Gabon

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Statistiques

Le pays comporte actuellement 11i entités, ce qui représente moins de 1 % des localités (ville, village, lieu-dit) reprises sur ce site.

Le pays couvre actuellement moins de 1 % de la surface des pays repris sur ce site.

RégionsRécurence
RégionsRécurence
Haut-Ogooue000002 2 localités
Ogooue-Maritime000002 2 localités
Woleu-Ntem000002 2 localités
Estuaire000001 1 localité
Moyen-Ogooue000001 1 localité
Ngounie000001 1 localité
Ogooue-Ivindo000001 1 localité

Gabon : descriptif

Informations de Wikipedia
Gabon

Le Gabon, en forme longue la République gabonaise, est un pays situé en Afrique centrale, traversé par l'équateur, frontalier à l'est, au sud-est et au sud de la république du Congo, au nord-nord-ouest de la Guinée équatoriale et au nord du Cameroun. Ce qui est aujourd'hui le Gabon est colonisé par la France et intégré à la colonie du Congo français en 1882

Le territoire devient une colonie distincte en 1906 et obtient son indépendance en 1960 sous la présidence de Léon Mba, qui gouverne le pays jusqu'à sa mort en 1967

Son vice-président, Omar Bongo, lui succède et déclare le Parti démocratique gabonais (PDG) parti unique en 1968

Bien que le multipartisme soit instauré au début des années 1990, le PDG reste toujours le parti dominant tandis que Bongo se maintient au pouvoir jusqu'à sa propre mort en 2009

Son fils, Ali Bongo, devient alors le nouveau président, et gouverne le pays jusqu'à son renversement par le coup d'État de 2023. C’est un pays forestier où la faune et la flore sont encore bien conservées et protégées dans treize parcs nationaux dont le parc national de la Lopé et celui d'Ivindo, inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO. Une faible population, d'importantes ressources forestières et un pétrole abondant ont permis au Gabon d'être l'un des pays les plus prospères d'Afrique

Le pays affiche l'indice de développement humain le plus élevé d'Afrique subsaharienne selon l'Organisation des Nations unies, disposant du deuxième revenu par habitant le plus élevé derrière la Guinée équatoriale et devant le Botswana

Le produit intérieur brut a augmenté de plus de 6 % par an pour la période 2010-2012

Cependant, du fait de grandes inégalités dans la répartition des revenus, une proportion importante de la population reste pauvre. La langue officielle est le français

La quasi-totalité des habitants sont membres des groupes ethniques bantous

Le christianisme est la religion la plus pratiquée.

Histoire

Histoire géologique et paléontologique

Le Gabon recèle les traces d'organismes multicellulaires les plus anciens connus à ce jour. Elles remontent à 2,1 milliards d'années et ont été découvertes dans le Francevillien de la région de Franceville en 2008,,. En , le Centre national de la recherche scientifique annonce la découverte de nouveaux fossiles macroscopiques d'une taille allant jusqu'à 17 .

Préhistoire et protohistoire

Il existe des traces d'un peuplement préhistorique du Gabon remontant à 400 000 ans et se poursuivant jusqu'à l'âge du fer. Les Pygmées actuels, qui seraient issus de ce peuplement, sont les premiers habitants connus de ce qui est actuellement le Gabon. Chasseurs-cueilleurs, ils s'installent environ 5 000 ans avant notre ère. Une vague de peuplement bantoue leur succède. Les Bantous étant eux-mêmes partis il y a 5 000 ans de la zone sahélienne en voie d'assèchement, leur expansion vers le sud et l'est date d'environ 1 000 ou 2 000 ans avant notre ère,. À la différence des Pygmées, les peuples bantous sont semi-sédentaires et pratiquent l'élevage ; ils maîtrisent aussi la métallurgie dès le millénaire av. J.-C. Arrivés au Gabon, ils trouvent donc un peuplement pygmée sur place.

En 2021, des pierres taillées découvertes sur le site d'Elarmékora sont datées indirectement d'au moins 650 000 ans. La datation repose sur celle des échantillons de sol prélevés depuis la surface jusqu'à la strate où se trouvaient les pierres, datés par les nucléides cosmogéniques aluminium 26 et béryllium 10.

Peuplement du Gabon

Plus tard, les Mpongwes (des Bantous), s'installent entre le province de l'Estuaire,. Le peuplement du Gabon se poursuit jusqu'au Ivindo (Mitsogos, Okandés, Bakotas…) que par le sud (Échiras, Punus, Balumbus, Nzebi, Adoumas…). Les Fangs, eux aussi bantous, s'installent progressivement jusque dans le courant du .

Arrivée des Européens

Le peuplement du Gabon se constitue donc par vagues successives d'immigration, jusqu'au Pygmées puis plus massivement de Bantous, de nos jours majoritaires. C'est lors de ce processus qu'accostent, au Européens, des Portugais. Le nom du Gabon lui vient de ces premiers colons ; Gabão en portugais signifie « caban », en rapport avec la forme de l'estuaire qui borde les côtes de Libreville. D'après le Dictionnaire de l'origine des noms et surnoms des pays africains d'Arol Ketchiemen, il est cependant fort probable que le nom « Gabon » ait été emprunté aux populations africaines locales.

Les Portugais, suivis des Hollandais, se livrent à la traite négrière, commerçant avec les chefs côtiers et notamment les Mpongwes, établis dans l'estuaire du Komo et les Orungus, implantés dans le delta de l'Ogooué. Les esclaves sont d'abord destinés aux plantations de São Tomé avant que ne se développe le commerce avec l'Amérique. Le commerce concerne aussi le caoutchouc, le bois, l'ivoire… Durant cette période, qui s'étend jusqu'au ,.

Colonisation française

La France occupe le Gabon progressivement à partir du milieu du roi Denis », en 1839. Les explorateurs commencent à pénétrer l’arrière-pays (tels le Franco-Américain Paul Belloni Du Chaillu, qui donnera son nom au massif du Chaillu, ou Pierre Savorgnan de Brazza qui remonte le cours de l'Ogooué en 1874, puis 1876-1878 et 1879-1882).

En 1886, le Gabon devient une colonie qui, dès 1888, est fusionnée avec celle du Congo sous le nom de Gabon-Congo puis, en , de Congo français. En , à la suite d'un décret du , le Gabon redevient une colonie distincte, le reste du Congo français formant les deux colonies du Moyen-Congo et d'Oubangui-Chari et le territoire militaire du Tchad. En , les colonies du Gabon et du Congo sont intégrées dans l'Afrique-Équatoriale française (AEF).

En 1940, le Gabon est d'abord tenu par des forces vichystes, mais après la brève campagne du Gabon, il passe, avec l'AEF, dans le camp de la France libre. Ses dirigeants coloniaux sont alors internés.

En 1946, le Gabon devient un territoire d'outre-mer.

En octobre 1958, la Communauté française étant nouvellement créée, le Conseil de gouvernement du Gabon, s'appuyant sur l'article 76 de la nouvelle Constitution de la (version de 1958), demande la transformation du Gabon en département français. Léon Mba, président de ce Conseil, charge Louis Sanmarco, administrateur colonial, de présenter la demande auprès du gouvernement métropolitain. Sanmarco reçoit une fin de non recevoir, le général de Gaulle n'y étant pas favorable, au grand dam de Léon Mba,.

Indépendance

Le , comme la grande majorité des colonies françaises d'Afrique subsaharienne, le Gabon accède à l'indépendance. Indépendance contraire au souhait de son Premier ministre Léon Mba, qui avait demandé à ce qu'il devienne un département français d'outremer. Ce dernier en devient le premier président. Il est soutenu par la France qui assure même militairement son maintien au pouvoir (intervention de l'armée française en 1964 à son profit), jusqu'à son décès en 1967 où il est remplacé par le vice-président, Albert-Bernard Bongo (appelé par la suite « Omar Bongo Ondimba »).

Le président Omar Bongo instaure aussitôt le monopartisme avec la création du Parti démocratique gabonais (PDG). L'exploitation des richesses naturelles du pays (bois, minerais et surtout pétrole) assure une relative prospérité au Gabon. Le président Bongo devient un chef d'État très courtisé, notamment par la France qui en fait un de ses alliés africains les plus sûrs. En échange du soutien de l’Élysée, qui peut intervenir pour le destituer, Bongo consent à mettre à disposition de la France une partie des richesses du Gabon et en particulier son pétrole et son uranium, ressources stratégiques. Sur les questions de politique internationale, le Gabon s'aligne sur Paris.

Le président Omar Bongo en 2004.
Le président Ali Bongo en 2010.

En 1968, Omar Bongo, toujours sous l'influence de Jacques Foccart, est contraint par la France de reconnaître la pseudo-indépendance du Biafra (sud-est du Nigeria). Il doit même accepter que l'aéroport de Libreville serve de plaque tournante aux livraisons d'armes opérées en faveur du colonel Odumegwu Emeka Ojukwu (le dirigeant sécessionniste du Biafra). C'est aussi depuis le Gabon que les mercenaires de Bob Denard tentent de déstabiliser le régime marxiste-léniniste du Bénin.

À la fin des années 1980, la chute du cours du pétrole plonge le Gabon dans une grave crise économique, incitant la population à multiplier les revendications sociales et politiques.

Une conférence nationale se tient en mars-avril 1990. À l'issue de celle-ci, et de manifestations, d'importantes réformes politiques sont adoptées, dont la création d'un sénat national, la décentralisation des finances, la liberté de rassemblement et de la presse, l'abolition du visa de sortie obligatoire et le multipartisme. Les premières élections législatives multipartites en presque trente ans ont lieu en septembre-octobre 1990,.

Après cette conférence nationale, dans le cadre d'élections où il n'est plus seul candidat, Omar Bongo est de nouveau élu en 1993, 1998 et 2005, quoique dans des conditions souvent contestées. Le , Ali Bongo, ministre de la Défense et fils d'Omar Bongo, devient le troisième président du Gabon, élu à l'occasion d'un scrutin majoritaire à un tour, avec 41,79 % des suffrages exprimés, soit environ 141 000 voix sur un total de 800 000 électeurs inscrits. Il devance Pierre Mamboundou, crédité de 25,64 % des voix, et André Mba Obame, le nouveau chef de l'opposition gabonaise et ancien ministre de l'Intérieur. Les résultats sont fortement contestés et à la suite de forts soupçons de fraude, des émeutes éclatent et sont violemment réprimées par les forces de l'ordre, fidèles au pouvoir.

Par la suite, plusieurs enquêtes attestent que les scores ont été truqués. Dans un documentaire diffusé sur France 2 en décembre 2010, le diplomate Michel de Bonnecorse, ex-conseiller Afrique du président Jacques Chirac, confirme cette version des faits. L'ambassadeur américain Charles Rivkin, dans un télégramme transmis en novembre 2009 à la secrétaire d’État, le confirme également : « octobre 2009, Ali Bongo inverse le décompte des voix et se déclare président ».

Le 31 août 2016, à la suite de nouvelles élections présidentielles, la commission électorale annonce qu'Ali Bongo remporte le scrutin à cinq mille voix près. L'opposition dénonce immédiatement ces résultats. Des émeutes encore plus violemment réprimées que celles de 2009 éclatent, avec comme point d'orgue l'attaque du quartier général de l'opposition par la garde présidentielle qui fait de nombreux morts. Le , Ali Bongo est proclamé vainqueur par la Cour constitutionnelle avec 50,66 % des voix, suivi de Jean Ping avec 47,24 % des suffrages.

Le , le Parlement européen adopte une résolution déclarant que les résultats de la présidentielle « manquent de transparence » et sont « extrêmement douteux ».

Le , une unité de soldats mutinés, prétextant l'état de santé d'Ali Bongo, en convalescence après un accident vasculaire cérébral, prend brièvement le contrôle de Radio Gabon et transmet un appel au soulèvement, dans une apparente tentative de coup d'État. Cette insurrection échoue le même jour ; sur cinq mutins, deux sont tués et les autres arrêtés,. Le , un nouveau Premier ministre est nommé, Julien Nkoghe Bekalé. Le pouvoir gabonais connaît une guerre des clans au sommet. Les remaniements ministériels se succèdent entre janvier et décembre 2019, alors que l'incertitude demeure sur l'état de santé d'Ali Bongo,. Rose Christiane Ossouka Raponda est nommée première ministre en juillet 2020, puis Alain Claude Bilie By Nze lui succède en .

Le , Ali Bongo, annoncé comme réélu quelques heures plus tôt, est renversé par un coup d'État militaire mené par le général Brice Oligui Nguema. Celui-ci est investi le .

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Géographie

Géographie physique

Climat

Le Gabon est situé en Afrique centrale, à hauteur de l'équateur. Le climat est de type équatorial, chaud et humide, avec une alternance de saisons sèches et de saisons des pluies au cours de l'année. On distingue deux saisons humides (février-mai, grande saison des pluies et septembre-décembre, petite saison des pluies) et deux saisons sèches (mai-septembre, grande saison sèche et décembre-janvier, petite saison sèche).

Les températures moyennes sont comprises entre 21 Port-Gentil, Lambaréné, Mouila, Tchibanga, Mayumba) et 27 . Les extrêmes vont de 18 . Les précipitations varient de 1 500 savane à 3 300 . Le taux d'humidité atmosphérique est en moyenne de 85 %, il peut atteindre 100 % en saison des pluies.

Topographie
Topographie du Gabon.

On distingue trois types de relief :

  • les plaines côtières (larges de 20 à 300 Nyanga et de la Ngounié, plaine de la Lopé, plaines de la région des Lacs, aux alentours de Lambaréné) ; les deltas maritime et intérieur de l'Ogooué.
  • les massifs montagneux qui comprennent les monts de Cristal au nord-est de Libreville, le massif du Chaillu au centre (culminant à 1 020 mètres au mont Milondo) et le massif du Mayombe qui s'étend sur 800 Atlantique ;
  • les plateaux et collines. Le plus grand ensemble de plateaux est localisé au nord-est (Woleu-Ntem et Ogooué-Ivindo) ; les plateaux Batéké, à l'est de la province du Haut-Ogooué, présentent un paysage de savane au milieu de la forêt.

Selon les estimations, 77 à 85 % du territoire est recouvert par la forêt. Le Gabon possède ainsi le plus fort taux de superficie forestière par habitant en Afrique,.

La longueur du littoral est de 885 .

Le point culminant du Gabon est le mont Bengoué, 1 070 mètres, 0° 57′ 38″ N, 13° 40′ 54″ E, dans le nord-est du pays dans la province de l'Ogooué-Ivindo.

Principaux cours d'eau
Hydrographie du Gabon.
Nom Type Longueur Bassin ou sous-bassin
Ogooué fleuve 1 200 km 215 000 km2
Ivindo rivière 500 km 59 000 km2
Ngounié rivière 300 km 33 100 km2
Nyanga fleuve 600 km 22 000 km2
Komo (ou Como) fleuve 230 km 5 000 km2

Le bassin hydrographique de l'Ogooué couvre l'essentiel du territoire gabonais. C'est la raison pour laquelle cinq des neuf provinces administratives portent son nom. L'Ivindo, qui draine le quart nord-est du pays, et la Ngounié en sont les principaux affluents.

Le second bassin versant est celui de la Nyanga, le fleuve le plus méridional du pays. Le troisième est celui du Komo, qui prend source en Guinée équatoriale. C'est son estuaire, où est installée Libreville, qui a d'abord attiré les Européens au Gabon, plutôt que le delta marécageux de l'Ogooué.

Le Ntem, au nord, sert partiellement de frontière avec le Cameroun,.

Faune et flore
Le Gabon avait un score moyen de l'Indice d'intégrité du paysage forestier 2019 de 9.07, le classant neuvième sur 172 pays.

La faune et la flore du Gabon sont remarquables car la forêt équatoriale y est encore relativement bien préservée. Un grand nombre d'espèces animales et végétales sont protégées. La biodiversité gabonaise est sans doute l'une des plus élevées de la planète avec « 700 espèces d’oiseaux, 98 espèces d’amphibiens, entre 95 et 160 espèces de reptiles, près de 10 000 espèces de plantes, plus de 400 essences forestières et 198 espèces différentes de mammifères. » On y trouve de nombreuses espèces animales rares (le pangolin du Gabon, le picatharte…) ou endémiques (cercopithèque à queue de soleil…).

Le pays est une des réserves de faune les plus variées et les plus importantes d’Afrique : c'est un important refuge pour les chimpanzés (dont le nombre est estimé, en 2003, entre 27 000 et 64 000) et les Gorilles (35 000 recensés en 1983). La « Station d'études des gorilles et chimpanzés » à l'intérieur du parc national de la Lopé, se consacre à leur étude.

Il abrite aussi plus de la moitié de la population des éléphants de forêt d'Afrique avec 22 000 individus (2005) dans le parc national de Minkébé.

Faune, galerie photographique
Perroquet stylisé sur la gouverne arrière d'un boeing d'Air Gabon.

L'emblème animal du Gabon est le perroquet gris ; il figurait sur les avions de la défunte compagnie nationale Air Gabon et il est celui de La Poste gabonaise depuis 2007.

Flore, galerie photographique

L'arbre typique du pays est l'okoumé. En effet la forêt à okoumé a fait la richesse du Gabon colonial depuis que ses qualités comme bois de déroulage pour la production de placages et de contreplaqués ont été reconnues, à l'extrême fin du XIXe siècle. Jusqu'à l'indépendance, l'okoumé a représenté la quasi-totalité des exportations gabonaises.

Parcs nationaux

À l'occasion du sommet de la Terre, à Johannesbourg, en 2002, le Gabon a annoncé la création d'un réseau de 13 parcs nationaux, couvrant au total plus de 10 % du territoire du pays,. Le parc national de la Lopé est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Parcs nationaux au Gabon
Parc national Province Superficie Type de paysage

Localisation de la ville
Libreville
Estuaire
Haut-Ogooué
Moyen-Ogooué
Ngounié
Nyanga
Ogooué-Ivindo
Ogooué-Lolo
Ogooué-Maritime
Woleu-Ntem
Akanda Estuaire 540 km2 Mangrove
Birougou Ngounié, Ogooué-Lolo 690 km2 Montagne
Ivindo Ogooué-Ivindo 3 000 km2 Forêt équatoriale
Loango Ogooué-Maritime 1 550 km2 Côte sableuse
Lopé Ogooué-Ivindo 4 970 km2 Forêt et savane
Mayumba Nyanga 970 km2 Côte sableuse
Minkébé Woleu-Ntem 7 560 km2 Forêt équatoriale
Monts de Cristal Estuaire 1 200 km2 Montagne
Moukalaba-Doudou Nyanga 4 500 km2 Forêt équatoriale
Mwagna Ogooué-Ivindo 1 160 km2 Forêt équatoriale
Plateaux Batéké Haut-Ogooué 2 050 km2 Forêt équatoriale
Pongara Estuaire 870 km2 Mangrove, côte sableuse
Waka Ngounié 1 070 km2 Montagne

Géographie administrative

Pays frontaliers

Les frontières terrestres du Gabon sont de 2 551 frontière commune avec la république du Congo, 350 avec la Guinée équatoriale et 298 avec le Cameroun.

Subdivisions

Le Gabon est divisé en neuf provinces, dirigées chacune par un gouverneur, elles-mêmes subdivisées en départements dépendant d'un préfet et, parfois, en districts, dépendant d'un sous-préfet.

  ·  ·  
Équateur
Estuaire
Haut-Ogooué
Moyen-Ogooué
Ngounié
Nyanga
Ogooué-Ivindo
Ogooué-Lolo
Ogooué-Maritime
Woleu-Ntem
Localisation de la ville
Franceville
Localisation de la ville
Koulamoutou
Localisation de la ville
Lambaréné
Localisation de la ville
Libreville
Localisation de la ville
Makokou
Localisation de la ville
Mouila
Localisation de la ville
Oyem
Localisation de la ville
Port-Gentil
Localisation de la ville
Tchibanga
mont Bengoué
mont Bengoué
mont Milondo
mont Milondo
mont Iboundji
mont Iboundji
Guinée équatoriale
République du Congo
Cameroun
Numérotation des provinces du Gabon
Provinces (chef-lieu entre parenthèses)
  1. Estuaire (Libreville)
  2. Haut-Ogooué (Franceville)
  3. Moyen-Ogooué (Lambaréné)
  4. Ngounié (Mouila)
  5. Nyanga (Tchibanga)
  6. Ogooué-Ivindo (Makokou)
  7. Ogooué-Lolo (Koulamoutou)
  8. Ogooué-Maritime (Port-Gentil)
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Culture

Arts traditionnels au Gabon

Masque de danse mukudji,
du peuple Punu.
Metropolitan Museum of Art

Les masques traditionnels ont une part importante dans la culture gabonaise. Chaque ethnie a ses propres masques aux significations et utilisations variées,. Ils sont fréquemment utilisés dans les cérémonies traditionnelles (mariage, naissance, deuil, etc.).

Les plus connus et les plus recherchés sur les grands marchés de l'art sont les masques téké, obamba, kota, punu et fang que l'on retrouve dans de grands musées européens, nord-américains et asiatiques,.

Religions

Généralités

Avant la colonisation, les peuples du Gabon partageaient des croyances animistes caractérisées par des mythes et des rites variés mais ayant comme points communs le culte des ancêtres, dont l'esprit pouvait toujours influer sur l'existence des vivants, et le recours aux fétiches,. Il y eut, à partir du missionnaires catholiques et protestants pour évangéliser les Gabonais,. En pratique, beaucoup de personnes associent aujourd'hui une foi chrétienne et d'anciennes croyances autochtones. Il faut noter le succès au Gabon de toutes sortes d'Églises, notamment évangéliques, inspirées de modèles américains ou africains.

Le Gabon est un pays membre de l'Organisation de la coopération islamique.

Christianisme
Église Saint-Michel de Nkembo à Libreville.

La population est estimée à 75 % catholique, 20 % protestante.

L'Église catholique au Gabon forme une province ecclésiastique composée de l'archidiocèse métropolitain de Libreville (depuis avril 1998) et de quatre diocèses : Franceville, Mouila, Oyem  et Port-Gentil.

Islam

Il existe dans le pays une minorité musulmane. Le de la CIA l'estime à 9 %, le département d'État américain à 12 % composée essentiellement d'immigrés d'Afrique de l'Ouest. Le président gabonais, Ali Bongo est devenu musulman, comme son père, Omar Bongo, converti en 1973.

Franc-maçonnerie

La franc-maçonnerie au Gabon compte un nombre notable d'adhérents. Il existe une « Grande Loge du Gabon », appartenant à la même obédience que la GNLF (Grande Loge nationale française) et un « Grand rite équatorial gabonais ».

Mouvements ésotérico-religieux

Il existe aussi un mouvement rosicrucien au Gabon,.

Les rites et traditions mystiques ethniques, en lien avec la symbolique des masques, de la musique et des danses sont encore très présents au Gabon, particulièrement le Bwiti qui s'est largement diffusé.

On retrouve notamment :

  • Bwiti,
  • Ndjembé
  • Ndjobi,
  • Mouiri ou mwiri,
  • Mvett,
  • Byeri,

Musique et danses

La musique gabonaise plonge ses racines dans la musique traditionnelle. La musique d'aujourd'hui est un mélange de sonorités traditionnelles et modernes. Les danses typiques gabonaises sont l'ingwala de l'ethnie Nzebi, l'eko de l'ethnie Fang, l'ikokou et le mbouanda des Punus ainsi que les danses mpongwè et téké. En 2016, afin de valoriser ce patrimoine, une association socioculturelle décide d'organiser le tournoi des 9 provinces, le premier concours de danses traditionnelles africaines au Gabon, dans les vestiges du CICIBA.

Littérature

Comme de nombreux pays africains jusqu'au Mvett chez les Fang, ou l'Ingwala chez les Nzebi que certains conteurs anciens et modernes s'efforcent de maintenir vivants. Les épopées fang, par exemple, ont fait l’objet de transcription et traduction par Philippe Tsira Ndong Ndoutoume, Daniel Assoumou Ndoutoume et Herbert Pepper, dont les ouvrages sont devenus incontournables dans la connaissance et l'étude du Mvett. Vincent de Paul Nyonda, davantage connu comme dramaturge, est l'auteur d'un récit mythique et populaire de l'ethnie gisir intitulé Épopée Mulombi (1987). Le poète et romancier Maurice Okoumba-Nkoghe a transmis à la postérité le récit Olende : une épopée du Gabon (1989), tiré d'une des douze branches de l'olende, celle des « fantômes ». Il s'agit d'une quête initiatique d'amour et de vérité dans les mondes visibles et invisibles pour découvrir les lois fondamentales de la vie. Okoumba-Nkoghe est également l'auteur de l'épopée Nzébi (2001), qui retrace la genèse de ce peuple d’Afrique centrale.

Dans le registre des contes et des légendes, le révérend père Henri Trilles, de même qu'André Raponda-Walker (1871-1968) ont publié, chacun, une anthologie de Contes gabonais, rassemblés au cours de leur longue existence auprès des populations gabonaises. D'innombrables autres auteurs ont poursuivi le travail de collecte de la littérature orale gabonaise : Jean-Martin Nzamba, Contes et débats traditionnels chez les punu, présente l'usage des contes dans le contexte du deuil et du mariage traditionnel ; Nza Mateki, Contes autour du feu (2004) ; Estelle Florence Ondo, Les Contes du soir (2012). Ce récit invite à être attentif aux sonorités de la nuit et de la forêt tant elles sont chargées de significations. Sur l'île et dans la savane se côtoient les hommes et les animaux avec les divers caractères : cruauté, tendresse, ruse... Dans ces contes imaginés ou inspirés des traditions orales fang, le fantastique se mêle à l'humour pour le bonheur de la communauté. Mythes et légendes fang (2009) de Paulin Nguema-Obam propose une herméneutique du mythe fondateur du peuple fang à partir de « Eyo », dont le souffle engendra « Aki Ngos », l'œuf de cuivre qui, en éclatant, donna naissance à la vie. Ce texte propose aussi une analyse des légendes de Ngourangourane et de Ozamboga qui sont une remémoration symbolique de la migration des Fang. La culture fang naît à Ozamboga par la création du conseil des sages et la célébration du culte des ancêtres. La condition humaine fournit le mythe de l'Evu qui régit toutes les croyances fang. Les dieux, les esprits célestes sont absents des mythes et des légendes fang. Le devant et l'arrière de la scène sont occupés par l'Homme. Car, pour les Fang, les mythes, les légendes ne racontent pas l'histoire des dieux, mais celle de l'Homme et des Ancêtres.

Chez les Punu, l’artiste conteur Mabik-ma-Kombil a réalisé un travail sur l’origine d’une importante tradition orale africaine : Ngongo des initiés en hommage aux pleureuses du Gabon,. La tradition de « l’oralitude » est très présente dans la musique gabonaise à travers les conteurs et les bardes anciens ; elle est surtout prégnante chez des artistes tels que Pierre-Claver Akendengue, Pierre-Claver Zeng,,, Hilarion Nguema, Jean-Christian Mackaya, alias Mackjoss, Annie-Flore Batchiellilys, François Ngwa, Alexis Abessole, Prospère Nzé, Tita Nzébi, qui font de la musique un lieu de transmission de la culture ancienne, des idéaux politiques et philosophiques.

Se situant dans la continuité de l'oralité, la littérature gabonaise émerge par la poésie (Ndouna Dépénaud, Wisi Magangue-Ma-Mbuju, Georges Rawiri, Moïse Nkoghe Mvé). Les écrivains vont aborder le genre romanesque à partir des années 1970 et surtout 1980, genre qui culminera en 1985 avec la parution de l'ouvrage de Laurent Owondo, Au bout du silence. De loin, le meilleur écrivain gabonais pour la pureté de son écriture et la profondeur philosophique des questions abordées dans son œuvre, Laurent Owondo est aussi un dramaturge talentueux. En 1990, parut sa pièce La folle du gouverneur conçue à l'occasion d'une résidence d'écriture à Limoges, en France. D'autres auteurs vont apparaître avec des récits qui abordent des thèmes socio-politiques et féministes examinant la place de la femme dans la société africaine. C'est le cas de Robert Zotoumbat, Histoire d'un enfant trouvé, d'Angèle Rawiri avec Fureurs et cris de femmes (1989), Auguste Moussirou-Mouyama, Parole de vivant (1992), Ludovic Obiang, L'enfant des masques (1999). Jean Divassa Nyama se révèle un des auteurs les plus prolifiques de la nouvelle génération dont les romans connaîtront un certain succès national et international. En 1997, il publie La vocation dignité, suivi de Oncle Mâ et Le bruit de l'héritage (2001). Freddy-Hubert Ndong Mbeng publie Les matitis, qui cherche à dépeindre la dure réalité de la vie des jeunes à Libreville au début des années 1990. Dans La mouche et la glu, Maurice Okoumba-Nkoghé présente un amour impossible entre deux jeunes gens. Au tournant des années 2000, apparut une autre vague d'écrivains composée essentiellement de femmes,: Peggy Lucie Auleley, Rêves d'enfants (1998), Chantal-Magalie Mbazoo-Kassa, Sidonie (2001), Justine Mintsa, histoire d'Awu (2000), Honorine Ngou, universitaire et essayiste, Sylvie Ntsame, en même temps propriétaire d'une maison d'éditions éponyme. Quant à Bessora, elle est davantage une écrivaine francophone, de racines partiellement gabonaises, qui commence à publier à la fin des années 1990 et reçoit des prix littéraires pour Les taches d'encre (2001) et Cueillez-moi jolis messieurs… (2007). La littérature gabonaise n'a cessé de s'enrichir avec des auteurs qui ont la double casquette de romancier et essayiste. Dans cette catégorie, on retrouve le diplomate Joel-Eric Bekale, écrivain prolifique, lauréat du Prix Ousman Sembène en 2018 pour l'ensemble de son œuvre ; Grégoire Biyogo, auteur d'ouvrages académiques, d'une trilogie romanesque (Orphée Négro, Homo Viator, La terre promise) et d'un recueil de poèmes, Au bout de l'enfer : running away (2011) ; Marc Mvé Bekale, Les limbes de l'enfer (2001). À propos de ces trois écrivains, le critique français Daniel S. Lagrange remarque : « Des poètes comme Grégoire Biyogo et des romanciers, tels Éric-Joël Bekale et Marc Mve Bekale élaborent des procédures narratives inspirées du Mvett, particulièrement à partir du maître Tsira Ndong Ndoutoume ». Daniel Mengara, enseignant installé aux États-Unis publie Mema en anglais (2003), Jean-René Ovono Mendame, Le savant inutile (2007), Bellarmin Moutsinga, La malédiction de la côte (2009), Rodolphe Ndong Ngoua, Les âmes se consument en silence (2020).

Dans cette nouvelle génération d'écrivains, Janis Otsiemi semble occuper une place à part. Non seulement il s'est spécialisé dans le roman policier à succès, mais il est aussi un essayiste talentueux qui commence à publier dès l’âge de 24 ans. On note également, depuis une dizaine d'années, l'apparition des auteurs de bandes dessinées, parmi lesquels Pahé, de son vrai nom Patrick Essono Nkouna, Jean Juste Ngomo et Privat Ngomo, Alum Ndong Minko, acte I, l’affront (2012). Ngomo est aussi auteur d'œuvres littéraires (Nouvelles d'Ivoire et d'outre-tombe, Nouvelles du Como et de nulle part) qui puisent leur inspiration dans le mysticisme, l'épouvante et le fétichisme gabonais,.

L’essai est un genre littéraire consacré à la réflexion sur un thème spécifique. Il porte sur des questions philosophiques, éthiques, politiques, culturelles, esthétiques, etc. Initialement, ce genre littéraire est né au Gabon à partir d’un effort d’exploration des valeurs culturelles du pays avant de prendre une orientation académique avec de nombreuses publications issues de recherches universitaires approfondies. L’essai politique connaît particulièrement un essor avec l'avènement des Conférences nationales de 1990, lorsque la parole, partout en Afrique francophone, se libéra, donnant lieu à des écrits assez critiques contre les régimes politiques en place. Dans ce genre, on peut classer les textes de Martin Edzodzome-Ella, parmi lesquels De la démocratie au Gabon (1993). Cet ouvrage, qui fait écho à Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique, entreprend une déconstruction des institutions politiques du Gabon dans un effort de « renouveau national ». De même, Guy Rossatanga-Rignault, universitaire à la production prolifique et au champ de réflexion relativement vaste, produit des essais qui cherchent à renouveler le questionnement sur l’ethnicité, la sociologie politique au Gabon, les sources anthropologiques du droit africain, le relativisme démocratique, ainsi que l'État africain moderne. Dans Qui t’a fait roi ? Légitimité, élections, et démocratie en Afrique (2011), il examine les procédures électorales en Afrique pour souligner leurs faiblesses et montrer que la démocratie, loin d’être un produit fini, reste un édifice imparfait, dont on doit chaque fois adapter l’architecture et la structure. Cette approche relativiste de la démocratie est battue en brèche par Marc Mvé Bekale dans Gabon, la postcolonie en débat (2003) et démocratie et mutations culturelles en Afrique noire (2005). À l’instar de Martin Edzodzome-Ella, Marc Mvé Bekale mène une lecture critique du modèle institutionnel inspiré de la République française pour montrer que son instauration en Afrique a donné lieu à un régime « hyperprésidentiel », source de dérives dictatoriales, assimilées au « nihilisme d’État » (Gabon : éthique de la résistance face au nihilisme d’État, 2020), du fait qu’un tel régime neutralise l’État de droit et les fondements de la démocratie libérale. Dans le courant analytique du modèle politique gabonais, l’on trouve Janis Otsiemi, Guerre de succession au Gabon : les prétendants (2007), Les Hommes et les femmes d'Ali Bongo Ondimba (2011) ; Wilson-André Ndombet, Renouveau démocratique et pouvoir au Gabon (1990-1993) (2009) ; Emmanuelle Nguema Minko, Gabon : l’unité nationale ou la rancune comme mode de gouvernance (2009) ; Grégoire Biyogo, Omar Bongo l’insoumis (2008) ; Télesphore Ondo, Plaidoyer pour un nouveau régime politique au Gabon (2012). L’autopsie de l'État postcolonial gabonais atteint sa phase radicale avec Daniel M. Mengara, Le Gabon en danger. Du devoir de réforme au devoir de violence (2020), une somme qui fait le tour d'horizon de la vie politique gabonaise depuis la Conférence nationale de 1990 et propose des pistes de transformation de la société gabonaise.

Cinéma

Comme celui d'autres pays africains, le cinéma gabonais souffre d'un manque de moyens financiers, du petit nombre de salles de projection disponibles dans le pays (qui préfèrent, d'ailleurs, diffuser de grandes productions commerciales) et d'un manque de public,. C'est encore à l’Institut français du Gabon (ex « centre culturel français de Libreville »), qui possède une salle de projection, qu'on a le plus de chances de voir un film gabonais.

Néanmoins, un certain nombre de films, principalement des courts-métrages, ont été produits depuis les années 1970. Plusieurs cinéastes gabonais ont d'ailleurs été primés au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Il s'agit de Philippe Mory qui tourne en tant que réalisateur en 1971 le premier long-métrage gabonais, Les tam-tams se sont tus. Considéré comme un précurseur et comme le père du cinéma gabonais, il joue son premier grand rôle dans le film français On n'enterre pas le dimanche (prix Louis-Delluc 1959) de Michel Drach, qui fait de lui une vedette internationale. Il est ainsi le premier comédien d'Afrique noire à tenir un rôle principal dans un film français,.

Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) reconnaîtra aussi Pierre-Marie Dong en 1972 et 1973 pour des courts-métrages, Imunga Ivanga pour son film Dôlè (l'argent) et Henri Joseph Koumba Bibidi pour Les couilles de l'éléphant (meilleure musique) en 2001 ; ce dernier film sera un grand succès africain, diffusé dans au moins huit autres pays. Imunga Ivanga reçoit le Tanit d'or des Journées cinématographiques de Carthage (JCC) pour Dolè. En 2013, le FESPACO consacre une journée à une rétrospective du cinéma gabonais.

Un feuilleton produit en 1994 pour la télévision gabonaise, l'Auberge du Salut, a connu un réel succès dans le pays et a été diffusé dans d'autres pays d'Afrique (Côte d'Ivoire et Burkina Faso).

Le Centre national du Cinéma gabonais (CENACI), devenu en 2010 l'IGIS (Institut gabonais de l'image et du son), dirigé jusqu'en 2009 par Charles Mensah puis par Imunga Ivanga, s'efforce de soutenir la production de films de réalisateurs gabonais.

En 2018, le documentaire Boxing Libreville d'Amédée Pacôme Nkoulou, qui met en parallèle la vie de Christ, jeune boxeur de Libreville et l'élection présidentielle gabonaise de 2016, a été sélectionné dans de nombreux festivals en Afrique et en Europe et a reçu le prix du meilleur documentaire au Festival de cine africano de Tarif (Espagne) et le Prix spécial du jury du Festival international du film documentaire d'Agadir (Maroc).

Sport

Le football est le premier sport au Gabon. Le pays dispose d'un championnat professionnel de football à 14 clubs, la LINAF. En 2011, le Gabon est champion d'Afrique de football des moins de 23 ans. En 2012, il co-organise la coupe d'Afrique des nations de football avec la Guinée équatoriale ; il atteint le stade des quarts de finale. Le Gabon accueille la Coupe d'Afrique des nations de football 2017.

Une palette d'autres sports existe dans le pays, tels l'athlétisme, le basket-ball, la boxe et les sports de combat, le cyclisme, avec la Tropicale Amissa Bongo, compétition internationale équivalent à un « Tour du Gabon cycliste » ainsi que le marathon du Gabon qui se déroule tous les ans, en novembre, dans les rues de Libreville.

Le Gabon est aussi une destination touristique pour la pêche sportive (au tarpon notamment) avec les sites de Setté Cama et la lagune Fernan Vaz.

Le Gabon a participé à dix éditions des Jeux olympiques d'été (jamais aux Jeux olympiques d'hiver). Aux Jeux olympiques de Londres, en août 2012, le Gabon obtient la première (et pour l'instant la seule) médaille olympique de son histoire grâce à Anthony Obame qui remporte la médaille d'argent en taekwondo dans la catégorie des plus de 80 ,. Le même devient champion du monde de taekwondo en plus de 87 ,.

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Le Gabon dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
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Notes
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