Fontvieille

Localisation

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Fontvieille : descriptif

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Fontvieille

Fontvieille est une commune française située dans le département des Bouches-du-Rhône en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Située au sud-ouest du massif des Alpilles et au nord de la Crau, à proximité d'Arles, c'est une commune qui vit principalement d'agriculture (plusieurs AOC) et de tourisme (moulin de Daudet, etc.).

Géographie

Les communes limitrophes sont Arles, Les Baux-de-Provence, Paradou, Saint-Étienne-du-Grès et Tarascon.

Accès et transports

La gare de Fontvieille.

La commune de Fontvieille est située en France, entre les communes d'Arles, au sud et à l'ouest, du Paradou, à l'est, des Baux-de-Provence, au nord-est, et de Saint-Étienne-du-Grès, au nord.

La route départementale 17 traverse la commune et le village sur un axe est-ouest. Les routes départementales 33 et 33a, 78f, 82 et 82a passent aussi sur la commune.

Fontvieille possède une gare, construite en 1875 et située sur la ligne d'Arles à Salon-de-Provence. À l'est, si cette voie ferrée dépasse le bourg, elle ne dépasse cependant pas les limites de la commune (voir Période moderne).

L'autoroute la plus proche est la A54, puis ce sont la A7 à l'est et la A9 à l'ouest.

Communes limitrophes

Rose des vents Tarascon Tarascon,
Saint-Étienne-du-Grès
Saint-Rémy-de-Provence Rose des vents
Arles N Baux-de-Provence,
Paradou,
Maussane les Alpilles
O    Fontvieille    E
S
Arles Arles Paradou

Relief et géologie

Fontvieille est située au nord et en dehors de la Crau, au sud-ouest du massif des Alpilles.

C'est en son nord que se trouvent les plus importants reliefs (dont les mont Valence et Montpaon clairement visibles depuis la plaine du bourg), mais on en trouve aussi au centre-est (les Crottes d'Aubert) et au sud-ouest (le mont des Cordes ou Mont Cordes).

Hydrographie

Fontvieille est arrosée par le gaudre d'Auge, sous-affluent du Rhône, long de 10 .

On trouve aussi plusieurs canaux sur la commune comme le canal de la vallée de Baux ou juste en bordure comme le canal du Viguiérat.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,1 amplitude thermique annuelle de 17,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Arles », sur la commune d'Arles à 9 vol d'oiseau, est de 15,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 569,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,8 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Le mistral

Le mistral y souffle violemment du nord ou du nord-ouest, particulièrement en hiver et au printemps. Le mistral souffle fortement cent jours par an en moyenne et faiblement 83 jours, ce qui ne laisse que 182 jours sans vent par an.

On distingue deux types de mistral : le « mistral blanc », qui dégage le ciel en totalité et accentue la luminosité, et le « mistral noir », plus rare, qui est accompagné de pluie.

Données météorologiques

Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour la période 1971-2000 :

Météo à Fontvieille : relevé météorologique de Salon-de-Provence
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1 3 4 7 10 14 16 15 13 9 5 4 8,4
Température moyenne (°C) 6 8 10 12,5 16 20 24 22,5 19 14,5 9,5 8 14,2
Température maximale moyenne (°C) 11 13 16 18 22 26 32 30 25 20 14 12 19,9
Précipitations (mm) 59 47 44 63 42 31 16 37 64 98 58 54 623,4
Source : Météo-France / station de Salon-de-Provence
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
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3
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7
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9
98
 
 
 
14
5
58
 
 
 
12
4
54
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Flore et faune

Faune

De nombreuses espèces animales habitent dans les Alpilles et peuvent être observées sur le territoire de la commune. La plus réputée est l'aigle de Bonelli, espèce protégée, comme le vautour percnoptère, le faucon crécerellette et le hibou grand-duc.

Les rochers arides abritent une espèce de lézard emblématique des Alpilles, le lézard ocellé, lui aussi considéré comme menacé et protégé.

Des espèces végétales protégées, comme la nivéole d’été (Leucojum aestivum) ou l'hélianthème à feuilles de Marum (Helianthemum lavandulaefolium), s'y rencontrent au fond des vallons.

Espèces chassées

Le territoire de Fontvieille, et notamment ses vallons, compte de nombreux mammifères. Le sanglier y abonde, sa population est en progression. Inversement, le nombre de lièvres et de lapins tend à décroître. La raison semble en être l'épidémie de myxomatose de 1953 qui a causé des ravages dans la population et, depuis la fin du  siècle, le VHD viral qui provoque la diminution de l'espèce. La raréfaction des rongeurs pourrait poser problème à terme pour la survie des espèces de rapaces qui s'en nourrissent.

Autres espèces animales

On ne peut évoquer la faune de Fontvieille sans citer des espèces telles que le renard, le blaireau européen, la fouine, ou encore le campagnol ou la musaraigne. Quantité de chauves-souris y nichent.

Flore

La flore fontvieilloise est, pour l'essentiel, xérique et méditerranéenne. Le botaniste Bernard Girerd y a dénombré 800 espèces végétales en 1992. Hormis l'olivier, caractéristique du paysage fontvieillois, on note la présence de micocouliers, de chênes kermès de petite taille, d'amélanchiers. Des espèces végétales protégées, comme la nivéole d’été (Leucojum aestivum) ou l'hélianthème à feuilles de Marum (Helianthemum lavandulaefolium), s'y rencontrent au fond des vallons.

  1. Fiche du Gaudre d'Auge sur le site du SANDRE
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. «  », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  8. «  », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  9. H. Bruneton, Le climat, in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, éd. Les Alpes de Lumière, Forcalquier, 2009, p. 23-24.
  10. a et b Le patrimoine naturel des Alpilles, parc-alpilles.fr.
  11. « La flore des Alpilles », in Les Alpilles..., op. cit., B. Girerd, p. 52.


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Histoire

Préhistoire

Hypogées de Fontvieille
Entrée de l'hypogée du Castelet.

Sur le territoire de la commune, au mont Cordes, ont été identifiées des allées couvertes ou hypogées. Ces sépultures souterraines ont plus de 4 000 ans,. Au nombre de cinq, elles ont été édifiées par les Ligures qui vivaient sur cet îlot, au milieu des marécages.

  • La grotte des Fées a été entièrement creusée et aménagée sur une longueur de 45 mètres et sur deux à trois mètres de large. Sur son plafond des gravures ont été identifiées comme les signes d'un zodiaque primitif et sur la paroi du fond apparaît une double spirale.
  • Coutignargues, creusé dans la terre meuble, était recouvert d'un tumulus dont il ne reste rien, sinon un menhir qui devait en marquer l'entrée. Il a été jeté à terre, à une époque inconnue. Mesurant trois mètres de long, il porte toujours ses attributs phalliques.
  • Les hypogées du Bounias et de la Source, creusés dans le roc, possèdent encore une large rigole circulaire délimitant l'ancien tumulus qui les recouvrait.
  • Le Castellet a la particularité de posséder de nombreuses gravures. Parmi celles-ci des croix cerclées, cupules, fer à cheval, cercles et rouelles. Certaines représentent le sexe féminin.

En dépit des fouilles sauvages faites de tout temps, des curieux recherchant ici les trésors de la Chèvre d’or, les fouilles archéologiques ont pu exhumer près de cinq cents vertèbres de gros poissons qui jouxtaient des coquilles d'escargots percées ayant servi d'ornement aux corps inhumés.

Protohistoire à Fontvieille

Fontvieille est en outre une des rares communes des Alpilles ayant eu de façon certaine une population installée sur un site de plaine. Sur les rives d'un canal à Figuerolle, l'archéologue Otello Badan a ainsi retrouvé une sépulture d'enfant qui contenait une quarantaine de perles de coquillage et qu'il date du Néolithique final. À la même époque, un habitat existait au Grand Barbegal. Il contenait au moins une sépulture individuelle en coffre. La présence d'une épingle en bronze en a permis la datation.

Lors de la seconde partie du premier âge du Fer (sédentarise et se met à construire en dur. Les villages se structurent. Alors que des traces de cabanes ont été identifiées au mont Valence, cette période les voit disparaître. Le processus d'installation permanente est à mettre en parallèle avec l'intensification des échanges économiques avec les commerçants méditerranéens. En échange de produits de luxe, les habitants des Alpilles produisent des céréales et passent d'un état d'autarcie à une véritable économie d'échange.

Au cours des siècles suivants, la population des Alpilles diminue de façon conséquente : le comptoir grec d'Arles attire de nombreux habitants venus de toute la région. Mais dès la fin de l'Âge du fer (style tardo-hellénistique. On retrouve notamment sur plusieurs sites des dalles de toiture en calcaire tendre scié, preuve de cette influence grecque.

Antiquité

Au premier âge du fer, si les habitats préhistoriques continuent d'être habités pour la plupart, de nouveaux sites sont colonisés, comme le plateau du Castelet, un plateau de faible altitude ou sur le mont de Cordes. Dans les siècles qui précèdent l'arrivée des Romains, le territoire de Fontvieille, comme l'ensemble des Alpilles, est peuplé de Ligures, de Celtes et de Celto-Ligures. Fontvieille fait alors sans doute partie du territoire des Nearchi dont Ernaginum constitue la frontière nord, mais aussi, peut-être, des Anatilii, qui vivent jusqu'au nord de la Crau, dont les Alpilles constituent la frontière naturelle. D'importants oppida font leur apparition dans les Alpilles, tel celui du mont Valence, à la superficie importante, mais à la structure interne rudimentaire. Pourtant, dès le . Alors que la Protohistoire est fortement marquée par le pastoralisme et l'agriculture dans les Alpilles, on extrait de la pierre calcaire dans des carrières aux alentours de Fontvieille, notamment au mont de Cordes et à l'est du village actuel.

Aqueduc de Barbegal.

La colonisation romaine a laissé des traces importantes sur le territoire de Fontvieille qui était alors rattaché à Arles. Dans la partie sud de la commune se trouvent les vestiges de l'aqueduc qui alimentait en eau la cité arlésienne et la meunerie de Barbegal. Cet ensemble comportait seize moulins. Il en reste deux séries de biefs et les chambres de meunerie. C'était la plus importante usine hydraulique romaine construite au  siècle. Barbegal fut détruit au  siècle lors des grandes invasions et définitivement abandonné.

Le second vestige d'importance est l'Autel de la Coquille qui se situe au quartier des Taillades. Sculpté par des carriers gallo-romains, il est surmonté d'une grande coquille de Pecten, c'est-à-dire d'une coquille Saint-Jacques. Celle-ci qui symbolisait le berceau de Vénus a été annexée, au Moyen Âge, par les pèlerins qui se rendait à Compostelle, au départ d'Arles, par la Via Tolosana.

Moyen Âge

Saint-Jean-du-Grès.
La « vieille font ».

Le premier village médiéval se situait sur la colline du Castellet où se trouve encore les ruines du castrum ( siècle) et l'abside de la chapelle Sainte-Croix. Il se regroupa ensuite autour de la Fons vetus (la Font vieille). Celle-ci existe toujours et sa source couverte se trouve près de l'actuel lavoir communal.

Sa première église paroissiale fut Saint-Jean-du-Grès ( siècle), située en bord de la Via Aurelia, et qui dépendait de l'abbaye de Montmajour depuis 1067,. Datent de cette même époque la construction de la maison forte d'Entremont et l'installation d'une population sur le Montpaon où se retrouvent les ruines d'un village médiéval et de sa forteresse.

La tour de l'Abbé ou de Canillac fut construite en 1353. Son commanditaire était Pierre de Canillac, abbé de Montmajour et proche de la famille de Clément VI et de Grégoire XI. Le blason des Canillac se trouve toujours intact sur la croisée d'ogive de la tour.

Renaissance

Ce fut au cours du  siècle que commença l'exploitation systématique des carrières de pierre de Fontvieille. Elle allait durer jusqu'à la Première Guerre mondiale. Ce fut avec cette pierre de taille que les bâtiments conventuels qui jouxtent la Tour de Canillac furent édifiés au cours du  siècle. La nouvelle église paroissiale placée sous le vocable de Saint-Pierre-aux-Liens ( siècle) fut construite dans le village, elle possède un autel de marbre ( siècle) avec cinq statuettes représentant le Christ entouré de saints,.

Période moderne

Un des nombreux moulins (le moulin de Daudet ? ) entouré de vignes.
Vincent van Gogh, juillet 1888.

La commune fut créée en 1790, par déduction du territoire arlésien. Au cours de cette période elle s'enrichit de la bastide d'Estoublon  siècle, du château de Montauban et de la Halle couverte toujours en activité ( siècle).

Il existait encore une partie des marais non asséchés puisque des historiens font état d'un climat malsain dû à leur présence. L'agriculture produisait vin, huile et fourrage. Les carrières de pierres à bâtir étaient en plein rendement et les matériaux expédiés à Marseille via Arles. De là, les pierres partaient à travers tout le bassin méditerranéen. Il en fut extrait 24 000 1830 et 55 000 1862.

Le , ouvre la ligne d'Arles à Fontvieille, prolongée à partir de 1887 jusqu'à Salon-de-Provence. Elle permet alors de transporter des voyageurs mais surtout des marchandises, dont des pierres de taille issues des carrières environnantes et de la bauxite.

Période contemporaine

Le Moulin d'Alphonse Daudet au début du XXe siècle à Fontvieille

En 1933, la ligne d'Arles à Salon ferme son trafic voyageur. L'extraction de la bauxite, florissante jusque dans les années 1950, est ensuite abandonnée. Ainsi, en 1947, la section de Fontivieille à Salon est définitivement fermée et déferrée. Seule la section d'Arles à Fontvieille reste ouverte pour le fret et le transport militaire. Durant la décennie 2000, un train touristique, Le Train des Alpilles, circulera sur cette portion.

Actuellement quelques carrières restent en exploitation aux Taillades. Depuis la commune tire ses ressources du maraîchage et du tourisme.

Toponymie

La forme la plus ancienne est Fonoietl, (pour Fonvielt) attestée en 1150. Ce toponyme indique une origine latine avec fons (« fontaine ») et vetula (« vieille »). Ce que confirment Font-Vièio en occitan provençal selon la norme mistralienne et Fònt-Vièlha selon la norme classique.

  1. a b c d et e Encyclopédie, op. cit., p. 312.
  2. a b c et d Carnets du patrimoine, op. cit., p. 245.
  3. a b c d e et f Jean-Paul Clébert, op. cit., p. 167-172.
  4. « La Préhistoire des Alpilles », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, G. Sauzade, op. cit., p. 137.
  5. « La Préhistoire des Alpilles », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, G. Sauzade, op. cit., p. 138.
  6. a b c et d Y. Marcadal, « Les oppida des Alpilles », in Les Alpilles, op. cit, p. 146.
  7. a et b « Le peuplement des Alpilles durant l'âge du Fer », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, P. Arcelin, op. cit., p. 142.
  8. a et b « Le peuplement des Alpilles durant l'âge du Fer », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, P. Arcelin, op. cit., p. 143.
  9. Encyclopédie, op. cit., pp. 312-313.
  10. a et b Jean-Paul Clébert, op. cit., p. 202.
  11. a b et c Dictionnaire de la Provence, op. cit., p. 316.
  12. a b et c Carnets du patrimoine, op. cit., p. 246.
  13. a b c et d Encyclopédie, op. cit., p. 313.
  14. a et b Jean-Paul Clébert, op. cit., p. 201.
  15. Émile Garcin, op. cit., p. 474.
  16. a b et c Isabelle Havard et Bruno Decrock, «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur (consulté le ).
  17. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Éd. Larousse, 1968, p. 1789.

Toponymie

La forme la plus ancienne est Fonoietl, (pour Fonvielt) attestée en 1150. Ce toponyme indique une origine latine avec fons (« fontaine ») et vetula (« vieille »). Ce que confirment Font-Vièio en occitan provençal selon la norme mistralienne et Fònt-Vièlha selon la norme classique.

  1. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Éd. Larousse, 1968, p. 1789.

Héraldique

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

D'or au lévrier rampant de sable colleté du champ.

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Fontvieille dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 12/12/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/mc/mc-fo/63446.html

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