Nébuleuse d’Orion, Orion - M42
La nébuleuse d'Orion, également connue sous le matricule de M42, Sh2-281, LBN 974, ou NGC 1976, est un nuage diffus qui brille en émission et en réflexion au cœur de la constellation du même nom. C'est la nébuleuse la plus intense visible à l'œil nu depuis l'hémisphère nord, de nuit et en l'absence de pollution lumineuse. Elle peut être facilement observée avec des jumelles.
Statistiques, géographie
∉ ISO Status : Non officiel Ce n'est pas une entité géographique reprise dans la norme ISO 3166-2.
Nébuleuse d’Orion est une des 6 entités qui dépendent de Orion
Pour info, la composition de Orion correspond au moins à 3 étoiles, une planète, une nébuleuse, un système.
Nébuleuse d’Orion : descriptif
La nébuleuse d'Orion, également connue sous le matricule de M42, Sh2-281, LBN 974, ou NGC 1976, est un nuage diffus qui brille en émission et en réflexion au cœur de la constellation du même nom. C'est la nébuleuse la plus intense visible à l'œil nu depuis l'hémisphère nord, de nuit et en l'absence de pollution lumineuse. Elle peut être facilement observée avec des jumelles.
Présentation
Sa structure occupe un pan de ciel de 66 × 60 minutes d'arc, quatre fois plus étendu que la pleine lune. Sa taille est d'environ 24 années-lumière. Cet objet correspond à la principale partie d'un nuage de gaz et de poussières beaucoup plus vaste encore, le nuage d'Orion, qui s'étend sur près de la moitié de la constellation et contient en plus la boucle de Barnard et la nébuleuse de la Tête de Cheval.
En 2007, les nouvelles mesures disponibles, grâce notamment aux grands radiotélescopes intercontinentaux, Very Long Baseline Array, ont permis de ramener la distance de la nébuleuse de 1 500 années-lumière, comme on le croyait jusque-là, à environ 1 350 années-lumière de la Terre, soit un rapprochement virtuel d'environ 10 % ce qui fait d'elle la pouponnière d'étoiles la plus proche du Système Solaire.
La nébuleuse d'Orion contient un amas ouvert renfermant de nombreuses étoiles très jeunes et très chaudes (théta, le Trapèze), nées récemment et dont le rayonnement ionise à présent l'hydrogène environnant.
Histoire
La nébuleuse d'Orion a été découverte en 1610 par Nicolas-Claude Fabri de Peiresc. Il fut apparemment le premier à remarquer son aspect diffus, bien que Ptolémée, Tycho Brahe et Johann Bayer assimilassent les étoiles du centre à un seul gros objet. Galilée avait détecté de petites étoiles de cette région en observant avec sa lunette astronomique peu de temps auparavant.
La nébuleuse d'Orion abrite en son sein une énorme bulle de gaz, très ténue, d'une température de 2 millions de degrés Celsius, découverte par une équipe internationale menée par des chercheurs suisses et du Laboratoire d'astrophysique de Grenoble (CNRS/Université Joseph- Fourier, Observatoire de Sciences de l'Univers de Grenoble) grâce au satellite européen XMM-Newton. Cette température est tellement élevée que le gaz émet non pas dans le domaine visible, mais dans celui des rayons X, domaine d'investigation du satellite XMM, lancé par l'Agence spatiale européenne en 1999. Ces résultats sont publiés en ligne le sur Science Express.
Observation
La nébuleuse d'Orion est l'un des objets célestes les plus faciles à observer. Elle se trouve dans l’Epée de la constellation d'Orion, juste en dessous de sa ceinture qui, formée de trois étoiles très serrées et alignées, se repère facilement. L’Epée d’Orion ressemble à une larme tombant vers l'horizon. En pointant un télescope, une lunette ou encore de bonnes jumelles, la nébuleuse apparaît. Un faible grossissement (entre 30 et 60 fois) permet de l'observer dans son ensemble. Un grossissement plus important, de l'ordre de 100 à 200 fois, permet d'observer les étoiles qui la composent, notamment les quatre qui forment l'amas du Trapèze.
Très appréciée des astronomes amateurs, elle est facile à trouver et révèle beaucoup de détails, même observée avec des instruments de faible diamètre. Avec un télescope de 114 mm de diamètre, elle présente la forme d'un « oiseau ». On peut distinguer une tache blanche diffuse avec des formes, et une sorte d'ombre au centre. Avec un télescope de 200 mm, elle apparaît vraiment très brillante, et un grossissement important donne réellement l'impression « d'être dedans ». De bonnes conditions atmosphériques laissent parfois deviner les couleurs de la nébuleuse. Sa magnitude favorable permet également d'utiliser des filtres améliorant le contraste (OIII ou UHC par exemple) et de distinguer davantage de détails.
Source: Wikipedia ()
Drapeau
Comme il n'existe pas de drapeau officiel pour M42, j'ai utilisé un fond noir pour symboliser l'espace, dans le coin supérieur droit la trace zodiacale formée par les principales étoiles de la constellation d'Orion, avec en dessous un cercle dont l'intérieur est blanc pour symboliser un système ou une nébuleuse (rouge pour une planète, gris foncé pour un corps céleste, bleu pour une étoile). Ensuite, en grand le logo spécifique à l'étoile, ou sa désignation.
Nébuleuse d’Orion dans la littérature
Découvrez les informations sur Nébuleuse d’Orion dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.
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Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/o2/o2-m42.html
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