Île de Man - Ellan Vannin

Flag Île de Man

Statistiques

Le pays comporte actuellement 86i entités, dont 4 de niveau ville (5 %) et 82i entités moins importantes, ce qui représente moins de 1 % des localités (ville, village, lieu-dit) reprises sur ce site.

Le pays couvre actuellement moins de 1 % de la surface des pays repris sur ce site.

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Isle of Man000085 85 localités

Île de Man : descriptif

Informations de Wikipedia
Île de Man

L’île de Man (/il də mɑ̃/ ; en anglais : Man et Isle of Man /ˌaɪl əv ˈmæn/ ou IOM ; en mannois : Mannin /ˈmanɪnʲ/ et Ellan Vannin /ˈɛlʲan ˈvanɪnʲ/ ; en latin : Insula Mona) est un territoire formé d’une île principale et de quelques îlots situés en mer d’Irlande, au centre des îles Britanniques

L’île de Man est une dépendance directe de la Couronne britannique, étant une propriété du souverain britannique, actuellement le roi Charles III, qui agit en qualité de « seigneur de Man » mais lui laisse une large autonomie politique et économique

Du fait de ce statut et d’une politique fiscale très avantageuse, elle est considérée comme l’un des lieux privilégiés par l’évasion fiscale, acquérant une réputation de paradis fiscal, notamment depuis les révélations des « Paradise Papers ». L’île de Man a un peuplement celtique depuis la protohistoire ; elle devient un royaume viking au Moyen Âge, mais l’influence anglo-saxonne s’y fait sentir

Les Scandinaves y ont fondé un système politique basé sur le principe des « citoyens libres » et s’organisant autour du Tynwald (qui serait le plus ancien parlement en fonctionnement continu au monde)

Elle fait aujourd’hui partie des six nations celtiques (avec l’Irlande, les Cornouailles, la Bretagne, l’Écosse et le pays de Galles) reconnues par le Congrès celtique et la Ligue celtique.

Géographie

Carte de l’île de Man.
Vue aérienne du nord de l'île de Man avec Peel, Kirk Michael et Ramsey.
Le Snaefell, point culminant de l'île de Man.

Présentation

L’île de Man est située dans la mer d’Irlande, à 29 Écosse, à 48 Angleterre et à 53 Irlande.

L’île de Man est relativement grande (572 Calf of Man et Saint-Patrick. Sa végétation est principalement formée de landes et de prairies.

Comme l’Écosse, elle repose sur un vieux socle hercynien constitué de schistes. Rehaussée par un mouvement tectonique, puis rabotée par les glaces du quaternaire, l’île culmine, au mont Snaefell, à 621 m. Au nord, les moraines ont engendré une plaine triangulaire, qui contraste avec les montagnes de l’intérieur.

Climat

Neige sur le sommet du Snaefell.

Le climat de l’île de Man est typiquement océanique grâce aux effets de la dérive nord atlantique. Il est ainsi caractérisé par une grande douceur et une faible variation des températures : février est généralement le mois le plus froid de l'année avec 4,9 °C de température moyenne (les périodes de gel et de neige étant très peu fréquentes et ne durant pas longtemps) tandis que les mois de juillet et d'août sont les plus chauds avec une température maximale de 17,6 Ronaldsway.

Protection environnementale et biodiversité

Un chat manx.

En mars 2016, l'île de Man a été reconnue réserve de biosphère par l'Unesco.

Il existe aujourd'hui deux races d'animaux spécifiques à l'île de Man. Une célèbre race de chat originaire de l’île de Man, le manx, a pour caractéristique d’avoir une queue très courte, voire absente. Il possède également des pattes arrière plus petites que la plupart des chats. Ces chats font office de symbole de l'île sur des pièces d'argent ainsi que des timbres alors que le gouvernement mannois opère un centre de reproduction afin d'assurer la continuité de l'espèce.

Autre race typique de l’île, le mouton loaghtan. Sa laine est brun foncé et il possède entre quatre et six cornes. Sa viande est considérée comme un mets délicat. Il existe plusieurs troupeaux sur l'île, et d'autres élevages se trouvent également en Angleterre et à Jersey.

Le genévrier Juniperus communis a disparu de l'île au  siècle. Il a subi un déclin majeur après son utilisation abusive pour en faire du bois de feu ou du gin. Un changement climatique est suspecté d'avoir rendu le reste de la population infertile.

  1. Isle of Man Government - Geography
  2. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur unesco.org (consulté le ).
  3. ISBN ).
  4. « Farming the Manx Loaghtan sheep », BBC Isle of Man, 16 novembre 2009.

Étymologie

L'île de Man est évoquée par plusieurs auteurs de l'Antiquité sous des noms différents :moez Manu, Monapia (Pline, 23), Eumonia (Annales de Wahes, vers 125), Monaœda (Ptolémée, 139), Mevania (Paul Orose, 416), Eubonia (Nennius, 853), Manann ou Manand (Annales irlandaises, 1084-1496), Mön ou Maon (dans les sagas islandaises, vers 1240). La forme galloise est Manaw. Une croix du  siècle se trouvant à Kirk Michael porte une inscription en runique dont l'un des termes se lit Mon (prononcé Maon). En langue mannoise, l'expression « île de Man » se traduit par Ellan Vannin ; ellan désigne une « île », Vannin est la forme lénifiée de Mannin (« Man » en français, « Man » ou « Mann » en anglais). Selon Hervé Abalain, le terme Mannin peut désigner tout simplement une île. Il propose ainsi de considérer l'exemple de Mainland dont la forme man- signifie « île ».

Le nom moderne Man semble dérivé, par le latin, du gaélique écossais Mana ou du vieil anglais Monig. Ce nom était donné autrefois tant à l'île de Man qu'à un district d'Écosse dont la racine subsiste encore dans les toponymes Slamannan et Clackmannan. Selon John Rhys, le nom pourrait provenir d'une racine indo-européenne Manavio, génitif singulier de Manavionos.

  1. On trouve aussi dans certains textes latins, notamment ceux de Jules César, la forme Mona, mais, celle-ci s'appliquant d'ordinaire à l'île d'Anglesey, on peut la considérer comme erronée lorsqu'il s'agit d'identifier l'île de Man.
  2. La forme Eubonia sera utilisée jusqu'en 1393 dans un acte décrivant le transfert de l'île entre le comte de Salisbury et celui de Wiltshire. Cf. John Quine, The Isle of Man, Cambridge University Press, Cambridge, 1911.
  3. a et b Hervé Abalain, Destin des langues,éd. Ophrys, 1989, p. 109.
  4. a b c et d (en) John Quine, The Isle of Man, Cambridge University Press, Cambridge, 1911.

Histoire

Préhistoire

Des recherches récentes tendraient à démontrer qu'avant , Man était reliée à la Cumbria au moyen d'une bande de terre qui a progressivement été envahie par la mer. Il n'existe pas de preuve pourtant qu'à cette époque Man était habitée.

L'arrivée de groupes humains sur l'île de Man semble toutefois antérieure d'au moins mille années aux principaux vestiges du Néolithique que l'on trouve sur plusieurs sites.

C'est le Néolithique qui a laissé le plus de vestiges sur l'île de Man. Le site de Minorca, près de la petite ville de Laxey, abrite un cairn, dénommé la « tombe du roi Orry » et attribué à tort au héros mannois Godred Crovan (mort en 1095). Cette tombe de 12 mètres de long lui est très antérieure et date de -4000 environ. On date de la même période le site de Mull Hill, au sud de l'île, cercle de pierres de 18 mètres de diamètre. Le site de Cashtal yn Ard, dans la paroisse de Maughold, lui, est plus récent (-2000).

Cette époque marque aussi le début des structures militaires défensives, comme sur la colline de South Barrule. Deux remparts circulaires fortifiés laissent supposer que la communauté y ressentait la nécessité de s'unir pour faire face à l'adversité.

Période celte

Ruines de la cathédrale Saint-German, sur l'île de Saint-Patrick.

L’installation des peuples celtes remonte vers 500 av. J.-C. La langue mannoise, appartenant à la branche gaélique des langues celtiques, ne se différenciera de l'erse qu'à partir du  siècle.

Il est communément admis que le christianisme fut importé sur l’île de Man par le moine irlandais Patrick et que, par la suite, des moines venus de pays celtiques, et de l’Irlande en particulier, effectuèrent des voyages missionnaires à partir de l’an 500.

Ces missionnaires contribuèrent à l’édification de petites chapelles dans lesquelles ils priaient. Mais l'exiguïté des lieux obligeait à pratiquer les baptêmes et la prédication à l’extérieur.

On recense sur l’île 35 croix celtiques (nommées keeills) remontant probablement à cette époque, mais il en existait au moins 174 que des documents anciens citent. Ces croix étaient généralement érigées sur des monuments funéraires. De nombreuses églises et chapelles ont été édifiées sur l’emplacement de keeills.

Période scandinave

voir article sur : Royaume de Man

Le château de Peel.

On peut dissocier deux époques durant la domination scandinave de l’île de Man : avant la conquête de l'île par Crovan, en 1079, et après cette conquête. La première période a été marquée par la guerre, alors que la seconde est plus pacifique.

Entre 800 et 815, les Vikings sont venus à Man essentiellement pour le pillage. Entre 850 et 990, ils s’établissent sur l’île et cette dernière passe sous le contrôle des rois scandinaves de Dublin. Entre 990 et 1079 enfin, l’île est sujette des puissants jarls des Orcades.

Durant toute la période scandinave, l’île a été nominalement sous la souveraineté des rois de Norvège, mais ces derniers n’ont eu que rarement l’occasion de faire valoir leurs droits, à l’exception de de Norvège en 885, de de Norvège, à la fin du  siècle, et de de Norvège, à partir de 1217.

Peu de choses sont connues sur , qui a conquis Man en 1079. Il aurait établi sa domination sur Dublin et la plus grande partie du Leinster. Il est resté dans les traditions de l’île de Man sous le nom de Roi Gorse, ou Orry. Les îles placées sous son contrôle sont appelées Sudr-eyjar, les îles du Sud (île de Man et toutes les petites îles à l’ouest de l’Écosse), par opposition aux Nordr-Eyjar, les îles du Nord (Orcades et Shetland).

Le fils de Godfred de Man, exerce un pouvoir considérable et son alliance avec les rois d’Irlande et d’Écosse est si bien établie que l’île connaît la paix pendant l’ensemble de son règne (1137-1152). Durant les années 1130, l’Église envoie Wimund sur l’île de Man pour qu’il y fonde le premier évêché. Peu de temps après, il abandonne son épiscopat et se lance dans la piraterie à travers l’Écosse et les îles voisines.

Le fils d’Olaf de Man, règne momentanément sur Dublin, avant de perdre une partie des îles, à l'exception de celles situées sur la côte d’Argyll.

Au début du de Man prête hommage au roi d’Angleterre Jean sans Terre. C’est la première fois que l’Angleterre s’immisce dans les affaires de l’île. Il y aura toutefois une longue période de domination écossaise avant que l’île ne devienne vraiment anglaise.

Période britannique

James Stanley, comte de Derby, dit « le Grand Stanley », seigneur de Man de 1627 à 1651.

Les décennies qui suivent sont le théâtre de rivalités entre Écosse et Angleterre pour la domination de l'île de Man. Mais la dynastie écossaise s'affaiblissant dès la fin du  siècle, c'est sans opposition que le roi d'Angleterre revendique l'île et en prend possession en 1290.

En 1333, le nouveau roi, Édouard III, remet l'île à William Montagu, premier comte de Salisbury. Plusieurs souverains à la solde de l'Angleterre vont dominer l'île de Man, mais il faudra attendre 1405 pour voir une dynastie s'y installer à long terme : les comtes de Derby. Leur représentant emblématique, James Stanley, dotera l'île d'infrastructures défensives et politiques de qualité. La dynastie des Derby se poursuivra jusqu'à James Stanley,  février 1736 sans héritier mâle. Si son titre de comte de Derby passe à son cousin Edward Stanley, celui de seigneur de Man et de baron Strange reviennent en revanche à la maison d'Atholl, représentée par James Murray.

James Murray meurt en 1764 à Dunkeld (Écosse), sans avoir de descendant mâle survivant. Pour cette raison, c'est son neveu, John Murray, qui hérite du titre de duc d'Atholl et de la seigneurie de l'île de Man. L'Angleterre intervient dans la gestion de l'île alors que John Murray est à la tête d'un réseau de trafic illicite de marchandises. Pour cette raison, la Couronne le persuade de vendre l'île de Man pour 70 000 livres sterling (1765). Alors que le quatrième duc d'Atholl mène campagne pour que la Couronne finance davantage la présence de la famille des Atholl sur l'île, celui-ci est subitement nommé gouverneur, ce qui l'apaisera définitivement (1793 à 1828).

Période contemporaine

En 1866, l’île de Man obtient un gouvernement local autonome ; cette autonomie n'est d'abord que formelle, mais a peu a peu été étendue. Pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement britannique interne sur l’île de Man les civils ressortissants des puissances ennemies.

Au début du  siècle, on a pu observer un renouveau de la musique et des danses traditionnelles — ainsi que, dans une moindre mesure, de la langue mannoise —, ce qui n'empêcha pas le dernier locuteur, Ned Maddrell, de s’éteindre dans les années 1970.

Dans les années 1960-1970, le tourisme en provenance des îles Britanniques commença à péricliter, en partie à cause de l’essor de l’aviation civile et de l’attrait nouveau exercé par l’Espagne. Le gouvernement mannois réagit à cette situation en faisant de l’île un paradis fiscal, ce qui stimula l’économie, en dépit de quelques affaires de corruption.

Depuis les années 1990 et le début du  siècle, la culture mannoise est l’objet d'une plus grande reconnaissance, ce que tend à montrer l’ouverture de la première école primaire dont les cours sont donnés en mannois ; la croissance économique reprend.

  1. A New History of the Isle of Man Volume 1 - The Evolution of the Natural Landscape, Éd. Richard Hiverrell et Geoffrey Thomas, ISBN ), p. 295-296.
  2. a b et c ISBN ).
  3.  : King Orry's Grave.
  4. Description du cercle de Meayll.
  5.  : Cashtal yn Ard.
  6. Voir , Archaeology in the Isle of Man, 1999.
  7. John Murray était le fils de Lord George Murray, un général jacobite écossais qui prit part à la Rébellion jacobite.
  8. Malgré l'apaisement de la situation et la nomination de Murray au poste de gouverneur, l'Angleterre investira de fortes sommes sur l'île pour le maintien des ducs d'Atholl (417 000 livres sterling en 1828 par exemple). Voir (en) The Isle Of Man. Celebrating A Sense Of Place, ibid.

Héraldique

Drapeau de l'ile de Man

(Ny Tree Casyn)


De gueules au triquètre armé d'argent, aux liserés, éperons et genouillères d'or.
Utilisation Symbole décrivant l'usage, explicité ci-après Symbole décrivant l'usage, explicité ci-après
Caractéristiques
Créateur Magnus III de Man
Création  siècle
Adoption 1266

Le drapeau de l'île de Man, appelé Ny Tree Casyn en mannois, en français « les trois pieds », représente une triquètre (une variété de triskèle) en armure, en sens dextre et sur fond de gueules (rouge). Au XIIIe siècle, le roi de l'île de Man, , dont les possessions s'étendaient vers le nord jusqu'aux Hébrides (à l'ouest de l'Écosse), adopte pour des raisons inconnues le triquètre sur fond rouge comme symbole sur ses armoiries. En 1266, lorsque l'île de Man passe brièvement sous souveraineté écossaise puis de manière permanente sous la couronne anglaise, ces armoiries sont conservées et seront reprises pour créer un drapeau.

Le drapeau est ensuite interdit en 1935 et le seul autorisé sur l'archipel est celui du lieutenant-gouverneur de Man. Finalement, l'interdiction est levée le 8 juillet 1968 et le drapeau est officiellement restauré le 27 août 1971.

Il peut être utilisé sans restriction, y compris sur les navires immatriculés dans l'archipel (autrefois il était uniquement un pavillon terrestre et non maritime). Il reste toutefois un symbole de paix, civil ou d'État, mais pas un symbole de guerre puisque l'île de Man n'assure pas elle-même sa défense extérieure (assurée par le Royaume-Uni qui arbore ).

Les raisons expliquant l'adoption du triquètre comme symbole des armes royales de l'ancien Royaume de Man sont assez mal connues, toutefois il a aussi été utilisé et vu comme équivalent au symbole paganique du Soleil, le siège de la vie et du pouvoir.

Armes de l'ile de Man

" De gueules à un triquètre armé d'argent, aux liserés, éperons et genouillères d'or. Timbré d'une couronne impériale au naturel. Supporté à dextre par un faucon pèlerin et à senestre par un corbeau tous les deux au naturel. "
Détails
Adoption le 12 juillet 1996.
Timbre La couronne britannique
Supports A gauche un faucon pèlerin et à droite un corbeau.
Devise Quocunque Jeceris Stabit (« Où que tu le jettes, il restera debout »).

Sur les grandes armes, la présence d'un faucon pèlerin remonte au 1405, le roi d'Angleterre cède l'archipel à Sir John Stanley sous condition de lui rendre hommage à lui et à chaque futur souverain d'Angleterre le jour du couronnement en offrant deux faucons pèlerins. Les descendants de Sir John Stanley règnent sur l'archipel durant 360 ans sous le titre de « seigneur de Man » jusqu'à ce que le roi ne récupère ce titre en 1765 mais le cadeau sous forme de deux faucons perdura jusqu'au couronnement de en 1822.

Le corbeau est, quant à lui, un animal de superstitions et de nombreux noms de lieux y font référence. Le corbeau constitue aussi un héritage de la présence viking sur l'île car selon la mythologie nordique le dieu Odin est accompagné par deux corbeaux. Un drakkar viking, manœuvré par un équipage composé de Norvégiens et de Mannois lors d'un voyage entre la Norvège et l'île de Man en 1979, porte le nom de Corbeau d'Odin.

La couronne britannique fait référence au souverain du Royaume-Uni qui est aussi seigneur de Man.

La devise Quocunque Jeceris Stabit, associée à l'île de Man depuis 1300, est écrite en latin et signifie littéralement « Où que tu le jettes, il restera debout ». Cette devise est à l'origine celle des territoires sous le contrôle du clan MacLeod (originaire de l'île écossaise Lewis) : les îles Hébrides puis l'île de Man à partir de 1266.

Culture

L’île de Man fait partie des six nations celtes reconnues par le Congrès celtique et la Ligue celtique.

Emblèmes

L'emblème végétal de l'île de Man est le Séneçon de Jacob.

Langue

Les langues officielles sont l’anglais et le mannois, une langue celtique du groupe gaélique, proche de l’irlandais et même plus proche du gaélique écossais. L’usage du mannois par le gouvernement est surtout symbolique, mais un nombre croissant de militants linguistiques font revivre la langue dont le dernier locuteur réputé l’avoir parlée comme langue maternelle, Ned Maddrell, est mort le . Aujourd'hui, on estime qu'un peu plus de 2 % de la population de l'île peut s'exprimer en mannois. Cette situation fait du mannois une langue en péril.

La Société du gaélique mannois informe aussi l’opinion publique sur la culture mannoise en général (livres, musique, chansons mannoises) et diffuse des messages destinés à encourager l’emploi du mannois ainsi que son enseignement. Actuellement il y a environ 2 000 mannophones, dont une soixantaine parle la langue comme langue maternelle (tous des enfants scolarisés dans une école maternelle). D’après un sondage récent, 50 % des enfants mannois ont exprimé le désir d’apprendre la langue.

La population en général paraît d’accord avec cette promotion du bilinguisme symbolique, mais reste très réticente à toute forme de coercition à ce sujet, car plus de la moitié des insulaires ne sont pas nés dans l’île, ces derniers venant essentiellement d’Angleterre, d’Irlande, du pays de Galles ou d’Écosse.

Religion

Le diocèse de Sodor et Man est un diocèse de l'Église d'Angleterre.

Musée

  • Le musée de Douglas.

Sport

Une course célèbre de motos se déroule sur l’île la dernière semaine de mai et la première de juin depuis 1907 : le Tourist Trophy de l'île de Man.

Mark Cavendish, Peter Kennaugh et Jonathan Bellis, cyclistes professionnels, sont originaires de cette île. David Knight, multiple champion du monde d'enduro, également.

Gastronomie

Personnalités liées à l'île

  • Sheila Holland (1937-2000), romancière, est décédée sur l'île de Man ;
  • Barry, Robin et Maurice Gibb, membres principaux des Bee Gees, sont nés sur l'île de Man ;
  • Mark Cavendish, coureur cycliste professionnel, est né sur l'île de Man ;
  • Charlotte De Bernier Taylor, entomologiste américaine née en 1806, y meurt en 1861.
  • L'acteur Jamie Blackley est natif de l'Île.
  • L'acteur Joe Locke est natif et a grandi sur l'île.
  • Le footballeur Kieran Tierney est natif de l'île.

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Île de Man dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/im.html

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