Souillac
Localisation
Souillac : descriptif
- Souillac
Souillac (en occitan Solhac) est une commune française, située dans le nord du département du Lot, en région Occitanie. Elle est également dans le causse de Martel, une région naturelle constituant le plus septentrional des quatre causses du Quercy, entre Limousin, vallées de la Tourmente et de la Dordogne. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Dordogne, la Borrèze et par divers autres petits cours d'eau
Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « vallée de la Dordogne quercynoise »), un espace protégé (le « cours lotois de la Dordogne ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Souillac est une commune rurale qui compte 3 198 habitants en 2021
Elle est ville-centre de l'agglomération de Souillac et fait partie de l'aire d'attraction de Souillac
Ses habitants sont appelés les Souillagais ou Souillagaises. Depuis 2009, des démarches sont en cours pour changer son nom en Souillac-sur-Dordogne.
Géographie
Souillac est une commune du nord du département du Lot, dans l'ancienne province du Quercy. Elle fait partie de l'unité urbaine de Souillac et de son aire d'attraction. C'est une petite ville commerçante et touristique au centre d'une région fertile qui contraste par sa richesse avec la pauvreté des causses de Martel et de Gramat.
Communes limitrophes
La commune est limitrophe de huit autres communes dont trois à l'ouest dans le département de la Dordogne..
Borrèze (Dordogne) | Gignac | Lachapelle-Auzac | ||
Salignac-Eyvigues (Dordogne) | N | Mayrac | ||
O Souillac E | ||||
S | ||||
Pechs-de-l'Espérance (Dordogne) | Lanzac | Pinsac |
Communications et transports
La commune est située sur la route départementale D 820 (ancienne RN 20), à 63 kilomètres au nord de Cahors, et 37 kilomètres au sud de Brive-la-Gaillarde (Corrèze). Elle est également accessible par l'autoroute A20 (sortie SNCF Gare de Souillac.
Le sentier de grande randonnée GR 6 passe par Souillac, reliant Rocamadour au sud-est et Sarlat à l'ouest.
L’aéroport de Brive-Souillac est en service depuis le . Il est desservi par des avions pour Paris toute l'année et pour Ajaccio, Lyon, Porto et Londres en saison.
La gare de Souillac accueille des Intercités Paris-Cahors/Toulouse et des TER Brive-Toulouse.
Une liaison routière Transpérigord existe également ; elle relie Sarlat à Souillac avec 3 allers-retours par jour, 4 pendant les grandes vacances.
Hydrographie
Souillac est située dans la vallée de la Dordogne, dont le cours délimite la ville au sud. Un autre cours d'eau, la Borrèze, traverse le centre-ville.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 amplitude thermique annuelle de 15,2 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Salignac-Eyvigues à 15 vol d'oiseau, est de 13,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,.
La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 24 000 réserve de biosphère par l'UNESCO en juillet 2012,.
Un autre espace protégé est présent sur la commune : le « cours lotois de la Dordogne », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 569,6 .
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « vallée de la Dordogne quercynoise », d'une superficie de 5 567 .
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune :
- les « grottes de la Forge et environs » (170 Salignac-Eyvigues en Dordogne ainsi que Lachapelle-Auzac et Souillac dans le Lot, ; environ la moitié orientale de ce site se situe sur Souillac, comme le montre la carte du site. Trois espèces déterminantes de chauves-souris et quatre de plantes phanérogames y ont été répertoriées ;
- « la Dordogne quercynoise » (2 081 Corrèze, deux en Dordogne et vingt dans le Lot, qui comprend de nombreuses espèces déterminantes (soixante-six animales et cinquante végétales) ;
- le « marais et pelouses de Lamothe-Timbergue » (41 ;
- la « vallée du Blagour » (252 ;
et une ZNIEFF de type 2, : la « vallée de la Dordogne quercynoise » (8 758 : deux en Corrèze, deux en Dordogne et vingt-quatre dans le Lot.
Souillac n'est pas mentionnée parmi les communes faisant partie de la ZNIEFF de type 2 « secteur forestier de Borrèze ». Cependant, près de 80 hectares dans le sud-ouest et dans le nord de la commune — notamment près des lieux-dits Bourzolles et la Forge — en font néanmoins partie, comme le montre la carte du site.
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Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
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Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
- « Souillac, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- , Sylvain Déjean, Groupe Chiroptères de Midi-Pyrénées, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
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- Carte de la ZNIEFF 730030315, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
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- , Comité des inventaires Aquitaine, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
- Carte de la ZNIEFF 720008196, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
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Toponymie
Le toponyme Souillac, en occitan Solhac, d'origine gallo-romaine, est basé sur un anthroponyme Solius. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-āko-), souvent latinisé en -acum dans les textes. C'est le domaine de Solius.
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Trente-un-Mai.
Ses habitants sont les Souillagais.
- [Bazalgues 2002] , À la découverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 127 ISBN ), p. 124.
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Histoire
Préhistoire
L'Igue du Lion, ou aven du Lion, est découvert en 1997 à l'occasion de travaux sur l'autoroute. Il a livré le squelette d'une lionne des cavernes de moins de deux ans, morte à cet endroit peu avant que la cavité devienne inaccessible, ce qui a préservé les vestiges du lion sans interférence extérieure, pas même celle d'animaux fouisseurs. Les caractères morphologiques de cet animal le rapprochent de l'espèce actuelle. L'intérêt de cette découverte est en rapport avec le très petit nombre d'individus entiers retrouvés : lion de Cajarc (Lot) découvert en 1892, lion de Montmaurin (Haute-Garonne) découvert en 1956, lion de la grotte de Foissac (Aveyron) découvert en 1965 (conservé in situ), et les lions de l'Igue des Rameaux à Saint-Antonin-Noble-Val (Tarn-et-Garonne).
Le gisement de Bramefond se trouve au lieu-dit du même nom, entre l'autoroute et le bourg, à environ 2,2 . Il a été découvert en même temps que l'aven du Lion par N. Constans, lors du décaissement les assises calcaires de l'autoroute après les évaluations et sondages archéologiques systématiques. En partie détruit depuis sa découverte, c'est une fissure remplie d'une sédimentation détritique. La faune de son remplissage est dominée par les grands herbivores : cheval, boviné (17 restes de bison et 228 restes d'aurochs), renne, cerf (Cervus Cervus simplicidens) et rhinocéros laineux (Coelodonta antiquitatis). La présence de Equus caballus germanicus associé à Cervus Cervus simplicidens date le site au stade isotopique 5. Une datation par ESR sur dent et une autre datation par U/Th sur plancher stalagmitique indiquent le sous-stade isotopique 5b (82 à 87 ka).
Moyen Âge
Au Aurillac (Cantal). Quand les Bénédictins s'installent dans la plaine de Souillès, ainsi nommée d'un mot local "souilh" signifiant "lieu boueux et marécageux où se vautraient les sangliers", ils remplacent une communauté fondée à cet endroit par Saint Eloi. Les moines assèchent sans relâche et transforment le marécage en un riche domaine. Plusieurs fois ruinée et saccagée par les Anglais au cours de la guerre de Cent Ans, Souillac se relève grâce à la ténacité des abbés, mais les guerres de religion lui causent encore de plus grands désastres: en 1562, des bandes protestantes pillent le monastère: dix ans plus tard, les bâtiments conventuels sont la proie des flammes, seule l'église abbatiale, bien protégée par ses coupoles, échappe à l'incendie.
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Entre 1795 et 1800, La commune absorbe celle voisine de Saint-Étienne-Lacombe, peuplée de 218 habitants au recensement de 1793.
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Entre 1801 et 1806, elle absorbe la commune voisine de Bourzoles, peuplée de 87 habitants au recensement de 1800,.
En 1819, la commune de Beaurepos, peuplée de 202 habitants au recensement de 1800, qui faisait partie du département de la Dordogne est rattachée à celui du Lot et fusionne avec Souillac,.
- [Brugal et al. 2013] Marie-Pierre Coumont, Jean-Philip Brugal, Jean-Christophe Castel, Sandrine Costamagno, Jacques Jaubert et Vincent Mourre, « Chap. 7 : Les avens-pièges à faible indice de fréquentations humaines : caractérisation paléo-écologique, taphonomique et anthropologique » (Actes de la session C67, lire en ligne [sur academia.edu], consulté le ), p. 183.
- 2013, p. 184.
- [Costamagno et al. 1998(a)] Sandrine Costamagno, Francis Duranthon et François Rouzaud, « L'Igue du lion à Bramefond (Autoroute A20, section 4, Brive-Souillac, Souillac, Lot) » (Séances de la SPF Toulouse, 28 mars 1998 - Résumé de communication), Bulletin de la Société préhistorique française, lire en ligne [sur persee]).
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- [Costamagno et al. 1998(b)] Sandrine Costamagno, Serge Vigier, Jean-Guy Astruc et Monique Drieux, « Le gisement paléontologique de Bramefond (Autoroute A20, section 4, Brive-Souillac, Souillac, Lot) » (Séances de la SPF Toulouse, 28 mars 1998 - Résumé de communication), Bulletin de la Société préhistorique française, lire en ligne [sur persee]).
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur atilf.atilf.fr, Le trésor de la Langue Française Informatisé (consulté le ).
- [Pons 1923] Pierre Pons, Abbé, Souillac et ses environs, éd. Lorisse (ISBN ), p. 44-45.
- Sarlat : Souillac, Vallée de la Dordogne, IGN France, , p. 26-29.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
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- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Les Amis du Vieux Souillac, « Quand Présignac s'appelait Beaurepos », De Chanterane à Barnicou, ISSN 0762-3461).
Héraldique
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Les armes de Souillac se blasonnent ainsi : D'or au chevron d'azur, accompagné en pointe d'une hure de sanglier de gueules, allumée et défendue d'argent. |
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Souillac dans la littérature
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17/11/2024 17:01:24 Cette version de la page est en cache (à la date du 17/11/2024 17:01:24) afin d'accélérer le traitement. Vous pouvez activer le mode utilisateur dans le menu en haut pour afficher la dernère version de la page.Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
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