Onnezies

• Sources : INS, Rem. : 1831 jusqu'en 1970 = recensements, 1976 = nombre d'habitants au 31 décembre.

Dans le passé, Onnezies a été le siège d'une seigneurie. Le 8 avril 1615, Étienne Maisent, seigneur d'Onnezies, Montigny, Rogeries et Haultbrugghe, bénéficie de lettres d'anoblissement. Également conseiller pensionnaire (conseiller juridique) de Mons, il a épousé la fille du seigneur de Bétisart (Bétissart?) et appartient à une ancienne bonne famille de Mons.

• Tour-colombier seigneurial : cette tour carrée en briques sur un haut soubassement de moellons date de la fin du toit en pavillon avec petit bulbe à flèche. Ce colombier, classé au titre des monuments historiques, et le corps de bâtiment (fortement remanié) qui le jouxte sont des vestiges de la ferme de l’ancien château d’Onnezies, aujourd’hui disparu.
• Église paroissiale Saint-Pierre : cette église néogothique a été érigée en 1847 sur les bases d’un édifice du gothique, fait de briques et de moellons, à trois niveaux, percé d’un portail ogival encadré de pierre calcaire et surmonté, au niveau suivant, d’une baie de même allure. L’église héberge à l’intérieur une statuaire nombreuse (dont une statue de saint Pierre en pierre blanche peinte remontant au fonts baptismaux du .
• Gare : sise aux confins des anciennes communes d’Angre et d’Onnezies, sur une voie de chemin de fer désaffectée (autrefois empruntée par Émile Verhaeren pour se rendre à sa résidence près du Caillou-qui-bique, et convertie en chemin de randonnée RAVeL), cette ancienne gare de la fin du .

• Église Saint-Pierre, nef et chevet.
• Église Saint-Pierre, clocher gothique (XVI^e siècle).
• Cimetière, avec à gauche le calvaire. Remarquer à l’arrière-plan à droite, émergeant de derrière les arbres, le bulbe à flèche du colombier seigneurial.
• Gare d’Angre désaffectée, sur le territoire de l’ancienne commune d’Onnezies. À l’avant-plan à gauche : sentier RAVeL 98A.
• Tronçon champêtre de la « rue » de l’Abreuvoir.

Le village a conservé plusieurs fermes traditionnelles, dont en particulier :

• Rue de l’abreuvoir .
• Rue Général Cochez .
• Rue Général Cochez néo-classique sous toiture à croupes.
• Rue des Jonquilles .
• Rue des Juifs .
• Rue des Juifs .

• Ancienne ferme rue de l’Abreuvoir n^o 17-21.
• Grillage d’entrée de la ferme rue Général Cochez n^o 8.
• Portail d’entrée de la ferme rue Général Cochez n^o 35. À droite, forte bâtisse néo-classique.
• Ferme rue des Juifs n^o 4.
• Ferme traditionnelle rue des Juifs n^o 27 : corps de logis et grange.

Dans le domaine de l’architecture civile méritent mention :

• La demeure bourgeoise de tradition classique sise 33, rue Général Cochez, en retrait d’un jardinet. Bien que modifié, cet ample double corps de la .
• L’ancien presbytère du chêne de la Liberté. Il s’agit d’une haute bâtisse teintée de style néo-gothique, en particulier par le contour des baies.
• L’ancienne petite école désaffectée située au 24-26 de la rue des Jonquilles et datée de 1865. Cet étroit et haut double corps en brique héberge la Maison du Parc naturel des Hauts-Pays.

• Ancienne ferme rue des Juifs n^o 19.
• Maison bourgeoise rue Général Cochez n^o 33.
• Demeure de notable rue Général Cochez n^o 29.
• Ancienne école, rue des Jonquilles.
• Rue des Juifs dans le centre du bourg, avec l’église Saint-Pierre au second plan.

• Alain Jouret, Le Haut-Pays de Dour, dans Saint-Ghislain, Borinage, Haut-Pays. Un passé recomposé. Saint-Ghislain, 2013, p. 139-264 (Publication extraordinaire du Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région, XIII).

• Histoire et Patrimoine

• Portail du Hainaut

• Alain Jouret, Le Haut-Pays de Dour, dans Saint-Ghislain, Borinage, Haut-Pays. Un passé recomposé. Saint-Ghislain, 2013, p. 139-264 (Publication extraordinaire du Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région, XIII).

Dans le passé, Onnezies a été le siège d'une seigneurie. Le 8 avril 1615, Étienne Maisent, seigneur d'Onnezies, Montigny, Rogeries et Haultbrugghe, bénéficie de lettres d'anoblissement. Également conseiller pensionnaire (conseiller juridique) de Mons, il a épousé la fille du seigneur de Bétisart (Bétissart?) et appartient à une ancienne bonne famille de Mons.