Taroudant
Localisation
Taroudant : descriptif
- Taroudant
Taroudant (en berbère : ⵜⴰⵔⵓⴷⴰⵏⵜ - Tarudant ; en arabe : تارودانت), est une ville du Sud-Ouest du Maroc située dans la plaine du Souss
Elle fut capitale de l'État saadien à ses débuts.
Géographie
La ville se trouve à 80 Agadir (et à 60 Marrakech, le long de l'oued (ou assif) Souss.
Taroudant est située dans le cœur de la vallée du Souss et elle est délimitée par les provinces d’Essaouira, Chichaoua et Al Haouz au Nord, la province d’Ouarzazate à l’est, les provinces de Tata et Tiznit au sud et la province de Chtouka Ait Baha et les préfectures d’Agadir Ida Ou Tanane et Inzegane Ait Melloul à l’ouest. et s’étend sur une superficie de 16.500 km², entourée par deux chaînes de montagnes, le Haut-Atlas au nord et à l'est, l'Anti-Atlas au sud et à l'ouest, une plaine s'ouvrant sur l'Atlantique. Cette vallée fertile est traversée par l'oued Souss qui longe la ville. La province de Taroudant a sur son territoire, la plus haute montagne d'Afrique du Nord, le mont Toubkal, en arabe djebel Toubkal, qui culmine à 4 167 mètres.
Histoire
Certains chercheurs situent la date de fondation de Taroudant à la période qui précède l’Islam voire avant J.C. D’autres la situent dans l’ère de l’occupation Romaine de l’Afrique du Nord, c’est-à-dire entre le premier siècle avant J.C et le cinquième siècle de notre ère. Il est possible également de se référer à quelques hypothèses qui rattachent cette fondation à la présence punique en Afrique du Nord ou peut-être même avant que leur pouvoir économique (commercial) ait atteint un nombre considérable de centres sur le littoral du Souss. Ils auraient pu ainsi se prolonger jusqu’à des centres internes parmi lesquels Taroudant. Elle aurait ainsi largement participé à ce commerce. En effet, elle se situe au centre de la plaine du Souss et représente le point de rencontre des axes routiers reliant le Nord de l’Atlas au sud du Sahara.
Le désaccord des historiens à propos de la date de sa fondation, la plupart d’entre eux approuvent que la ville fût fondée par les Emirs des tribus Hachtouka et Jazoula.
Cette citation d’Abou lkacem Zayani a été appréciée grâce à ses fondements sur des données historiques.
C’est ainsi que Taroudant, et depuis des siècles avant l’Islam, est restée la capitale des Emirs de Hachtouka et Jazoula et un pôle d’attraction de l’activité politique et commerciale pour les tribus Soussies.
Taroudant est au siècle la capitale d'un petit royaume chiite (royaume des Bajjalis) théoriquement soumis aux califes fatimides. Annexée par les Almoravides en 1056, pratiquement indépendante sous les Almohades, elle fut notamment la capitale des princes rebelles Ben Yedder qui régnèrent sur le Souss de 1252 à 1334.
La ville est détruite par les Mérinides en 1306 mais renaît aussitôt et connaît son apogée au siècle sous l'influence de Mohammed ech-Cheikh Saâdi, fondateur de la dynastie saâdienne, qui en fait la première capitale saâdienne avant Marrakech et une base pour ses offensives contre les Portugais installés à Agadir (nommée, à l'époque, Santa Cruz de Cap de Gué). Elle devient alors un centre caravanier important, célèbre pour l'abondance et la qualité de ses marchandises : sucre, coton, riz, etc.
À la suite de la déliquescence de l'État saâdien, Taroudant se trouve sous la domination du royaume du Tazeroualt, et à ce titre, est la cible privilégiée des expéditions militaires menées par les sultans alaouites. Les Alaouites n'avaient pas oublié l'humiliation infligée par Abi Hassoun Semlali, prince de Tazeroualt et cheikh de la zaouïa Semlalia, qui avait emprisonné le fondateur de la dynastie alaouite Moulay Ali Cherif à Iligh. Malgré une soumission théorique, le Souss pouvait encore manifester des signes d'insoumission contre le makhzen.
Ainsi le sultan Moulay Ismaïl fit massacrer en représailles une grande partie de la population de Taroudant pour avoir soutenu son neveu, le prétendant Ahmed Ben Mehrez, en 1687.
Comme toute la région, Taroudant a souffert de la fermeture du port d’Agadir, à partir de 1760. Elle s'est repliée derrière ses remparts jusqu'en 1912, date à laquelle le fils de Ma el Aïnin, un homme saint venu du Sahara, Moulay Ahmed al-Hiba, fit de la ville le centre de sa résistance à l’armée du Protectorat français au Maroc jusqu'en 1913. Ensuite c'est Haïda Ou Mouis des Oulad Berhil, qui est nommé pacha de la ville jusqu'à sa disparition en 1917 dans un combat contre les tribus de l'Anti-Atlas. À sa mort, son fils, el Haj Hemmouad, le remplace à ce poste.
- http://perso.menara.ma/~noursadiq/Taroudanthistoire.htm
- Tawiza N°:43 Novembre 2000 اليماني قسوح لمحة عن تاريخ إمارة آيت يدر بسوس
- Justinard Léopold, Un grand chef berbère. Le caïd Goundafi, Casablanca, Atlantides, 1951.
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Taroudant dans la littérature
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