Heure
Localisation
Heure : descriptif
- Heure
L’heure est une unité de mesure secondaire du temps
Le mot désigne aussi la grandeur elle-même, l’instant (l’« heure qu’il est », actuellement 11:16), y compris en sciences (« heure solaire » employé pour temps solaire).
Histoire
Dans le monde
La division du jour en unités précises est d’origine égyptienne et chaldéenne. Les premiers adoptèrent la division pratique du jour en 24 parties, 12 pour la nuit et 12 pour le jour, en se basant sur le décan. Les seconds divisaient leur journée en soixante parties comme dans les calendriers védiques de l’Inde ; à partir du , les Babyloniens ont emprunté à l'Égypte la division de leur journée en douze parties. De nombreux peuples ont par la suite défini leur notion d’heure en découpant en douze parties ces deux périodes de durées variables selon les saisons. Les cadrans solaires antiques mesuraient l'heure temporaire, aussi appelée artificielle, planétaire, antique, judaïque, juives ou biblique : les Anciens définissaient cette heure comme la douzième partie de l'intervalle de temps compris entre le lever et le coucher du Soleil, quelle que soit la saison (soit 12 heures).
L’invention de la minute et de la seconde serait également d’origine babylonienne, même s’il est très improbable qu’ils aient été capables de se situer dans le temps avec une précision supérieure à quelques dizaines de minutes.
Les Égyptiens de l’Antiquité utilisaient un découpage de la nuit en 12 heures. Car, la nuit, ils tenaient compte des étoiles pour déterminer le début des offices. Certaines nuits d'été, seules douze étoiles se levaient à l'horizon. Par la suite, ils ont aussi divisé le jour en 12 heures ; suivant les saisons, ces heures étaient plus ou moins longues. On peut penser que faire 12 subdivisions permettait de diviser facilement la journée en tiers, en quarts ou en sixièmes. De plus, douze était déjà utilisé pour subdiviser l’année en mois ou lunaisons, par observation des cycles lunaires au cours de l’année (voir histoire de la mesure du temps).
Il est en fait très probable que la division se faisait en fonction de l’observation de la position du Soleil dans le ciel, à l’œil nu ou avec un instrument. La position du Soleil servait aussi à l’orientation sur terre et sur mer.
D’autre part, la seconde, apparue chez les Babyloniens, correspondait à peu près à la période des pulsations cardiaques au repos, faciles à compter, et appréciée aussi par la suite pour la définition du rythme en musique. L’heure comptait alors environ 3 600 secondes qu’il était facile de diviser en multiples de 60, ce dernier étant aussi un multiple de 12. Le symbolisme du nombre 12, la facilité de le diviser en 2, 3 ou 4 et la facilité de diviser la minute et l’heure en 5 dans ce système qui permet de n’utiliser que des entiers aurait donc conduit à la création du système sexagésimal pour diviser l’heure en minutes et secondes égales et entières.
L’usage à l’époque romaine, repris de la civilisation grecque, consistait à diviser la période allant du lever au coucher du Soleil en exactement 12 heures, et de diviser de même la nuit en exactement 12 heures. La durée de l’heure variait donc avec la saison. Chaque heure correspondait pour les militaires à un tour de garde. La première heure était celle qui suivait l’aurore, la sixième heure correspondait à midi, la neuvième heure au milieu de l’après-midi et la douzième (et dernière) heure celle avant le crépuscule. Cet usage s’est maintenu dans la notation des heures canoniales.
Une certaine habitude perdure traditionnellement de formuler les heures en deux fois douze heures, par exemple : 4 heures (de l’après-midi) pour 16 heures.
En Tanzanie et au Kenya, l’usage swahili est de faire commencer le jour à l’aube. La durée du jour variant très peu avec la saison en raison de la proximité de l’équateur, le début du jour a été posé à 6 occidentale.
Aux équinoxes, la durée du jour est égale à celle de la nuit. Les heures équinoxiales sont donc toutes égales, à la différence des heures d'hiver plus courtes que celles d'été. Les horloges à eau et à bougie permettaient d'indiquer les heures temporaires (variables selon les saisons et les latitudes) et les heures équinoxiales mais l'usage des premières s'estompa progressivement. Les cadrans canoniaux, surtout en usage au Moyen Âge, ne donnaient que des repères conventionnels, les heures canoniales. Le développement de l'horloge mécanique au temps solaire moyen.
En France
- Andrée Gotteland, Les cadrans solaires et méridiennes disparus de Paris, CNRS Éditions, , p. 73.
- Voir 12 (nombre)
- Jean-Pierre Verdet, Histoire de l'astronomie ancienne et classique, Presses universitaires de France, , p. 16.
- Denis Savoie, La gnomonique, Belles lettres, , p. 17.
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Heure dans la littérature
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