Nice
Localisation
Nice : descriptif
- Nice
Nice [nis] est une commune du Sud-Est de la France, préfecture du département des Alpes-Maritimes et deuxième ville de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur derrière Marseille
Située à une trentaine de kilomètres de la frontière franco-italienne, elle est établie sur les bords de la mer Méditerranée, le long de la baie des Anges et à l'embouchure du Paillon. Capitale de la Viguerie de Nice, elle faisait autrefois partie de la Ligurie antique entre le fleuve du Var et de la Magra, de la Regio IX Liguria romaine (à la frontière entre la Gaule cisalpine et la Narbonnaise), du royaume d'Italie (Saint-Empire romain) entre le IXe et le XIe siècle, du comté de Provence, de la ligue ligure et de la république de Gênes, avant de choisir, en 1388, la protection du comté de Savoie à la suite de la guerre de l'Union d'Aix (dédition de Nice à la Savoie)
En 1526, elle devient la capitale du comté de Nice
En 1720, à la suite de la paix de La Haye, la Savoie cède la Sicile (qu'elle avait acquise en 1713 par les traités d'Utrecht) et reçoit la Sardaigne, donnant naissance au royaume de Piémont-Sardaigne
Ce nouvel ensemble forme ainsi l'un des États italiens pré-unitaires, dont la capitale est fixée à Turin
Nice est cédée à la France en 1860 en échange de la participation de Napoléon III dans l'édification de l'unité italienne. Située entre mer et montagne, capitale économique et culturelle de la Côte d'Azur, Nice bénéficie d'importants atouts naturels
Le tourisme, le commerce et les administrations (publiques ou privées) occupent une place importante dans l'activité de la ville
Elle possède la deuxième capacité hôtelière du pays, ce qui lui permet d'accueillir environ 5 millions de touristes chaque année
Elle dispose également du troisième aéroport de France, (le premier de province) et d'un palais des congrès consacrés au tourisme d'affaires. La ville possède une université, plusieurs quartiers d'affaires, de nombreux musées (il s'agit même de la ville qui en compte le plus en France, après Paris), un théâtre, un opéra, une bibliothèque à vocation régionale, un conservatoire à rayonnement régional et des salles de concert
C'est enfin à Nice que se trouve la célèbre promenade des Anglais, site touristique de premier plan et vitrine, avec la Croisette à Cannes, du littoral azuréen
Le 27 juillet 2021, « Nice, la ville de la villégiature d'hiver de riviera » est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO. Selon le recensement de 2021, avec 348 085 habitants, elle est la cinquième commune de France en population après Paris, Marseille, Lyon et Toulouse
Elle est située au cœur de la septième agglomération de France avec 955 154 habitants et de la onzième aire d'attraction de France, avec environ 600 000 habitants
La ville est le centre d'une métropole, Nice Côte d'Azur, qui rassemble quarante-neuf communes et environ 550 000 habitants.
Géographie
Localisation
Nice est située dans l’extrême sud-est de la France continentale, non loin de la frontière italienne (trente kilomètres). Elle fait partie de la Riviera méditerranéenne dont elle est l'extrémité occidentale. Elle est bordée par la baie des Anges et entourée de plusieurs collines. La cité est située à 930 Paris, 198 Marseille, la capitale régionale, 195 Gênes et 206 Turin, la capitale historique des États de Savoie. Même si la délimitation de la Côte d'Azur est mal définie, il s'agit de sa plus grande ville. La ville se trouve en position excentrée par rapport au territoire national comme au sein de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Site
La ville est située face à la baie des Anges, abritée du vent par un amphithéâtre de collines, dans une étroite cuvette montagneuse adossée au massif du Mercantour, limitée à l'ouest par la vallée du Var et à l'est par le mont Boron. Le premier site de Nice fut la colline du Château qui fut entièrement militarisé avant d'être détruit par Louis XIV. Nice s'est développée au pied de cette colline en se limitant à la partie comprise entre le Paillon et la mer et qui constitue aujourd'hui le Vieux-Nice aux ruelles étroites. C'est surtout après le rattachement à la France que la ville s'est étendue au-delà de ce cours d'eau qui est aujourd'hui partiellement couvert.
Le site de la ville est constitué par une plaine alluviale (lit majeur du Paillon et du Mantéga) et des collines de poudingue orientées nord-sud. Il comprend donc une plaine centrale, des collines, des vallées (Paillon à l'est et Var à l'ouest) et des vallons. Ces derniers ont été creusés par différents torrents. Leurs pentes sont raides, parfois abruptes. Elles étaient aménagées autrefois en terrasses pour les cultures.
L'extrémité sud-ouest de la ville est occupée par l'aéroport de Nice-Côte d'Azur, sur une zone partiellement gagnée sur la mer.
Relief
La plus connue des collines qui dominent la ville est celle de Cimiez, avec ses vestiges antiques et son parc qui abrite le musée Matisse. Autre colline emblématique, celle du Château, qui sépare la vieille ville du port Lympia. Deux autres collines urbaines sont celles du Piol, et celle des Baumettes situées à l'ouest de la plaine niçoise. Diverses collines plus élevées limitent l'extension de la ville. À l'ouest, les collines de Fabron, Lanterne, Ginestrière, Bellet et Saint Roman, séparées des collines nord/centre (Saint-Pierre-de-Féric, Pessicart, Saint Pancrace, Gairaut, Cimiez, Brancolar et Rimiez) par le vallon de Magnan. Le vallon des Fleurs marque la limite géographique entre Gairaut d'un côté, et Cimiez et Rimiez de l'autre. Le pied du mont Chauve d'Aspremont marque le point culminant de la ville (520 mont Gros et le mont Vinaigrier marquent la limite avec la commune de La Trinité. Séparés du mont Vinaigrier par le col de Villefranche (149 mont Boron se situent à proximité de la mer. L'extension s'est ainsi faite soit vers le nord, en suivant le cours du Paillon, soit dans la plaine de l'ouest jusqu'à Saint-Laurent-du-Var.
Deux petits fleuves traversent la ville du nord au sud : le Paillon à l'est et le Magnan. Autrefois plus nombreux, ces ruisseaux offraient un paysage plus vallonné de la plaine niçoise avant l'urbanisation du siècle : le vallon Saint-Michel et son ruisseau sont devenus l'avenue Jean-Médecin, le ruisseau de la Mantega est aujourd’hui recouvert par le boulevard Gambetta, et le Gorbellon par le boulevard Gorbella (encore maraîcher en 1950).
Flore
La végétation naturelle de Nice est typique d’un paysage méditerranéen avec une forte représentation d’arbustes à feuilles larges et persistantes. Les arbres ont tendance à être dispersés mais forment des forêts denses dans certains endroits (mont Boron…). Les grandes espèces d’arbres indigènes comprennent le chêne pubescent, le chêne vert, le pin et l’arbousier. De nombreuses espèces introduites poussent dans les parcs et les jardins. Palmiers, eucalyptus et agrumes font partie des arbres qui donnent à Nice un aspect subtropical. Mais il existe également des espèces familières aux régions tempérées du monde entier ; les exemples incluent le marronnier d’Inde, le tilleul et même l’épinette de Norvège.
Communes limitrophes
Catastrophes naturelles - Sismicité
Le 2 octobre 2020, de nombreux villages des diverses vallées des Alpes-Maritimes (Breil-sur-Roya, Fontan, Roquebillière, Saint-Martin-Vésubie, Tende...) sont fortement impactés par un épisode méditerranéen de grande ampleur, la tempête Alex. Certains hameaux sont restés inaccessibles pendant plus d'une semaine après la catastrophe et l'électricité n'a été rétablie que vers le 20 octobre. L'arrêté du 7 octobre 2020 portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle a identifié 55 communes, dont Nice, au titre des « Inondations et coulées de boue du 2 au 3 octobre 2020 ».
La commune de Nice est classée en totalité en zone de sismicité moyenne (zone 4),.
Hydrographie et eaux souterraines
Elle est délimitée par le fleuve Var à l'ouest et le mont Boron à l'est. Elle est traversée du nord au sud par le Magnan, ainsi qu'à l'est par le Paillon qui conflue avec la Banquière, sous l'autoroute A8, juste en bas du vallon de la Lauvette et du quartier de l'Ariane, au nord-est de Nice.
La ville est traversée par deux petits fleuves torrentueux, souvent à sec en été : le Paillon à l'est (34 Coaraze et reçoit les torrents de Laghet et de Saint-André (il reçoit, également, à hauteur du pont de Peille, les eaux du Paillon de l'Escarène), et le Magnan à l'ouest, beaucoup plus petit, venu des montagnes d'Aspremont, qui traverse le quartier de la Madeleine avant de se jeter dans la mer, dans le quartier éponyme. La coupure du Paillon, dont le lit paraissait excessivement large entre deux crues, marqua considérablement Nice jusqu'à sa canalisation et sa couverture partielle (son embouchure se situait à l'emplacement du Jardin Albert-Ier).
Nice dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 650 000 équivalents-habitant.
Climat
Le climat de la ville correspond aux normes d'un climat méditerranéen quasi subtropical en raison d'une faible amplitude thermique journalière quelle que soit la saison et d'une humidité de l'air marquée même en plein été quand les précipitations sont rares. Selon la classification de Köppen-Geiger, le climat est de type Csa. Nice affiche 19.3 °C de température en moyenne sur toute l'année. Le gel étant très rare (1,4 nuit par an 1981-2010), il est souvent absent plusieurs années consécutives (comme de 2006 à 2008, 2011 et de 2013 à 2020, ), faible et bref quand il se produit, ce qui en fait une particularité du climat méditerranéen en France que l'on retrouve principalement sur l'est du littoral azuréen. Ainsi les hivers sont doux et humides et les étés chauds et secs car la ville est protégée des vents venant du nord et de l'ouest grâce aux Alpes. Durant l'été, les amplitudes thermiques restent également peu marquées avec des nuits très douces voire chaudes (plus de 20 à 22 mer Méditerranée et des brises marines (donc de la mer vers la terre). À l'inverse, l'automne est une période soumise à des pluies importantes avec 103,3 mer Méditerranée encore très chaude en cette saison (20 à 24 medicane. Cette période est également marquée par la présence certaines années du sirocco. En plus d'apporter une légère vague de chaleur, ce vent transporte du sable saharien.
D'ailleurs, la ville de Nice est considérée comme un très bon exemple de tropicalisation du climat méditerranéen durant ces dernières décennies. Par exemple : entre 1972 et 2018, la température moyenne a augmenté de plus de 2 degrés, passant de 15 . Quant aux nuits tropicales (températures minimales supérieures à 20 degrés), leur nombre a littéralement explosé, passant d'une quinzaine en moyenne par an dans les années 1950 à plus de 90 rien que pour l'année 2018 ! Ces bouleversements rapides favorisent l'apparition d'une flore venant de contrées exotiques et tropicales comme autrefois le fameux dattier et aujourd'hui des kentias, palmiers royaux de Cuba, manguiers, caoutchoutiers, et de nouvelles maladies, avec l'arrivée de la dengue dans les années 2000.
Comme Strasbourg, Nice est une des villes françaises comptant un grand nombre de jours d'orage avec 27 jours par an en moyenne. Des orages, parfois violents, se développent en mer et se bloquent contre les chaînes montagneuses qui encerclent la ville. Ils peuvent occasionner des pluies intenses sur la ville mais les phénomènes orageux durent au plus quelques heures.
Nice est une ville où le nombre d'épisodes venteux avec rafales supérieures à 100 . Il se produit seulement un jour tous les 3 à 4 ans en moyenne. Sa position géographique à l'ouest du golfe de Gènes la protège sensiblement des vents toute l'année. Le vent moyen sur l'année atteint faiblement les 13,9 km/h à la station côtière.
La station météo est située à quatre mètres d'altitude, à l'aéroport de Nice-Côte d’Azur ; elle est à 6 km au sud-ouest du centre de Nice par la route.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 5,8 | 6,1 | 8,3 | 10,8 | 14,5 | 18,1 | 20,8 | 21,1 | 17,7 | 14 | 9,7 | 6,6 | 12,8 |
Température moyenne (°C) | 9,5 | 9,8 | 11,8 | 14,1 | 17,7 | 21,4 | 24,1 | 24,5 | 21,2 | 17,5 | 13,3 | 10,3 | 16,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 13,3 | 13,5 | 15,4 | 17,4 | 21 | 24,7 | 27,5 | 27,9 | 24,8 | 21 | 17 | 14,1 | 19,8 |
Record de froid (°C) date du record |
−7,2 09.1985 |
−5,8 10.1986 |
−5 06.1971 |
2,9 10.1970 |
3,7 02.1945 |
8,1 06.1969 |
11,7 10.1969 |
11,4 14.1948 |
7,6 27.1972 |
4,2 30.1950 |
0,1 22.1998 |
−2,7 03.1973 |
−2,2 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
22,5 20.2012 |
25,8 14.1990 |
26,1 02.2007 |
26,1 08.2022 |
31,4 27.2022 |
36,8 29.1945 |
37 25.2015 |
37,7 01.2006 |
33,9 07.1962 |
29,9 11.1981 |
25,4 04.2004 |
22 23.1954 |
37,7 2006 |
Ensoleillement (h) | 156,7 | 166,1 | 218 | 229,2 | 270,9 | 309,8 | 349,3 | 323,2 | 249,8 | 191,1 | 151,5 | 145,2 | 2 760,5 |
Précipitations (mm) | 73,5 | 53,6 | 51 | 68,8 | 40,3 | 35,7 | 13,6 | 17,2 | 81 | 127,9 | 138,4 | 90,3 | 791,3 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm | 5,8 | 5,1 | 4,9 | 6,4 | 5,1 | 3,8 | 1,8 | 2,3 | 4,9 | 7,5 | 8,5 | 6 | 62,1 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm | 3,4 | 3 | 2,8 | 3,7 | 2,4 | 1,8 | 0,7 | 0,9 | 3,2 | 4,9 | 5,6 | 3,7 | 36 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm | 2,2 | 1,7 | 1,8 | 2,4 | 1,2 | 0,9 | 0,4 | 0,5 | 2,3 | 3,6 | 4,5 | 2,5 | 24,1 |
Nombre de jours avec neige | 0,3 | 0,7 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0,2 | 1,1 |
Nombre de jours avec grêle | 0 | 0,1 | 0,1 | 0 | 0 | 0,1 | 0 | 0 | 0,1 | 0 | 0,1 | 0 | 0,6 |
Nombre de jours d'orage | 0,9 | 1,3 | 1,1 | 1,6 | 2,3 | 2,9 | 2,4 | 3,5 | 3,9 | 4 | 3,2 | 1 | 28 |
Nombre de jours avec brouillard | 0,1 | 0,1 | 0,2 | 0,3 | 0,3 | 0 | 0,1 | 0 | 0,2 | 0,1 | 0,1 | 0 | 1,6 |
Ville | Ensoleillement (h/an) |
Pluie (mm/an) |
Pluie (j/an) |
Neige (j/an) |
Orage (j/an) |
Brouillard (j/an) |
---|---|---|---|---|---|---|
Médiane nationale | 1 852 | 835 | Non connu | 16 | 25 | 50 |
Nice | 2 724,2 | 733,0 | 61,2 | 1,2 | 27,3 | 1,4 |
Paris | 1 717 | 634 | 109 | 13 | 20 | 26 |
Strasbourg | 1 747 | 636 | 112 | 26 | 28 | 69 |
Brest | 1 555 | 1 230 | 160 | 6 | 12 | 78 |
Bordeaux | 2 070 | 987 | 123 | 3 | 32 | 78 |
Pollution
La source principale de pollution atmosphérique sur la zone de Nice est le secteur des transports, qui représentait 80% des émissions d'oxydes d'azote (55% pour le seul transport routier) et 33% des émissions de particules PM10 en 2019. Les émissions industrielles constituent les autres émetteurs.
L’impact sanitaire d’une exposition chronique à la pollution urbaine est estimé à environ 500 décès anticipés annuels en moyenne sur la période d’étude 2004-2006 pour la population générale.
Les ferries du port de Nice assurant les liaisons essentiellement vers la Corse provoquent une augmentation notable de la pollution. L'incinérateur de la déchetterie du quartier de l'Ariane semble selon les rapports provoquer une nette augmentation des taux de dioxine.
Les feux d'écobuage des déchets verts sont interdits dans la commune. La pratique de l'écobuage pourtant interdite sur tout le département des Alpes-Maritimes est encore présente sur les collines de l'agglomération.
Concernant les émissions annuelles de CO2 de la ville de Nice, elles se sont élevées à 1,228 million de tonnes en 2019, dont 54 % proviennent du secteur des transports. La baisse de ces émissions annuelles a été de -0,65 % entre 2015 et 2019, très loin des objectifs de réduction programmés dans le plan climat (PCAET) de la métropole Nice Côte d'Azur.
-
Nuage de pollution sur Nice généré par la centrale de déchets
- La distance entre Nice et Paris
- La distance entre Nice et Marseille
- La distance entre Nice et Gênes
- LA PALEO-TOPOGRAPHIE DE NICE
- Maryse Fabriès-Verfaillie, La France des villes, Paris, Bréal, 2000, (ISBN ), p. 290
- Caroline Mollie, Nice, paysages en mouvement, Nice, Gilletta, (ISBN ), p. 27.
- Au Piol, séjours des tsars et villas niçoises.
- Nice, Nice Ouest - Collines
- Nice Vie des quartiers
- Alex : Épisode méditerranéen en Provence en octobre 2020
- Communes reconnues en état de catastrophe naturelle - Alpes-Maritimes et Côtes-d'Armor
- Commune de Nice : Plan de prévention des risques naturels prévisibles de séismes
- Le risque dans les Alpes-Maritimes. Didacticiel de la règlementation parasismique
- Sandre, « » (consulté le )
- Sandre, « » (consulté le )
- Sandre, « » (consulté le )
- Description de la station
- Données climatiques annuelles des dix dernières années
- « », sur meteo-paris.com (consulté le ).
- « », sur infoclimat.fr (consulté le ).
- « », sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur, (consulté le ).
- « », sur meteo.fr via Wikiwix (consulté le ).
- AtmoSud, « ».
- http://invs.santepubliquefrance.fr//fr/Publications-et-outils/Rapports-et-syntheses/Environnement-et-sante/2011/Evaluation-de-l-impact-sanitaire-de-la-pollution-atmospherique-urbaine-dans-six-agglomerations-de-la-region-Provence-Alpes-Cote-d-Azur-2004-2006
- « », sur Franceinfo, (consulté le ).
- les perdigones, « », sur LES PERDIGONES (consulté le ).
- « », sur nice.fr (consulté le ).
Toponymie
Au carrefour des langues : les différents noms
En occitan nissart Nissa en graphie italo-nissarde locale, Niça en graphie classique, Nisso ou Nissa en graphie mistralienne selon les différents parlers, y compris pour le vivaro-alpin ou encore le provençal traditionnellement parlés dans des communes voisines ; Nissa en royasque, Niza en génois et en ligure, en italien : Nizza ; en grec et en grec ancien : Νίκαια / Níkaia.
Évolution du nom
Le nom de la localité est attesté sous les formes Nicaea [oppidum] au (forme occitane).
Le toponyme est issu du mot grec (thea) nikaia « qui donne la victoire ». Nikaia est une épithète attachée au nom d'une divinité, peut-être Artémis ou Athéna, honorée à Marseille,. Il s'agirait donc d'un des nombreux toponymes grecs de la côte méditerranéenne (cf. Fos, Antibes, Agde).
Selon une hypothèse ancienne, la forme grecque du toponyme représenterait elle-même la réinterprétation (« remotivation ») d'un nom de lieu antérieur issu d'une racine ligure *nis, non attestée formellement, qui signifierait « source ». Cette dernière pourrait faire référence au point d'eau qui s'écoulait du pied de la colline du château à l'actuel bassin Lympia. En prenant la place de la peuplade ligure des Védiantiens sur la colline du château, les Grecs auraient transformé le nom préexistant en nikaia. Cependant, il n'existe aucune attestation formelle d'un mot *nis dans une inscription en ligure et c'est la raison pour laquelle les principaux toponymistes rejettent cette hypothèse.
La ville s'appelle aujourd'hui Nice en français, Nizza en italien, Niça ou plus communément Nissa en occitan niçard. Lorsque la ville appartenait au royaume de Piémont-Sardaigne, elle était nommée Nizza Marittima pour la différencier de Nizza Monferrato.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, , p. 288
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 496
- Voir aussi Nicée.
- Vincent Paschetta, « À propos de la toponymie de Nice », Nice-Historique, lire en ligne)
- « Leçon 13 : Mais pourquoi écrivez-vous… "Una plassa de Nissa", "Una plaça de Nissa" ou una "Plaça de Niça"? », sur sourgentin.org, Lou Sourgentin (version du sur Internet Archive).
Histoire
Appartenances historiques
Royaume ostrogoth d'Italie 493-553 |
Capitale de la Viguerie de Nice, elle faisait autrefois partie de la Ligurie antique entre le fleuve du Var et de la Magra, de la Regio IX Liguria romaine, du royaume ostrogoth d'Italie, de l'Empire byzantin de 553 à 641, du royaume d'Italie (Saint-Empire Romain) entre les république de Gênes, avant de choisir la protection du comté de Savoie à la suite de la guerre de l'Union d'Aix gagnée par les pro-angevins (Marseille, Arles, Antibes, , Cannes sont renommées Terres Neuves de Provence par les Provençaux à la suite de l'Acte de Dédition de Nice à la Savoie en 1388. Nice devient en 1526 la capitale du comté de Nice. En 1713, la Savoie obtient, par héritage, la Sicile qu'elle échange ensuite en 1720 avec la Sardaigne donnant naissance au royaume de Piémont-Sardaigne. Ce nouvel ensemble, installé des deux côtés des Alpes, forme ainsi l'un des États italiens pré-unitaires, dont la capitale est fixée à Turin.
Nice est française lors du premier département des Alpes-Maritimes de 1793 à 1814, sous la Révolution française et le Premier Empire. Nice ne devient définitivement française qu'en 1860 ; l'italien et le ligure sont prohibés.
L'histoire de Nice se caractérise essentiellement par deux éléments. C'est tout d'abord une ville frontière, qui, sans compter les périodes d'occupation étrangère, a changé trois fois de souveraineté. Ainsi a-t-elle été successivement ligure, grecque, romaine, italienne, génoise, provençale, savoyarde-piémontaise-sarde de 1388 à 1860 – avec une annexion sous la Révolution française de 1793 à 1814 –, et enfin française. C'est ensuite une ville dont l'expansion s'est brutalement accélérée au cours du tourisme sur la Côte d'Azur à la même époque. Ces deux particularités ont eu des conséquences importantes sur le plan social, politique, économique, culturel, et même urbanistique.
Le à Nice, lors des festivités de la fête nationale française, un feu d'artifice se déroule de 22 Renault Midlum) prend pour cible la foule rassemblée sur la promenade des Anglais. L'attaque cause la mort de 86 personnes et fait 458 blessés. L'attentat est revendiqué le 16 juillet par l'organisation terroriste État islamique (dite « Daech »).
- Luc Thévenon, Nice, cité d'histoire, ville d'art, Nice, Serre, 1993, (ISBN )
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Héraldique
-
Blason simple.
-
Blason sous l'Empire.
-
Détail du palais des ducs de Savoie.
Les armoiries de Nice apparaissent pour la première fois dans une copie des Statuts d'Amédée VIII, sans doute réalisée peu de temps après leur promulgation en 1430. Le pays niçois est alors symbolisé par une aigle rouge sur fond blanc, posée sur trois monts, ce que l'on peut décrire en langage héraldique comme des armes d'argent à une aigle de gueule posée sur trois coupeaux (en langage héraldique, l'aigle se dit toujours au féminin).
Les armoiries ne subissent ensuite que des modifications mineures : l'aigle devient de plus en plus stylisée, elle reçoit une couronne comtale, qui symbolise sa domination sur le comté de Nice, et elle prend appui sur trois monts désormais bordés par une mer stylisée. Les armes de la ville de Nice peuvent alors être décrites comme d'argent à l'aigle de gueules, le vol abaissé, posée sur trois coupeaux de sinople, mouvants d'une mer d'azur.
La présence de l'aigle, emblème impérial, démontre que ces armoiries sont liées au pouvoir savoyard. Les comtes puis les ducs de Savoie justifient en effet leur domination sur le pays niçois en se réclamant de leur titre de vicaire impérial. L'aigle dominant les trois collines est donc une illustration et une légitimation des Savoie, qui établissent leur domination sur le pays niçois. L'association du blanc et du rouge (argent et gueules) est une reprise des émaux héraldiques de la croix de Savoie. Les trois monts symbolisent un honneur territorial, sans souci de réalisme géographique.
Par leur structure emblématique, les armoiries de Nice constituent donc un signe d'allégeance et de fidélité à la maison de Savoie.
Le décret impérial du attribue à la cité de Nice de nouvelles armoiries : Un lion passant de gueules surmonté d’un soleil rayonnant du même, adextré d’un olivier et sénestré d’un oranger de sinople au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or qui est le signe des bonnes villes de l'Empire.
Les armoiries traditionnelles sont remises à l'honneur après la chute de l'Empire.
- Laurent Ripart, « Armoiries de Nice », dans Ralph Schor, Dictionnaire historique et biographique du comté de Nice, coll. « Encyclopædia Niciensis 4 », Nice, Serre Éditeur, 2002 (ISBN ), lire en ligne].
- « », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
- « » [PDF], sur nice.fr (consulté le ).
Histoire
- Martine Arrigo-Schwartz, De la baie de Nice à la promenade des Anglais, Alandis Éditions, 2006.
- Jules Bessi, Biographie des poètes niçois, rééd. Alandis Éditions, 2000.
- Maurice Bordes (Privat, , 488 BNF 34657881).
- Marc Boyer, L'Invention de la Côte d'Azur. L'hiver dans le Midi, La Tour d'Aigues, éditions de l'Aube, 2002, 378 p.
- Edmond Brun, Nice et Cimiez, dans Annales de la Société des lettres, sciences et arts des Alpes-Maritimes, 1877, tome 4, )
- Paul Castela : Nice, une capitale historique, Gilletta, Nice, 2002.
- Henri Courrière, Le comté de Nice et la France. Histoire politique d'une intégration, 1860-1879, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2014.
- Michel Derlange (dir.), Les Niçois dans l'histoire, Toulouse, Privat, 1988 (ISBN ).
- M. Devun, « Sur une feuille du premier cadastre de Nice (1813) », dans Provence historique, 1953, tome 3, fascicule 14, )
- Jean Pierre Fouchy, Et Nice devint le port de la Savoie, Alandis Éditions, 2008.
- Léon Imbert, « Le voyage de Nice il y a cent ans, de Chalon-sur-Saône à Nice : notes d'un hivernant », dans Provence historique, 1953, tome 3, fascicule 14, )
- Louis-Gilles Pairault, Nice d'Antan, Paris, HC éditions, 2005, 111 p.
- Louis-Gilles Pairault, Nice de A à Z, Alan Sutton, 2010, 128 p.
- Isabelle Pintus, L'aristocratie anglaise à Nice à la belle époque, Alandis Éditions, 2002.
- Léon Poliakov, La conditions des Juifs sous l'occupation italienne, Paris, CDJC, 1946.
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- Philippe de Beauchamp, Photographies Loïc-Jahan, L'art religieux dans les Alpes-Maritimes, architecture religieuse, peintures murales et retables, Aix-en-Provence, Édisud, , 143 ISBN )Pays niçois, Var inférieur et côte Est : Nice L'église des jésuites (dite "du Gesu"),Peintures murales du sanctuaire Notre-Dame-des-Fontaines, pp. 41 à 45; Nice-Cimiez Retables de la Pietà et de la Crucifixion, de Louis Bré, dans l'église du monastère franciscain, pp. 46 à 48
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