Bangladesh - Bangladesh বাংলাদেশ

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Statistiques

Le pays comporte actuellement 1.410i entités, dont 83i de niveau ville (6 %) et 1.327i entités moins importantes, ce qui représente moins de 1 % des localités (ville, village, lieu-dit) reprises sur ce site.

Le pays couvre actuellement moins de 1 % de la surface des pays repris sur ce site.

RegioRécurence
RegioRécurence
Dhaka000393 393 localités
Chittagong000347 347 localités
Khulna000174 174 localités
Rajshahi000148 148 localités
Sylhet000131 131 localités
Barisal000121 121 localités
Rangpur000095 95 localités

Bangladesh : descriptif

Informations de Wikipedia
Bangladesh

Le Bangladesh (prononcé en français : /bɑ̃.ɡla.dɛʃ/ ; bengali : বাংলাদেশ /ˈbaŋlad̪eʃ/ , littéralement « le pays du Bengale »), ou Bengladesh (prononcé en français : /bɛ̃.ɡla.dɛʃ/), en forme longue la république populaire du Bangladesh (en bengali গণপ্রজাতন্ত্রী বাংলাদেশ, Gônoprojatontri Bangladesh), est un pays sud-asiatique

Situé au nord du golfe du Bengale, quasiment enclavé dans l'Inde, il a une petite frontière commune avec la Birmanie. Les frontières de la région qui constitue aujourd'hui le Bangladesh résultent de la partition des Indes en 1947, quand le pays devint la partie orientale du dominion du Pakistan, devenu en 1956 la république islamique du Pakistan

Le lien entre les deux parties du Pakistan, fondé sur leur religion majoritaire commune, l'islam, s'est révélé fragile face aux 1 600 km qui les séparaient

Soumis à une discrimination politique et linguistique — l'ourdou étant proclamé langue officielle du Pakistan — ainsi qu'à une négligence économique de la part du pouvoir aux mains du Pakistan occidental, les Bengalis du Pakistan oriental déclarent l'indépendance en 1971, appuyés par l'Inde et l'URSS

Un conflit d'une grande violence s'ensuit, faisant entre trois cent mille et trois millions de morts, dix millions de réfugiés et au moins 200 000 viols avérés

Malgré sa libération, le Bangladesh voit son développement marqué par des troubles politiques, avec quatorze chefs de gouvernement et au moins quatre coups d'État dans les années qui suivent. Avec 1 286 hab/km2 en 2020, le Bangladesh est l'un des pays du monde dont la population est la plus dense

Géographiquement, l'essentiel du Bangladesh est occupé par le delta du Gange dont la superficie occupe plus des deux tiers de celle du pays

C'est une plaine fertile mais sujette aux cyclones tropicaux et inondations des moussons. Le gouvernement est une démocratie parlementaire

Il est membre de l'Organisation des Nations unies, du Commonwealth depuis 1972, de l'ASACR, du BIMSTEC, de l'OCI, et du D-8.

Géographie

Le Bangladesh est situé dans le delta plat et bas formé par la confluence du Gange et du Brahmapoutre. Ce dernier est appelé Jamuna dès son entrée en territoire bangladais, et le premier devient la Padma dès qu'il rencontre la Jamuna peu avant Dacca. La Meghna, quant à elle, rejoint la Padma en aval de la capitale du pays. Les alluvions déposées par ces fleuves créent des plaines comptées parmi les plus fertiles du monde. Le Bangladesh compte 58 cours d'eau de part et d'autre de ses frontières internationales, ce qui cause des problèmes politiques liés à l'eau particulièrement difficiles à résoudre ; il partage également des zones ripariennes avec l'Inde.

La plus grande partie du Bangladesh est à moins de 12 mètres au-dessus du niveau de la mer et environ 10 % du territoire est situé en dessous du niveau de la mer. 80 % des précipitations tombent pendant les cinq mois de la mousson (de juin à octobre), alors que 20 % seulement des terres sont protégées des inondations et équipées de drainage et d'irrigation. Seulement quatre étendues sont situées en dehors du delta : les collines de Sylhet, la région montagneuse de Madhupur, la région vallonnée des Chittagong Hill Tracts et la zone de Barind.

Rajbari.
Le Bangladesh et la basse vallée du Brahmapoutre.

Il est estimé qu'environ 50 % de la superficie du pays serait inondée si le niveau de la mer augmentait d'un mètre. L'endroit le plus élevé du pays — 1 052 mètres — est dans la chaîne des monts Mowdok, dans les Chittagong Hill Tracts du sud-est du pays. La plus grande partie de la côte maritime est constituée de jungle marécageuse, les Sundarbans, la plus grande forêt de mangrove du monde, abritant de nombreuses et diverses espèces de faune et flore, notamment le tigre du Bengale. En , cette région est déclarée en danger. Cox's Bazar, au sud de la ville de Chittagong dans l'extrême sud-est du pays, possède une plage ininterrompue de 120 ,.

Situé de part et d'autre du tropique du Cancer, le Bangladesh a un climat de type tropical avec un hiver doux d'octobre à mars, un été chaud et humide de mars à juin, et des moussons de juin à octobre. Les catastrophes naturelles, telles que les inondations, les cyclones tropicaux, les tornades, et les raz de marée touchent le pays pratiquement tous les ans. Le phénomène d'inondation est accentué par la déforestation des pentes de l'Himalaya, par la forme en entonnoir du golfe du Bengale, par le relief de plaine du pays, par l'hydrographie du pays (plus de 90 % du pays est occupé par un delta) et par le réchauffement climatique. À cela s'ajoutent les effets de la déforestation, la dégradation des sols et l'érosion,.

En , le cyclone de Bhola fait 500 000 morts.

En , sur le seul îlot vaseux d'Urir Char, quatre mille des cinq mille habitants ont été tués par un violent raz de marée.

En 1991, un cyclone a tué plus de 135 000 personnes.

En 1998, le Bangladesh a connu de graves inondations. Mille personnes sont mortes et 30 millions se sont retrouvées sans abri, 130 000 animaux d'élevage sont morts, 50 km2 de terre furent détruits et 11 000 km de routes sévèrement endommagées ou complètement détruites. 66 % du pays était sous l'eau. L'inondation fut particulièrement dévastatrice cette année-là à cause des moussons particulièrement intenses et d'un dégel particulièrement abondant dans les Himalayas.

Le , le cyclone Sidr a provoqué la mort de 3 300 personnes et 1,5 milliard de dollars de dégâts.

En raison du réchauffement climatique, le Bangladesh pourrait perdre 20 % de son territoire sous l'effet de la montée des eaux. En 2050, les « réfugiés climatiques » pourraient être 50 millions dans le pays.

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  2. a et b (en) A. Ali ; Vulnerability of Bangladesh to climate change and sea level rise through tropical cyclones and storm surges ; Water, Air and Soil Pollution ; 92 (1-2) ; pages 171-179 ; 1996.
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Histoire

Karshapana, monnaie en argent datant de la dynastie Maurya (British Museum).
Détail du mur du temple de Kantanagar.
Le fort de Lalbagh, à Dacca.
Carte du Bengale oriental en 1907-1909, sous domination britannique.

Il existe des vestiges d'une civilisation datant d'il y a quatre mille ans dans la région du Bengale,, alors peuplée de Dravidiens, Tibéto-Birmans et Austro-Asiatiques. L'origine exacte du mot « Bangla » ou « Bengal » est inconnue, quoiqu'on les pense dérivés de « Bang », le nom d'une tribu parlant le dravidien et installée dans la région aux environs de -1000.

Le royaume de Gangaridaï est formé au plus tôt au Indo-Aryens ; ce royaume s'unira avec le Bihar sous les empires Magadha et Maurya. Le Bengale devient plus tard partie de l'empire Gupta du Shashanka  fonde un empire riche mais de courte vie ; il est considéré comme le premier roi indépendant de l'histoire du Bangladesh. Après une période d'anarchie, la dynastie bouddhiste Pala règne sur la région pendant quatre siècles, suivis d'un règne plus court de la dynastie Sena hindoue. L'islam est introduit au Bengale au soufis ; d'amples conquêtes musulmanes contribuent à le propager dans la région. Un général turcique afghan, Bakhtiyar Khalji, bat Lakshman Sen de la dynastie Sen et conquiert de grandes étendues du Bengale. La région est dominée par des dynasties de sultans et des seigneurs féodaux pendant plusieurs siècles. Au Empire moghol contrôle le Bengale et Dacca devient un centre provincial important de l'administration moghole.

Les commerçants européens arrivent vers la fin du Compagnie britannique des Indes orientales arrive à contrôler le Bengale à la suite de la bataille de Plassey en 1757. Peu après, démarre la terrible famine au Bengale de 1770, dans la zone où combat la compagnie anglaise, ce qui déclenche une grave crise financière et provoque une série de faillites en Europe.

La sanglante rébellion de 1857, connue sous le nom de révolte des cipayes, aboutit au transfert du pouvoir à la Couronne, avec un vice-roi à la tête de l'administration. Pendant la période coloniale, la famine est récurrente dans tout le sous-continent indien ; la Grande famine du Bengale de 1943 fera jusqu'à 3 millions de morts.

Entre 1905 et 1911, il y eut une tentative avortée de diviser la province du Bengale en deux zones, avec Dacca pour capitale de la zone orientale. Lorsque l'Inde est divisée en 1947, le Bengale est de nouveau séparé en deux pour des raisons religieuses ; la partie occidentale est donnée à l'Inde et la partie orientale devient une province du Pakistan appelée Bengale oriental (plus tard renommée Pakistan oriental), avec sa capitale à Dacca.

En 1950, les réformes territoriales aboutissent à l'abolition du système féodal zamindari. Toutefois, malgré le poids économique et démographique de l'est, le gouvernement et les forces militaires pakistanaises furent largement dominés par la haute société de l'ouest. Le Mouvement pour la Langue de 1952 est le premier signe de tension entre les deux parties du Pakistan. L'insatisfaction à l'égard du gouvernement sur les problèmes économiques et culturels augmente dans la décennie qui suit, pendant laquelle la Ligue Awami émerge comme voix politique de la population bengalophone. Elle agit pour l'autonomie dans les années 1960. En 1966, son président, Sheikh Mujibur Rahman, est emprisonné ; il est libéré en 1969 après une insurrection populaire.

En 1970, un énorme cyclone appelé Bhola dévaste la côte du Pakistan oriental ; le gouvernement réagit lentement. La colère de la population bengalie grandit quand Sheikh Mujibur Rahman, dont la Ligue Awami avait obtenu la majorité au Parlement aux élections de la même année, est empêché d'entrer en fonction. Après avoir mis en scène des pourparlers avec Mujibur, le président Muhammad Yahya Khan le fait arrêter la nuit du 25 mars 1971 et lance l'Opération Searchlight, une attaque militaire soutenue sur le Pakistan oriental. Les méthodes employées furent très sanglantes ; la violence de la guerre provoqua la mort de nombreux civils. Parmi les cibles les plus importantes, on trouve des intellectuels et des hindous ; environ dix millions de réfugiés s'enfuient en Inde. Les estimations du nombre de morts vont jusqu'à 3 millions de personnes,.

La plupart des dirigeants de la Ligue Awami quittent le pays et installent un gouvernement en exil à Calcutta, en Inde. La guerre de libération du Bangladesh dure neuf mois. Pendant la guerre, se produisent des violences sexuelles à très grande échelle. La guérilla menée par les Mukti Bahini (Freedom Fighters) et les troupes bengalies sont finalement aidés par les Forces armées indiennes en décembre 1971, lors de la Troisième guerre indo-pakistanaise. Sous le commandement du lieutenant général Jagjit Singh Aurora , l'armée de terre indienne remporte une victoire décisive sur les Pakistanais le 16 décembre, prenant plus de 90 000 prisonniers de guerre.

Après son indépendance, le Bangladesh devient une démocratie parlementaire avec Mujibur comme Premier ministre. Aux élections parlementaires de 1973, la Ligue Awami remporte la majorité absolue. Une famine touche le pays en 1973 et 1974. Début 1975, se met en place un gouvernement socialiste à parti unique dirigé par Mujibur et le BAKSAL . Le 15 août 1975, Mujibur et sa famille sont assassinés par des officiers militaires.

Une série de coups d'État et contre-coups-d'État dans les trois mois suivants culmine avec l'arrivée au pouvoir du général Ziaur Rahman (« Zia »), qui réinstalle le système politique précédent, avec plusieurs partis, et fonde le Parti nationaliste du Bangladesh (BNP). Zia est assassiné en 1981 par des militaires. Le chef d'État suivant est le général Hossain Mohammad Ershad, qui accède au pouvoir par un coup d'État sanglant en 1982 et y reste jusqu'en 1990 quand il est forcé à démissionner sous la pression de donateurs occidentaux à la suite d'un changement majeur en politique internationale après la fin de la Guerre froide et des dictateurs communistes. Depuis lors, le Bangladesh est à nouveau une démocratie parlementaire. La veuve de Zia, Khaleda Zia, mène le BNP à une victoire parlementaire aux élections générales de 1991 et devient la première femme Premier ministre dans l'histoire du pays. Toutefois, la Ligue Awami, dirigée par Sheikh Hasina, l'une des filles de Mujib ayant survécu à l'assassinat, prend le pouvoir aux élections suivantes en 1996. Elle perd en faveur du BNP en 2001.

Le 11 janvier 2007, à la suite de graves violences, un gouvernement par intérim est mis en place pour organiser les élections. Le pays souffre d'une corruption intense, du désordre et de la violence politique. Supprimer la corruption à tous les niveaux de l'État est la priorité du nouveau gouvernement. Ainsi, beaucoup de personnalités politiques, de fonctionnaires et de membres des partis politiques ont été arrêtés pour corruption.

À partir de 2015, le pays voit surgir une recrudescence de crimes et d'attentats islamistes. Pour essayer d'y mettre un terme, le premier ministre Sheikh Hasina a demandé à la cour suprême de mettre à l'examen la constitutionnalité du statut de religion officielle octroyé à l'islam en 1988.

En août 2024, après la dissolution du Parlement et la fuite de la Première ministre Sheikh Hasina, la présidence bangladaise annonce que le prix Nobel de la paix Muhammad Yunus allait diriger un gouvernement intérimaire. En proie à une crise politique, le pays est également le théâtre d’attaques visant des minorités religieuses : des commerces et des maisons appartenant à des hindous sont pris pour cible par des manifestants. Le média indien The Print rapporte des attaques ayant visé au moins deux temples hindous. La maison d’un musicien hindou célèbre, Rahul Ananda, est également incendiée.

  1. (en) G. Bharadwai ; The Ancient Period ; dans R.C. Majumdar ; History of Bengal ; B.R. Publishing Corp. ; 2003.
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  22. Le Bangladesh pourrait abandonner l'islam comme religion d'État, Ian Hamel, Le Point, 9 mars 2016.
  23. Le prix Nobel de la paix Muhammad Yunus dirigera le gouvernement intérimaire, lapresse.ca, 6 août 2024
  24. Pierre Hardy et Fleur Martinho, Violences au Bangladesh : pourquoi le sort des minorités suscite l’inquiétude, leparisien.fr, 6 août 2024

Culture

Laddu.

Nouvel État pour une nation ancienne, le Bangladesh a une culture comprenant des éléments nouveaux et anciens. La langue bengalie possède un riche héritage littéraire que le Bangladesh partage avec l'État indien du Bengale-Occidental. Le texte littéraire le plus ancien connu en bengali est la Charyapada , du Moyen Âge était constituée soit de textes religieux (les Chandidas ), soit d'adaptations d'autres langues (Alaol) ; elle ne commencera à se développer qu'au Rabindranath Tagore et Kazi Nazrul Islam. Le Bangladesh a également une longue tradition de littérature folklorique, dont des œuvres comme la Maimansingha Gitika, la Thakurmar Jhuli ou les contes ayant trait au Gopal Bhar.

La musique traditionnelle est basée sur la voix (Baniprodhan), avec peu d'accompagnement instrumental. La tradition Bâul est un héritage unique. Il existe des traditions régionales, dont les gombhira, bhatiali  et bhawaiya sont les plus connues. La musique folklorique du pays est souvent accompagnée de l'ektara, un instrument à une seule corde. On trouve également parmi les instruments de musique la dotâr, le dohol, la flûte et la tabla. Il y a aussi des influences de la musique classique hindoustani. La danse puise aussi dans les traditions folkloriques, particulièrement tribales, ainsi que la tradition indienne plus large.

Festival hindou.

Le Bangladesh produit environ 80 films par an. On publie environ 200 journaux quotidiens au Bangladesh, ainsi que 1 800 périodiques. Le nombre de lecteurs est toutefois assez bas, environ 15 % de la population. Les Bangladais écoutent une grande variété de programmes radio locaux et nationaux de Bangladesh Betar, ainsi que le service en bengali de la BBC et de Voice of America. Il y a une chaîne de télévision d'État et, ces dernières années, on voit une augmentation du nombre de chaînes privées.

La tradition culinaire du Bangladesh a des liens très forts avec la cuisine de l'Inde et du Moyen-Orient. Le riz et le curry sont les ingrédients de base, et les Bangladais font des friandises de produits laitiers (parmi les plus connues, on trouve les rôshogolla, chômchôm et kalojam).

Le sari est le vêtement le plus commun du pays parmi la population féminine. Le salwar kameez est également très répandu spécialement chez les jeunes femmes et, dans les grandes villes, on voit également des femmes vêtues à l'occidentale. Les vêtements occidentaux sont mieux acceptés chez les hommes. Ceux-ci peuvent également porter la kurta et le pajama ensemble, souvent pour des occasions religieuses. Le lungi est lui aussi prisé.

Le cricket et le football sont les sports les plus populaires du pays. En 2000, l'équipe du Bangladesh de cricket obtient le statut de test cricket et peut alors jouer des matchs contre les autres équipes les plus importantes du Conseil international du cricket. Parmi les autres sports les plus pratiqués, on trouve le football, le hockey sur gazon, le tennis, le badminton, le handball, le volley-ball, le jeu d'échecs, le carrom et le kabaddi. Le Bangladesh Sports Control Board régit vingt-neuf associations sportives.

  1.  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Banglapedia.

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région

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