Sainte-Luce-sur-Loire

Localisation

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Sainte-Luce-sur-Loire : descriptif

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Sainte-Luce-sur-Loire

Sainte-Luce-sur-Loire est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire. La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays historique du Pays nantais. Sainte-Luce-sur-Loire est longée par la Loire, et parsemée de nombreux manoirs construits par les notables nantais aux XVIIIe et XIXe siècles

Ancien lieu de résidence des évêques de Nantes, rurale jusqu'au milieu du XXe siècle, la commune est profondément modifiée par l'expansion urbaine de Nantes, notamment avec l'apparition de vastes zones pavillonnaires

L'activité de maraîchage, dominante après la Seconde Guerre mondiale, est en voie de disparition, en raison de la pression foncière des zones d'habitation et d'autres activités économiques.

Géographie

Situation

Localisation de Sainte-Luce-sur-Loire dans le département de la Loire-Atlantique.

Sainte-Luce-sur-Loire est située sur la rive droite (nord) de la Loire, à 6 km à l'est de Nantes (centre).

Les communes limitrophes sont (en sens inverse des aiguilles d'une montre) Nantes, Basse-Goulaine, Saint-Julien-de-Concelles, Thouaré-sur-Loire et Carquefou.

Communes limitrophes de Sainte-Luce-sur-Loire
Carquefou
Nantes Sainte-Luce-sur-Loire Thouaré-sur-Loire
Loire
Basse-Goulaine
Loire
Saint-Julien-de-Concelles

Les limites de la commune sont :

  • le ruisseau de l'Aubinière à l'ouest avec Nantes ;
  • la route départementale 723 au nord avec Carquefou ;
  • la Loire au sud avec Saint-Julien-de-Concelles et Basse-Goulaine ;
  • le ruisseau de Guette-Loup à l'est avec Thouaré-sur-Loire.

Géologie

Une partie de la commune est caractérisée géologiquement par les dépôts de la Loire : c'est le « couloir ligérien ». Il s'agit grossièrement du sud de la commune. Le lit du fleuve occupe une large zone dépressionnaire. Les alluvions de cette zone sont parfois récentes, et également constituées de dépôts du quaternaire. Le lit actuel de la Loire est colmaté en surface par des vases molles et des sédiments majoritairement constitués de mica. Pendant la transgression flandrienne, la zone d'écoulement du fleuve a varié d'un bord à l'autre de son lit. Les parties les plus profondes de celui-ci ne se situent pas nécessairement sous son cours actuel.

Plus au nord, le sous-sol est constitué de micaschistes, des argiles compactés. Par endroits se sont formés des dépôts de limons éoliens (lœss) et des dépôts de sable, vestiges de la période du pliocène, pendant laquelle la mer recouvre la région du couloir ligérien. Les dépôts de surface proviennent du substrat rocheux métamorphique originaire de l'érosion du massif granitique du Sillon de Bretagne.

La partie la plus au nord de la commune est occupée par un plateau qui fait suite au sillon de Bretagne. Il est recouvert de limons, cailloutis et d'argile.

Relief

Le relief du territoire de Sainte-Luce-sur-Loire, est marqué par la présence de la Loire et s’étend en pente douce du Nord au Sud vers le fleuve. Il est structuré en trois parties couvrant chacune approximativement un tiers de la commune. Au nord, un plateau culmine à 35 mètres. Partant de là, un coteau en pente douce rejoint le lit de la Loire.

Sainte-Luce-sur-Loire compte sur son territoire une île de Loire, l'île Clémentine, au sud-est de la commune.

Hydrographie et hydrologie

Le village de Bellevue vu depuis la rive opposée de la Loire.

La Loire, dont le bassin versant couvre environ 20 % du territoire français, a un régime hydraulique très variable (70 à 200 étiage, 5 500 crue), soumis notamment à l'effet des marée auquel est sujette la côte atlantique. Le champ d'expansion du fleuve représente un quart du territoire de Sainte-Luce-sur-Loire. L'activité humaine (extraction de sable, creusement du chenal de navigation vers l'estuaire) a provoqué une baisse de 5 mètres de la ligne d'eau, et a augmenté l'amplitude de l'effet de marée. Sainte-Luce-sur-Loire se situe à la limite de la remontée saline due à l'apport de sel provoqué par la marée. Les modifications effectuées par l'Homme ont entraîné un accroissement du débit du fleuve qui entraîne un glissement plus rapide des sédiments, modifiant la composition de la végétation.

Quatre ruisseaux complètent le réseau hydrographique de la commune. L'Aubinière, à l'ouest, délimite le territoire de Nantes. Le Guette-Loup, à l'est, délimite le territoire de Thouaré-sur-Loire. Le Plessis-Maillard est en partie canalisé en conduit le long de l'autoroute A811. Les Islettes, en partie canalisé, coule au milieu des tenues maraîchères.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 amplitude thermique annuelle de 13,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Haie-Fouassière », sur la commune de La Haie-Fouassière à 12 vol d'oiseau, est de 12,8 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Voies de communication et transports

Réseau routier
Ponts de Bellevue du périphérique nantais, permettant le franchissement de la Loire.

Sainte-Luce est traversée par deux axes importants de l'agglomération nantaise :

  • le périphérique (entre la porte de Sainte-Luce se situant sur le territoire de Nantes, et la porte d’Anjou), après cette porte le périphérique franchit la Loire sur les ponts de Bellevue ;
  • l’autoroute A811 (entre l'échangeur de Vieilleville avec l'A11 et la porte d'Anjou du périphérique).

Les fréquentations respectives de ces deux axes étaient, en 2007, de 63 400 véhicules par jour et 29 400 véhicules par jour.

Au nord, l'ancienne route nationale 23 devenue route départementale 723 (ou route de Paris) est un axe très fréquenté (15 500 véhicules par jour en 2007), desservant une zone d'activité économique. Cet axe, situé à la limite avec la commune de Carquefou, constitue une coupure urbaine.

Deux routes traversent le centre-ville de Sainte-Luce : la RD68 et la RD337. La première, qui suit un axe est-ouest, est très encombrée aux heures de pointe (jusqu'à 16 100 véhicules par jour sur la partie ouest en 2007), et a une fonction de voie de communication vers les communes de Thouaré-sur-Loire et Mauves-sur-Loire à l'est, qui entre en conflit avec son rôle de desserte du centre-ville. La seconde, dans un axe nord-sud, structure l'accès au nord de la commune (11 200 véhicules par jour en 2007).

Voies ferroviaires

Le territoire de la commune est traversé, en limite de sa zone inondable au sud, par la ligne de Tours à Saint-Nazaire, par laquelle passent les liaisons de Nantes vers Angers et Paris. La gare, ouverte en , très excentrée, a été mise en annexe entre 1955 et 1970, puis détruite en . L'hypothèse de mise en place d'un arrêt du TER est liée à la construction d'une nouvelle station dans le secteur de la Mignonnerie (près de la salle de spectacle Ligéria). Ce choix dépend de travaux à réaliser dans la gare de Nantes, dont la configuration en 2012 ne permet pas l'augmentation du trafic TER.

Transports en commun

La ville est desservie par plusieurs lignes de bus du réseau TAN : la ligne C7 assurant des liaisons vers Nantes, Thouaré-sur-Loire et le bourg de Sainte-Luce, la ligne 77 desservant les zones d’activités du nord de la commune, et les lignes 80 et 87 effectuant des liaisons transversales vers les quartiers résidentiels. Les destinations principales des usagers de ces lignes sont la ligne 1, le lycée La Colinière et la gare de Thouaré-sur-Loire,,.

  1. «  », sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
  2. «  », sur le site du Conservatoire régional des rives de la Loire et de ses affluents (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  12. «  », sur le site de la mairie de Sainte-Luce-sur-Loire (consulté le ).
  13. Carte interactive du réseau TAN


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Toponymie

Vers l'an 800, il est fait mention des termes : « Chassiacum » ou, selon les rédacteurs, « Chezal », « Chassalineum » ou « Chassaliacum ». Selon les archivistes Léon Maître et Paul de Berthou, au Moyen Âge, le toponyme Chasseil et ses variantes (« Chefsail », « Chesail », « Chessail » ou encore « Chefseil ») désigne la source du Seil, ruisseau qui coule à l’ouest de la commune. Ce nom est utilisé pour désigner une métairie sur un document datant de 1076.

Au début  siècle se forme la paroisse Sainte-Luce de Chefsail, sous le patronage de sainte Lucie. Au cours du  siècle, le territoire paroissial, dans son ensemble, est désigné par le nom de sainte Luce, ou sainte Lucie.

Le nom de la localité est attesté sous la forme Sancta Lucia au .

Officiellement orthographiée Sainte Luce à sa création en 1793, elle est écrite Sainte-Luce au bulletin des lois en 1801. En 1920, le nom de la commune devient Sainte-Luce-sur-Loire.

Le nom de Sainte-Luce-sur-Loire vient de sainte Luce ou Lucie (vierge et martyre), patronne de la paroisse.

Le nom attribué par l’Office public de la langue bretonne est « Santez-Lusenn », en référence à la graphie latine Sancta Lucia du . En gallo, le nom de la commune est « Saentt-Lucz ».

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  2. a et b «  », sur le site de l'Office de la langue bretonne (consulté le ).
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  4. infobretagne.com, «  ».
  5. «  », sur le portail géographique que la Bretagne (consulté le ).


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Histoire

Moyen Âge

Dans le système féodal, le territoire fait partie jusqu'à la Révolution du comté et de la sénéchaussée de Nantes. En 851, la région passe sous contrôle breton, « Chefsail » (puis Sainte-Luce) fait partie du royaume puis du duché de Bretagne.

Partie ancienne de l’hôtel de ville, le château de Chassay est à l’origine la résidence de campagne des évêques de Nantes. Une première demeure est construite semble-t-il sur le site dès le  siècle. Elle est habitée par saint  (qui l'aurait fait construire selon certaines sources, et il y aurait accueilli le poète Venance Fortunat, mais cette dernière hypothèse ne semble pas être suffisamment étayée) à l'emplacement d'une ancienne villa romaine baptisée Cariacum, située sur le tracé de la plus ancienne voie romaine de la région (déjà mentionné au  siècle) et qui menait à Nantes via Doulon, village lui aussi habité dès l'époque gallo-romaine.

En 1076, l’évêque de Nantes, Guérech II de Cornouaille (ou Quiriac), donne à son frère Benoît, abbé de la puissante abbaye Sainte-Croix de Quimperlé, une de ses métairies à Chasseil.

Époque moderne

Au cours du  siècle, le territoire paroissial, dans son ensemble, est désigné par le nom de Sainte-Luce, patronne de l'église qui est alors construite au milieu de l'ancien cimetière se trouvant à l'entrée ouest du bourg (l'existence de l'ancien presbytère attenant à ce dernier, au 3 rue du Président Coty, baptisé « Maison Auvigne » et datant de 1450, en atteste la présence).

En 1532, à la suite de l'Union de la Bretagne à la France, Sainte-Luce-sur-Loire est intégrée au royaume de France.

y séjourne le , à l’invitation de l’évêque Philippe du Bec, avant d’entrer à Nantes pour y signer son célèbre édit ; il est accueilli au château de Chassay. Autre hôte célèbre de la paroisse, le cardinal de Richelieu est hébergé au château de la Haie en 1626, lors d'un voyage à Nantes.

Depuis la Révolution

Lors de la Révolution française, quelques victimes sont à déplorer dans la commune. Des canonnières sont postées sur ses rives. L'empereur traverse Sainte-Luce le .

Au cours de la révolution, Sainte-Luce est choisie comme résidence secondaire par des notables nantais, ce qui entraîne la construction ou la reconstruction de manoirs.

En 1844, les crédits sont débloqués pour la construction de la ligne de chemin de fer de Tours à Nantes, dont le tracé passe par le sud de Sainte-Luce. En , une gare apparaît sur le territoire de la commune. En 1878, une nouvelle église est construite. En 1893, une épidémie de phylloxera détruit une grande partie du vignoble, jusque-là très présent dans la production agricole de la commune.

Après la Seconde Guerre mondiale, pendant laquelle Sainte-Luce se situait dans la zone occupée par l'armée allemande, la commune bénéficie de l'arrivée de 187 maraîchers auparavant installés sur des terres de la commune de Nantes, mais qui sont expulsés dans le cadre du plan de reconstruction et d'aménagement mis en place en 1948.

Terre rurale depuis l'origine, Sainte-Luce ne connaît d'activité « industrielle » que l'exploitation du sable de Loire — liée notamment à l'activité maraîchère — avant l'urbanisation rapide commencée dans les années 1960.

  1. a et b «  », sur Infobretagne (consulté le ).
  2. «  », sur le site de la mairie de Sainte-Luce-sur-Loire (consulté le ).


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Héraldique


D'azur à une clef d'or et une épée d'argent garnie aussi d'or, passées en sautoir, et à la bordure d'hermine.

Le centre du blason représente l'écu du chapitre épiscopal de Nantes : d'azur à une clef d'or et une épée d'argent, la garde et la poignée d'or passée en sautoir. En effet, la majeure partie du territoire de l'ancienne paroisse de Sainte-Luce appartenait à la juridiction de l'évêché de Nantes. L'idée d'utiliser cet écu est venue de la découverte d'une pierre de bornage par un maraîcher de La Haye. Cette pierre armoriée portait à son avers l'écu du chapitre épiscopal, et servait à matérialiser les limites des juridictions. La bordure d'hermine évoque le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance de la ville au duché de Bretagne sous l'Ancien Régime. (Les quatorze épis d'or symbolisent les quatorze anciennes maisons nobles de Sainte Luce : La Thébaudière, La Chaussée, La Haie, Le Patis-Mandin, La Poitevinière, Belle-Rivière, Le Grand-Plessis, La Guyonnière, Le Perrier, La Mignonnerie, Le Linot, Le Chassay, La Gabillaudière (Nobilière), La Saminière[réf. nécessaire].

Blason conçu par M. Trégouët et l'héraldiste Michel Pressensé (délibération municipale du ).

Sur la version du blason présente sur le site de la mairie de Sainte-Luce-sur-Loire (et sur les bâtiments municipaux), la clef et l’épée sont en pal (verticaux) en non en sautoir (croisés) ; les épis mentionnés dans la description ci-dessus y figurent également.

  1. «  », sur le site de la mairie de Sainte-Luce-sur-Loire (consulté le ).

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-pdl/40282.html

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