Rome

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Rome : descriptif

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Rome

Rome (/ʁɔm/ ; en italien : Roma /ˈroːma/ ) est la capitale de l'Italie

Située au centre ouest de la péninsule italienne, près de la mer Tyrrhénienne, elle est également la capitale de la région du Latium

En 2019, elle compte 2 844 395 habitants établis sur 1 285 km2, ce qui fait d'elle la commune la plus peuplée d'Italie et la troisième plus étendue d'Europe après Moscou et Londres

Son aire urbaine recense 4 356 403 habitants en 2016,

Bâtie sur sept collines, la ville se situe près de l'embouchure du Tibre et est divisée en vingt-deux rioni

Elle présente en outre la particularité de contenir un État enclavé dans son territoire : la cité-État du Vatican (Stato della Città del Vaticano), dont le pape est le souverain

C'est le seul exemple existant d'un État à l'intérieur d'une ville. L'histoire de Rome s'étend sur plus de vingt-huit siècles, depuis sa fondation mythique par Romulus en 753 av

J.-C

jusqu'à son rôle actuel de capitale de la république italienne

Second berceau de la civilisation occidentale après Athènes, la ville fut successivement le centre de la Royauté romaine, de la République romaine (509 av

J.-C

– 27 av

J.-C.), puis de l'Empire romain (27 av

J.-C

– 330)

Durant cette période, où naît la célèbre expression proverbiale « tous les chemins mènent à Rome », la ville aurait compté entre un et deux millions d'habitants et domine l'Europe, l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient tant militairement que culturellement, diffusant dans ces territoires la langue latine, ses arts et techniques ainsi que la religion chrétienne

Depuis le Ier siècle elle abrite le siège de l'Église catholique romaine, au sein des États pontificaux (752-1870) puis de la Cité du Vatican

Sa devise antique, Senatus populusque Romanus (le Sénat et le peuple de Rome) abrégée en S.P.Q.R., a traversé les siècles et reste de nos jours l'emblème de la ville. Considérablement agrandie par de grands travaux sous Jules César et surtout sous Auguste, la ville est partiellement détruite lors du grand incendie de Rome — le Circus Maximus notamment

À partir du XVe siècle, presque tous les papes depuis Nicolas V (1447-1455) perpétuent la tradition de l'architecture romaine et ambitionnent de faire de Rome le principal centre culturel et artistique de l'Occident

La ville devient l'un des foyers de la Renaissance italienne, avec Florence et Venise, et donne naissance au style baroque — dont témoigne encore son centre historique, classé par l'UNESCO comme site du Patrimoine mondial

Des artistes comme Michel-Ange, Raphaël ou Le Bernin s'y installent et produisent des œuvres telles que la basilique Saint-Pierre, la chapelle Sixtine, la fontaine de Trevi, le Capitole ou les Chambres de Raphaël

Au XIXe siècle, Rome est le symbole de l'unité italienne et devient la capitale du royaume d'Italie, puis de la République après la Seconde Guerre mondiale. Ville mondiale, du fait de son patrimoine architectural, urbain et culturel, Rome fait partie des principales destinations touristiques de l'Europe

La Ville éternelle est, au niveau architectural, l'une des plus belles villes du monde, et fréquentée par les touristes depuis le XVIIIe siècle

Le siège de la papauté et le pèlerinage de Rome en font un lieu éminent pour les chrétiens du monde entier depuis des siècles

Les musées du Vatican et le Colisée sont parmi les sites les plus fréquentés

Rome est aussi l'un des plus grands sites archéologiques du monde, et compte également de nombreux ponts et fontaines, 900 églises, ainsi qu'un grand nombre de musées et d'universités

Outre le tourisme, l'économie de la « Ville éternelle » est également orientée vers les nouvelles technologies, les médias et les télécommunications depuis les années 2000

Rome a aussi organisé les Jeux olympiques d'été en 1960

Rome n'est jumelée qu'avec une seule ville, Paris : « Seule Paris est digne de Rome, seule Rome est digne de Paris »,.

Géographie

Site

Localisation
Représentations cartographiques de la commune
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique

Au centre de la péninsule italienne, Rome sépare l'Italie du sud de l'Italie du nord. En effet, la capitale est située à 187 Naples, à 234 Florence, à 372 Bari, à 424 Palerme et à 479 Milan. La ville est située dans la région du Latium, à la confluence de l'Aniene et du Tibre. Le centre-ville est situé à environ 25 kilomètres de la côte de la mer Tyrrhénienne, mais l'agglomération romaine s'étend jusqu'à celle-ci par le biais du Municipio X formant l'actuel quartier d'Ostie, appelée aussi Lido di Roma (Lido signifie « littoral » en Italien). C'est pourquoi Rome est une des rares capitales européennes à se prévaloir d'un littoral, et d'environ 20 . À proximité de la ville, on trouve à 30 lac de Bracciano, et au sud-est à environ 20 Castelli Romani, au milieu des collines des Monts Albains.

Superficie

La ville est la plus étendue d'Italie, et l'une des plus vastes d'Europe, avec 1 285 Paris intra muros). La petite surface du centre-ville, qui ne représente que 5 % de la commune, donne une impression erronée de sa superficie réelle. En effet, la Commune de Rome est la troisième capitale la plus étendue d'Europe (après Moscou et Londres), et s'étend jusqu'au littoral de la mer Tyrrhénienne, 24 Bruxelles ou aux 5 600 de Londres). Rome constitue donc un cas unique, avec Berlin dans une moindre mesure, dans le monde occidental en raison de l'immensité de la campagne qui entoure la ville et de l'interpénétration de la ville et de la campagne. En terme d'agglomération toutefois, celle de Rome se classe 9e en Europe, bien après celle de Paris qui est troisième.

Topographie et relief
Carte ancienne de la topographie de Rome, 1557 (Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne, NuBIS).

L'altitude varie, d'un niveau proche du niveau de la mer sur les bords du Tibre, en passant par 13 Piazza del Popolo, point le plus bas hors des berges, à 140 Monte Mario. Le territoire de la ville présente des paysages naturels variés : des reliefs, avec des monts et des collines (y compris les Sept Collines historiques), des plaines, des zones de campagne (Agro Romano, avec des champs cultivés, des prés, des fermes, des allées de pins parasols), des « marranes » (fossés ou tranchées avec de petits ruisseaux), le fleuve Tibre et ses affluents, dont la rivière Aniene, une île fluviale (île Tibérine), et des zones côtières avec des forêts de pins, des dunes et des plages de sable (Capocotta), sur la côte de la mer Tyrrhénienne longeant le Lido di Ostia.

Urbanisme
Vue imprenable sur Rome depuis le Vittoriano, avec au premier plan la Basilique de Maxence et Constantin et le Colisée au second.

Le centre historique de Rome est dominé par les sept collines : Aventin, Cælius, Capitole, Esquilin, Palatin, Quirinal et Viminal, se situant toutes sur la rive gauche du Tibre qui traverse la ville en direction du Sud et au milieu duquel se trouve l'île Tibérine. Le centre-ville comprend également les collines du Janicule, du Pincio et du Vatican, ainsi que le relief artificiel de Monte Testaccio. Hors des murs se trouvent d'autres collines, plus élevées, comme le Monte Mario (140 Mont Parioli ou le Mont Antenne. La ville antique était entourée par des murailles dont le mur d'Aurélien, une enceinte construite par l'empereur Aurélien en 270 pour protéger les quartiers qui s'étaient développés en dehors de la Muraille Servienne. Cette partie de Rome couvre environ 4 % de la superficie de la municipalité actuelle qui s'étend bien au-delà de l'espace proprement urbain.

Le centre historique est l'une des cités antiques les plus grandes du monde, il est divisé en 22 Rioni et comprend environ 300 hôtels, plus de 2 000 palais, 300 églises, 200 fontaines monumentales, plusieurs sites archéologiques, huit parcs, les principaux monuments de la ville, les institutions gouvernementales et des milliers de magasins, bureaux, bars et restaurants.

Le reste de la ville est divisé en quartiers urbains qui contiennent la majorité des immeubles modernes. La zone urbaine de la ville est coupée en deux par son périphérique, le Grande Raccordo Anulare (68 , près du double du périphérique parisien), achevé en 1962, qui entoure le centre-ville à environ 10 Torrenova, Acilia), et eux-mêmes ceinturés par le périphérique de l'autoroute A1 Milan-Naples.

Climat

Rome bénéficie d'un climat méditerranéen (Köppen: Csa) caractéristique des côtes méditerranéennes de l'Italie. Les hivers sont doux, et les coups de froid en provenance des Apennins sont infréquents. La neige est très rare. Les étés sont chauds et secs, mais influencés par la proximité de la mer. Un record absolu de chaleur a été mesuré le atteignant 44,6 Ciampino. La commune est si vaste et son relief si varié qu'il peut y avoir des variations climatiques importantes, par exemple entre les quartiers nord et ceux du sud, ou entre le centre-ville et le littoral.

Relevé météorologique de Rome Aéroport Ciampino (période : 1981-2010)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 4 4,2 7,4 10,2 15,3 17,1 21,9 21,3 17,6 13,4 8,8 4,5 12,5
Température moyenne (°C) 9 9,4 12,9 16,2 20,2 24,8 27,9 27 22,7 18 13,9 10,5 17,6
Température maximale moyenne (°C) 14 14,6 18,3 21,4 25,2 31,5 33,9 32,7 28 23,9 18,3 15,4 22,6
Record de froid (°C) −9,4 −6,9 −3,5 1,4 3,8 9,6 13,1 13,3 6,9 1,8 −2,2 −4,6 −9,4
Record de chaleur (°C) 23,8 26 28,6 32 37,2 42,8 44,6 43,7 41,8 38,2 29,4 26,2 44,6
Ensoleillement (h) 170,9 192,8 207,4 241 293,5 335 361,7 337,6 307 215,3 169 161,6 2 972,8
Précipitations (mm) 69,1 70,5 56,9 68,5 17,6 1 0,1 0,4 43,9 51,1 87,6 91,1 492,8
Source : Servizio Meteorologico Ensoleillement


Environnement

Écosystème

Situé à la frontière entre le nord méditerranéen et une zone plus froide liée à la présence des Apennins et des volcans, l'écosystème de Rome se divise en trois zones : humide autour du Tibre et de l'Aniene, plus sec vers la partie Est, et plus méditerranéen sur la partie proche de la côte. La faune et la flore se répartissent selon ce découpage.

Flore

Avec sa diversité de paysages et son étendue, Rome offre une grande variété d'habitats pour les plantes. Une analyse de la flore réalisée en 1995 a permis de dénombrer plus de 1 300 espèces de plantes : ce nombre, important pour une ville de cette taille, s'explique grâce à la douceur du climat et à l'ensoleillement. Parmi les espèces les plus typiques, les pins, pins parasols, cyprès, palmiers, lauriers-roses, magnolias, eucalyptus, cèdres, chênes verts, sont présents dans les parcs, les allées, les zones archéologiques, le long des routes, sur les places. La visibilité de cette verdure méditerranéenne et exotique crée une impression de ville verte.

Faune

La faune également bénéficie de ces conditions écologiques particulières. Il a été dénombré à Rome 145 espèces de vertébrés. Les chats, vivant en liberté, notamment dans les zones archéologiques, seraient près de 300 000, et sont depuis 2001 protégés à titre de « patrimoine bioculturel ». La présence d'oiseaux, comme les cormorans et les mouettes en plein centre-ville, prouve la qualité biologique des eaux des fleuves, où vivent suffisamment de poissons et en assez grande variété pour les nourrir.

Parcs et espaces verts

Rome est l'une des capitales les plus vertes d'Europe. Elle possède un grand nombre de parcs qui appartenaient auparavant à l'aristocratie locale. Les jardins sont souvent nommés « villas » car ils se trouvent sur d'anciennes propriétés patriciennes. Rome est également une des seules grandes villes à avoir autant d'espaces agricoles et de campagne en son sein, l'Agro Romano. Au total, les zones vertes libres couvrent une superficie totale de 86 000 hectares, soit 67 % des 128 500 hectares de Rome Capitale.

Parmi les grands parcs du centre-ville, se trouvent :

  • Villa Doria Pamphilj (180 ha) ;
  • Villa Ada (180 ha) ;
  • Villa Borghèse (80 ha) ;
  • Jardins du Vatican (23 ha) ;
  • Villa Glori (25 ha) ;
  • villa Celimontana (11 ha) ;
  • villa Torlonia (13 ha) ;
  • Villa Médicis (7 ha) ;
  • jardins du Pincio ;
  • Jardin botanique de Rome (12 ha).

La protection des zones naturelles est un phénomène assez récent à Rome, puisque c'est en 1987 qu'a été créée la première réserve naturelle (parc urbain du Pineto) et l'année suivante le parc régional de l'Appia Antica (1988). Le maintien d'espaces naturels grâce aux vestiges archéologiques est particulier à Rome, et permet à la nature d'arriver au centre de la ville. Il existe toujours des champs cultivés, des prés, de vieilles fermes, des allées de pins parasols, des pinèdes, vallons ou des zones humides. L'organisme de protection de la nature Romanatura, créé en 1997, a permis d'amplifier le nombre de zones protégées (actuellement[C'est-à-dire ?] de quatorze) , parmi lesquelles :

  • parc régional de l'Appia antica (3 296 Via Appia ;
  • réserve naturelle du Monte Mario (206 ha) ;
  • réserve naturelle de la Vallée de l'Aniene (650 rivière Aniene
  • parc régional urbain du Pineto (pinède, 240 ha) ;
  • réserve naturelle d'État du littoral romain, la plus vaste (16 327 ha; protège les plages, dunes, maquis du littoral) ;
  • réserve naturelle de Decima-Malafede (6 145 ha) ;
  • réserve naturelle de l'Insugherata (740 ha) ;
  • réserve naturelle de la Vallée des Casali (466 ha) ;
  • parc archéologique de Centocelle (120 ha; depuis 2008, sur le site d'un aéroport désaffecté) ;
  • Monument naturel Parco della Cellulosa (100 ha).

Hameaux

Vue de Rome depuis le Janicule.

Ostie, Ostia Antica, Acilia Nord, Acilia Sud, Vitinia , Infernetto, Trigoria , Piana del Sole , Casal Palocco, Castel di Leva, Villaggio Prenestino , Castelverde (Roma) , Corcolle , La Storta-Olgiata , Massimina , Monte dell'Ara-Valle Santa .

Communes limitrophes

Albano Laziale, Anguillara Sabazia, Ardea, Campagnano di Roma, Castel Gandolfo, Castel San Pietro Romano, Ciampino, Colonna, Fiumicino, Fonte Nuova, Formello, Frascati, Gallicano nel Lazio, Grottaferrata, Guidonia Montecelio, Marino, Mentana, Monte Porzio Catone, Monte Compatri, Monterotondo, Palestrina, Poli, Pomezia, Riano, Sacrofano, San Gregorio da Sassola, Tivoli, Trevignano Romano, Zagarolo, lanuvio.

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Histoire

Origine légendaire

Selon la légende, Rome aurait été fondée le

D'après l'archéologie

D'après les sources archéologiques, les premiers occupants du site au étaient des bergers vivant dans des cabanes installées sur le Mont Palatin, une colline qui domine le Tibre.

À la même époque, la péninsule italienne est occupée par plusieurs peuples : les Grecs au Sud, les Carthaginois en Sardaigne et en Corse, les Étrusques au Nord, des peuples italiques au centre.

Ce sont les Étrusques qui, au réunissent les villages dans la plaine du Latium et créent une cité qui est protégée par les sept collines environnantes et par ses remparts.

  1. Plutarque, Vies parallèles [détail des éditions] [lire en ligne] Romulus, 1 et 2.

Histoire

Pyramide de Caius Cestius et Porta San Paolo.

Rome est l'une des rares capitales du monde qui a été constamment habitée depuis près de trois millénaires. Les spécialistes considèrent que Rome était, à l'époque impériale (c'est-à-dire pendant la période comprise entre les débuts de l'époque chrétienne et le  siècle), la plus grande ville du monde, comptant entre un et deux millions d'habitants (à peu près la taille de Londres au début du XIXe siècle, lorsque Londres était la plus grande ville du monde).

Rome a commencé à avoir des caractéristiques strictement urbaines avant même l'avènement de la dynastie étrusque des Tarquins (fin du Carthage,.

À la fin de l'époque républicaine (seconde moitié du Vandales et du second pillage, presque un demi-siècle plus tard, en 455.

Sous Auguste, la population romaine s'élevait à environ un million d'habitants, atteignant son expansion maximale à l'ère antonine (milieu du ,. La ville devra attendre le recensement de 1951 pour atteindre à nouveau ces niveaux démographiques. Au cours des deux cents années suivantes, la population connut un certain déclin, s'établissant au début du sac des Vandales (455), beaucoup plus destructeur et sanglant que le précédent, et les longues années de guerre et de famine qui suivirent décimèrent la population romaine. Au début du Totila n'aurait laissé à Rome que cinq cents habitants presque morts de faim. La ville, après avoir subi plusieurs sacs, tant par les Goths que par les Byzantins, ne comptera plus que 30 000 habitants à la fin des guerres gothiques, ce déclin démographique entraînant une rétraction du tissu urbain vers l'anse du Tibre et le champ de Mars. La population de la ville est restée à ces niveaux pendant presque tout le Moyen Âge. Au sac de Rome opéré par les Normands de Robert Guiscard décima encore plus la petite communauté romaine. La renaissance qui a suivi, approchant au Sac de Rome, la ville de Rome comptait 55 035 habitants, principalement composés de colonies originaires de différentes villes italiennes, à majorité florentine, mais réduits à 20 000 après cet événement tragique, devenant une petite ville.

La reprise est cependant assez rapide : en 1600, Rome avait atteint 110 000 habitants. L'augmentation de la population s'est toutefois ralentie au cours du XVIIe siècle et de la première moitié du XVIIIe siècle ; la ville n'atteignant que 156 000 habitants en 1750. Par la suite, cette hausse modeste a été maintenue, avec des hauts et des bas déterminés par certains événements historiques importants (dont l’invasion napoléonienne en premier lieu), pendant les cent vingt années qui ont suivi.

Après l'annexion de Rome au royaume d'Italie en 1870 et son choix comme capitale du pays, la ville connut un développement spectaculaire : les 210 000 habitants qu'elle comptait à cette date (quatrième place après Naples, Milan et Gênes) étaient passés à 500 000 au début du XXe siècle. Le million d'habitants est franchi dans les années 1930, Rome redevenant la plus grande municipalité de la péninsule.

Après la Seconde Guerre mondiale, Rome a continué à se développer et à augmenter sa population à la suite du boom économique, qui a conduit à la construction de nombreuses zones suburbaines dans les années cinquante et soixante. Les deux millions d'habitants sont atteints en 1960, et en 1980 la ville abritait 2,8 millions de personnes.

  1. Claude Nicolet, Robert Ilbert et Jean-Charles Depaule, « Mégapoles méditerranéennes: géographie urbaine rétrospective », Actes du colloque organisé par l'École française de Rome et la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme, Rome, 8-, Maisonneuve & Larose, 2000, 1071 pages. (ISBN ) et (ISBN )
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  6. Richard Krautheimer, Rome, Profile of a City, 312-1308, 2000 ISBN )
  7. P. Llewellyn, Rome in the Dark Ages (London 1993), p. 97.
  8. «  » [], Demo.istat.it (consulté le )

Culture

Musées

Musées du Capitole.
Galerie Borghèse.
MACRO Testaccio.

Rome compte de nombreux et riches musées, contenant des œuvres et des trésors accumulés dans la ville au cours des siècles:

  • les musées du Vatican, parmi les plus vastes et les plus visités du monde, comprenant :
    • Musée Pio-Clementino,
    • Musée égyptien,
    • Musée grégorien étrusque,
    • Musée grégorien profane,
    • Musée Chiaramonti,
    • Pinacothèque,
    • Galerie des cartes géographiques,
    • Musée missionnaire ethnologique,
    • Musée Pio Cristiano,
    • Collection d'Art religieux moderne,
    • Musée historique du Vatican (comprenant le musée des Carrosses) ;
  • Musée national romain, réparti sur quatre sites
  • Musée de la civilisation romaine
  • Musée national étrusque de la villa Giulia (35 salles, le plus grand musée étrusque du monde) ;
  • Musées du Capitole, ouverts en 1471, les plus vieux musées du monde ; leur annexe, la Centrale Montemartini ;
  • Galerie Borghèse ;
  • Galerie nationale d'art ancien ;
  • Galerie Doria-Pamphilj ;
  • Galerie nationale d'art moderne ;
  •  siècle ;
  • Musée d'Art contemporain (MACRo) ;
  • Musée des Mathématiques ;
  • Musée des voitures anciennes ;
  • Musée national du Palais de Venise.

Bibliothèques et archives

Bibliothèque apostolique du Vatican.

Rome abrite la Bibliothèque nationale centrale, chargée du dépôt légal : elle abrite environ 7 millions de volumes et est la plus grande bibliothèque italienne. Mais la bibliothèque de Rome la plus connue se trouve au Vatican : c'est la Bibliothèque apostolique du Vatican, l'une des plus anciennes du monde (1475), riche de plus de 1,6 million de volumes, célèbre dans le monde entier pour ses manuscrits et documents de grande valeur.

Les principales bibliothèques de Rome comprennent : la Biblioteca Angelica, ouverte en 1604 (200 000 volumes), première bibliothèque publique d'Italie ; la Biblioteca Vallicelliana (130 000 volumes), créée en 1565 ; la Biblioteca Casanatense (400 000 volumes), ouverte en 1701 ; la Biblioteca del Ministero degli Affari Esteri, spécialisée dans la diplomatie, les affaires étrangères et l'histoire moderne ; la Biblioteca dell'Istituto dell'Enciclopedia Italiana, fondée en 1925 ; la biblioteca di Archeologia e Storia del Arte, fondée en 1922 (370 000 volumes) ; la biblioteca Universitaria Alessandrina, fondée en 1667 (un million de volumes) ; la bibliothèque Don Bosco, une des plus grandes et des plus modernes de toutes les bibliothèques salésiennes ; la Biblioteca e Museo teatrale del Burcardo, un musée-bibliothèque spécialisé dans l'histoire du théâtre ; la Biblioteca della Società Geografica Italiana, basée à la Villa Celimontana et plus importante bibliothèque géographique d’Italie (et une des plus importantes d’Europe). Il existe également un grand nombre de bibliothèques spécialisées rattachées à divers instituts culturels étrangers à Rome, dont celles de l'Académie américaine de Rome, de l'Académie française de Rome et de la Biblioteca Hertziana (300 000 volumes) d'histoire de l'art, une bibliothèque allemande souvent réputée pour son excellence dans les domaines des arts et des sciences.

On y trouve enfin les archives Centrales de l'État, créées en 1875, logées dans le quartier de l'EUR, et les archives d'État de Rome, créées en 1871 (et abritées au palazzo della Sapienza).

Universités

Université La Sapienza.

Rome est un centre national pour les études supérieures. Elle possède 22 universités d'État ou privées et 24 universités pontificales, soit un total de 46 universités. Sa première université, La Sapienza, fondée en 1303, est l'une des plus anciennes d'Europe : elle est encore la plus grande d'Europe et la seconde du monde pour le nombre d'étudiants. Parmi les autres universités publiques, on peut citer Tor Vergata (1982) et  (1992).

Rome comprend plusieurs universités et instituts pontificaux placés sous l'autorité du Saint-Siège, il s'agit de l'université pontificale grégorienne, fondée en 1551, de l'université pontificale Saint-Thomas-d'Aquin, entre autres. Parmi les universités privées se trouvent « LUMSA », l'université catholique du Sacré-Cœur, « LUISS », l’Istituto Europeo di Design, la John Cabot University, l'« Istituto Universitario di Scienze Motorie », la American University of Rome, le « Campus de Malte », la « S. Pio université Loyola de Chicago.

Académies et Instituts étrangers

Académie de France à Rome, Villa Médicis.

La ville accueille de nombreuses académies et instituts étrangers. L'Académie de France est installée depuis 1803 dans la Villa Médicis, l'École française de Rome au palais Farnèse depuis 1875. L'Académie royale espagnole est basée depuis 1873 sur la colline du Janicule, non loin de l'American Academy in Rome (1913). Le prestigieux Institut Archéologique allemand de Rome, fondé en 1829, est l'établissement de recherche archéologique le plus ancien de Rome et l'un des plus vieux du monde. L'Allemagne possède également son grand centre culturel, la Deutsche Akademie Rom, à la Villa Massimo depuis 1910. Près de la villa Borghèse, on trouve la British School, fondée en 1901 et logée depuis 1916 dans un bâtiment néoclassique, ainsi que l'Académie de Roumanie, instituée en 1920, et l'Academia Belgica, ouverte en 1939. Enfin, la Villa Maraini est depuis 1949 le siège de l'Institut Suisse, fondé la même année.

Musique

Auditorium Parco della Musica.

Rome est considérée comme le creuset de la musique sacrée. C'est le pape Grégoire le Grand qui établit au chant grégorien ». Rome accueille l'Accademia Nazionale di Santa Cecilia (fondée en 1585), une des plus anciennes académies musicales du monde : l'orchestre symphonique de l'académie jouit encore aujourd'hui d'une réputation et d'une reconnaissance internationale. Elle se produit, entre autres, dans le récent Auditorium Parco della Musica, un des complexes musicaux les plus importants du monde. La ville compte aussi de nombreux clubs de jazz, et en juin 2005 a été inaugurée la Casa del Jazz.

La ville a été l'hôte du Concours Eurovision de la chanson 1991 et des MTV Europe Music Awards 2004.

Théâtre

Teatro Argentina.

Rome présente une grande variété d'offre théâtrale. Parmi les théâtres les plus réputés, le Teatro Argentina (1732), le Teatro Valle (1727), le Teatro Eliseo, le Teatro Brancaccio, le Teatro Jovinelli, le Teatro Sistina, le Teatro Quirino, le Salone Margherita, le Théâtre du Lido ou encore le Théâtre Globe-Silvano Totti. Rome possède aussi son opéra, le Teatro dell'Opera di Roma. Bien que Rome ait été moins importante pour l’histoire de l’opéra que Venise, Naples et Milan, en particulier aux Le Barbier de Séville de Rossini (au Teatro Argentina en 1816), Il trovatore de Verdi (Teatro Apollo, 1853) et Un ballo in maschera (Teatro Apollo, 1859) ou Tosca de Puccini (Teatro Costanzi, 1900) – l’action de ce dernier se déroule également à Rome, dont le Castel Sant’Angelo.

Cinéma

Rome est l'une des capitales mondiales du cinéma. Elle possède son grand complexe de studios cinématographiques, Cinecittà, la capitale du Cinéma italien, fondée en 1937 et où sont tournés des films à gros budget. À partir de 1945, avec Rome, ville ouverte, de Roberto Rossellini, les metteurs en scène italiens d'après-guerre ont été contraints de tourner leurs films à ciel ouvert, dans les rues et sur les places, car les studios de Cinecittà avaient été bombardés : c'est ainsi qu'est né le néoréalisme à l'italienne. Dans les années 1950 et 1960, Rome est devenue pour les producteurs américains la « Hollywood-sur-Tibre » : y ont notamment été tournés de grands péplums ayant marqué l'histoire du cinéma, comme , , ou encore et Gladiator. C'est à Cinecittà également qu'un nouveau genre, le « western spaghetti », a vu le jour dans les années 1960, avec pour chef de file Sergio Leone. Federico Fellini y a tourné nombre de ses films. Plus récemment, Martin Scorsese a choisi les studios pour filmer Gangs of New York (2002), Mel Gibson y a réalisé La Passion du Christ en 2004 et le film de Ron Howard (2009) avait la ville pour cadre. La série Rome de HBO/BBC y a été tournée, ainsi que le livre 6 de la série Kaamelott. Les studios ont reconstitué les décors du Vatican pour les tournages de la série de Paolo Sorrentino The Young Pope (2016) et sa suite The New Pope (2019).

Tous les ans, depuis 2006, se déroule en automne le Festival International du Film de Rome. Le Centro Sperimentale di Cinematografia, fondé en 1935, est l'une des plus anciennes écoles de cinéma du monde.

Décors de Cinecittà.

Quelques films sur Rome :

  • Rome, ville ouverte (1945), de Roberto Rossellini ;
  • Le Voleur de bicyclette (1948), de Vittorio De Sica ;
  •  (1953), de William Wyler ;
  • Pauvres mais beaux (1958), de Dino Risi ;
  • La Dolce Vita (1960), de Federico Fellini ;
  • Fellini Roma (1972), de Federico Fellini ;
  • Nous nous sommes tant aimés (1974), d'Ettore Scola ;
  • Une journée particulière (1977), d'Ettore Scola ;
  • Journal Intime (1994), de Nanni Moretti ;
  • Romanzo criminale (2006) de Michele Placido ;
  • Mission impossible 3 (2006) de J. J. Abrams ;
  •  (2009) de Ron Howard ;
  •  (2011), de Nanni Moretti ;
  • To Rome with Love (2012), de Woody Allen ;
  • La grande bellezza (2013), de Paolo Sorrentino ;
  • 007 Spectre (2015), de Sam Mendes ;
  • American Assassin (2017), de Michael Cuesta;
  • Les Deux Papes (2019), de Fernando Meirelles.
  • Mission impossible : Dead Reckoning, partie 1

(2023)

Cuisine

Rome a une gastronomie riche, ancienne et bien à elle. La cuisine romaine traditionnelle se compose essentiellement d'aliments « pauvres » et de plats à base de céréales, légumes et viandes. C'est pourquoi on parle de « cucina povera », ce qui ne signifie pas que la cuisine soit pauvre mais que les ingrédients de base sont simples et rustiques : herbes aromatiques, huile, lard, jambon. La gastronomie romaine est très variée et savoureuse, et comprend nombre de spécialités à base de pâtes, de viande, d'abats (tripes), de poissons et beaucoup de recettes à base de légumes (artichauts...). La cuisine de la Rome antique, décrite dans le Satyricon de Pétrone et les recettes d', était totalement différente et bien plus extravagante. À partir du Moyen Âge, la cuisine romaine se divise en deux catégories : la cuisine pontificale, consommée à la cour des Papes, et la cuisine populaire, à l'origine de celle de nos jours. Il est à noter l'importance des influences juives dans la gastronomie romaine, la communauté juive étant la plus ancienne d'Europe et préservant ses traditions culinaires (artichauts à la juive, agneau à la juive... ; nombreuses charcuteries ou pâtisseries).

Saltimbocca alla Romana.
Carciofi alla Romana.
Bucatini all'amatriciana.

Parmi les plats romains typiques servis dans les « trattorias » et autres « osterias » :

  • Plats de pâtes :
    • spaghetti à la carbonara
    • bucatini all'amatriciana
    • pâtes à la Gricia
    • nb. : les trois recettes ci-dessus sont toutes à base de Guanciale (joue de porc) et le fromage utilisé est le Pecorino Romano.
    • pâtes « Cacio e pepe » (au fromage et poivre)
    • Penne all'Arrabbiata (sauce piquante)
    • gnocchi alla romana (pâtes de semoule ou de pommes de terre)
  • Plats de légumes :
    • les célèbres carciofi alla romana (artichauts à l'ail et aux herbes) et les carciofi alla Giudia (artichauts frits)
    • puntarelle (chicorée crue avec sauce à l'anchois)
    • pizza romana
    • peperoni alla romana (poivrons sautés avec de l'oignon)
    • pomodori al riso (tomates au riz à la romaine)
  • Plats de viande :
    • plats à base d'agneau rôti, comme l'abbacchio alla Scottadito (côtelette d'agneau grillée)
    • saltimbocca alla romana (escalope de veau roulée)
  • Plats de tripes et abats :
    • la trippa ou tripes à la romaine (aux tomates et aux herbes)
    • coda alla vaccinara (ragoût de queue de bœuf)
    • la pajata (tripes d'agneau)
  • Soupes :
    • La Stracciatella (bouillon de viande aux œufs et parmesan)
  • Poissons et Fruits de mer :
    • Calamars frits à la romaine
    • Baccalà (morue)
  • Fromages :
    • Pecorino romano
  • Desserts :
    • Zuppa inglese (« soupe anglaise », appelée aussi charlotte russe)
  • Antipasti :
    • Suppli (croquettes de riz farcies de mozzarella et tomate)

Fêtes et Événements

27e congrès mondial d’espéranto, 1935.

En 1935, Rome accueille le congrès mondial d’espéranto, auquel participent 1 442 personnes pendant toute une semaine.

  • Nouvel An : le Pape adresse ses vœux à la foule place Saint Pierre
  • Janvier : Biennale d'art internationale
  • Février : Carnaval de Rome
  • Mars/avril : chemin de Croix du Vendredi Saint, conduit par le Pape du Vatican jusqu'au Colisée
  • Mars/avril : dimanche de Pâques : bénédiction du Pape place Saint Pierre
  • Avril : fête du printemps : exposition d'azalées sur l'escalier de la Trinité des Monts
  • 21 avril : naissance de Rome (Natale a Roma) : feux d'artifice et fêtes au Capitole commémorant la fondation mythique de la ville par Romulus en - 753 av. J.-C.
  • Fin mai : concours hippique International (parc Villa Borghèse)
  • Fin mai : internationaux d'Italie de Tennis (Foro Italico)
  • 2 juin : fête de la République : parade militaire
  • Juin : Roma Jazz Festival (Foro Italico ou Auditorium Parco della Musica)
  • Juin : meeting d'athlétisme Golden Gala au stade olympique
  • 29 juin : fête des Saints Pierre et Paul, la plus prestigieuse des fêtes religieuses romaines
  • Juillet : festival Roma Europa (villa Médicis) : concerts, danse et théâtre
  • Juillet : Show Alta Moda (place d'Espagne) : grand défilé de haute couture sur les escaliers de la Trinité des Monts
  • 14 juillet : fête Nationale Française au Palais Farnèse
  • Du 15 au 30 juillet : Festa de Noantri (fête populaire dans le quartier du Trastevere)
  • Juillet-août : Estate Romana : concerts de musique et manifestations diverses à travers la ville (notamment Thermes de Caracalla)
  • Mi-septembre : la Notte Bianca : nuit Blanche, les sites culturels restent ouverts toute la nuit
  • Automne : Festival international du film de Rome
  • 31 décembre : messes de Minuit

Média

  • La ville est le siège de la RAI, principal groupe de chaînes de télévision publique en Italie.
  • Les principaux journaux de la ville sont La Repubblica (deuxième journal du pays), L'Osservatore Romano, l'édition locale de Metro International, Il Messaggero, Il Manifesto et L'Unità.
  • Les chaînes de radio principales sont Radio Capital , Radio CNR , Radio DeeJay (centre), Radio Dimensione Suono, Radio Dimensione Suono Roma , Radio Globo , Radio Italia , Radio Rock, Radio Radicale, Radio Radio, Radio Vatican et Radio 24 (centre).

Sport

Évènements sportifs
Masters de tennis au Foro Italico.
Match de rugby au Stade Flaminio.
  • Rome a été la ville hôte des Jeux olympiques d'été de 1960. Elle a été officiellement candidate pour recevoir les Jeux olympiques d'été de 2024, avant de renoncer. En 1998, la ville a accueilli les troisièmes Jeux équestres mondiaux.
  • En football, la rivalité entre l'AS Roma et la SS Lazio est l'une des plus fortes au monde.
  • En athlétisme, le meeting de Rome « Golden Gala », disputé depuis 1980, fait partie des grandes épreuves mondiales de la Diamond League.
  • En natation, le Trofeo Settecolli est depuis 1963 le plus ancien meeting international au monde.
  • Le marathon de Rome se déroule chaque année depuis 1995.
  • En tennis, le Masters de Rome, l'un des plus importants tournois sur terre battue, se tient tous les ans depuis 1930 sur la terre battue du Foro Italico.
  • En cyclisme, la Ville éternelle a accueilli à plusieurs reprises l'arrivée du Tour d'Italie.
  • Les matchs de l'Équipe d'Italie de rugby à XV (depuis son entrée dans le tournoi des VI Nations en 2000) se déroulent chaque année à Rome, au stade Flaminio ou au Stade Olympique.
Principaux clubs sportifs
Club Sport Fondé en Ligue Stade Entraîneur
SS Lazio Football 1900 Serie A Stadio Olimpico Maurizio Sarri
AS Roma Football 1927 Serie A Stadio Olimpico José Mourinho
Pallacanestro Virtus Roma Basket-ball 1960 Serie A PalaLottomatica Sašo Filipovski
SSD Santa Lucia Sport Roma Handibasket 1978 Serie A Santa Lucia Rev Center
Lottomatica Elecom Sport Roma Handibasket 2000 Serie A
Polisportiva SS Lazio Rugby 1927 Rugby à XV 1927 Eccellenza Centre sportif Giulio-Onesti Roberto Esposito
Gruppo Sportivo Fiamme Oro Rugby Rugby à XV 1955 Eccellenza Stadio S. Gelsamini Sven Valsecchi
M. Roma Volley Volley-ball 2006 A 1 Palazzetto dello Sport Roberto Serniotti
Équipements sportifs
  • Stade olympique, construit en 1953 pour les Jeux olympiques de 1960. Il compte 75 000 places et héberge les deux clubs de football de la ville : l'AS Roma et la SS Lazio ;
Stade olympique.
  • Complexe sportif du Foro Italico :
    • Stade des Marbres, stade d'athlétisme de 20 000 places bâti en 1932, célèbre pour ses statues d'athlètes en marbre,
    • stade nautique, qui a accueilli les épreuves olympiques en 1960,
    • Stade de tennis de Rome, avec plusieurs courts de tennis en terre battue, qui accueillent chaque année depuis 1930 les Internationaux d'Italie, ou tournoi de Rome (Masters 1000), l'un des plus importants tournois sur terre battue ;
  • Stade Flaminio (30 000 places), construit en 1959, qui accueille des matchs de football et de rugby ;
  • Salle omnisports Palalottomatica (1960), d'une capacité de 11 000 spectateurs ;
  • Palazzetto dello Sport, construit en 1957 et pouvant accueillir 4 000 personnes.

Rome abrite deux hippodromes : l'hippodrome della Capanelle (Derby Italien, prix du Président de la République) et l'hippodrome di Tor di Vella (Gala international du Trot).

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Rome dans la littérature

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1179 autres localités pour l'état d'Ohio

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/us/us-oh/95193.html

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