Schokland

Localisation

Carte du monde

Schokland : descriptif

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Schokland

Schokland (prononcé en néerlandais /ˈsxɔklɑnt/) est une ancienne île du golfe du Zuiderzee, située dans la province néerlandaise du Flevoland. L'ancienne île de Schokland a été un territoire continental occupé avant 10000 av

J.-C

L'endroit illustre la vie entre eau et terre menée par les habitants de la région pendant des millénaires

Les terres ont été grignotées par la mer au fil des siècles, et le territoire est devenu une presqu’île puis une île de plus en plus fréquemment inondée

Des terps, sortes d'élévations artificielles, ont été construits et urbanisés au Moyen Âge pour permettre aux habitants de continuer à vivre, à l'abri de la mer

Des digues et des tranchées ont été réalisées pour tenter de maîtriser la montée des eaux

En 1859, l'île, devenue trop dangereuse en raison des nombreuses inondations, est évacuée

Au XXe siècle, le golfe du Zuiderzee est asséché, et Schokland est enclavée dans l'espace continental, perdant son statut d'île. La richesse de son histoire liée à la mer, la présence de nombreux sites archéologiques et la volonté de préserver un site naturel exceptionnel ont permis à Schokland de bénéficier d'une inscription, en 1995, sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, devenant le premier site néerlandais ainsi distingué

En 2015, l'ancienne île dispose de 4 bâtiments et 6 sites archéologiques inscrits au titre de monuments nationaux.

Géographie

Situation et localités limitrophes

OpenStreetMap Localisation du village au sein de la commune de Noordoostpolder.

La forme oblongue de l'ancienne île apparaît sur la carte. La localité actuelle est entourée de terres.

Schokland, située dans la partie sud de la commune de Noordoostpolder, est entourée par trois localités : Nagele, à l'ouest, Ens, à l'est et Emmeloord au nord. Le territoire de Schokland est délimité au sud par le Ketelmeer, un lac de bordure situé entre Noordoostpolder et le polder du Flevoland de l'Est. Schokland est traversée, en son centre, par la N352, route qui se déploie localement sur un axe est/ouest,,,,.

Dans la première moitié du embouchure de l'IJssel et l'ancienne île d'Urk,. Ce n'est qu'à partir de 1942, avec l'assèchement du Zuiderzee, que Schokland devient une partie intégrante de la zone continentale néerlandaise.

Géologie et relief

Blocs erratiques découverts à Schokland en 1954.

Le socle géologique du site néerlandais, à l'instar de l'ensemble du Noordoostpolder (« polder du nord-est »), est constitué de dépôts glaciaires (principalement de l'argile à blocaux) formés au Quaternaire — plus précisément, au cours de la glaciation saalienne, entre −200 000 ans et −125 000 ans — et établis dans la continuité de ceux de la province de la Drenthe. Cette base géologique comporte une strate datée du Pléistocène inférieur présente à 210 Holocène caractérisé par de l'argile marine et de la tourbe. Les dépôts du Quaternaire, marqués par une subsidence ayant été mise en évidence par la différence des cotes entre l'étage de l'Éémien — situé à 5  — et celui du Needien, sont recouverts par une couche composée de sédiments de différents types : fluvial, glaciaire, morainiques, et argileux apparus au cours du Weichsélien il y a 70 000 à 10 000 années,. Des gisements de tourbes, formés vers , viennent compléter la composition de cette strate géologique. Plusieurs couches sédimentaires, d'origines lacustre, lagunaire et maritime et issues de l'assèchement du lac Flevo, s'y juxtaposent. Les roches affleurantes sont essentiellement formées de sable à faible granularité, de limons et de tourbes.

Le sous-sol de Schokland repose en partie sur une couche stratigraphique composée de sable associé à du silex, vestige d'ancien barrage.

Le territoire de Schokland, d'une superficie de 1 306 ,. Il se développe sur une longueur de 4,5 . Une excroissance de terres, établie au nord-ouest, vient compléter le tracé de son aire géographique,. Le site, au relief relativement plan, est, pour totalité, situé au-dessous du niveau de la mer. Ainsi, son altitude s'échelonne entre un minimum de −6,00 .

Évolution de la superficie de Schokland

Carte représentant l'évolution territoire de Schokland entre le début du IXe siècle et 1940.

Selon l'archéologue néerlandais Gerrit van der Heide, qui a étudié la composition du sous-sol et d'anciens documents cartographiques, le territoire de Schokland aurait diminué d'environ 96 % sur une période comprise entre 800 et 1850,.

L'île est, durant cette période, continuellement soumise à l'érosion et aux transgressions marines, ce qui a des effets sur l'évolution de sa superficie, comme le montrent les données du tableau suivant, :

Évolution de la superficie du territoire de Schokland entre 800 et 1850 (d'après estimations)
Année d'estimation Superficie totale en hectares Superficie de la partie nord du territoire Superficie de la partie sud du territoire
800 3 564 1 621 1 943
1200 2 618 1 389 1 229
1400 1 915 1 065 850
1600 952 606 346
1789 308 176 132
1850 143 44 100

En 1940, avant sa poldérisation, le territoire de Schokland s'étend sur une surface de 119 prairies, 52 roselières et 41 zones marécageuses.

Après la poldérisation de l'île de Schokland, en 1942, son territoire se développe sur une superficie de 1 306 .

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Toponymie

Le nom Schokland, composé de deux termes néerlandais, schok (« choc » ou « secousse » en français) et land (« terre » ou « contrée »), signifie « la terre des secousses ». Le nom du site peut également référer au « pays des Schokken », habitants de l'île dont la langue est le schokkers.

Au cours du Moyen Âge central, en 1134, la localité est mentionnée sous le terme d'Emelwerd. Cette mention, dans une charte ecclésiastique, renvoie probablement au terp d'Emmeloord (situé dans la partie nord de Schokland). Cet établissement est également connu, vers le milieu du , et enfin mentionné sur une carte datée de 1648 sous le terme d'Emmelwaarde. De même, le site d'Ens, établi au sud de Schokland, est mentionné sous le terme d'Enedseae, en 793. Puis, dans un registre daté de 1150, la paroisse d'Ens est indiquée sous le vocable Endesle, mot qui pourrait être corrélé à une église construite à cette époque, et dont les vestiges ont été mis en évidence, lors d'investigations préventives, au niveau de l'extrémité sud-ouest de Schokland. Ultérieurement, le toponyme d'Ens évolue successivement sous la forme d'Enesce (en 1302), Enesc, Enze, et Ense.

Sur une carte de 1623, Schokland est mentionné sous les termes de Schockers Aeylandt. Sur un autre document cartographique, daté de 1632, Schokland apparaît sous le nom de « Schockers Aelandt ». L'île est désignée, d'une façon définitive, à partir du .

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Histoire

Préhistoire et protohistoire

Pendant le Paléolithique supérieur (avant ) et le Mésolithique (entre 10 000 et 5 000 . Seuls quelques gisements d'outillage, issus de petites structures domestiques édifiées par des chasseurs, attestent de l'occupation du site durant cette période, .

Site d'une ancienne nécropole, à Schokland.
Céramiques de type TRB, comparables à celles retrouvées sur le site P14. Objets exposés au Musée de Drenthe.

Le site devient habité de manière permanente vers 4 900 ans . Cette phase d'occupation permanente prend place au cours du Néolithique. Ainsi, des vestiges, attribués aux environs de 4 400 site. En outre, des céramiques à décors poinçonnés, appartenant à la culture de Swifterbant, ont été exhumées sur le site. Cette culture subnéolithique, datée entre 5000 et , est caractéristique des chasseurs-cueilleurs établis au sein de la région de Nooderpolder, dont fait partie le village de Swifterbant, dans l'ancienne île polderisée d'Urk. Néanmoins, la découverte d'autres types de poteries indique l'existence d'une seconde phase technologique durant la période Néolithique : les analyses des microfossiles à caractère siliceux contenus dans leur pâte ont permis d'établir l'existence de deux modes de cuisson. À cet effet, les fouilles entreprises dans les couches sédimentaires du site P14 ont permis de délivrer 73 poteries, retrouvées sous forme fragmentée, appartenant à la culture des vases à entonnoir (4 200 à 2 800 ans ,.

L'occupation du site durant le Chalcolithique (période de transition entre le Néolithique et l'âge du bronze) est également documentée avec la présence de céramiques cordées et de poteries campaniformes exhumées au sein de la parcelle P14,,.

Le site de Schokland montre une continuité d'utilisation au cours de l'âge du bronze. Durant cette période, allant de 2 000 ans ,. Les investigations menées sur le site P14, mettent en évidence que les lieux sont toujours occupés au cours du premier âge du fer. Le site P14 a délivré des gisements de céramiques et des dépôts de pièces métalliques, telles que des armes et de la vaissellerie confectionnées en bronze et parmi lesquelles ont été identifiés des produits d'importation — provenant d'ateliers implantés, entre autres, à Valkenburg — attribués à l'âge du fer. Par ailleurs, des sépultures datées de cette même période protohistorique ont été également mises au jour sur les lieux.

Antiquité

Sous le Haut-Empire romain, vers l'an , le site fait partie intégrante de la zone continentale, mais sous la forme d'une presqu'île. Des sondages, entrepris dans les parties est et sud-est du site, montrent que les terres environnantes avaient été fortement gagnées par les eaux. En effet, des couches sédimentaires constituées de tourbes associées à des exosquelettes de mollusques, le tout attribué à la période romaine, ont été mis en évidence dans le sous-sol.

Les lieux restent habités. Les fouilles du site archéologique P14, ont mis en évidence des tombes datées de l'époque antique. Ces sépultures ont livré des mobiliers composés de quelques poteries et artefacts métalliques à usage domestique.

Moyen Âge

Malgré la montée du niveau de l'Almere, Schokland reste habité au Moyen Âge. Vers , le territoire de Schokland est relié à celui d'Urk. L'occupation de Schokland, au cours du haut Moyen Âge, est attestée par l'existence d'un terp : des aménagements sont construits pour que la presqu'île continue à être maintenue au-dessus du niveau de la mer. À partir du début du Moyen Âge central, vers l'an mil, le site se révèle un lieu habité de manière permanente et significative,. Alors que les terres habitables sont de plus en plus recouvertes par les eaux, les habitants s'installent sur quatre terps : les sites inventoriés P14, J125, E170 et De Zuidert. Ces terps s'urbanisent,. Les moyens de protection contre l'érosion et la montée des eaux de la mer se perfectionnent vers l'an 1000. Des fermiers s'installent et commencent à regagner les terres en installant digues et barrages, mais la mer continue à gagner du terrain dans la baie du Zuiderzee,.

À partir de 1200, la zone se déployant entre les territoires de Schokland et d'Urk est immergée sous les eaux du Zuiderzee. Les plus anciennes digues aménagées sur le pourtour de Schokland sont attribuables aux environs de 1250. Des tessons de poteries, retrouvés parmi les vestiges de ces ouvrages d'art, ont permis de dater leur période de construction. À cette époque, Schokland reste l'une des quelques zones habitées d'un territoire correspondant à l'actuelle région du Flevoland. En 1238, puis en 1375, les terres de Schokland sont soumises à des inondations. Dès le début du Kuinre, lesquels exercent alors leur autorité sur une bonne partie de l'arrière-pays du Flevoland et d'autres régions. Durant cette période, Emmeloord, ainsi que l'île d'Urk, servent alors de bases portuaires pour ces notables afin de faciliter la circulation de leurs navires de commerce.

Vers l'an 1400, la majeure partie des terps se trouvant dans la partie orientale de Schokland ayant été précédemment construits sont désertés et de nouveaux terps sont alors édifiés à Oud Emmeloord, Middelbuurt et Zuidert.

Alors qu'elle était auparavant une presqu'île, Schokland devient, au cours du ,, ayant fortement érodé son territoire.

Époque moderne

Le

Le , Schokland fait à nouveau l'objet d'une importante inondation. En 1617, la localité est touchée par une importante épidémie de peste qui provoque la mort de près de la moitié des habitants de l'île.

En 1660, les villages de pêcheurs Emmerloord et Urk sont achetés par Amsterdam et passent sous son autorité. L'île devient alors un relais pour le trafic maritime de la ville hollandaise. À cette époque, selon un registre amsterdamois établi en 1661, le territoire de Schokland est divisé en deux parties, Ens et Emmerloord. L'ensemble de l'île est alors entouré par une digue. En outre, les quatre terps de l'île — ceux d'Oud Emmeloord, Middelbuurt, Zuidert et Zuidpunt — sont alors surélevés et leurs surfaces augmentées au moyen d'argile, de fumier, de roseaux et d'algues, tandis que les autres parties de son territoire se présentent sous la forme de pâturages humides. L'île est divisée également sur le plan religieux. Le nord de l'île, appartenant à Amsterdam, est catholique, tandis que le sud de l'île, qui a appartient à une autre commune, est protestant. Chaque communauté a son église.

Dès 1710, en raison des voies maritimes de la Hollande et de la Frise qui convergent vers l'île, le phare de Zuidpunt devient un point de repère « indispensable », et ces anciennes provinces pourvoient financièrement Schokland.

Époque contemporaine

Nouvelle digue et modifications administratives
Représentations de Schokkers, vers 1850.

Les précédentes protections contre la montée des eaux ayant toutes cédé, une digue, constituée de pierres, commence à être édifiée au début du .

Le Royaume de Hollande ayant été formé en 1806 par à la suite de l'établissement de la République batave, Schokland passe sous l'administration de son premier bourgmestre, Lucas Seidel, le . La même année, le par décret daté du 28 août, le nouveau code civil néerlandais — basé sur le code napoléonien — obligent les habitants de l'île, les Schokkers, à adopter un patronyme permanent. Un registre, datant de cette époque, répertorie 65 noms de famille ayant fait l'objet de ce décret.

Évacuation de l'île

Schokland subit les importantes inondations causées par la mer du Nord en février 1825, durant lesquelles, ses habitants se réfugient sur les trois parties les plus élevées de l'île, Emmeloord, Middelbuurt et De Zuidert. Cette catastrophe naturelle, a pour origine une onde de tempête venant de la mer du Nord, et provoque, sur le site de Schokland, qui est alors une île, une montée des eaux dont le niveau atteint 3,30 NAP,. Cette inondation de 1825, qui atteint également l'Allemagne et le Danemark, affecte particulièrement, aux Pays-Bas, les zones côtières des provinces entourant la Zuiderzee — dont l'actuelle province de Flevoland, la Frise, la province d'Utrecht et l'Overijssel —, mais également une partie du littoral du Groningue.

Schokland huile de 1860 exécutée par Johannes Koekkoek représentant l'évacuation de 1859.

En 1837, le projet de construction d'un nouveau port est initié. Malgré une réclamation déposée par les pêcheurs et les habitants d'Ens, les autorités locales optent pour le site d'Emmeloord, remplaçant ainsi une première infrastructure portuaire, plus primitive et de plus petite taille, aménagée quelques siècles plus tôt sur le même site (celui d'Emmeloourd). Le nouveau port est inauguré en 1839. Cette nouvelle infrastructure permet d'accueillir environ 300 navires à quai,.

En 1858, les autorités néerlandaises décident de l'évacuation humaine de l'île, en raison des risques d'inondation et des attaques incessantes de la mer qui provoquent une diminution progressive de la superficie de Schokland. La loi gouvernementale d'évacuation est votée le et signée par , le de la même année,,. Le décret d'évacuation est publié le

L'après évacuation et poldérisation de l'île

Après l'évacuation, il ne subsiste sur l'île que quelques bâtiments, comme l'église de Middelbuurt, le phare de Zuiderpunt ou encore des petits groupes de maisons situées à Emmeloord et Ens,,. Toutefois, un ancien marchand et capitaine de navire, Willem Jan Schuttevaer, plaide pour la sauvegarde de l'île. Il parvient notamment à empêcher le démantèlement du port de Schokland. Durant la seconde moitié du dragage et son activité cesse au début du ,,. Au début du église Enserkerk) et la Lichtwatcher,.

Schokland en 1933, avant la poldérisation.
Schokland en 1944, après poldérisation.

Après avoir été étudié dès 1894, le plan de travaux destinés à l'assèchement du Zuiderzee est adopté par le gouvernement des Pays-Bas le .

La poldérisation du Zuiderzee se fait en deux étapes : d'une part, par la construction d'une vaste digue fermant l'étendue d'eau — l'ouvrage d'art est construit se déployant ainsi entre l'Anna Paulownapolder, à son extrémité sud-ouest, et le village de Piaam, à son extrémité nord-est —, et d'autre part par l'assèchement de quatre zones, les îles de Schokland et d'Urk faisant partie de l'un de ces territoires maritimes (le « polder du Nord-Est »).

Pour Schokland, le projet d'assèchement est mis en œuvre à partir de 1940, et, à partir de 1942, l'ancienne île devient entièrement enclavée dans les terres continentales. L'assèchement du polder devient officiel en date du de cette même année. Jusqu'en 1945, le polder qui entoure Schokland — le territoire poldérisé s'étend alors de Nagele, au sud, jusqu'à Rutten, au nord et Espel, à l'ouest —, fait l'objet de plantations d'herbacées halophiles et de roseaux, permettant ainsi d'achever l'assèchement des terres,.

Un plan, ayant pour objectif d'aménager les espaces naturels de Schokland et de restaurer ses sites — Emmeloord, Ens, De Zuidert, Middelbuurt et Zuidpunt —, est initié en . Ce programme est suivi d'un second plan établi le . L'aménagement est mis en œuvre dans les années 1950 et 1960.

Dans les années 1980, bien qu'il soit inutilisable, le port d'Emmeloord est reconstruit et restauré dans son état de 1839.

Classement au patrimoine mondial de l'UNESCO

En 1995, en raison de la richesse de son histoire et dans un souci de préserver son site naturel, Schokland et ses alentours bénéficient d'une inscription au titre de patrimoine mondial.

Dans les années 1990 et 2000, plusieurs campagnes de fouilles sont entreprises sur la localité. Ainsi, un total de 152 sites archéologiques sont mis en évidence, identifiés puis prospectés sur Schokland et son environnement immédiat. Sur l'ensemble de ces gisements, 5 ont fait l'objet d'un classement au titre de sites archéologiques nationaux.

La zone tampon hydrologique — ici : à gauche de la Schokkerbos.

En 2002, un périmètre dit « zone tampon hydrologique », recouvrant une superficie de 200 , est aménagé sur le côté est de Schokland, afin de résorber de possibles affaissements de terrain et de prévenir d'éventuels risques d'inondations des sites prospectés,,. Les deux années suivantes, entre et , cette zone tampon, qui comprend les sites P14 et De Zuidert, fait l'objet d'un programme d'études et de sondages archéologiques. Dans le cadre de ce programme, les recherches se sont également portées sur les sites E170 et J125 respectivement localisés au nord-ouest et au sud-ouest de Schokland.

Au

En , la commune de Noordoostpolder met en place un plan de mise en valeur de Schokland. Ce plan porte sur les domaines archéologique, culturel, environnemental et historique de l'ancienne île et de ses environs.

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  71. lire en ligne [PDF]).


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