Kalisz est une ville de Pologne qui compte 93 137 habitants (au 30 décembre 2023)
La ville est chef-lieu du district de Kalisz (powiat) dans la voïvodie de Grande-Pologne.
Situation géographique
Kalisz est située sur la Prosna, en Grande-Pologne. La ligne ferroviaire reliant Ostrów Wielkopolski à Łódź passe par la ville. Kalisz se trouve au carrefour de la route Łęknica-Dorohusk et de la route Oleśnica-Koszalin.
Histoire
Article détaillé : Histoire des Juifs à Kalisz.
Moyen Âge
Kalisz est souvent qualifiée de « plus vieille ville de Pologne » parce qu’elle était déjà mentionnée au Ptolémée qui parlait de Calisia, une ville située sur la route de l’ambre, qui partait de l’Empire romain pour rejoindre les rivages de la mer Baltique. Certains historiens contestent l’association entre Calisia et Kalisz.
Charte de Boleslas le Pieux autorisant la ville de Kalisz à prélever une taxe de 25% sur les cargaisons de sel, parchemin. Document probablement faux réalisé autour de 1300.
Au fort dans lequel réside un castellan. Ce fort sera agrandi au 1106, Boleslas III le Bouche-Torse s’empare du fort qui était contrôlé par son rival Zbigniew. Avec Poznań et Gniezno, Kalisz est alors un des centres les plus importants de Grande-Pologne. Elle devient le siège d’un gouverneur (castellan) en 1136. En 1139, les premiers Juifs commencent à s’installer à Kalisz. À la suite du démembrement féodal de la Pologne, la ville devient la capitale d’un duché en 1190. En 1233, le Barbu détruit l’ancien fort dans sa guerre contre Ladislas Odonic. Il fait reconstruire la ville et un nouveau fort.
Boleslas le Pieux accorde les privilèges urbains (droit de Magdebourg) à Kalisz vers 1257. Le , la communauté juive de Kalisz est la première à être gratifiée par Boleslas le Pieux de statuts particuliers, calqués sur les droits des Juifs du Saint Empire : liberté de culte, statut juridique distinct (permission de commercer et de pratiquer l’usure) et protection ducale (Charte de Kalisz). Après la réunification des territoires polonais par le Bref, Kalisz devient le chef-lieu d’une voïvodie (1314). En 1343, Casimir III le Grand conclut le premier traité de Kalisz avec les Teutoniques.
Article détaillé : Voïvodie de Kalisz (1314–1793).
Renaissance
Du marchés. De nombreux drapiers et menuisiers s’installent dans la ville. Au université de Cracovie y crée une filiale. En 1574, des Jésuites s’installent à Kalisz. Ils y ouvrent un collège en 1584. La ville devient également un centre religieux important avec l’installation des Frères tchèques. L’imprimerie se développe au XVIIe siècle.
Parade militaire russo-prussienne à Kalisz en 1835.
À partir de la seconde partie du guerres contre la Suède et les épidémies provoquent le déclin de la ville. En 1706, la bataille de Kalisz oppose les Suédois aux Russes et Saxons, chacun appuyé par une faction de la noblesse polonaise. En 1792, un grand incendie ravage la ville. L’hôtel de ville et le château sont détruits. En 1793, après le deuxième partage de la Pologne, la ville est annexée par la Prusse. Un théâtre est construit en 1801.
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En 1807, Kalisz devient le chef-lieu d’un département du duché de Varsovie dépendant de l'Empire français et du royaume de Saxe. Le , l'armée russe du général Wintzingerode remporte la seconde bataille de Kalisz sur les Franco-Polono-Saxons du second traité de Kalisz, par lequel la Prusse abandonne l'alliance de pour se joindre à la Sixième Coalition. En 1815, la ville est incorporée dans le royaume du Congrès sous tutelle russe. Durant l'été 1835, des grandes manœuvres réunissent à Kalisz (Kalisch) les troupes russes et prussiennes.
Le gouvernement de Kalisz (en russe : Калишская губерния, en polonais : Gubernia kaliska) est une division administrative de l’Empire russe, située dans le royaume de Pologne, avec pour capitale la ville de Kalisz. Créé en 1837 à partir de la voïvodie de Kalisz, le gouvernement existe jusqu’en 1844, lorsqu'il est rattaché au gouvernement de Varsovie. Recréé en 1867, le gouvernement subsiste jusqu’en 1917. À la fin du 1902, la ligne ferroviaire reliant Kalisz à Varsovie est mise en service. À cette époque, la ville comporte, en plus de ses habitants polonais, une importante minorité allemande.
Première Guerre mondiale
Kalisz après le bombardement de 1914, carte postale allemande.
Au début de la Première Guerre mondiale, la ville, qui compte 68 000 habitants dont une moitié de catholiques et un tiers de Juifs, est située sur la première ligne du front russo-allemand. Évacuée par les forces russes, elle est occupée le par les territoriaux silésiens du général Remus von Woyrsch puis, les 7 et , par des uhlans et fantassins saxons : ce passage est marqué par une série d'exactions. Le , le commandant allemand impose à la ville une contribution arbitraire de 50 000 roubles. Les 7 et , en invoquant des tirs de franc-tireurs, les Allemands procèdent à une série d'exécutions. Les commissions d'enquête créées par le gouvernement russe, puis, en 1919, polonais, ne pourront faire la lumière sur les circonstances du drame. En privé, certains responsables russes estiment que la fusillade avait probablement été causée par des réservistes russes venus de Łask qui traversaient la ville pendant la nuit sans savoir qu'elle était aux mains des Allemands. Ceux-ci, pour punir la population supposée complice des francs-tireurs, évacuent la ville et la soumettent à un violent bombardement , entraînant la fuite d'au moins 50 000 habitants. Les autorités allemandes reconnaissent avoir causé 11 morts parmi les civils, d'autres sources parlent de 100 tués et un prêtre local dit en avoir enterré 500. Par la suite, cet épisode sera exploité par la propagande russe et polonaise anti-allemande, avec la production d'un film, Krwawe dni Kalisza (« La destruction de Kalisz »), tourné à Varsovie,. Le gouverneur russe de Piotrków demande qu'on lui envoie des troupes et une cour martiale pour enfermer les habitants d'origine allemande ou juive, soupçonnés de s'être réjouis de la destruction de Kalisz.
La population de la ville tombe à 5 000 habitants.
En 1918, Kalisz fait partie de la Pologne ressuscitée. La ville est reconstruite et compte 89 000 habitants à l’aube de la Seconde Guerre mondiale.
Seconde Guerre mondiale
Articles connexes : Pologne occupée par le Troisième Reich et Shoah en Pologne.
De 1939 à 1945, la ville est occupée par les Allemands et annexée par le Reich.
Le , au début de la campagne de Pologne, l'armée allemande pénètre Kalisz, qu'elle intègre ensuite au Reichsgau Wartheland, le territoire polonais annexé au Troisième Reich.
Une partie des habitants fuie alors la ville ; celle-ci compte avant la guerre environ 25 000 Juifs (et de 20 000 à 28 000 selon certaines sources),,. L'occupant — et certains habitants polonais — procèdent à diverses violences antisémites et spoliations sur les Juifs, qui sont forcés de porter l'étoile jaune,. Un Judenrat doté de 25 personnes est établi par l'occupant mi- avec à sa tête Gustav (ou Gershon) Hahn, ancien hazzan,. Il recense approximativement 18 000 Juifs à Kalisz. Environ 150 sont sélectionnés chaque jour par le Judenrat, sur ordre des Allemands, pour des travaux forcés,.
Le , une Aktion d'éviction et de déportation est menée par des gendarmes allemands : la quasi-totalité des Juifs sont expulsés de leurs logements afin qu'ils soient réattribués à des Volksdeutsche ; la plupart sont déportés — d'autres fuient — vers le Gouvernement général de Pologne, plus à l'est. Il ne reste que 600 à 2 000 Juifs (selon les sources) début 1940,,. Ils sont déplacés en à Koźminek, un village situé à 20 ,. Le , près de 300 patients de l'hôpital sont exterminés par les nazis au moyen de Gaswagen,.
Début 1941, 439 Juifs sont recensés à Kalisz ; ils ne sont plus que 350 environ après la déportation de cent d'entre eux à Poznań pour des travaux forcés durant l'été ou l'automne. Mi-novembre de la même année, une centaine d'enfants, personnes âgées et malades sont assassinés par les nazis, par balle ou Gaswagen (peut-être par les hommes de Herbert Lange) ; une autre Aktion (de déportation vers Koźminek ou d'extermination, selon les sources) visant une centaine de Juifs a lieu le
À Kalisz, les Allemands construisent également un camp de concentration pour les enfants polonais.[réf. nécessaire]
L’extermination des Juifs de Kalisz, les exactions des Nazis et les expulsions font tomber la population de la ville à 43 000 habitants à la fin de la guerre. souhaitée] Seuls 300 Juifs sont (temporairement) revenus en 1946.
Époque contemporaine
La ville réintègre la Pologne en 1945 puis elle est reconstruite. En 1992, le diocèse de Kalisz est créé. La ville reçoit Jean-Paul II le 4 juin 1997.
↑ CALIS est inscrit sur la borne romaine datée de 1151, à Konin
↑ Roger Dufraisse in Jean Tulard (dir.), L'Europe de Napoléon, Horvath, 1989, p. 485.
↑ J. Corréard, Journal des sciences militaires, 2e série, tome XIV, Paris, Corréard Jeune, 1836
↑ Alexandre Sumpf, La Grande Guerre oubliée: Russie, 1914-1918, Paris, Perrin, coll. « Tempus » (no 670), 2014, p. 245-247.
↑ Joshua A. Sanborn, Imperial Apocalypse: The Great War and the Destruction of the Russian Empire, Oxford University Press, 2014, [1]
↑ Piotr Szlanta, Poland, 1914-1918 Online-International Encyclopedia of the First World War, 8 octobre 2014 [2]
↑ Joshua A. Sanborn, Imperial Apocalypse: The Great War and the Destruction of the Russian Empire, Oxford University Press, 2014, [3]
↑ a b c d e f g h i et jGeoffrey P. Megargee (Encyclopedia of Camps and Ghettos, 1933–1945 : Ghettos in German-Occupied Eastern Europe, Indiana University Press, 2012 (ISBN , lire en ligne), p. 60-61.
↑ a b c d e f g et hYad Vashem, 2009 (ISBN ), p. 274-275.
↑ a b c d et eDanuta Dąbrowska, Fred Skolnik (Encyclopaedia Judaica, Macmillan Publishers, 2007 (ISBN ), « Kalisz », p. 738-740.
Moyen Âge
Kalisz est souvent qualifiée de « plus vieille ville de Pologne » parce qu’elle était déjà mentionnée au Ptolémée qui parlait de Calisia, une ville située sur la route de l’ambre, qui partait de l’Empire romain pour rejoindre les rivages de la mer Baltique. Certains historiens contestent l’association entre Calisia et Kalisz.
Charte de Boleslas le Pieux autorisant la ville de Kalisz à prélever une taxe de 25% sur les cargaisons de sel, parchemin. Document probablement faux réalisé autour de 1300.
Au fort dans lequel réside un castellan. Ce fort sera agrandi au 1106, Boleslas III le Bouche-Torse s’empare du fort qui était contrôlé par son rival Zbigniew. Avec Poznań et Gniezno, Kalisz est alors un des centres les plus importants de Grande-Pologne. Elle devient le siège d’un gouverneur (castellan) en 1136. En 1139, les premiers Juifs commencent à s’installer à Kalisz. À la suite du démembrement féodal de la Pologne, la ville devient la capitale d’un duché en 1190. En 1233, le Barbu détruit l’ancien fort dans sa guerre contre Ladislas Odonic. Il fait reconstruire la ville et un nouveau fort.
Boleslas le Pieux accorde les privilèges urbains (droit de Magdebourg) à Kalisz vers 1257. Le 16 août 1264, la communauté juive de Kalisz est la première à être gratifiée par Boleslas le Pieux de statuts particuliers, calqués sur les droits des Juifs du Saint Empire : liberté de culte, statut juridique distinct (permission de commercer et de pratiquer l’usure) et protection ducale (Charte de Kalisz). Après la réunification des territoires polonais par le Bref, Kalisz devient le chef-lieu d’une voïvodie (1314). En 1343, Casimir III le Grand conclut le premier traité de Kalisz avec les Teutoniques.
Article détaillé : Voïvodie de Kalisz (1314–1793).
↑ CALIS est inscrit sur la borne romaine datée de 1151, à Konin
Renaissance
Du marchés. De nombreux drapiers et menuisiers s’installent dans la ville. Au université de Cracovie y crée une filiale. En 1574, des Jésuites s’installent à Kalisz. Ils y ouvrent un collège en 1584. La ville devient également un centre religieux important avec l’installation des Frères tchèques. L’imprimerie se développe au XVIIe siècle.
Parade militaire russo-prussienne à Kalisz en 1835.
À partir de la seconde partie du guerres contre la Suède et les épidémies provoquent le déclin de la ville. En 1706, la bataille de Kalisz oppose les Suédois aux Russes et Saxons, chacun appuyé par une faction de la noblesse polonaise. En 1792, un grand incendie ravage la ville. L’hôtel de ville et le château sont détruits. En 1793, après le deuxième partage de la Pologne, la ville est annexée par la Prusse. Un théâtre est construit en 1801.
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En 1807, Kalisz devient le chef-lieu d’un département du duché de Varsovie dépendant de l'Empire français et du royaume de Saxe. Le 13 février 1813, l'armée russe du général Wintzingerode remporte la seconde bataille de Kalisz sur les Franco-Polono-Saxons du second traité de Kalisz, par lequel la Prusse abandonne l'alliance de pour se joindre à la Sixième Coalition. En 1815, la ville est incorporée dans le royaume du Congrès sous tutelle russe. Durant l'été 1835, des grandes manœuvres réunissent à Kalisz (Kalisch) les troupes russes et prussiennes.
Le gouvernement de Kalisz (en russe : Калишская губерния, en polonais : Gubernia kaliska) est une division administrative de l’Empire russe, située dans le royaume de Pologne, avec pour capitale la ville de Kalisz. Créé en 1837 à partir de la voïvodie de Kalisz, le gouvernement existe jusqu’en 1844, lorsqu'il est rattaché au gouvernement de Varsovie. Recréé en 1867, le gouvernement subsiste jusqu’en 1917. À la fin du 1902, la ligne ferroviaire reliant Kalisz à Varsovie est mise en service. À cette époque, la ville comporte, en plus de ses habitants polonais, une importante minorité allemande.
↑ Roger Dufraisse in Jean Tulard (dir.), L'Europe de Napoléon, Horvath, 1989, p. 485.
↑ J. Corréard, Journal des sciences militaires, 2e série, tome XIV, Paris, Corréard Jeune, 1836
Première Guerre mondiale
Kalisz après le bombardement de 1914, carte postale allemande.
Au début de la Première Guerre mondiale, la ville, qui compte 68 000 habitants dont une moitié de catholiques et un tiers de Juifs, est située sur la première ligne du front russo-allemand. Évacuée par les forces russes, elle est occupée le 2 août par les territoriaux silésiens du général Remus von Woyrsch puis, les 7 et 8 août, par des uhlans et fantassins saxons : ce passage est marqué par une série d'exactions. Le 4 août, le commandant allemand impose à la ville une contribution arbitraire de 50 000 roubles. Les 7 et 8 août, en invoquant des tirs de franc-tireurs, les Allemands procèdent à une série d'exécutions. Les commissions d'enquête créées par le gouvernement russe, puis, en 1919, polonais, ne pourront faire la lumière sur les circonstances du drame. En privé, certains responsables russes estiment que la fusillade avait probablement été causée par des réservistes russes venus de Łask qui traversaient la ville pendant la nuit sans savoir qu'elle était aux mains des Allemands. Ceux-ci, pour punir la population supposée complice des francs-tireurs, évacuent la ville et la soumettent à un violent bombardement , entraînant la fuite d'au moins 50 000 habitants. Les autorités allemandes reconnaissent avoir causé 11 morts parmi les civils, d'autres sources parlent de 100 tués et un prêtre local dit en avoir enterré 500. Par la suite, cet épisode sera exploité par la propagande russe et polonaise anti-allemande, avec la production d'un film, Krwawe dni Kalisza (« La destruction de Kalisz »), tourné à Varsovie,. Le gouverneur russe de Piotrków demande qu'on lui envoie des troupes et une cour martiale pour enfermer les habitants d'origine allemande ou juive, soupçonnés de s'être réjouis de la destruction de Kalisz.
La population de la ville tombe à 5 000 habitants.
En 1918, Kalisz fait partie de la Pologne ressuscitée. La ville est reconstruite et compte 89 000 habitants à l’aube de la Seconde Guerre mondiale.
↑ Alexandre Sumpf, La Grande Guerre oubliée: Russie, 1914-1918, Paris, Perrin, coll. « Tempus » (no 670), 2014, p. 245-247.
↑ Joshua A. Sanborn, Imperial Apocalypse: The Great War and the Destruction of the Russian Empire, Oxford University Press, 2014, [1]
↑ Piotr Szlanta, Poland, 1914-1918 Online-International Encyclopedia of the First World War, 8 octobre 2014 [2]
↑ Joshua A. Sanborn, Imperial Apocalypse: The Great War and the Destruction of the Russian Empire, Oxford University Press, 2014, [3]
Seconde Guerre mondiale
Articles connexes : Pologne occupée par le Troisième Reich et Shoah en Pologne.
De 1939 à 1945, la ville est occupée par les Allemands et annexée par le Reich.
Le 6 septembre 1939, au début de la campagne de Pologne, l'armée allemande pénètre Kalisz, qu'elle intègre ensuite au Reichsgau Wartheland, le territoire polonais annexé au Troisième Reich.
Une partie des habitants fuie alors la ville ; celle-ci compte avant la guerre environ 25 000 Juifs (et de 20 000 à 28 000 selon certaines sources),,. L'occupant — et certains habitants polonais — procèdent à diverses violences antisémites et spoliations sur les Juifs, qui sont forcés de porter l'étoile jaune,. Un Judenrat doté de 25 personnes est établi par l'occupant mi-octobre avec à sa tête Gustav (ou Gershon) Hahn, ancien hazzan,. Il recense approximativement 18 000 Juifs à Kalisz. Environ 150 sont sélectionnés chaque jour par le Judenrat, sur ordre des Allemands, pour des travaux forcés,.
Le 20 novembre 1939, une Aktion d'éviction et de déportation est menée par des gendarmes allemands : la quasi-totalité des Juifs sont expulsés de leurs logements afin qu'ils soient réattribués à des Volksdeutsche ; la plupart sont déportés — d'autres fuient — vers le Gouvernement général de Pologne, plus à l'est. Il ne reste que 600 à 2 000 Juifs (selon les sources) début 1940,,. Ils sont déplacés en février 1941 à Koźminek, un village situé à 20 ,. Le 26 octobre 1940, près de 300 patients de l'hôpital sont exterminés par les nazis au moyen de Gaswagen,.
Début 1941, 439 Juifs sont recensés à Kalisz ; ils ne sont plus que 350 environ après la déportation de cent d'entre eux à Poznań pour des travaux forcés durant l'été ou l'automne. Mi-novembre de la même année, une centaine d'enfants, personnes âgées et malades sont assassinés par les nazis, par balle ou Gaswagen (peut-être par les hommes de Herbert Lange) ; une autre Aktion (de déportation vers Koźminek ou d'extermination, selon les sources) visant une centaine de Juifs a lieu le ,. Les derniers Juifs de Kalisz — un peu plus d'une centaine — sont déportés vers le ghetto de Lodz du 6 au 8 juillet 1942 ; ils y parviennent le 9,.
À Kalisz, les Allemands construisent également un camp de concentration pour les enfants polonais.[réf. nécessaire]
L’extermination des Juifs de Kalisz, les exactions des Nazis et les expulsions font tomber la population de la ville à 43 000 habitants à la fin de la guerre. souhaitée] Seuls 300 Juifs sont (temporairement) revenus en 1946.
↑ a b c d e f g h i et jGeoffrey P. Megargee (Encyclopedia of Camps and Ghettos, 1933–1945 : Ghettos in German-Occupied Eastern Europe, Indiana University Press, 2012 (ISBN , lire en ligne), p. 60-61.
↑ a b c d e f g et hYad Vashem, 2009 (ISBN ), p. 274-275.
↑ a b c d et eDanuta Dąbrowska, Fred Skolnik (Encyclopaedia Judaica, Macmillan Publishers, 2007 (ISBN ), « Kalisz », p. 738-740.
Époque contemporaine
La ville réintègre la Pologne en 1945 puis elle est reconstruite. En 1992, le diocèse de Kalisz est créé. La ville reçoit Jean-Paul II le 4 juin 1997.
Marché du travail à Kalisz
Selon l'enquête annuelle nationale du Baromètre des professions (2020), les employeurs locaux signalent une demande de coiffeurs (le déficit le plus important), ainsi que d'ouvriers du bâtiment qualifiés, de chauffeurs de camions et de bus, de mécaniciens, d'enseignants de matières générales et professionnelles, d'entrepôts, de boulangers, de travailleurs de la santé, de transitaires, de vendeurs, de serruriers, de tapissiers et de représentants de nombreuses autres professions.
Les offres à Kalisz sont donc diversifiées et couvrent de nombreux groupes professionnels. Il convient d'ajouter qu'en raison du surplus sur le marché, les spécialistes de l'administration publique et les techniciens en mécanique fraîchement sortis de l'école et qui n'ont pas encore d'expérience dans leur métier pourraient avoir de la difficulté à trouver un emploi. Cependant, Kalisz offre non seulement des opportunités de développer une carrière professionnelle, mais aussi une ville conviviale avec de grandes attractions touristiques, qui a aussi beaucoup à offrir à ses habitants.
Le salaire moyen à Kalisz dépend du secteur et du poste, mais selon les données de l'Office central des statistiques pour le troisième trimestre 2022, il était d'environ 4 500 PLN brut. Dans certains secteurs, comme l'informatique ou la finance, les versements sont plus élevés et s'élèvent en moyenne à environ 6 000 à 8 000 PLN bruts. Cependant, il convient de rappeler que la rémunération dépend de nombreuses variables, comme l'expérience et les compétences de la personne.
↑ », sur Portal Praca.pl (consulté le 11 mars 2025)
Économie
Production de pianos (Calisia).
Production de dentelles et tissus (Wistil, Haft)
Production de machines et de moteurs (PZL)
Production de concentrés alimentaires (Winiary)
Industries textiles (Runotex, Polo)
Industries alimentaires (Kaliszanka, Hellena)
Culture
Théâtre
Le théâtre Wojciech Bogusławski
Musée
Le musée régional
Cinéma
Le film de Frédéric Fonteyne, Tango libre, a été tourné en grande partie dans la prison de Kalisz
Théâtre
Le théâtre Wojciech Bogusławski
Musée
Le musée régional
Cinéma
Le film de Frédéric Fonteyne, Tango libre, a été tourné en grande partie dans la prison de Kalisz
Religion
Le sanctuaire Saint-Joseph.
La ville est le siège du diocèse de Kalisz avec 19 églises dont 1 église orthodoxe (paroisse des Saints-Apôtres-Pierre-et-Paul). Depuis 1988, la ville abrite un couvent de sœurs pauvres de Sainte-Claire. Il existe également une paroisse gréco-catholique Saint-Nicolas, qui célèbre ses offices dans la cathédrale catholique romaine Saint-Nicolas. Il y a aussi cinq églises protestantes. Des synagogues ont été construites à Kalisz de 1698 à 1879.
Les plus importantes églises catholiques sont :
Église Saint-Stanislas (fondée en 1257), de style gothique, intérieur baroque
Église Saint-Stanislas-et-Saint-Adalbert (fondée en 1595), de style baroque
Cathédrale Saint-Nicolas (gothique – néogothique, intérieurs baroques) avec une chapelle Art nouveau)
Église Saint-Joseph, de style baroque
Église Notre-Dame de l’Annonciation (fondée en 1607), de style baroque
Église Saint-Joseph-et-Saint-Pierre-d’Alcantara, de style rococo
Basilique collégiale de l'Assomption-de-la-Vierge-Marie, sanctuaire dédié à saint Joseph
Personnalités nées à Kalisz
Stanislas Solski (1622-1701), prêtre jésuite, mathématicien et architecte;
Adam Gurowski (1805-1866), insurgé de 1830 installé ensuite à Paris puis aux États-Unis, écrivain ;
Ignacy Gurowski (1812-1887), aristocrate installé à Paris, devenu Grand d'Espagne ;
Vitka Kempner (1920-2012) est une partisane juive polonaise ;
Tadeusz Kulisiewicz (1899-1988), peintre ;
Marie-Angèle Truszkowska (1825-1899), religieuse fondatrice béatifiée par Jean-Paul II ;
Jan Sikorski (1935- ), prêtre catholique et figure de l'anticommunisme polonais.
Personnalités mortes à Kalisz
Mieszko III le Vieux (1126-1202), duc de Grande-Pologne, duc de Petite-Pologne, princeps de Pologne
Cimetières
Cimetière protestant
Cimetière orthodoxe
Cimetière juif
Cimetière militaire
Cimetière soviétique
Cimetières
Cimetière protestant
Cimetière orthodoxe
Cimetière juif
Cimetière militaire
Cimetière soviétique
Jumelages
La ville de Kalisz est jumelée avec :
Erfurt (Allemagne) depuis 1984
Hamm (Allemagne) depuis le 11 juin 1991
Hautmont (France) depuis juin 1958
Heerhugowaard (Pays-Bas) depuis le 11 juin 1992
Kamianets-Podilskyï (Ukraine) depuis le 18 juin 1993
La Louvière (Belgique) depuis le 5 octobre 1998
Martin (Slovaquie) depuis le 21 juin 1996
Preston (Royaume-Uni) depuis le 24 avril 1989
↑ Miasta partnerskie
Histoire
Article détaillé : Histoire des Juifs à Kalisz.
Moyen Âge
Kalisz est souvent qualifiée de « plus vieille ville de Pologne » parce qu’elle était déjà mentionnée au Ptolémée qui parlait de Calisia, une ville située sur la route de l’ambre, qui partait de l’Empire romain pour rejoindre les rivages de la mer Baltique. Certains historiens contestent l’association entre Calisia et Kalisz.
Charte de Boleslas le Pieux autorisant la ville de Kalisz à prélever une taxe de 25% sur les cargaisons de sel, parchemin. Document probablement faux réalisé autour de 1300.
Au fort dans lequel réside un castellan. Ce fort sera agrandi au 1106, Boleslas III le Bouche-Torse s’empare du fort qui était contrôlé par son rival Zbigniew. Avec Poznań et Gniezno, Kalisz est alors un des centres les plus importants de Grande-Pologne. Elle devient le siège d’un gouverneur (castellan) en 1136. En 1139, les premiers Juifs commencent à s’installer à Kalisz. À la suite du démembrement féodal de la Pologne, la ville devient la capitale d’un duché en 1190. En 1233, le Barbu détruit l’ancien fort dans sa guerre contre Ladislas Odonic. Il fait reconstruire la ville et un nouveau fort.
Boleslas le Pieux accorde les privilèges urbains (droit de Magdebourg) à Kalisz vers 1257. Le 16 août 1264, la communauté juive de Kalisz est la première à être gratifiée par Boleslas le Pieux de statuts particuliers, calqués sur les droits des Juifs du Saint Empire : liberté de culte, statut juridique distinct (permission de commercer et de pratiquer l’usure) et protection ducale (Charte de Kalisz). Après la réunification des territoires polonais par le Bref, Kalisz devient le chef-lieu d’une voïvodie (1314). En 1343, Casimir III le Grand conclut le premier traité de Kalisz avec les Teutoniques.
Article détaillé : Voïvodie de Kalisz (1314–1793).
Renaissance
Du marchés. De nombreux drapiers et menuisiers s’installent dans la ville. Au université de Cracovie y crée une filiale. En 1574, des Jésuites s’installent à Kalisz. Ils y ouvrent un collège en 1584. La ville devient également un centre religieux important avec l’installation des Frères tchèques. L’imprimerie se développe au XVIIe siècle.
Parade militaire russo-prussienne à Kalisz en 1835.
À partir de la seconde partie du guerres contre la Suède et les épidémies provoquent le déclin de la ville. En 1706, la bataille de Kalisz oppose les Suédois aux Russes et Saxons, chacun appuyé par une faction de la noblesse polonaise. En 1792, un grand incendie ravage la ville. L’hôtel de ville et le château sont détruits. En 1793, après le deuxième partage de la Pologne, la ville est annexée par la Prusse. Un théâtre est construit en 1801.
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En 1807, Kalisz devient le chef-lieu d’un département du duché de Varsovie dépendant de l'Empire français et du royaume de Saxe. Le 13 février 1813, l'armée russe du général Wintzingerode remporte la seconde bataille de Kalisz sur les Franco-Polono-Saxons du second traité de Kalisz, par lequel la Prusse abandonne l'alliance de pour se joindre à la Sixième Coalition. En 1815, la ville est incorporée dans le royaume du Congrès sous tutelle russe. Durant l'été 1835, des grandes manœuvres réunissent à Kalisz (Kalisch) les troupes russes et prussiennes.
Le gouvernement de Kalisz (en russe : Калишская губерния, en polonais : Gubernia kaliska) est une division administrative de l’Empire russe, située dans le royaume de Pologne, avec pour capitale la ville de Kalisz. Créé en 1837 à partir de la voïvodie de Kalisz, le gouvernement existe jusqu’en 1844, lorsqu'il est rattaché au gouvernement de Varsovie. Recréé en 1867, le gouvernement subsiste jusqu’en 1917. À la fin du 1902, la ligne ferroviaire reliant Kalisz à Varsovie est mise en service. À cette époque, la ville comporte, en plus de ses habitants polonais, une importante minorité allemande.
Première Guerre mondiale
Kalisz après le bombardement de 1914, carte postale allemande.
Au début de la Première Guerre mondiale, la ville, qui compte 68 000 habitants dont une moitié de catholiques et un tiers de Juifs, est située sur la première ligne du front russo-allemand. Évacuée par les forces russes, elle est occupée le 2 août par les territoriaux silésiens du général Remus von Woyrsch puis, les 7 et 8 août, par des uhlans et fantassins saxons : ce passage est marqué par une série d'exactions. Le 4 août, le commandant allemand impose à la ville une contribution arbitraire de 50 000 roubles. Les 7 et 8 août, en invoquant des tirs de franc-tireurs, les Allemands procèdent à une série d'exécutions. Les commissions d'enquête créées par le gouvernement russe, puis, en 1919, polonais, ne pourront faire la lumière sur les circonstances du drame. En privé, certains responsables russes estiment que la fusillade avait probablement été causée par des réservistes russes venus de Łask qui traversaient la ville pendant la nuit sans savoir qu'elle était aux mains des Allemands. Ceux-ci, pour punir la population supposée complice des francs-tireurs, évacuent la ville et la soumettent à un violent bombardement , entraînant la fuite d'au moins 50 000 habitants. Les autorités allemandes reconnaissent avoir causé 11 morts parmi les civils, d'autres sources parlent de 100 tués et un prêtre local dit en avoir enterré 500. Par la suite, cet épisode sera exploité par la propagande russe et polonaise anti-allemande, avec la production d'un film, Krwawe dni Kalisza (« La destruction de Kalisz »), tourné à Varsovie,. Le gouverneur russe de Piotrków demande qu'on lui envoie des troupes et une cour martiale pour enfermer les habitants d'origine allemande ou juive, soupçonnés de s'être réjouis de la destruction de Kalisz.
La population de la ville tombe à 5 000 habitants.
En 1918, Kalisz fait partie de la Pologne ressuscitée. La ville est reconstruite et compte 89 000 habitants à l’aube de la Seconde Guerre mondiale.
Seconde Guerre mondiale
Articles connexes : Pologne occupée par le Troisième Reich et Shoah en Pologne.
De 1939 à 1945, la ville est occupée par les Allemands et annexée par le Reich.
Le 6 septembre 1939, au début de la campagne de Pologne, l'armée allemande pénètre Kalisz, qu'elle intègre ensuite au Reichsgau Wartheland, le territoire polonais annexé au Troisième Reich.
Une partie des habitants fuie alors la ville ; celle-ci compte avant la guerre environ 25 000 Juifs (et de 20 000 à 28 000 selon certaines sources),,. L'occupant — et certains habitants polonais — procèdent à diverses violences antisémites et spoliations sur les Juifs, qui sont forcés de porter l'étoile jaune,. Un Judenrat doté de 25 personnes est établi par l'occupant mi-octobre avec à sa tête Gustav (ou Gershon) Hahn, ancien hazzan,. Il recense approximativement 18 000 Juifs à Kalisz. Environ 150 sont sélectionnés chaque jour par le Judenrat, sur ordre des Allemands, pour des travaux forcés,.
Le 20 novembre 1939, une Aktion d'éviction et de déportation est menée par des gendarmes allemands : la quasi-totalité des Juifs sont expulsés de leurs logements afin qu'ils soient réattribués à des Volksdeutsche ; la plupart sont déportés — d'autres fuient — vers le Gouvernement général de Pologne, plus à l'est. Il ne reste que 600 à 2 000 Juifs (selon les sources) début 1940,,. Ils sont déplacés en février 1941 à Koźminek, un village situé à 20 ,. Le 26 octobre 1940, près de 300 patients de l'hôpital sont exterminés par les nazis au moyen de Gaswagen,.
Début 1941, 439 Juifs sont recensés à Kalisz ; ils ne sont plus que 350 environ après la déportation de cent d'entre eux à Poznań pour des travaux forcés durant l'été ou l'automne. Mi-novembre de la même année, une centaine d'enfants, personnes âgées et malades sont assassinés par les nazis, par balle ou Gaswagen (peut-être par les hommes de Herbert Lange) ; une autre Aktion (de déportation vers Koźminek ou d'extermination, selon les sources) visant une centaine de Juifs a lieu le ,. Les derniers Juifs de Kalisz — un peu plus d'une centaine — sont déportés vers le ghetto de Lodz du 6 au 8 juillet 1942 ; ils y parviennent le 9,.
À Kalisz, les Allemands construisent également un camp de concentration pour les enfants polonais.[réf. nécessaire]
L’extermination des Juifs de Kalisz, les exactions des Nazis et les expulsions font tomber la population de la ville à 43 000 habitants à la fin de la guerre. souhaitée] Seuls 300 Juifs sont (temporairement) revenus en 1946.
Époque contemporaine
La ville réintègre la Pologne en 1945 puis elle est reconstruite. En 1992, le diocèse de Kalisz est créé. La ville reçoit Jean-Paul II le 4 juin 1997.
↑ CALIS est inscrit sur la borne romaine datée de 1151, à Konin
↑ Roger Dufraisse in Jean Tulard (dir.), L'Europe de Napoléon, Horvath, 1989, p. 485.
↑ J. Corréard, Journal des sciences militaires, 2e série, tome XIV, Paris, Corréard Jeune, 1836
↑ Alexandre Sumpf, La Grande Guerre oubliée: Russie, 1914-1918, Paris, Perrin, coll. « Tempus » (no 670), 2014, p. 245-247.
↑ Joshua A. Sanborn, Imperial Apocalypse: The Great War and the Destruction of the Russian Empire, Oxford University Press, 2014, [1]
↑ Piotr Szlanta, Poland, 1914-1918 Online-International Encyclopedia of the First World War, 8 octobre 2014 [2]
↑ Joshua A. Sanborn, Imperial Apocalypse: The Great War and the Destruction of the Russian Empire, Oxford University Press, 2014, [3]
↑ a b c d e f g h i et jGeoffrey P. Megargee (Encyclopedia of Camps and Ghettos, 1933–1945 : Ghettos in German-Occupied Eastern Europe, Indiana University Press, 2012 (ISBN , lire en ligne), p. 60-61.
↑ a b c d e f g et hYad Vashem, 2009 (ISBN ), p. 274-275.
↑ a b c d et eDanuta Dąbrowska, Fred Skolnik (Encyclopaedia Judaica, Macmillan Publishers, 2007 (ISBN ), « Kalisz », p. 738-740.
Culture
Théâtre
Le théâtre Wojciech Bogusławski
Musée
Le musée régional
Cinéma
Le film de Frédéric Fonteyne, Tango libre, a été tourné en grande partie dans la prison de Kalisz
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