Montville
Montville : descriptif
- Montville
Montville est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.== Géographie ==
Description
Montville est située en France dans la région de Normandie, dans le pays de Rouen ou Rouënnais.
Montville est accessible par la route départementale 155 depuis Clères ou Malaunay, par la route départementale 44 depuis Fontaine-le-Bourg ou Eslettes, et par la route départementale 47 depuis Bosc-Guérard-Saint-Adrien.
Elle est située à 5 minutes de l’autoroute A151 qui relie Rouen et Dieppe. Prendre la sortie no 1 « Eslettes, Montville, Malaunay ».
Le territoire communal est traversé par la ligne de Malaunay - Le Houlme à Dieppe dont la gare de Montville est desservie par des trains TER Normandie reliant Rouen-Rive-Droite à Dieppe.
La ligne interurbaine 529 qui relie Rouen à Bosc-le-Hard s’arrête à Montville.
- La gare
-
Passage d'un train de bennes vides, à destination de Rouxmesnil-Bouteilles (via Dieppe).
-
Passage d'un train de bennes, à destination de Rouxmesnil-Bouteilles (via Dieppe).
- ↑ « » (consulté le ).
Communes limitrophes
Hydrographie
La commune se trouve à la confluence de deux rivières : la Clérette et Cailly, respectivement sous-affluent et affluent de la Seine.
Occupation des sols
Données 2018 | Montville : superficie | Montville : pourcentage | Moyenne nationale |
---|---|---|---|
Occupation humaine | 212 ha | 19,6 % | 7,7 % |
Agriculture | 445 ha | 41,2 % | 63,8 % |
Forêt | 423 ha | 39,1 % | 23,6 % |
Espace naturel | 0 ha | 0,0 % | 4,0 % |
Zone humide | 0 ha | 0,0 % | 0,2 % |
Eau | 0 ha | 0,0 % | 0,7 % |
- ↑ « », sur linternaute.com (consulté le ).
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 . Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 amplitude thermique annuelle de 12,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouen à 12 vol d'oiseau, est de 12,6 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- ↑ « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- ↑ GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 lire en ligne), p. 2
- ↑ « », sur fr.distance.to (consulté le ).
- ↑ « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- ↑ « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- ↑ « », sur meteofrance.fr, (consulté le )
Urbanisme
Typologie
Au
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (41,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (44,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,1 %), prairies (22,1 %), terres arables (19,1 %), zones urbanisées (15,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,8 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
- ↑ « », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- ↑ « », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « ».
- ↑ « », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- ↑ « », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
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Typologie
Au
- ↑ « », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- ↑ « », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « ».
- ↑ « », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
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Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (41,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (44,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,1 %), prairies (22,1 %), terres arables (19,1 %), zones urbanisées (15,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,8 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
- ↑ « », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Montville en 1030 et 1035; Mont villa vers 1040 et vers 1059, 1060,. Sous le règne d'Henry I, une source atteste d'une évolution toponymique en écrivant Monville et mentionnant sa version latine Munnivilla.
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural » (voir vilain, paysan du Moyen Âge). Cet appellatif est sans doute précédé d'un anthroponyme conformément au cas général.
La lecture Mont-ville « domaine rural du mont » est douteuse pour deux raisons : les formations en -ville composées avec un autre appellatif toponymique sont rares et Montville n'est pas situé sur un mont « colline, élévation » mais dans la vallée du Cailly. François de Beaurepaire suggère d'identifier le nom de personne scandinave Amundi (Ámundi) que l'on reconnaît dans Mondeville (Calvados, Caen, Amondevilla 989, Amundi villa 990), hypothèse à laquelle on peut objecter que l'évolution phonétique aurait dû se faire également en *Mondeville et qu'aucune forme ancienne ne prouve l'existence d'un A- initial. Il convient sans doute de recourir au nom de personne scandinave *Mundr (Mundi) forme attestée dans des composés.
- ↑ Jean Adigard des Gautries, « Les noms de lieux de la Seine-Maritime attestés entre 911 et 1066 (suite) » in Annales de Normandie, 8e année, no 3, 1958, p. 311.
- François de Beaurepaire (Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 ISBN , OCLC 6403150), p. 113.
- ↑ lire en ligne).
Histoire
Montville ou Monville apparaît dès le siècle. En 1030, l’église est citée ainsi qu'un vivier.
En , le roi Louis XI autorise, par ses lettres patentes, une foire à Montville par an, afin que la ville s'accroisse.
La baronnie de Montville est mouvante[C'est-à-dire ?] et le roi Henri IV lui permet de devenir fixe.
Tout au long du siècle, de nombreux immigrants de l’Ouest de la Normandie s’installent à Montville et sont employés dans les industries textiles de la vallée, industries alors en plein essor.
Le , une très violente tornade s'abat sur la ville, détruisant des usines. On a dénombré 70 morts et 136 blessés, la plupart des victimes travaillait dans des filatures dont les murs se sont effondrés. Selon les descriptions de l'époque : « Des ouvriers furent lancés au-dehors par-dessus des haies et des clôtures… Sur d'autres points, les bâtiments furent comme pulvérisés et la place absolument nettoyée. Des solives, des planches… furent soulevées et emportées jusqu'à 25 et 38 kilomètres de là ! Jusque près de Dieppe », ce qui tendrait à la classer dans la catégorie F5, la plus intense. Ce n'est cependant qu'une estimation, aucune enquête utilisant les méthodes modernes d'investigation n'ayant été faite. Gustave Flaubert évoque cette catastrophe dans sa lettre à Louise Colet du .
Sous la République, de nombreux édifices sont construits : groupe scolaire Évode-Chevalier et mairie (1888).
L'orthographe du nom de la commune est modifiée en 1964 et le « t » réapparaît définitivement.
De nombreuses infrastructures sont créées depuis les années 1980 jusqu’à aujourd’hui : plan d’eau, musée des Sapeurs-Pompiers de France, résidence pour personnes âgées et maison de retraite, parc industriel de Cardonville, salle de spectacles « Espace Jean-Loup-Chrétien », etc.
- ↑ Lettres patentes de Louis XI, Montilz-lèz-Tours, mars 1472 (1471 avant Pâques) (lire en ligne).
- ↑ Jean Dessens et John T. Snow, Les Trombes en France, , Lycos.fr. Consulté le .
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Distinctions et labels
En 2016, la commune détient le label « Ville Internet @@@@ ».
La commune est classée en 2008 « quatre fleurs » au Concours des villes et villages fleuris.
Jumelage
- Haiger (Allemagne) depuis 1991.
- Resana (Italie) depuis 2008.
- Santa Eulàlia de Ronçana (Espagne) depuis 2012.
- ↑ « », sur francegenweb.org (consulté le ).
- ↑ « Seine-Maritime: décès du président du conseil général. », L'Humanité, (lire en ligne).
- ↑ Décès d'André Martin
- ↑ « La commune en deuil : Disparition de Jacques Motte, ancien premier adjoint d'André Martin et ancien maire. », Paris Normandie, (lire en ligne).
- ↑ « Pascal Martin devrait devenir président du Département de Seine-Maritime : Le nouvel exécutif départemental de Seine-Maritime sera élu jeudi 2 avril 2015. Pascal Martin, chef de file d'Alternance 76, devrait remplacer le socialiste Nicolas Rouly. Portrait », Normandie-actu, (lire en ligne).
- ↑ « Montville : Pascal Martin plébiscité dès le Paris Normandie, (lire en ligne).
- ↑ Emmanuelle Partouche, « Pascal Martin, le leader de l'opposition, président du Conseil départemental de Seine-Maritime dans quelques heures : Élu conseiller départemental dès le premier tour ce dimanche 22 mars, celui qui est aussi le maire de Montville depuis 1995 est en passe d'être élu président du département, à la place du socialiste Nicolas Rouly. », France 3 Haute-Normandie, (lire en ligne).
- ↑ « Myriam Travers est la première femme maire de Montville », Paris-Normandie, (lire en ligne).
- ↑ Sophie Bogatay, « Municipales 2020 à Montville : Anne-Sophie Clabaut, sera tête de liste », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ) « Myriam Travers, maire, a officiellement annoncé dans un communiqué en date du 3 septembre qu’elle ne briguerait pas un prochain mandat et a dévoilé officiellement le nom de la tête de liste « Servir Montville » pour les élections municipales de mars 2020. Il s’agira d’Anne-Sophie Clabaut, actuelle adjointe chargée des affaires sociales et de l’emploi ».
- ↑ « Municipales 2020 : la liste Servir Montville d’Anne-Sophie Clabaut : Adjointe aux affaires sociales et à l’emploi, Anne-Sophie Clabaut a présenté ses colistiers avec le soutien de Pascal Martin », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « Municipales 2020. Anne-Sophie Clabaut enfin installée au poste de maire de Montville : Élue maire, l’ancienne adjointe succède à Myriam Travers et s’inscrit dans la continuité des mandats effectués par Pascal Martin », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Palmarès 2016 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 27 mars 2017.
- ↑ Palmarès 2008 des Villes et Villages Fleuris
- ↑ « Städtepartnerschaften » Site web de la ville de Haiger, consulté le 27 mars 2017.
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
- ↑ « », sur francegenweb.org (consulté le ).
- ↑ « Seine-Maritime: décès du président du conseil général. », L'Humanité, (lire en ligne).
- ↑ Décès d'André Martin
- ↑ « La commune en deuil : Disparition de Jacques Motte, ancien premier adjoint d'André Martin et ancien maire. », Paris Normandie, (lire en ligne).
- ↑ « Pascal Martin devrait devenir président du Département de Seine-Maritime : Le nouvel exécutif départemental de Seine-Maritime sera élu jeudi 2 avril 2015. Pascal Martin, chef de file d'Alternance 76, devrait remplacer le socialiste Nicolas Rouly. Portrait », Normandie-actu, (lire en ligne).
- ↑ « Montville : Pascal Martin plébiscité dès le Paris Normandie, (lire en ligne).
- ↑ Emmanuelle Partouche, « Pascal Martin, le leader de l'opposition, président du Conseil départemental de Seine-Maritime dans quelques heures : Élu conseiller départemental dès le premier tour ce dimanche 22 mars, celui qui est aussi le maire de Montville depuis 1995 est en passe d'être élu président du département, à la place du socialiste Nicolas Rouly. », France 3 Haute-Normandie, (lire en ligne).
- ↑ « Myriam Travers est la première femme maire de Montville », Paris-Normandie, (lire en ligne).
- ↑ Sophie Bogatay, « Municipales 2020 à Montville : Anne-Sophie Clabaut, sera tête de liste », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ) « Myriam Travers, maire, a officiellement annoncé dans un communiqué en date du 3 septembre qu’elle ne briguerait pas un prochain mandat et a dévoilé officiellement le nom de la tête de liste « Servir Montville » pour les élections municipales de mars 2020. Il s’agira d’Anne-Sophie Clabaut, actuelle adjointe chargée des affaires sociales et de l’emploi ».
- ↑ « Municipales 2020 : la liste Servir Montville d’Anne-Sophie Clabaut : Adjointe aux affaires sociales et à l’emploi, Anne-Sophie Clabaut a présenté ses colistiers avec le soutien de Pascal Martin », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « Municipales 2020. Anne-Sophie Clabaut enfin installée au poste de maire de Montville : Élue maire, l’ancienne adjointe succède à Myriam Travers et s’inscrit dans la continuité des mandats effectués par Pascal Martin », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
Distinctions et labels
En 2016, la commune détient le label « Ville Internet @@@@ ».
La commune est classée en 2008 « quatre fleurs » au Concours des villes et villages fleuris.
- ↑ Palmarès 2016 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 27 mars 2017.
- ↑ Palmarès 2008 des Villes et Villages Fleuris
Jumelage
- Haiger (Allemagne) depuis 1991.
- Resana (Italie) depuis 2008.
- Santa Eulàlia de Ronçana (Espagne) depuis 2012.
- ↑ « Städtepartnerschaften » Site web de la ville de Haiger, consulté le 27 mars 2017.
Population et société
Les habitants de la commune sont appelés les Montvillais.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004.
En 2022, la commune comptait 4 618 habitants, en évolution de −4,92 % par rapport à 2016 (Seine-Maritime : +0,35 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Sports et loisirs
- 2 stades de football
- 2 courts de tennis
- 2 gymnases
- 1 piscine
- 1 golf (le golf de Rouen La Forêt Verte situé également sur la commune de Bosc-Guérard-Saint-Adrien)
- 1 terrain de pétanque
- 1 plan d'eau de 3 parcours de santé et de nombreuses activités sportives
- 1 parcours touristique
- 1 mini-golf
- 1 salle de spectacles de 360 places, l'espace Jean-Loup-Chrétien
- 1 école municipale de danse
- 1 accueil de loisirs
- 50 associations[Quand ?]
La commune a participé à trois reprises au Challenge « L'Équipe » de la ville la plus sportive : en 2012, 2013 et 2014.
Cultes
Pour le culte catholique, la communauté locale de Montville est le siège de la paroisse Saint-Jean-Bosco de Clères – Montville, comprenant 11 villages comprenant soit environ 13.000 habitants. Celle-ci est soumise à l'autorité du diocèse de Rouen et est comprise dans le doyenné de Rouen-Ouest.
Le journal de la paroisse Saint-Jean-Bosco de Clères – Montville fait éditer son journal par Bayard Service à 5600 exemplaires.
- ↑ Le gentilé de Montville
- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- ↑ Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
- ↑ « », sur paroisse-montville.net (consulté le ).
- ↑ « », sur Diocèse de Rouen (consulté le ).
- ↑ gflament, « », sur Le kiosque des journaux paroissiaux, (consulté le ).
- ↑ « », sur Diocèse de Rouen (consulté le ).
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Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004.
En 2022, la commune comptait 4 618 habitants, en évolution de −4,92 % par rapport à 2016 (Seine-Maritime : +0,35 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- ↑ Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
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Sports et loisirs
- 2 stades de football
- 2 courts de tennis
- 2 gymnases
- 1 piscine
- 1 golf (le golf de Rouen La Forêt Verte situé également sur la commune de Bosc-Guérard-Saint-Adrien)
- 1 terrain de pétanque
- 1 plan d'eau de 3 parcours de santé et de nombreuses activités sportives
- 1 parcours touristique
- 1 mini-golf
- 1 salle de spectacles de 360 places, l'espace Jean-Loup-Chrétien
- 1 école municipale de danse
- 1 accueil de loisirs
- 50 associations[Quand ?]
La commune a participé à trois reprises au Challenge « L'Équipe » de la ville la plus sportive : en 2012, 2013 et 2014.
Cultes
Pour le culte catholique, la communauté locale de Montville est le siège de la paroisse Saint-Jean-Bosco de Clères – Montville, comprenant 11 villages comprenant soit environ 13.000 habitants. Celle-ci est soumise à l'autorité du diocèse de Rouen et est comprise dans le doyenné de Rouen-Ouest.
Le journal de la paroisse Saint-Jean-Bosco de Clères – Montville fait éditer son journal par Bayard Service à 5600 exemplaires.
- ↑ « », sur paroisse-montville.net (consulté le ).
- ↑ « », sur Diocèse de Rouen (consulté le ).
- ↑ gflament, « », sur Le kiosque des journaux paroissiaux, (consulté le ).
- ↑ « », sur Diocèse de Rouen (consulté le ).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La mairie :
Édifiée en 1888, la mairie renferme le drapeau de la Garde nationale de la Révolution fixé sur le mur de la salle du Conseil municipal de la mairie. Trois thèmes majeurs y sont représentés : la Royauté, la Révolution et la République. Son état de conservation exceptionnel en fait une pièce historique et rarissime. Le vitrail de 1888 surplombe le hall du rez-de-chaussée de la mairie. Le motif central représente la Justice y figurent des bonnets phrygiens, des cocardes aux couleurs inversées et la devise républicaine.
- L'église Notre-Dame-de-l'Assomption possède un clocher datant du XIe siècle. Son chœur plus récent est des XVe et XVIe siècles.
- Musée des sapeurs-pompiers de France :
Montville abrite le musée des sapeurs-pompiers de France. Inauguré en 1993, il détient le label « Musée de France », dont bénéficie aussi le musée des sapeurs-pompiers de Lyon. - Plan d'eau :
Montville possède un plan d'eau de trois hectares sur lequel il est possible de faire du pédalo. Autour de ce plan d'eau, on trouve un jardin aquatique et un arboretum, une réserve ornithologique, un complexe socioculturel et sportif, un parcours de santé, une aire de jeux ainsi qu'un minigolf dix-huit trous. - Le manoir du Bois-Isambert, qui date du .
- Le manoir et son arboretum :
Construite en 1914, cette belle demeure s’appelait à l’origine « Au bon accueil ». Située au milieu d’un arboretum planté d’espèces rares et anciennes (hêtre pourpre tricentenaire notamment), elle est acquise par la Ville en 1984 et est utilisée aujourd’hui comme salles municipales à disposition des particuliers et des associations montvillaises. - Le monument aux morts dû au sculpteur Auguste Alphonse Foucher (1921)
Personnalités liées à la commune
- Michel Picquenot (1747-1814), né à Montville, devient un habile graveur de renommée nationale. Il se distingue surtout par la reproduction de chasses, de paysages et de campements militaires.
- Hector Berlioz (1803-1869) séjourna chez son ami, le baron Hippolyte Boissel de Monville , entre 1845 et 1847, dans le parc du château près de l'église. Il y mit au point La Damnation de Faust. La mairie comporte une statue du compositeur réalisée par Alfred Lenoir.
- Louis Amand Demarest (1817-1883), député, mort à Montville.
- L'abbé Joseph Kerebel (1912-1945), vicaire de Montville, mort pour la France en déportation.
- Amaury Vassili : né à Rouen en , ce jeune ténor et chanteur lyrique a passé sa jeunesse à Montville entre neuf et seize ans.
Héraldique
|
L’écu héraldique de forme moderne est dû à l’initiative du Souvenir français et de la Municipalité. Les armoiries sont approuvées par le Conseil municipal lors de sa séance du .
Les armes de la commune de Montville se blasonnent ainsi : |
- ↑ IA00020305.
- ↑ IA00020302.
- ↑ IM76003536 - IM76003535 - IM76003534 - IM76003533 - IM76003532.
- ↑ « Inauguration de monuments aux soldats morts pour la France », Journal de Rouen, no 234, , p. 2.
- ↑ Jean-Dominique Lavazais (dir. publication), « », sur paris-normandie.fr, Paris-Normandie, Rouen, Société normande d'information et médias, (e-ISSN 2743-1517, consulté le ).
.
- ↑ Stéphane Cauchois, Joseph Kerebel, prêtre résistant mort en déportation (Le vicaire de Montville), Éditions Ysec, 2012.
Lieux et monuments
- La mairie :
Édifiée en 1888, la mairie renferme le drapeau de la Garde nationale de la Révolution fixé sur le mur de la salle du Conseil municipal de la mairie. Trois thèmes majeurs y sont représentés : la Royauté, la Révolution et la République. Son état de conservation exceptionnel en fait une pièce historique et rarissime. Le vitrail de 1888 surplombe le hall du rez-de-chaussée de la mairie. Le motif central représente la Justice y figurent des bonnets phrygiens, des cocardes aux couleurs inversées et la devise républicaine.
- L'église Notre-Dame-de-l'Assomption possède un clocher datant du XIe siècle. Son chœur plus récent est des XVe et XVIe siècles.
- Musée des sapeurs-pompiers de France :
Montville abrite le musée des sapeurs-pompiers de France. Inauguré en 1993, il détient le label « Musée de France », dont bénéficie aussi le musée des sapeurs-pompiers de Lyon. - Plan d'eau :
Montville possède un plan d'eau de trois hectares sur lequel il est possible de faire du pédalo. Autour de ce plan d'eau, on trouve un jardin aquatique et un arboretum, une réserve ornithologique, un complexe socioculturel et sportif, un parcours de santé, une aire de jeux ainsi qu'un minigolf dix-huit trous. - Le manoir du Bois-Isambert, qui date du .
- Le manoir et son arboretum :
Construite en 1914, cette belle demeure s’appelait à l’origine « Au bon accueil ». Située au milieu d’un arboretum planté d’espèces rares et anciennes (hêtre pourpre tricentenaire notamment), elle est acquise par la Ville en 1984 et est utilisée aujourd’hui comme salles municipales à disposition des particuliers et des associations montvillaises. - Le monument aux morts dû au sculpteur Auguste Alphonse Foucher (1921)
- ↑ IA00020305.
- ↑ IA00020302.
- ↑ IM76003536 - IM76003535 - IM76003534 - IM76003533 - IM76003532.
- ↑ « Inauguration de monuments aux soldats morts pour la France », Journal de Rouen, no 234, , p. 2.
Personnalités liées à la commune
- Michel Picquenot (1747-1814), né à Montville, devient un habile graveur de renommée nationale. Il se distingue surtout par la reproduction de chasses, de paysages et de campements militaires.
- Hector Berlioz (1803-1869) séjourna chez son ami, le baron Hippolyte Boissel de Monville , entre 1845 et 1847, dans le parc du château près de l'église. Il y mit au point La Damnation de Faust. La mairie comporte une statue du compositeur réalisée par Alfred Lenoir.
- Louis Amand Demarest (1817-1883), député, mort à Montville.
- L'abbé Joseph Kerebel (1912-1945), vicaire de Montville, mort pour la France en déportation.
- Amaury Vassili : né à Rouen en , ce jeune ténor et chanteur lyrique a passé sa jeunesse à Montville entre neuf et seize ans.
- ↑ Jean-Dominique Lavazais (dir. publication), « », sur paris-normandie.fr, Paris-Normandie, Rouen, Société normande d'information et médias, (e-ISSN 2743-1517, consulté le ).
.
- ↑ Stéphane Cauchois, Joseph Kerebel, prêtre résistant mort en déportation (Le vicaire de Montville), Éditions Ysec, 2012.
Héraldique
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L’écu héraldique de forme moderne est dû à l’initiative du Souvenir français et de la Municipalité. Les armoiries sont approuvées par le Conseil municipal lors de sa séance du .
Les armes de la commune de Montville se blasonnent ainsi : |
Voir aussi
Bibliographie
- Alain Poulin, Montville, son histoire, Montville,
- Alain Alexandre et Alain Poulin, Montville, Éditions Alan Sutton, coll. « Mémoire en images », 2006 et 2007
Articles connexes
- Liste des communes de la Seine-Maritime
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ldh/EHESS/Cassini
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Annuaire du service public français
- Notices d'autorité :
- BnF (données)
- Office de tourisme de Clères
Bibliographie
- Alain Poulin, Montville, son histoire, Montville,
- Alain Alexandre et Alain Poulin, Montville, Éditions Alan Sutton, coll. « Mémoire en images », 2006 et 2007
Articles connexes
- Liste des communes de la Seine-Maritime
Cartes
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Montville en 1030 et 1035; Mont villa vers 1040 et vers 1059, 1060,. Sous le règne d'Henry I, une source atteste d'une évolution toponymique en écrivant Monville et mentionnant sa version latine Munnivilla.
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural » (voir vilain, paysan du Moyen Âge). Cet appellatif est sans doute précédé d'un anthroponyme conformément au cas général.
La lecture Mont-ville « domaine rural du mont » est douteuse pour deux raisons : les formations en -ville composées avec un autre appellatif toponymique sont rares et Montville n'est pas situé sur un mont « colline, élévation » mais dans la vallée du Cailly. François de Beaurepaire suggère d'identifier le nom de personne scandinave Amundi (Ámundi) que l'on reconnaît dans Mondeville (Calvados, Caen, Amondevilla 989, Amundi villa 990), hypothèse à laquelle on peut objecter que l'évolution phonétique aurait dû se faire également en *Mondeville et qu'aucune forme ancienne ne prouve l'existence d'un A- initial. Il convient sans doute de recourir au nom de personne scandinave *Mundr (Mundi) forme attestée dans des composés.
- ↑ Jean Adigard des Gautries, « Les noms de lieux de la Seine-Maritime attestés entre 911 et 1066 (suite) » in Annales de Normandie, 8e année, no 3, 1958, p. 311.
- François de Beaurepaire (Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 ISBN , OCLC 6403150), p. 113.
- ↑ lire en ligne).
Histoire
Montville ou Monville apparaît dès le siècle. En 1030, l’église est citée ainsi qu'un vivier.
En , le roi Louis XI autorise, par ses lettres patentes, une foire à Montville par an, afin que la ville s'accroisse.
La baronnie de Montville est mouvante[C'est-à-dire ?] et le roi Henri IV lui permet de devenir fixe.
Tout au long du siècle, de nombreux immigrants de l’Ouest de la Normandie s’installent à Montville et sont employés dans les industries textiles de la vallée, industries alors en plein essor.
Le , une très violente tornade s'abat sur la ville, détruisant des usines. On a dénombré 70 morts et 136 blessés, la plupart des victimes travaillait dans des filatures dont les murs se sont effondrés. Selon les descriptions de l'époque : « Des ouvriers furent lancés au-dehors par-dessus des haies et des clôtures… Sur d'autres points, les bâtiments furent comme pulvérisés et la place absolument nettoyée. Des solives, des planches… furent soulevées et emportées jusqu'à 25 et 38 kilomètres de là ! Jusque près de Dieppe », ce qui tendrait à la classer dans la catégorie F5, la plus intense. Ce n'est cependant qu'une estimation, aucune enquête utilisant les méthodes modernes d'investigation n'ayant été faite. Gustave Flaubert évoque cette catastrophe dans sa lettre à Louise Colet du .
Sous la République, de nombreux édifices sont construits : groupe scolaire Évode-Chevalier et mairie (1888).
L'orthographe du nom de la commune est modifiée en 1964 et le « t » réapparaît définitivement.
De nombreuses infrastructures sont créées depuis les années 1980 jusqu’à aujourd’hui : plan d’eau, musée des Sapeurs-Pompiers de France, résidence pour personnes âgées et maison de retraite, parc industriel de Cardonville, salle de spectacles « Espace Jean-Loup-Chrétien », etc.
- ↑ Lettres patentes de Louis XI, Montilz-lèz-Tours, mars 1472 (1471 avant Pâques) (lire en ligne).
- ↑ Jean Dessens et John T. Snow, Les Trombes en France, , Lycos.fr. Consulté le .
Héraldique
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L’écu héraldique de forme moderne est dû à l’initiative du Souvenir français et de la Municipalité. Les armoiries sont approuvées par le Conseil municipal lors de sa séance du .
Les armes de la commune de Montville se blasonnent ainsi : |
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Montville dans la littérature
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1178 autres localités pour l'état d'Ohio
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