burundaises. À noter également l'umwĭrōnge (la flûte), l'ikēmbe, l'indonōngo, l'umudúri, l'inānga (la cithare), l'indingiti (iningiti), les inzogera, l'inzamba, l'urutaro et l'inyagára.
La réputation des tambourinaires a dépassé les limites du Burundi pour devenir internationale. En Afrique, ils symbolisent même la bonne orchestration du tambour.
Leur art est sacré. Il est aussi profane. C'est un lien mystique entre un pays, un peuple et un instrument. « Ingoma », c'est à la fois le tambour, le départ (« Inkóko ni yó ngoma » : On part au chant du coq), le royaume et l'époque.
Lors du spectacle, les tambourinaires du Burundi ou les ritualistes Batimbo forment généralement un groupe d'une vingtaine de personnes.
Ils entrent en scène, leur tambour sur la tête. Ils chantent en même temps qu'ils dansent. Disposés en arc de cercle autour du tambour central, l'inkiránya, ils attendent son signal. Alors, répartis en deux groupes, les abanyaMashāko et les abanyaBishikizo battent leur rythme en harmonie. Le tambourinaire soliste, celui qui bat l'inkiránya ou le tambour central, exécute une danse où se mêlent fantaisie et gravité. Danse guerrière, sa gestuelle est significative. Le soliste par moments mime le geste de se trancher la gorge. Cela traduit son attachement à son pays : « Que je meure si je trahis le Tambour ! » Tous les ritualistes batimbo le suivent parce qu'il est considéré comme leur roi et eux ses sujets.
Les tambourinaires ou le ritualistes batimbo du Burundi manient aussi l'humour, la satire et l'élégance. Le danseur soliste se transforme en un gentil clown marchant sur les mains, empruntant une démarche caricaturale et faisant des clins d'œil au public. Les tambourinaires ou les ritualistes batimbo du Burundi occupent ikiránya ou jouent pour le public à tour de rôle. Ils peuvent jouer seul, à deux, à trois voire à quatre. Ils sont de véritables athlètes qui courent, sautent, se tordent le cou et/ou les hanches, font des enjambements, etc. Les tambourinaires sautent, chantent, marchent autour des tambours qu'ils battent tout en suivant la cadence qu'exige la danse de l'artiste qui danse devant eux, leur roi. Au fond, il s'appelle le roi, car, outre que ses sujets battent les tambours en répondant à son invitation, celui-ci peut arrêter la danse s'il est certain que c'est ce qui est nécessaire.
Danses traditionnelles
Chaque danse féminine (urwedengwe, ihunja, umutsibo, amarwandama, intore ou danse-parade des guerriers, umuyebe, etc.) a une signification qui lui est propre et qui correspond à un événement précis ou à une profession bien déterminée. Le chant, le rythme, l’expression corporelle, les mimes sont autant de signes distincts adaptés à chaque circonstance et recherchés pour toucher à la fois le sens esthétique et l’esprit. Les femmes montrent des évolutions chorégraphiques dans lesquelles l’élégance et la souplesse des inyambo (c’est-à-dire les vaches aux longues cornes, bêtes quasi sacrées dans le Burundi traditionnel) rivalisent avec les trépidations du train-train de la vie rurale que mènent les Barundi.
Monuments
À Bujumbura, sur le Belvédère surplombant la ville, se trouve le mausolée Prince Louis Rwagasore, fondateur du parti Uprona et héros de l’indépendance du Burundi.
À 10 km de Bujumbura vers le sud, une pierre a été dressée pour commémorer la rencontre des explorateurs Stanley et Livingstone.
À 114 km de la capitale, sur la route Bujumbura-Ijenda-Matana, à Rutovu, est érigée une pyramide sur la source la plus méridionale du Nil à plus de 2 000 m d’altitude.
En dehors de Bujumbura, parmi les sites naturels, on peut citer la faille de Nyakazu, les chutes de Karera, les points de vue sur le lac Tanganyika à Vyanda ou à Kabonambo, les lacs de la province de Kirundo, les plantations de thé à Teza ou à Rwegura. Le Burundi possède aussi plusieurs sources d'eau chaude, encore peu aménagées.
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Mausolée du Prince Rwagasore.
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Aéroport international de Bujumbura.
Musées
Situé dans la deuxième ville du pays, Gitega, le musée national conserve depuis 1955 une collection ethnographique constituée d’objets liés à la royauté et à la cour tels qu’ils subsistaient dans la première moitié du XXe siècle, une collection archéologique ainsi que des photos historiques.
On y trouve d'anciennes photos des rois, princes et reines du siècle dernier. Elles sont entourées d’une multitude d’objets ayant appartenu aux hommes et aux femmes de ce pays : parures, bijoux, paniers de toutes les régions, pots en terre pour une infinité d’usages, calebasses pour puiser ou pour baratter, lances pour la guerre et la chasse, instruments de forge et de sculpture, enfin les premières pièces de monnaie datant des diverses colonisations.
À Gishora , le site royal abrite aussi la reconstitution grandeur nature d’une habitation de type royal. On visite toutes les cours attenantes à la maison principale puis la hutte ronde couverte d’un toit en dôme tressé et recouverte d’une épaisse couche de chaume.
À Bujumbura, le musée vivant, tout près du lac, possède une volière où vivent quelques espèces d’oiseaux du Burundi et un centre de recherches herpéthologiques qui expose dans ses grandes fosses et vitrines beaucoup d’espèces de reptiles, notamment les crocodiles du lac Tanganyika. Depuis 2011, un vrai centre culturel s'est développé autour de ce musée, avec un amphithéâtre extérieur pour accueillir des représentations, ainsi que des boutiques d'artisanat local.
Théâtre
Le théâtre s'est récemment développé au Burundi, grâce notamment à deux compagnies : la troupe Pili-Pili du Français Patrice Faye et la troupe Lampyre de Freddy Sabimbona. Ces deux troupes se produisent régulièrement dans les enceintes de l'Institut français du Burundi (anciennement Centre culturel français). D'autres compagnies, notamment la Troupe Les Enfoirés de SaNoLaDante dirigée par Laura Sheïlla Inangoma, mais aussi Umunyinya Asbl, et la Compagnie Ouf renforcent leurs travaux dramaturgiques ainsi que des productions régulières au niveau régional et international depuis l'an 2010.
Théâtre en milieu scolaire
Le théâtre est aussi utilisé à l'école pour renforcer l'enseignement du francais, en général, et l'expression orale, en particulier.
Cinéma
Le premier long métrage burundais est Gito, l'ingrat de Léonce Ngabo, qui sort en 1992. Le personnage principal, Gito, est un homme qui a réussi à aller faire des études en France ; très fier de sa réussite et très imbu de lui-même, il retourne au Burundi empli de mépris pour son pays natal, avec la certitude que son parcours lui permettra de tout obtenir facilement, que ce soit en affaires ou auprès des femmes. En 2012 sort un deuxième long métrage, Les Pieds et les Mains (Amaguru n’amaboko) de Roland Rugero, qui raconte les débuts d'un jeune joueur de football prometteur dont l'oncle tente de détourner la bourse de soutien au profit de la corruption.
En 2009 est créé le Festival international du Cinéma et de l'Audiovisuel du Burundi (Festicab), qui vise à promouvoir et à récompenser les films, cinéastes et acteurs burundais. Lors de sa première édition, le festival ne met en compétition que trois films, mais présente déjà une vingtaine de films tout genres et formats confondus lors de sa troisième édition en 2011.
- Révérien Abarugira, Ibicúrarāngisho nângamuzíki vy'íkirŭndi, Les Presses Lavigéries, Bujumbura, 2000.
- Jacques Banyankindagiye, « Renforcement de l'expression orale dans l'enseignement du français au Burundi: usage du theatre », ACAREF, vol. 1, no 12, , p. 23-33
- « Burundi-cinéma : enfin un deuxième long métrage ! », article d'AdolpheB sur le site Afrique le . Page consultée le .
- édition du festival en 2013. Page consultée le .
- « Un cinéma burundais en ébullition », article de Claire Diao sur le site Afrik le . Page consultée le .
Géographie
Le lac Tanganyika couvre une superficie de 32 900 km2 (approximativement la même superficie que la Belgique) et s'étire sur 677 km le long de la frontière de la Tanzanie (à l’est) et de la République démocratique du Congo (à l'ouest) ; son extrémité nord sépare ces deux pays du Burundi, son extrémité sud les sépare de la Zambie. On retrouve à l'ouest (du côté congolais), les monts Mitumba.
Il est situé sur la branche occidentale de la vallée du Grand Rift. Sa température de surface est de 25 °C en moyenne pour un pH avoisinant 8,4. La profondeur ainsi que la localisation tropicale du lac empêchent le renouvellement total des masses d'eau et la plus grande partie des eaux profondes sont des eaux fossiles et anoxiques.
Le lac Tanganyika fait maintenant partie du bassin hydraulique du fleuve Congo. Il s'y déverse par son émissaire, la Lukuga. Jusqu'en 1878, cette rivière se jetait dans le lac, mais des mouvements tectoniques, et surtout la montée du niveau de l'eau, en ont inversé le sens vers le Congo.
Le bassin drainant du lac Tanganyika couvre une superficie de 250 000 Malagarasi, la Rusizi, la Ifume, la Ruvubu et la Ntahangwa qui y déversent 24 km3 d’eau par an ; les pluies, quant à elles, en apportent 41 km3 par année. La Malagarazi est plus ancienne que le lac lui-même et se trouvait auparavant dans le prolongement du Congo.
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Burundi dans la littérature
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Burundi est composé de 12 localités1 sur 11 entités
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région
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