Écosse, Royaume-Uni - Scotland

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Écosse : descriptif

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Écosse

L'Écosse (en anglais et en scots : Scotland ; en gaélique écossais : Alba, /ˈal̪ˠapə/ ) est une nation constitutive du Royaume-Uni

Couvrant le tiers nord de l'île de Grande-Bretagne, l'Écosse continentale partage une frontière de 154 km avec l'Angleterre au sud, et est entourée par l'océan Atlantique au nord et à l'ouest, par la mer du Nord au nord-est et est, et par la mer d'Irlande au sud-ouest

Elle contient également plus de 790 îles, principalement dans les archipels des Hébrides et des Îles nordiques

La majeure partie de la population (dont la capitale Édimbourg) vit dans la ceinture centrale, qui correspond à la plaine située dans les Basses terres, entre les Hautes terres et les Hautes terres du Sud. L'Écosse est divisée en trente-deux subdivisions administratives ou autorités locales, appelées conseils régionaux

La ville de Glasgow est la plus grande région communale en nombre d'habitants, tandis que le Highland est la plus grande quant à la superficie

Un pouvoir d'autonomie limité est dévolu par le gouvernement écossais à chaque subdivision, et couvre des domaines comme l'éducation, les services sociaux, les routes et les transports

L'Écosse est le deuxième plus grand pays constitutif du Royaume-Uni et représente 8,3 % de la population britannique en 2012. Le royaume d'Écosse émergea en tant qu'État souverain vers 843, et exista jusqu'en 1707

Jacques VI devint également roi d'Angleterre et d'Irlande par héritage en 1603, pour former ainsi une union personnelle entre les trois royaumes

L'Écosse a ensuite conclu une union politique avec le royaume d'Angleterre, le 1er mai 1707, pour former le Royaume de Grande-Bretagne

L'Union créa le Parlement de Grande-Bretagne, qui succéda à la fois aux Parlements d'Écosse et d'Angleterre

En 1801, la Grande-Bretagne conclut une union politique avec le royaume d'Irlande, pour former le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande

En 1922, l'État libre irlandais fit sécession du Royaume-Uni, conduisant ce dernier à être officiellement renommé « Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord », en 1927. En Écosse, la Monarchie britannique a continué à utiliser une variété d'emblèmes, de titres et de symboles royaux spécifiques au royaume d'Écosse d'avant l'Union

Le droit écossais est également resté séparé de ceux de l'Angleterre, du pays de Galles et de l'Irlande du Nord

L'Écosse constitue une juridiction distincte en droit public et en droit privé

L'existence continue d'institutions juridiques, éducatives et religieuses distinctes de celles des autres nations britanniques ont contribué à la continuation de la culture écossaise et de son identité nationale, depuis l'Union avec l'Angleterre en 1707. En 1999, un Parlement écossais a été rétabli, sous la forme d'une législature monocamérale dévolue comprenant 129 députés, ayant autorité sur de nombreux domaines de la politique intérieure

Le chef du gouvernement écossais est le Premier ministre d'Écosse, qui est assisté par un Vice-Premier ministre

L'Écosse est représentée au Parlement du Royaume-Uni par 59 députés

Elle est également membre du Conseil britanno-irlandais, envoie cinq députés du Parlement écossais à l'Assemblée britanno-irlandaise (en), et fait également partie d'un Comité ministériel conjoint (en), représenté par le premier ministre local.

Étymologie

Carte de l'Écosse.

Le nom français Écosse découle du mot latin Scotia, lequel signifie pays des Scots. Il correspond à l'anglais Scotland.

Le mot latin Scotia était utilisé par les Romains pour désigner les Gaels qui peuplaient au  siècle le territoire actuel de l'Écosse ainsi que l'Irlande. Le grand philosophe Jean Scot Érigène, par exemple, était d'origine irlandaise et non écossaise, malgré son nom. En latin médiéval, scotti référait au peuple irlandais et par extension, aux Gaels d'Écosse.

Bède le Vénérable utilise le terme Scottorum natio (mot-à-mot : nation des Scots) pour désigner le peuple venu d'Irlande qui s'installa sur une partie des terres pictes (« Scottorum nationem in Pictorum parte recipit »). Ceci peut être interprété comme l'arrivée du peuple appelé Gaëls dans le royaume de Dal Riada, sur la côte ouest de l'Écosse.

Au  siècle, le mot Scot est mentionné dans la Chronique anglo-saxonne et fait référence au « pays des Gaëls », c'est-à-dire l'Irlande. Le terme Scottorum apparaît de nouveau, utilisé par un roi irlandais en 1005. L'expression Imperator Scottorum est ajoutée au nom de Brian Bóruma par Mael Suthain, dans le Livre d'Armagh. Il a été présumé que Brian Bóruma devait alors régner sur les Scots.

Cette dénomination fut quelque peu copiée par les rois écossais. On attribue l'expression Basileus Scottorum à d'Écosse (1074-1107). d'Écosse (vers 1078-1124) utilisa l'expression Rex Scottorum sur son sceau, comme le firent ses successeurs jusqu'à Jacques II.

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Histoire

Préhistoire

Les glaciers couvraient toute la surface de l'Écosse actuelle pendant le Mésolithique. Le Royaume-Uni faisait partie intégrante du Doggerland habité par de nombreux groupes de pêcheurs et de chasseurs-cueilleurs dès -10 800. Les îles Britanniques se forment à la suite de la fonte de la calotte glaciaire à la fin de la dernière glaciation,. Des groupes de colons ont commencé à bâtir les premières habitations permanentes connues sur le sol écossais vers −7 500, et les premiers villages vers −4 000. Celui fort bien conservé de Skara Brae sur Mainland dans les Orcades est daté de -3100. Des habitations, tombes et lieux de culte du Néolithique existent en nombre important et en bon état de conservation dans les Northern Isles et les Hébrides extérieures, où le peu d'arbres a entraîné la construction d'édifices en pierres du lieu.

Antiquité

En raison de sa position géographique excentrée, la Calédonie a été moins touchée par les invasions que l'Angleterre et a fortiori que les régions continentales. Après la conquête de l'Angleterre (en l'an 45 env.) par Claude, les Romains n'ont pas réussi à pacifier l'Écosse. Mais d'autres hypothèses mettent aujourd'hui à mal cette idée d'échec. En effet, de récentes découvertes archéologiques ont permis d'établir toute une ligne de fortifications romaines courant de l'Est jusqu'au Nord, jusqu'au-delà même d'Inverness, à Tarradale et à Portmahomack. Des camps ont aussi été reconnus à Cawdor, Balnageith, Normandykes entre Inverness et Aberdeen. Ces fortifications, parfois pérennes (Inchtuthil au nord-ouest de Dundee), indiquent une pénétration importante des Romains jusque dans les Highlands peut-être les prémices d'une invasion durable aux Ier et IIe siècles. L'inhospitalité des lieux et le manque d'intérêt économique de la région ont pu aussi influer sur la décision des autorités romaines d'abandonner cette région.

Dès lors, les Romains se sont retranchés derrière le mur que l'empereur Hadrien fit édifier vers l'an 122, et qui réussit à contenir tant bien que mal les Pictes jusqu'en 364. Le mur d'Antonin construit plus au nord ne fut pas efficace longtemps.

Selon le Grec Claude Ptolémée, les différents peuples qui habitent alors l'Écosse étaient les Brigantes, les Caledonii, les Votadini, les Selgovæ, les Novantæ, les Damnonii, les Verturiones, etc.

Moyen Âge

Au Moyen Âge, l'ensemble humain de ce qui devient l'Écosse est composé de peuples différents : des Celtes (les Picti, les Bretons, les Scots venus d'Irlande), et des Germains (les Angles avec la Bernicie puis la Northumbrie, les Vikings à la suite des invasions norvégiennes des Orcades et de l'Écosse).

En 563, le moine irlandais Columcille (ou Columkill, ou Colomba — ne pas confondre avec Colomban) fonde un monastère sur l’île d’Iona, dans le royaume scot de Dal Riada. Cette abbaye prestigieuse va lancer des missions non seulement sur le Dal Riada, mais jusque sur les terres des Pictes.

Les différents royaumes vont être absorbés par ce royaume des Scots et former la Scotia, c'est-à-dire l'« Écosse » en français. Ces royaumes étaient :

  • le royaume de Fortriú (picte) ;
  • le royaume de Fib (picte) ;
  • le royaume de Gododdin (breton, héritier des Votadini), absorbé par la Northumbrie saxonne ;
  • le royaume de Strathclyde (breton) ;
  • le royaume de Dal Riada (scot)
  • le royaume de Northumbrie (angles).

En Écosse, on parle souvent d'une Auld Alliance (« la Vieille Alliance ») entre l'Écosse et la France : l'alliance traditionnelle contre l'Angleterre signée en 1295. Cette alliance s'est poursuivie, avec le mariage de Marie Stuart, reine d'Écosse et François II en 1558.

Époque moderne

d'Ecosse, fille de Marie de Guise et Jacques V, est connue pour son histoire tragique qui a inspiré de nombreux écrivains, cinéastes…

Elle est l'une des premières reines à avoir des projets d'union entre l'Écosse et l'Angleterre. En effet, elle est une des héritières au trône d'Angleterre, car elle est la petite-fille de Marguerite Tudor, sœur aînée de Henri VIII.

Elle n'aboutit pas à ses projets mais son fils y parvient.

Elle donne naissance en 1566 au roi d'Écosse qui devint également d'Angleterre et d'Irlande.

En 1701, le Parlement de Londres régla la succession au trône d'Angleterre en faveur de la maison de Hanovre, mais le Parlement écossais menaça pour un temps de faire un choix différent, peut-être en faveur du fils du roi déchu , « Jacques France, qui pouvait prétendre aux trois trônes. Mais les parlementaires écossais, marchands pour la plupart, avaient des soucis financiers découlant du désastre du projet Darién au Panama. Après de longues négociations, le Traité d'Union fut signé et le « Royaume-Uni de Grande-Bretagne » vit le jour en 1707.

En 1727, naît la Royal Bank of Scotland pour dédommager les porteurs du projet Darién. Elle concurrence la Bank of Scotland, rejointe aussi par la British Linen Company qui prête dès 1764 aux filatures de lin. Aidée par la Société agronomique écossaise, la production écossaise de lin triple entre 1730 et 1775, entre Dundee et Glasgow, qui double ses exportations, entre 1725 et 1738.

Ce cocktail de croissance écossaise encore plus rapide qu'en Angleterre et de concurrence bancaire font que l'Écosse est le pays à adopter le plus vite les billets de banque, après la Hollande. En 1772, elle compte déjà 31 banques dont 21 à Édimbourg. L'une d'elles, l'Ayr Bank fait défaut sur ses billets, aggravant la crise de 1772 via une cascade de faillites en Écosse puis en Europe. Les Écossais sont alors violemment critiqués par les Anglais.

La bataille de Culloden de 1746 a entre-temps marqué l'échec du quatrième des débarquements royalistes en Écosse, après ceux de 1692, 1708, et 1715. Les espoirs de restauration de la lignée des Stuart s'éteignent. Le mode de vie traditionnel des Highlanders (les clans, les tartans et même la cornemuse) est interdit.

Walter Scott (1771-1832), auteur prolifique de ballades, poèmes et romans historiques, fait connaître la littérature écossaise et au Glasgow et le Clyde deviennent un important centre de construction navale et la « deuxième cité de l’empire » britannique après Londres.

Histoire contemporaine

Un parlement écossais a été instauré par le Scotland Act, adopté par le Parlement britannique en 1998. Un référendum avait été organisé auparavant, en et une large majorité s’était prononcée en faveur de la création d’un parlement. C’est le premier parlement écossais depuis 1707. Il est composé de 129 députés.

Le gouvernement écossais issu des élections parlementaires est dirigé par un Premier ministre ou une Première ministre. En anglais, elle ou il est appelé « First minister ». Cette dénomination est aussi reprise pour désigner les Premiers ministres du Pays de Galles et d'Irlande du Nord. Le terme de « First minister » évite une confusion avec le (la) Premier (Première) ministre du Royaume-Uni, le « Prime minister ».

Les premières élections du parlement écossais ont été organisées le . La première séance du parlement a eu lieu le . Des élections ont eu lieu ensuite en 2003. Le Parti travailliste était alors le plus grand parti (29,3 % des votes et 50 sièges) manquant de peu la majorité. Avec l'appui des Libéraux (11,8 % et 17 députés) du Scottish Liberal Democratic Party, les travaillistes formaient le Scottish Executive, c'est-à-dire le gouvernement d'Écosse.

Il y avait une présence non négligeable d'élus indépendantistes du SNP (20,9 % et 27 sièges) (Scottish National Party, centre gauche ; en effet, c'était le deuxième parti du parlement), des socialistes indépendantistes (6,9 % et six députés) répartis entre le SSP (Parti socialiste écossais) et Solidarité et des écologistes indépendantistes du Parti vert écossais (6,7 % et 7 sièges). Les conservateurs unionistes, dont le Scottish Conservative and Unionist Party, droite, qui s'opposaient à la création du Parlement, n'avaient plus que quelques élus (15,5 % et 18 sièges).

Les élections du ont donné l'avantage au SNP, qui a devancé d'un siège le parti travailliste (47 sièges pour le SNP, 46 pour le parti travailliste). Les conservateurs et les démocrates gardent à peu près le même nombre de sièges, tandis que les verts et autres petits partis sont éliminés. Depuis la création du SNP, c'est la première fois qu'il devient le parti le plus important à l'Assemblée écossaise. Cependant, n'ayant pas la moitié des sièges, il a formé un gouvernement minoritaire dirigé par Alex Salmond.

Enfin, lors des élections du , le SNP obtient la majorité absolue des sièges (69 sur 129). Le Premier ministre, Alex Salmond, a d'ores et déjà promis l'organisation d'un référendum sur l'indépendance le 18 septembre 2014, à l'issue des jeux du Commonwealth qui ont lieu à Glasgow. Selon les résultats d'un sondage publié par le Sunday Times le 7 septembre 2014, les partisans de l'indépendance de l'Écosse arrivent en tête (51 % contre 49 %). Finalement, l'indépendance sera rejetée assez nettement, par 55,3 % de votes contre.

Lors du référendum du 23 juin 2016 sur la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, la majorité des votants Écossais se sont prononcés pour le maintien au sein de l'UE, avec 62 % des suffrages exprimés, à l'inverse de la majorité du Royaume-Uni. En conséquence, la Première ministre écossaise Nicola Sturgeon n'exclut pas l'organisation d'un nouveau référendum sur l'indépendance de l'Écosse. Lors du référendum de 2014, l'un des principaux arguments utilisés par les opposants à l'indépendance était qu'une sortie de l'Écosse au sein du Royaume-Uni aurait automatiquement entraîné une sortie de l’UE. Pour autant, un nouveau référendum nécessiterait l'approbation de Londres. En octobre 2016, la Première ministre britannique Theresa May a déclaré que tant l'idée d'organiser un nouveau référendum sur l'indépendance de l’Écosse que celle de donner un éventuel droit de veto à l'Écosse dans les négociations à venir avec l'Union européenne étaient exclues. D'après Rory Scothorne, la société écossaise se trouve en situation de crise, laquelle contribue à aviver les sentiments indépendantistes : « la presse écrite nationale s’effondre sous la pression des réseaux sociaux ou à la suite de rachats par des multinationales ; bon nombre d'universités figurent parmi les plus précaires et les plus privatisées du Royaume-Uni. Et une myriade d’organisations non gouvernementales (ONG), dont beaucoup dépendent de subventions, tentent désespérément de compenser le recul de services publics désormais à l’os ».

  1. La première preuve connue est une pointe de flèche en silex trouvée sur Islay. Voir Moffat, Alistair (2005) Before Scotland: The Story of Scotland Before History. London. Thames & Hudson, p. 42.
  2. ISBN ), p. 98-104 & 246-250.
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Géographie

Topographie

Carte topographique simplifiée de l'Écosse.

L'Écosse ne possède qu'une seule frontière terrestre, au sud du pays, celle qui est partagée avec l'Angleterre. Ses frontières maritimes la séparent de l'Irlande du Nord et des îles Féroé, territoire danois.

L'Écosse compte de nombreux archipels, regroupant près de 790 îles. Les trois principales sont les Shetland, au nord, les Orcades, au large de Thurso, et les Hébrides, au nord-ouest. L'île de Skye fait partie des Hébrides Intérieures, au même titre que l'île de Mull. Les côtes, à la manière des fjords, sont très découpées et constituées de falaises ou de rochers, mais on rencontre également des plages de sable.

Les montagnes recouvrent une vaste superficie. Les points culminants en sont le Ben Nevis (1 345 Ben Macdhui (1 309 névés. Le volcanisme, bien qu'ancien, est visible dans certaines parties du relief (formation du Quiraing et piton de l'Old Man of Storr sur l'île de Skye, orgues basaltiques de Staffa, dykes d'Édimbourg, crag du château de Stirling, cône volcanique de l'île d'Ailsa Craig).

Les lochs sont des lacs d'eau douce ou des fjords étroits et profonds débouchant sur la mer. Ces derniers ont été façonnés par l'érosion lors de la dernière glaciation. Ils sont ainsi souvent situés dans des vallées glaciaires, appelées glens, dont le fond est occupé par un lac ou un bras de mer. Les lochs écossais les plus célèbres sont sans doute le Loch Ness, le Loch Awe, le Loch Lomond et le Loch Tay, mais il en existe des centaines. Les lochs de mer, tout aussi nombreux, comprennent par exemple le Loch Long, le Loch Fyne, le Loch Linnhe et le Loch Eriboll.

Climat

Le climat de l'Écosse est un climat tempéré océanique, bénéficiant de l'influence du Gulf Stream. Les précipitations sont abondantes, en particulier sur la partie nord-ouest du pays. En hiver, il y neige fréquemment mais la neige a tendance à fondre rapidement en raison des changements de température et de l'influence du Gulf Stream, particulièrement le long des côtes.

Cependant, en raison de sa relative proximité avec le cercle polaire (l'Écosse est en effet située à la même latitude que les parties sud de l'Alaska et de la Norvège), les hivers peuvent parfois être très rigoureux, surtout lorsque l'on s'avance à l'intérieur des Highlands où il peut neiger dès la fin du mois de septembre. Aussi, lorsqu'une masse d'air polaire s'abat sur le pays, les températures peuvent alors chuter de façon drastique en quelques heures seulement. Un record de froid fut enregistré à Aviemore (Highlands) le avec −27,2 thermomètre (avec probablement des températures proches de −40 Cairngorms).

Les températures moyennes des mois d'été oscillent généralement entre 15 et 20 .

  1.  ».
  2.  ».
  3.  ».

Culture

Symboles nationaux

Le drapeau de l'Écosse.
Les armes royales du Royaume-Uni employées en Écosse, avec la devise nationale "In My Defens God Me Defend" raccourcie en "IN DEFENS", et la devise de l'ordre du chardon Nemo me impune lacessit.

La culture écossaise se démarque de celles des autres nations du Royaume-Uni par un certain nombre de particularités. Elle a en effet moins subi l'influence latine des envahisseurs romains, les populations pictes étant demeurées isolées jusqu'au  siècle. Très marquée par ses relations, souvent conflictuelles, avec l'Angleterre, l'Écosse a été davantage influencée qu'elle par les cultures scandinave et irlandaise du Moyen Âge, en fonction des envahisseurs successifs. L'échec des rébellions jacobites ont marqué un tournant dans l'histoire culturelle écossaise, en inaugurant un rapprochement d'envergure avec l'Angleterre, au sein du Royaume-Uni. L'Écosse, en tant que nation, dispose ainsi de symboles qui lui sont propres, tel son drapeau, le Saltire, ou encore le chardon, mais ne dispose pas d'un hymne national, l'hymne du Royaume-Uni étant le seul reconnu officiellement. Les principales célébrations sont également propres à l'Écosse, qu'elles soient officielles, comme la fête nationale du 30 novembre (le jour de la saint André, Saint Andrew's Day), ou issues de traditions diverses, comme la Burns Night ou encore Hogmanay. Ces dernières, fortement marquées de l'empreinte culturelle écossaise, ont été exportées au Nouveau Monde, où une autre célébration existe, Tartan Day, imprégnée d'héritage écossais, mais ignorée en Écosse.

Armes du royaume d'Écosse

Les Armoiries de l'Écosse consistent en un « blason d'or au lion rampant de gueules armé et lampassé d'azur au double trescheur fleuronné et contre-fleuronné du même.» (lion rouge aux griffes et langue bleues sur écu jaune encadré d'une orle double fleurée vers l'intérieur et l'extérieur). Ces armoiries de l'Écosse constituent les quarts 1 & 4 (écartelés 1 et 4) des armes royales de la monarchie Britannique en Écosse sur lesquelles la licorne (symbole héraldique du pays depuis le  siècle) couronnée occupe dextre tandis que le lion couronné britannique occupe senestre. Ces positions sont inversées sur la version anglaise des armes de la monarchie sur lesquelles le lion couronné britannique est à dextre et la licorne écossaise (portant la couronne autour de son cou) occupe senestre.

Langues et littérature

Les diverses influences ayant baigné l'Écosse se traduisent également dans une pluralité de langues. Deux sont officielles, l'anglais et le gaélique écossais. Cette dernière, langue traditionnelle aujourd'hui minoritaire, a très largement perdu sa place face à l'anglais écossais, variété régionale de l'anglais moderne. Le scots, langue germanique proche de l'anglais, est l'idiome régional des Lowlands, au sud du pays ; l'écrivain Robert Burns l'a largement utilisé dans ses œuvres.

L'écrivain Robert Burns.

La littérature écossaise est riche en écrivains, mais deux lui sont particulièrement associés, Robert Burns et Walter Scott. Si Burns s'est illustré par sa poésie, ancrée dans le folklore écossais, Scott a été l'un des fondateurs du roman historique. De nombreux poètes ont également marqué l'histoire littéraire écossaise, depuis le Castalian Band de la Renaissance jusqu'à Edwin Morgan, le poète national actuel. Le mouvement de la Renaissance écossaise, au début du  siècle, a marqué un regain d'intérêt des écrivains pour leur héritage culturel propre, dans le pendant du Celtic revival irlandais de la même époque.

Joueur de cornemuse en costume traditionnel, à Amsterdam, 2003.

Au plan de la philosophie, les Lumières écossaises, au  siècle, ont développé une science de l'Homme, avec des penseurs comme David Hume, Francis Hutcheson et Adam Smith, qui continuent d'influencer la pensée moderne.

Musique et danse

La musique traditionnelle écossaise est rattachée aux musiques celtiques ; elle est en effet restée proche de la musique irlandaise, avec laquelle elle partage certains instruments, comme la clàrsach, ou harpe celtique. La cornemuse est de développement plus récent, et le violon lui est encore postérieur. Les airs joués couvrent un vaste répertoire, allant des complaintes traditionnelles aux musiques militaires ou d'inspiration religieuse, en passant par les airs de danse.

Les danses traditionnelles écossaises peuvent se répartir en trois grands groupes. Les country dances et les céilidh dances sont des danses de société pratiquées par des couples disposés en sets. Les danses des Highlands se pratiquent elles en solo ; cette forme de danse a évolué dans le contexte des jeux des Highlands, où il accompagne la musique de la cornemuse.

Beaux-arts

L'architecture écossaise a été marquée, depuis le classicisme, de l'influence de grandes figures de l'architecture telles que Robert Adam et William Henry Playfair, pour le style néoclassique, ou encore Charles Rennie Mackintosh et la Glasgow School de l'Art nouveau. Certains styles architecturaux ont émergé en Écosse, comme le Scottish baronial style, et lui sont restés propres. L'architecture traditionnelle est centrée sur les modèles de la black house, dans les Highlands, et de la maison-tour, dont sont issus nombre de châteaux écossais.

Si l'art écossais remonte à l'époque picte, avec notamment les pierres pictes sculptées, et si le Moyen Âge a été caractérisé par le développement d'un art chrétien ayant donné naissance à de nombreux manuscrits enluminés, ce n'est pas avant la période des Lumières que l'art s'est véritablement développé en Écosse. Le  siècle a ainsi vu l'apparition de peintres de renommée européenne — Allan Ramsay et Henry Raeburn en sont des exemples. La Royal Scottish Academy of the Fine Arts fut fondée au début du  siècle, alors que l'impressionnisme et l'Art nouveau étaient en gestation.

Mythologie

La mythologie écossaise découle de la plus large mythologie celtique, les légendes du cycle d'Ulster et du cycle fenian ayant été reprises et réadaptées à différentes époques par les bardes et poètes écossais. Certaines figures du folklore populaire sont en revanche particulières au pays, comme les each uisge, chevaux maléfiques hantant les lochs, la banshee, messagère de l'au-delà, et brownies, malicieux génies du foyer.

Culture populaire

La cuisine écossaise est marquée par l'utilisation de l'avoine, aujourd'hui en partie remplacée par la pomme de terre, et qui se retrouve dans des préparations telles que le porridge et les oatcakes, mais aussi dans le haggis. Considéré comme plat national, ce dernier est une panse de brebis farcie qui a donné naissance à tout un folklore, depuis les dîners de la Burns Night jusqu'aux légendes du haggis sauvage. Le whisky est une autre production culinaire écossaise largement diffusée à l'étranger. Cinq grandes régions se répartissent la production de cet alcool fort d'orge maltée.

Le tartan est une étoffe de laine particulièrement présente dans les costumes traditionnels écossais, dont le kilt est l'un des éléments. Porté exclusivement par les hommes, le tartan dans lequel il est coupé marque l'appartenance du porteur à un clan ou à une région.

En juillet 2009, le « Gathering » (rassemblement) réunit, à Édimbourg, dans Holyrood Park, 30 000 Écossais, avec une participation des différents clans des Highlands et de la diaspora écossaise mondiale. Ce rassemblement populaire devrait se produire à nouveau en 2013.

Dans la série de romans Harry Potter écrite par l'écrivaine britannique J. K. Rowling, le château de Poudlard, école de sorcellerie et principal théâtre des événements, est situé en Écosse.

Baltazar Picsou, personnage inventé par Carl Barks, serait né en Écosse à Glasgow d'après La Jeunesse de Picsou de Don Rosa.

Religion

État de tradition chrétienne, l'Écosse est à majorité protestante, l'Église d'Écosse en étant le mouvement principal.

Le catholicisme, second en nombre de fidèles, est particulièrement implanté dans le centre-ouest et les îles de l'ouest de l'Écosse, où il a survécu à la Réforme.

Le judaïsme est présent depuis des siècles en Écosse. Selon le recensement de 2011, 5 887 Juifs vivent en Écosse, soit une baisse de 8,7 % par rapport à 2001. Environ 25 % de la population juive écossaise réside dans la banlieue de Newton Mearns au sud de Glasgow, les autres à Edimbourg et dans une moindre mesure à Dundee. Aujourd'hui, toutes les communautés juives connues en Écosse sont représentées par le Conseil écossais des communautés juives. Dans ce pays, les Juifs ont été peu voire pas victimes d'antisémitisme, mais ces dernières années, ils déplorent de nombreux incidents en ce sens qui les poussent à quitter leur pays,.

Les mouvements récents d'immigration ont introduit l'islam, aux côtés des religions asiatiques.

En 2001, environ 30 % de la population se déclarait sans religion.

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L'Écosse dans la littérature

Découvrez les informations sur l'Écosse dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.

3 ouvrages en rapport avec l'Écosse

1420 localités dans l'Écosse

Vous pouvez consulter la liste des 1420 localités dans l'Écosse sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/gb/gb-sct/villes.html.

Exemples de 10 personnages en rapport avec l'Écosse

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 12/12/2024
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