Sallertaine

Localisation

Carte du monde

Sallertaine : descriptif

Informations de Wikipedia
Sallertaine

Sallertaine est une commune française située dans le département de la Vendée, en région Pays de la Loire. Ses habitants sont appelés les Sallertainois. Elle a reçu le label VMA - Ville et Métiers d’Art en 2011 avec une trentaine d’artistes et d’artisans d’art dont une quinzaine sont installés à l’année.

Géographie

Le territoire municipal de Sallertaine s'étend sur 4 976 hectares. L'altitude moyenne de la commune est de 6 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 0 et 18 mètres,.

Construit sur un îlot calcaire, Sallertaine est un bourg de fondation très ancienne dont le nom garderait le souvenir des marais salants qui l'entouraient jadis. Il domine le marais, vaste étendue sillonnée de part et d'autre de multiples canaux.

Communes limitrophes de Sallertaine
Saint-Urbain Saint-Gervais Châteauneuf
La Barre-de-Monts Sallertaine La Garnache
Saint-Jean-de-Monts Le Perrier Challans

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 amplitude thermique annuelle de 13 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune du Perrier à 5 vol d'oiseau, est de 12,8 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. « Commune 31510 », Géofla, version 2.2, base de données de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
  2. « Sallertaine », Répertoire géographique des communes, fichier de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).

Histoire

Préalablement à la construction d'un lotissement, le service régional de l'archéologie des Pays de la Loire a prescrit un diagnostic archéologique, réalisé en décembre 2007 sous la direction de Jean-Yves Langlois de l'Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP). Ce travail, réalisé au lieu-dit de la Caillaudière, a révélé une occupation gallo-romaine. L'aménageur bénéficiant du fonds national d'archéologie préventive (FNAP), une fouille archéologique a eu lieu d' à août 2009 sous la responsabilité de Marie-Claude Bakkal-Lagarde, ingénieur de recherches de l'INRAP. L'emprise d'environ un demi-hectare était pour partie composée de terre noire nécessitant la mise en œuvre de techniques peu usitées pour l'époque antique mais bien connue des préhistoriens (notamment relevé 3D de tous les artefacts). Les recherches révélèrent la présence d'un quartier urbain du Haut-Empire qui s'étend au nord et à l'ouest. Le quartier fouillé se distingue des sites gallo-romains traditionnels par la présence de tuguria (tugurium au singulier). Ces unités d'habitation composées d'une pièce unique étaient réalisées en bois et torchis avec une couverture de chaume ou de roseau (ancêtre des bourrines ?). Les pièces étaient repérables par les solins de pierres (schiste et calcaire). Quelque trois mille clous, souvent en relation avec les solins, suggèrent un assemblage de planches pour la réalisation des parois. Une quinzaine de tuguria ont été localisées. Quatre possédaient un foyer composé d'une sole d'argile réalisée sur le sol. Sept disposaient d'un puits individuel (avec cuvelage en pierre sèche). Les puits et les pièces d'habitats s'organisent de part et d'autre de venelles qui aboutissent sur des voies empierrées de galets et graviers orientées est-ouest et nord-sud. Plusieurs périodes d'aménagement et réaménagement ont été pressenties lors de la fouille. L'étude du mobilier et les analyses de lames minces (micromorphologie) apportent des données plus précises. Le site a été occupé exclusivement pendant le Haut-Empire.

Aucun vestige de période antérieure ou postérieure n'a été découvert lors de la fouille de 2008-2009. Le mobilier archéologique est principalement constitué de fragments de poteries (plus de 60 000 tessons), céramique commune et sigillée et de faune (avec une forte représentation des ovicaprinés, puis les bovinés et très peu de suinés) (Ouest-France ). La céramique a révélé l'importance de l'axe ligérien dans les échanges économiques avec le Centre de la France.

Concernant le paléoenvironnement, ce quartier d'habitat du Haut-Empire était sur le littoral du marais breton-vendéen dont le colmatage était probablement amorcé. Aucune activité artisanale ne fut découverte dans ce quartier, suggérant que les habitants pouvaient avoir des activités en relation avec la rupture de charge des bateaux et des moyens terrestres. [1] [2] [3] [4] [5] [6]

  1. «  » [vidéo], sur YouTube (consulté le ).

Héraldique

Blason
Tiercé en bande : au 1er d'or, au 2e d'azur à trois canards d'argent volant en bande, au 3e de sinople ; à la crosse au naturel chargeant, à senestre l'or et le sinople et disparaissant sous l'azur.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.

Sallertaine dans la littérature

Découvrez les informations sur Sallertaine dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.

1542 autres localités pour la Pays-de-la-Loire

Vous pouvez consulter la liste des 1542 autres localités pour la Pays-de-la-Loire sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-pdl/villes.html.

Version en cache

21/11/2024 23:28:04 Cette version de la page est en cache (à la date du 21/11/2024 23:28:04) afin d'accélérer le traitement. Vous pouvez activer le mode utilisateur dans le menu en haut pour afficher la dernère version de la page.

Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-pdl/40287.html

L'infobrol est un site personnel dont le contenu n'engage que moi. Le texte est mis à disposition sous licence CreativeCommons(BY-NC-SA). Plus d'info sur les conditions d'utilisation et sur l'auteur.