Turin
Localisation
Turin : descriptif
- Turin
Turin (en piémontais : Turin /tyˈɾɪŋ/ ; en italien : Torino /toˈrino/) est une ville italienne, chef-lieu de la ville métropolitaine de Turin et de la région du Piémont
Turin a été la capitale des États de Savoie de 1563 à 1713, du royaume de Sicile de 1713 à 1720, du royaume de Sardaigne de 1720 à 1861 et du royaume d'Italie de 1861 à 1865.
Géographie
Situation
Turin est traversée selon un axe nord-sud par le fleuve Pô, et selon un axe est-ouest par le parallèle. La ville est bordée à l'est par la colline turinoise qui surplombe la ville, et à l'ouest par les Alpes avec le val de Suse.
L'agglomération de Turin compte près de 1 700 000 habitants, tandis que son aire urbaine compte 2 200 000 habitants, ce qui en fait la quatrième plus grande ville d'Italie.
Le boom économique, souvent appelé il miracolo economico, a été particulièrement marqué à Turin dans les années de l'après-guerre (migration intérieure des gens du Sud et de la Vénétie vers le Nord-Ouest) et l'agglomération reste un poumon économique du pays avec de nombreuses activités, notamment industrielles : automobiles et sous-traitance (Fiat), micro-informatique (Olivetti), construction ferroviaire, assurances (Toro, Reale Mutua), banques (San Paolo, CRT), transports routiers, mode et textile (Borbonese, Carlo Pignatelli, Kristina Ti, Fisico, Brooksfield, Jaggy, Kappa, Superga), industries agroalimentaire et dérivées (Lavazza, Martini).
Climat
Le climat de Turin est de type continental humide à été chaud (Cfa selon la classification de Köppen), caractéristique du Nord de l’Italie, avec comme particularité de forts écarts de température entre l'hiver et l'été qui lui donnent une tendance continentale. La pluviométrie atteint un maximum au printemps (et un maximum secondaire au mois d'octobre). En outre, la ville est soumise à la proximité climatique des Alpes et à des vents de foehn.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
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Température minimale moyenne (°C) | −3 | −1 | 2 | 6 | 10 | 14 | 16 | 16 | 13 | 7 | 2 | −2 |
Température maximale moyenne (°C) | 6 | 8 | 13 | 17 | 21 | 25 | 28 | 27 | 23 | 17 | 11 | 7 |
Ensoleillement (h) | 4 | 4 | 5 | 6 | 6 | 7 | 8 | 7 | 6 | 5 | 4 | 4 |
Précipitations (mm) | 41 | 53 | 77 | 104 | 120 | 98 | 67 | 80 | 70 | 89 | 76 | 42 |
Humidité relative (%) | 75 | 75 | 67 | 72 | 75 | 74 | 72 | 73 | 75 | 79 | 80 | 80 |
Environnement
Selon les chiffres communiqués en 2016 par l'Agence européenne de l'environnement, la moyenne annuelle de concentration de particules en suspension atteint 29 µg/m3 à Turin, alors que la limite européenne autorisée est de 25. La ville est en outre fortement polluée à l'ozone et au dioxyde d'azote, ce dernier, de 70 µg/m3, dépasse largement la moyenne annuelle limite de 40 µg/m3.
- », sur Il meteo
- « », sur Nice-Matin, .
Histoire
Origines
L'histoire de Turin débute au quand, le long de la rive du Pô, s'installent les premières tribus celtiques, les Taurins à la recherche de plaines cultivables. Elles sont appelées taurines, d’où le nom de leur première implantation : Taurasia. Toute la Gaule cisalpine, dont la cité des Taurins, est soumise peu à peu par Rome au cours des traversée des Alpes par Hannibal avec ses fameux éléphants ; le chef carthaginois fait alliance avec les Insubres de Milan et autres peuples celtes et ligures de la plaine du Pô.
À l'époque de Jules César, on fait construire la Porta Palatina (« porte palatine ») présente aujourd'hui à côté de la place de la République.
Turin est refondée le de l’an 9 romaine par Auguste, sous le nom d'Augusta Taurinorum. Le blason municipal illustre cette origine avec son taureau doré. En 312 la ville est prise par .
Après la chute de l'Empire romain, la ville fut conquise par les Lombards, puis par les Francs de Charlemagne (773). Elle appartient ensuite à la maison d’Ivrée, du milieu du Adélaïde de Suse avec, Othon, le fils d' de Savoie, la famille des comtes de Savoie en hérite. En 1419, la Savoie annexe la majorité du Piémont.
Développement
La ville prend son essor en 1563, lorsqu'elle devient la capitale des États de Savoie à la place de Chambéry. En 1706, pendant la bataille de Turin, les Français assiègent la ville pendant 117 jours sans la conquérir. Elle devient la capitale du royaume de Sicile quand cette île est attribuée au duc de Savoie par le traité d'Utrecht en 1713, puis de celui de Sardaigne en 1720 après échange des îles et des titres royaux. Devenue la capitale d'un royaume européen, Turin compte environ 90 000 habitants à l'époque.
En 1798, Turin est prise par les Français, lors de la constitution de la République piémontaise. Le , la ville est occupée pendant deux semaines par les troupes austro-russes du général russe Alexandre Souvorov. Ce dernier, le , après une victoire contre la République française à la bataille de la Trebbia, restaure la monarchie en rétablissant le roi de Sardaigne de Savoie sur son trône. Mais la ville est reprise par les Français, en 1800, après la bataille de Marengo.
De 1802 à 1814, Turin devient le chef-lieu du département du Pô. Au siècle, après l'occupation française sous la Révolution et le Premier Empire, elle devient en peu de temps une imposante capitale.
Turin va lancer le processus d'unification de l'Italie, grâce à Victor-Emmanuel et Camillo Cavour, personnalité politique qui donne le nom de Risorgimento à ce processus d'unification. Avec la participation active de Giuseppe Garibaldi et l'appui militaire du Second Empire français, ces trois hommes vont réussir à unifier l'Italie.
Ainsi, en 1861, Turin est la première capitale du royaume d'Italie, avant de perdre ce rôle en 1865 au profit de Florence, puis de Rome en 1870. Les 21 et , lors du massacre de Turin, des dizaines d'ouvriers sont tués dans la répression sanglante d'une manifestation. En 1871, le tunnel du Fréjus est ouvert, ce qui transforme Turin en un nœud de communication important entre l'Italie et la France. La ville compte alors 250 000 habitants. Quelques-uns des monuments les plus emblématiques de la ville, comme le musée égyptien ou le Mole Antonelliana, sont construits durant cette période.
La ville industrielle
Depuis 1899, Turin est le siège historique du constructeur automobile Fiat. Une exposition internationale des arts décoratifs modernes se tient à Turin en 1902, à l'apogée de l'Art nouveau, et la ville accueille l'Exposition universelle en 1911. À l'époque, Turin passe à 430 000 habitants.
Après la Première Guerre mondiale, les conflits entre les travailleurs et les industriels s'aggravent. Les premières grèves ont lieu ; en 1920, au cours du Biennio rosso, l'usine du Lingotto est occupée. Les ouvriers de la ville forment des comités d’usine, élisent leurs représentants, sur le modèle des soviets. Le patronat adresse une fin de non-recevoir aux demandes des travailleurs. Turin devient un centre industriel important au cours de la première partie du siècle, grâce principalement à l'industrie automobile, de sorte que la ville gagne le surnom de la capitale de l'automobile.
Turin est la cible de bombardements stratégiques des Alliés pendant la Seconde Guerre mondiale ; elle est lourdement endommagée par les raids aériens. La ville est une cible en raison de sa production industrielle, dont Fiat, qui produit des avions, des chars et des automobiles pour l'effort de guerre de l'Axe. Turin est libérée par les partisans italiens le après une insurrection générale. « La population de la ville et les ouvriers d'usine en particulier durent assumer l'essentiel des combats. La bataille fit rage autour des usines occupées par les travailleurs - Lancia, Spa, Grandi Motori, Fiat Mirafiori, Ferriere, et bien d'autres. Les ouvriers résistèrent avec détermination jusqu'à ce que les partisans contre-attaquent, balayant les restes des forces fascistes. »
Turin moderne
Après la Seconde Guerre mondiale, Turin est rapidement reconstruite et sa base industrielle connaît un développement considérable durant les années 1950 et 1960, ce qui attire des centaines de milliers de migrants venus des régions du sud de l'Italie. En 1957, la ville partage avec Bordeaux le Prix de l'Europe. La population atteint 1 million d'habitants en 1960 et culmine à près de 1,2 million en 1971. Dans les années 1970 et 1980, la crise de l'industrie automobile frappe durement la ville, et sa population commence à décroître fortement, perdant plus d'un quart de son total en 30 ans.
Après 35 jours de grève, la marche des quarante mille le à Turin est une manifestation antisyndicale qui pousse le syndicat à clore le conflit par un accord en faveur de Fiat. En quelques années, le nombre de salariés du groupe Fiat chute de 200 000 à 120 000 dans tout le pays.
En 1983, l'équipe municipale menée par le communiste Novelli depuis huit ans est contrainte à la démission en raison de leur implication dans une affaire de corruption pour des opérations immobilières et de travaux publics, pour laquelle sont arrêtés le chef du groupe communiste à l'assemblée régionale du Piémont, trois adjoints municipaux socialistes et d'autres membres des administrations régionale et municipale.
En 2006, Turin accueille les Jeux olympiques d'hiver. Les investissements effectués à cette occasion dans la ville et les infrastructures — telles que le métro — contribuent à sa modernisation.
En 2012, Turin accueille la dix-huitième édition du festival international de chant choral, Europa Cantat.
Le , une bousculade lors de la projection de la finale de la Ligue des champions fait 2 morts et 1 526 blessés.
Le , l'Union européenne de radio-télévision (UER) et le radiodiffuseur italien RAI ont annoncé que la ville accueillerait le Concours Eurovision de la chanson 2022 au Pala Alpitour, à la suite de la victoire de l'Italie au concours de 2021. Les demi-finales du concours ont eu lieu les 10 et et la finale le . Cela aura été la première fois que Turin accueille le concours.
- Data.bnf.fr, Piémont (Italie) -- 1798-1799 (République piémontaise), consulté le .
- Géraldine Djament-Tran, « Le débat sur Rome capitale (1861-1871) : choix de localisation et achèvement de la construction nationale italienne », Revue historique, Presses universitaires de France, ISBN , ISSN 0035-3264, DOI 10.3917/rhis.091.0099, lire en ligne, consulté le ).
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- Paul Ginsborg A History of Contemporary Italy. Society and Politics, 1943-1988, 1990, page 67.
- Source.
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- Guido Crainz, « », sur cairn.info
- « Italie Les scandales de Turin et de Rome secouent fortement l'opinion publique », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- », sur Eurovision.tv, (consulté le ).
Culture
Littérature
Depuis de nombreux siècles et notamment depuis la création de la cour du duché de Savoie, Turin a attiré les écrivains.
L'un des écrivains les plus célèbres du siècle est Giambattista Marino, qui, en 1608, s'installe à la cour de de Savoie, bien qu'il y ait pourtant subi une tentative d'assassinat par un rival, Gaspar Murtola, et a ensuite été emprisonné pendant un an pour ce qu'il avait dit et écrit contre le duc, et peut-être pour cela, en 1615, il quitta Turin et s'installa en France.
Les principales figures littéraires au cours de l'époque baroque à Turin ont été Emanuele Tesauro et Alessandro Tassoni, puis le poète Vittorio Alfieri qui y a séjourné pendant quelque temps. La situation était très différente au siècle, surtout après que la ville est devenue un point de référence pour l'unification italienne et, ultérieurement, la capitale du royaume d'Italie. En effet, dans ces années de nombreux écrivains résidaient dans la ville : Tommaseo, Settembrini et John Meadows ou encore Olimpia Savio, une femme majeure de la littérature et de la culture de cette époque.
À la fin du Guido Gozzano, Edmondo De Amicis, Emilio Salgari et Dino Segre, connu sous le pseudonyme de Pitigrilli.
Turin a un rôle très important dans la littérature italienne après la Seconde Guerre mondiale : elle agit comme un catalyseur avec la maison d'édition fondée en 1933 par Giulio Einaudi auprès de laquelle ont travaillé des intellectuels renommés dont Felice Balbo, Norberto Bobbio, Italo Calvino, Cesare Cases, Gianfranco Contini, Oreste del Buono, Carlo Dionisotti, Franco Fortini, Carlo Fruttero, Leone Ginzburg, Natalia Ginzburg, Antonio Giolitti, Franco Lucentini, Massimo Mila, Carlo Muscetta, Cesare Pavese, Giaime Pintor, Vittorio Strada, Franco Venturi, Elio Vittorini.
Cinéma
Turin est la ville par laquelle le cinéma a été introduit en Italie, en raison de la proximité historique, géographique et culturelle avec le cinéma français et les frères Lumière de Lyon. C'est à Turin, en , que les inventeurs ont effectué le repérage du premier tournage d'un film jamais produit en Italie et, en novembre, dans la Via Po, la première représentation devant un public payant.
Certains des premiers films italiens ont d'abord été diffusés à Turin à partir de 1907. Ce fut le cas du film de Giovanni Pastrone, Cabiria, en 1914, l'un des premiers films à succès de l'histoire.
En 1956, le musée national du Cinéma a ouvert, d'abord hébergé dans le Palazzo Chiablese, puis, à partir de 2000, dans le bâtiment de la Mole Antonelliana. Dans les années 1980 un groupe d'universitaires et de critiques de Turin a donné naissance, avec le soutien des autorités locales, au festival du film, qui depuis 1997 a été rebaptisé le « Festival du film de Turin » pour obtenir un point de référence au niveau international, en particulier pour le cinéma expérimental et de la jeunesse, en second lieu après le Festival du film de Venise en Italie.
Se tiennent également dans la ville le Festival du film Lovers (festival LGBT), le Festival international du cinéma féminin, le Festival du film Sottodiciotto lié aux thèmes de l'adolescence, CinemAmbiente et VIEW Conference, un événement consacré à la réalité virtuelle.
Aujourd'hui, Turin est un des centres principaux du cinéma et de la télévision en Italie.
Arts
Le duc Emmanuel-Philibert de Savoie a permis à Turin de devenir un important tribunal et les ducs avaient l'ambition de transformer la ville en une grande capitale artistique et culturelle. C'est pourquoi un grand nombre d'artistes de grande réputation, en particulier les architectes et les planificateurs, comme Carlo di Castellamonte et son fils Amedeo, Guarino Guarini et, au Filippo Juvarra ont fait construire de beaux bâtiments.
Quant à la peinture et les arts visuels, Turin devient un point de référence, en particulier au siècle. Dans les années 1920, grâce au peintre Felice Casorati, qui a inspiré un certain nombre d'étudiants, appelé le groupe des six de Turin, dont Carlo Levi, Henry Paolucci, Gigi Chessa, Francis Menzio, Nicola Galante et Jessie Boswell. Dans ce courant également, deux artistes importants : le sculpteur Umberto Mastroianni et l'architecte Carlo Mollino.
Entre les années 1960 et 1970, Turin est devenue le centre international de l'Arte Povera, avec la présence dans la ville d'artistes tels que Alighiero Boetti, Mario Merz, Giuseppe Penone, Piero Gilardi et Michelangelo Pistoletto.
Ces années sont marquées par l'influence artistique forte d'un designer, Armando Testa, le fondateur de l'agence de publicité. Opèrent actuellement dans la ville des artistes établis, comme Ugo Nespolo et Carol Rama.
La première organisation internationale des étudiants
C'est à Turin que fut fondée le par le Turinois Efisio Giglio-Tos la Corda Fratres - Fédération internationale des étudiants, appelée aussi Corda Fratres - F.I.D.E. ou simplement Corda Fratres, une organisation internationale, ni politique, ni religieuse, ni commerciale, ni humanitaire, festive et fraternelle d'étudiants.
Disparue dans les années 1920, elle compta des dizaines de milliers d'adhérents sur les cinq continents et fut la première — et seule à ce jour — société festive et carnavalesque universelle et la première association internationale des étudiants.
Un foyer d'idées politiques
Lors du Risorgimento, la ville de Turin devient le foyer de la lutte pour l'unification italienne. Au début, ce plan a été poursuivi par un groupe de modérés du Piémont catholique et fidèle à la monarchie : parmi eux se trouvaient Vincenzo Gioberti, Cesare Balbo et Massimo d'Azeglio, convaincus que l'unification de l'Italie serait une fédération dirigée par le pape et par l'armée de Charles-Albert de Sardaigne. Tel était le plan du néo-guelfisme, une pensée politique fondée sur l'unification derrière le pape.
Camillo Cavour a repris certaines de leurs idées, mais dans un sens plus libéral et progressiste. Il rejetait l'insurrection et la vision démocratique de Giuseppe Mazzini, il était un partisan d'un programme de réformes économiques et sociales qui devait conduire d'abord le Piémont et puis l'Italie, grâce à l'alliance des élites de la péninsule, au niveau des nations avancées. Devenu Premier ministre, Cavour s'oriente vers un système d'alliances avec et le Royaume-Uni qui conduisent des gouvernements libéraux. Cavour a encouragé la liberté d'association, les sociétés d'aide mutuelle et l'éducation populaire.
Un renouvellement de la pensée libérale est venu avec le nouveau siècle, en raison de la participation massive et accrue à la vie politique et la croissance du mouvement ouvrier, incarnées par Piero Gobetti.
Gobetti condamnait la classe dirigeante libérale qui a conduit au fascisme, tout en se considérant comme l'héritier de la pensée de Cavour. Toutefois, Gobetti incluait le prolétariat et la bourgeoisie dans le moteur du renouveau moral et politique de la nation.
Dans la même ville, immédiatement après la Première Guerre mondiale, Antonio Gramsci, Palmiro Togliatti, Angelo Tasca et Umberto Terracini avaient donné naissance au magazine « Le nouvel ordre », qui constituait le noyau du Parti communiste italien en 1921. Ce magazine condamnait les socialistes réformistes, en prenant exemple sur les conseils d'usine soviétique et l'expérience de la ligne de la lutte politique.
Turin a été au centre de la culture politique italienne grâce à l'apport de nombreux intellectuels après la Seconde Guerre mondiale, entre autres, le groupe d'étudiants et de professeurs qui ont servi dans les rangs de la Justice et la Liberté et Parti de l'action, les héritiers de la pensée Gobetti (entre autres, Cesare Pavese, Massimo Mila, Natalia Ginzburg, Alessandro Galante Garrone, Vittorio Foa et Norberto Bobbio).
- Severino Cesari, Colloquio con Giulio Einaudi, Torino 2007.
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