canton de Esch-sur-Alzette, Luxembourg (Grand-Duché)

Flag Esch-sur-Alzette

Statistiques

Pour l'instant le site comporte pour le canton de Esch-sur-Alzette 43i sous-entités, ce qui représente 7 % des villes du Luxembourg (Grand-Duché).

Localisation

Carte du monde

Esch-sur-Alzette : descriptif

Informations de Wikipedia
Esch-sur-Alzette

Esch-sur-Alzette (en luxembourgeois : Esch-Uelzecht , en allemand : Esch an der Alzette) est une ville luxembourgeoise

Chef-lieu du canton du même nom, elle est, après Luxembourg-ville, la deuxième ville du pays par la population avec plus de 36 000 habitants. La ville est la capitale des « Terres Rouges » (« Minett » en luxembourgeois), riches en minerai de fer, et reste un grand centre sidérurgique du pays

Cosmopolite — plus de 30 % de ses habitants sont des étrangers —, elle connaît aujourd’hui une importante activité commerciale.

Géographie

Situation

La ville est la capitale des « Terres Rouges », région qui doit son nom à la présence de minerai de fer en son sous-sol. Elle est traversée par l’Alzette, un affluent de la Sûre. Elle est délimitée au sud-ouest par la frontière française.

Panorama d'Esch-sur-Alzette.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Mondercange, Schifflange, Kayl, Rumelange, Sanem, Audun-le-Tiche et Russange.

Communes limitrophes d’Esch-sur-Alzette
Sanem Mondercange Schifflange
Russange (F) Esch-sur-Alzette Kayl
Audun-le-Tiche (F) Rumelange

Voies de communication et transports

Du fait de sa position frontalière, la commune possède de nombreuses voies de communications, dont les autoroutes A4 (et son « prolongement », la voie rapide B40) et A13 et est traversée par deux routes nationales, les N4 et N31.

La ville est desservie par le Transport intercommunal de personnes dans le canton d'Esch-sur-Alzette (TICE), le réseau de bus intercommunal desservant les Terres Rouges, descendant du tramway d'Esch-sur-Alzette ou « Minettstram ». En outre, elle est un important nœud du Régime général des transports routiers (RGTR). Elle opère trois services « City-Bus » : un service régulier, le « Gaalgebus » qui permet d'accéder au Gaalgebierg depuis la gare d'Esch et deux services sur réservation, le « Flexibus Neiduerf » et le « Escher PlusBus ».

Esch-sur-Alzette est un important nœud ferroviaire lié aussi bien à sa situation géographique qu'à son passé sidérurgique, elle est reliée ainsi à la capitale, à l'ensemble des communes des Terres Rouges et à la France voisine. Elle possède deux gares ouvertes aux voyageurs : la gare d'Esch-sur-Alzette et la plus récente gare de Belval-Université construite au  siècle en lien avec la reconversion du quartier Esch-Belval.

Toponymie

Histoire

Esch-sur-Alzette est une ville au passé mouvementé. Elle devient « ville-libre » le . C'est une ancienne ville industrielle, bastion de la sidérurgie. À la suite de la crise de la sidérurgie dans le bassin lorrain, cette activité se replie aujourd’hui sur l'aciérie électrique et sur le laminoir d'Esch-Belval, l'usine des Terres Rouges à la frontière française ayant fermé en 1977 et celle d'Esch-Schifflange en 2012. Les anciens hauts-fourneaux sont démantelés, exportés en Chine ou transformés en musée.

De 1937 à 1954, la ville a disposé d'un aérodrome ; le site est occupée depuis par un quartier d'habitation dont une rue est baptisée rue de l'Aérodrome.

Le , premier jour de la bataille de France, les Français de la  division légère de cavalerie affrontent leurs premiers Allemands (de la 16. Armee) dès l'aube à Esch-sur-Alzette, qui ont été transportés par avions et planeurs jusque dans les environs, provoquant une « surprise (...) complète » chez les combattants français, si bien que ces derniers parlent également, à tort, de la présence d'une puissante cinquième colonne. De durs combats se déroulent tout au long de la journée avant que les Français ne repassent la frontière le lendemain.

  1. Nicolas van Werveke, Étude sur les chartes luxembourgeoises du Moyen Âge, la Cour, V. Bück, 1889.
  2. Journaux des marches et des opérations de la  division légère de cavalerie, cité par Yves Buffetaut, Ardennes 1940 : La percée allemande (Militaria Magazine HS n°74), 2010, p. 42.
  3. a et b Yves Buffetaut, Ardennes 1940 : La percée allemande (Militaria Magazine HS n°74), 2010, p. 42 à 46.

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Le canton de Esch-sur-Alzette dans la littérature

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43 localités dans le canton de Esch-sur-Alzette

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 12/12/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/lu/lu-es.html

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