Saint-Viaud

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Saint-Viaud : descriptif

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Saint-Viaud

Saint-Viaud est une commune de l'Ouest de la France située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire. La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du pays de Retz et dans le pays historique du Pays Nantais. Saint-Viaud comptait 2 360 habitants au dernier recensement de 2014

Les habitants de la commune s'appellent les Vitaliens.

Logo de la commune

L'actuel logo date de 2015

Géographie

Situation de la commune de Saint-Viaud dans le département de la Loire-Atlantique.

Saint-Viaud est situé au sud de l'estuaire de la Loire, à 17 Saint-Nazaire, à 4 Paimbœuf et à 40 km à l'ouest de Nantes.

Les communes limitrophes sont Paimbœuf, Corsept, Saint-Père-en-Retz, Chaumes-en-Retz et Frossay.

Selon le classement établi par l'Insee en 1999, Saint-Viaud est une commune rurale non polarisée (cf. Liste des communes de la Loire-Atlantique).

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 amplitude thermique annuelle de 12,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Nazaire-Montoir », sur la commune de Montoir-de-Bretagne à 13 vol d'oiseau, est de 12,6 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 amplitude thermique annuelle de 12,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Nazaire-Montoir », sur la commune de Montoir-de-Bretagne à 13 vol d'oiseau, est de 12,6 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).

Urbanisme

Typologie

Au

La commune, bordée par l'estuaire de la Loire, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (91,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (33,8 %), prairies (29,6 %), terres arables (26,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,5 %), zones urbanisées (1,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4 %), forêts (0,9 %), mines, décharges et chantiers (0,8 %), zones humides intérieures (0,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).

Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
  1. «  », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  2. a et b Insee, «  ».
  3. «  », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), «  », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  5. «  », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  6. «  », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  7. «  », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).


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Typologie

Au

La commune, bordée par l'estuaire de la Loire, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit.

  1. «  », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  2. a et b Insee, «  ».
  3. «  », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), «  », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
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  6. «  », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).


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Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (91,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (33,8 %), prairies (29,6 %), terres arables (26,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,5 %), zones urbanisées (1,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4 %), forêts (0,9 %), mines, décharges et chantiers (0,8 %), zones humides intérieures (0,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).

Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
  1. «  », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).


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Toponymie

Saint-Viaud est attesté sous sa forme latine Sanctus Vitalus dès 1123.

Le nom de Saint-Viaud viendrait de Saint Vital (Sanctus Vitalus en latin). Au saint Vital (ou Viau ou Viaud), ascète irlandais, se serait retiré sur le mont Scobrit, sur lequel il bâtit un ermitage à partir duquel le bourg actuel se développa.

La commune se situe au nord de la zone de transition linguistique entre le gallo et le poitevin. En gallo, le nom de la commune peut s'écrire Saint Viaod selon l'écriture ABCD ou Sint Viao selon l'écriture MOGA. La prononciation traditionnelle locale est [].

En breton, la commune a été baptisée Sant-Widel-Skovrid à la fin du XXe siècle par l'Office Public de la Langue Bretonne, signifiant « Saint-Viaud-Scobrit ». Scobrit étant le nom du mont sur lequel est bâti le bourg actuel.

  1. Jean-Pierre Brunterc’h, « Puissance temporelle et pouvoir diocésain des évêques de Nantes entre 936 et 1049 », Mémoires de la Société Historique et Archéologique de Bretagne, t.LXI, 1984, p. 32.
  2. «  », sur vendee.catholique.fr (consulté le ).
  3. infobretagne.com, «  ».
  4. «  », Institut du Galo
  5. «  », Chubri
  6. Le breton a été parlé dans la commune jusqu'au breton de la Loire-Atlantique.

Histoire

  • 847 : Les reliques de Saint-Vital sont transportées à Tournus près d'Autun en Bourgogne devant les invasions normandes.
  •  : Les insurgés de Vue, Frossay et Saint-Viaud vont attaquer la commune de Paimboeuf où réside la garnison républicaine.
  •  : s'arrête sur l’île du Carnet en se rendant à Paimboeuf.
  • 1856 : l'église actuelle est finie d'être construite.
  • De 1917 à 1919 est implanté sur la commune au lieu-dit « la Ville en Bois » un centre d'aérostation maritime construit par la marine française. Les dirigeables surveillaient la façade atlantique de l'île d'Oléron à Belle-Île. Le
  •  : Tragédie de la Brosse. Il s'agit du dernier fait militaire de la Seconde Guerre mondiale sur le territoire français. La grange où étaient déposées les armes des prisonniers allemands explose faisant 7 victimes, soit 5 FFI du Limousin, le receveur de Saint-Viaud et un facteur de Paimboeuf. Le responsable de la section des FFI, André Desorteaux, petit-fils du maire d'Oradour-sur-Glane qui pense dans un premier temps que les Allemands avaient piégé la grange, évite que les prisonniers stationnés dans le champ d'à côté ne soient massacrés.
  • 1978 : Création de l'usine Zircotube.
  • 1979 : Les bras de Loire sont comblés près des îles du Carnet pour lancer le projet d'une centrale nucléaire au Carnet.
  • 2000 : Intégration de l'usine Zircotube au sein de la Compagnie européenne du zirconium (CEZUS).
  1. «  », sur saint-viaud.fr (consulté le ).
  2. «  », sur saint-viaud.fr (consulté le ).
  3. «  », sur chemin-memoire39-45paysderetz.e-monsite.com (consulté le ).
  4. « Mémoire. L’ordre du Mérite pour le citoyen d’honneur de Saint-Viaud », Ouest-France.fr,‎ .
  5. «  », sur saint-viaud.fr (consulté le ).

Héraldique

Blasonnement :
D'or à la croix de sable, chargée sur les quatre bras d'un cordon de Saint Vital d'argent.
Commentaires : Ce blason évoque le blasonnement du pays de Retz : d'or à la croix de sable, rappelant l'appartenance de Saint-Viaud au pays de Retz ; le cordon de Saint Vital est une cordelière. Blason conçu par 1946.

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1790 1791 Jean Lequimener Sans étiquette Prêtre recteur
1791 1794 Vincent Bécard Sans étiquette  
janvier 1794 décembre 1794 Jean Morice Sans étiquette  
1794 1795 Jacques Avril Sans étiquette  
1795 1803 Valentin Augot Sans étiquette  
1803 1813 Henri-René Riou Sans étiquette  
1813 1830 Amand Reliquet de Lepertière Conservateur et Royaliste Propriétaire du château du Pé au Midy
1830 octobre 1846 William Leray Sans étiquette Propriétaire du château du Plessis Grimaud
octobre 1846 mars 1848 Amand Reliquet de Lepertière Conservateur et Royaliste Propriétaire du château du Pé au Midy
mars 1848 septembre 1848 Justin Vallée Sans étiquette  
septembre 1848 août 1852 Amand Reliquet de Lepertière Conservateur et Royaliste Propriétaire du château du Pé au Midi
août 1852 novembre 1868 Justin Vallée Sans étiquette  
15 novembre 1868 20 mai 1888 Narcisse Prosper Richard Sans étiquette Entrepreneur de travaux publics
20 mai 1888 5 avril 1903 François Boquien Sans étiquette Notaire
5 avril 1903 10 mai 1925 Adolphe Jollan de Clerville Conservateur Médecin, président du Conseil général de la Loire-Inférieure
10 mai 1925 7 octobre 1945 Louis Jollan de Clerville Conservateur Industriel nantais
7 octobre 1945 26 octobre 1945 Joseph Guimard Sans étiquette Commerçant
26 octobre 1945 27 mars 1965 Auguste Boutin   Artisan Charpentier Menuisier
27 mars 1965 14 mars 1971 Francis Fillaud   Directeur de la Laiterie de Saint-Père en Retz
1971 2001 Fernand Bouchereau RPR Directeur d'école
mars 2001 mars 2014 André Barreau Sans étiquette Artisan électricien
mars 2014 En cours Roch Chéraud Sans étiquette chargé d'affaires Économie Sociale et Institutionnels
Les données manquantes sont à compléter.

Le , les habitants de la commune de Saint-Viaud sont les premiers de Loire-Atlantique à pouvoir s'exprimer sur la réunification et l'Assemblée de Bretagne lors d'une votation organisée par le collectif Dibab. Pour pouvoir participer au scrutin, il fallait avoir au moins 16 ans et pouvoir justifier sa domiciliation dans la commune. Il y a eu 336 votants sur 1 566 inscrits sur les listes électorales, ce qui représente un taux de participation de 20 %. Les participants s'exprimant à 75 % pour une Bretagne à cinq départements et à plus de 80 % pour la fusion des conseils départementaux et du conseil régional.


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  1. Saint-Viaud : 75 % de oui pour la réunification, mais faible participation, Christophe Turgis, France 3 Pays de la Loire, .

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008.

En 2022, la commune comptait 2 846 habitants, en évolution de +15,83 % par rapport à 2016 (Loire-Atlantique : +6,68 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 6781 1941 4401 3321 6271 5751 6121 6161 702
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 8231 7441 6151 5881 6071 6681 7541 7101 672
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6141 5541 4961 4911 4331 3701 3601 3841 417
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 4881 5081 3591 5761 7131 8402 0462 1062 336
2018 2022 - - - - - - -
2 5642 846-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999 puis Insee à partir de 2006.)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,3 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 299 hommes pour 1 265 femmes, soit un taux de 50,66 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,58 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
0,6 
5,7 
75-89 ans
6,0 
14,1 
60-74 ans
13,7 
18,5 
45-59 ans
18,7 
22,8 
30-44 ans
22,9 
14,4 
15-29 ans
16,0 
24,1 
0-14 ans
22,2 
Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2021 en pourcentage
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,8 
75-89 ans
8,6 
15,1 
60-74 ans
16,4 
19,4 
45-59 ans
18,8 
20,1 
30-44 ans
19,3 
19,2 
15-29 ans
17,4 
19,5 
0-14 ans
17,6 
  1. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  2. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  3. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  4. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
  5. Insee, «  », (consulté le ).
  6. Insee, «  », (consulté le ).


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Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008.

En 2022, la commune comptait 2 846 habitants, en évolution de +15,83 % par rapport à 2016 (Loire-Atlantique : +6,68 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 6781 1941 4401 3321 6271 5751 6121 6161 702
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 8231 7441 6151 5881 6071 6681 7541 7101 672
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6141 5541 4961 4911 4331 3701 3601 3841 417
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 4881 5081 3591 5761 7131 8402 0462 1062 336
2018 2022 - - - - - - -
2 5642 846-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999 puis Insee à partir de 2006.)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,3 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 299 hommes pour 1 265 femmes, soit un taux de 50,66 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,58 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
0,6 
5,7 
75-89 ans
6,0 
14,1 
60-74 ans
13,7 
18,5 
45-59 ans
18,7 
22,8 
30-44 ans
22,9 
14,4 
15-29 ans
16,0 
24,1 
0-14 ans
22,2 
Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2021 en pourcentage
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,8 
75-89 ans
8,6 
15,1 
60-74 ans
16,4 
19,4 
45-59 ans
18,8 
20,1 
30-44 ans
19,3 
19,2 
15-29 ans
17,4 
19,5 
0-14 ans
17,6 
  1. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  2. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  3. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  4. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
  5. Insee, «  », (consulté le ).
  6. Insee, «  », (consulté le ).


Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/> correspondante n’a été trouvée

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008.

En 2022, la commune comptait 2 846 habitants, en évolution de +15,83 % par rapport à 2016 (Loire-Atlantique : +6,68 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 6781 1941 4401 3321 6271 5751 6121 6161 702
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 8231 7441 6151 5881 6071 6681 7541 7101 672
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6141 5541 4961 4911 4331 3701 3601 3841 417
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 4881 5081 3591 5761 7131 8402 0462 1062 336
2018 2022 - - - - - - -
2 5642 846-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999 puis Insee à partir de 2006.)
Histogramme de l'évolution démographique
  1. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  2. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  3. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  4. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.


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Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,3 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 299 hommes pour 1 265 femmes, soit un taux de 50,66 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,58 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
0,6 
5,7 
75-89 ans
6,0 
14,1 
60-74 ans
13,7 
18,5 
45-59 ans
18,7 
22,8 
30-44 ans
22,9 
14,4 
15-29 ans
16,0 
24,1 
0-14 ans
22,2 
Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2021 en pourcentage
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,8 
75-89 ans
8,6 
15,1 
60-74 ans
16,4 
19,4 
45-59 ans
18,8 
20,1 
30-44 ans
19,3 
19,2 
15-29 ans
17,4 
19,5 
0-14 ans
17,6 
  1. Insee, «  », (consulté le ).
  2. Insee, «  », (consulté le ).

Lieux et monuments

  • Le château du Plessis-Mareil est inscrit comme monument historique en 1978.
  • La villa du Plessis-Grimaud date de 1508. Il devient en 1872 orphelinat départemental agricole pour les garçons orphelins jusqu'en 1949. Actuellement, ce château abrite des chambres d'hôtes.
  • L'église Saint-Vital (reconstruite au Haut Moyen Âge.
  • La croix Saint Vital à la pierre Cantin
  • Le calvaire de la Grand'Croix
  • La croix percée
  • Le moulin de la Ramée
  • Le menhir de la Tuterie
  • Le canal de la Martinière
  1. « Le Plessis-Grimaud, une propriété se découvre », Ouest-France.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

  • Canton de Saint-Père-en-Retz
  • Communauté de communes du Sud Estuaire
  • Pays de Retz Atlantique
  • Pays de Retz
  • Pays traditionnel de Bretagne
  • Pays nantais
  • Liste des communes de la Loire-Atlantique
  • Loire-Atlantique
  • Pays de la Loire
  • Bretagne

Liens externes

  • Notices d'autorité :
    • BnF (données)
  • Ressources relatives à la géographie :
    • Ldh/EHESS/Cassini
  • Ressource relative à plusieurs domaines :
    • Annuaire du service public français
  • Site de la mairie

Articles connexes

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Cartes

Géographie

Situation de la commune de Saint-Viaud dans le département de la Loire-Atlantique.

Saint-Viaud est situé au sud de l'estuaire de la Loire, à 17 Saint-Nazaire, à 4 Paimbœuf et à 40 km à l'ouest de Nantes.

Les communes limitrophes sont Paimbœuf, Corsept, Saint-Père-en-Retz, Chaumes-en-Retz et Frossay.

Selon le classement établi par l'Insee en 1999, Saint-Viaud est une commune rurale non polarisée (cf. Liste des communes de la Loire-Atlantique).

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 amplitude thermique annuelle de 12,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Nazaire-Montoir », sur la commune de Montoir-de-Bretagne à 13 vol d'oiseau, est de 12,6 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).

Toponymie

Saint-Viaud est attesté sous sa forme latine Sanctus Vitalus dès 1123.

Le nom de Saint-Viaud viendrait de Saint Vital (Sanctus Vitalus en latin). Au saint Vital (ou Viau ou Viaud), ascète irlandais, se serait retiré sur le mont Scobrit, sur lequel il bâtit un ermitage à partir duquel le bourg actuel se développa.

La commune se situe au nord de la zone de transition linguistique entre le gallo et le poitevin. En gallo, le nom de la commune peut s'écrire Saint Viaod selon l'écriture ABCD ou Sint Viao selon l'écriture MOGA. La prononciation traditionnelle locale est [].

En breton, la commune a été baptisée Sant-Widel-Skovrid à la fin du XXe siècle par l'Office Public de la Langue Bretonne, signifiant « Saint-Viaud-Scobrit ». Scobrit étant le nom du mont sur lequel est bâti le bourg actuel.

  1. Jean-Pierre Brunterc’h, « Puissance temporelle et pouvoir diocésain des évêques de Nantes entre 936 et 1049 », Mémoires de la Société Historique et Archéologique de Bretagne, t.LXI, 1984, p. 32.
  2. «  », sur vendee.catholique.fr (consulté le ).
  3. infobretagne.com, «  ».
  4. «  », Institut du Galo
  5. «  », Chubri
  6. Le breton a été parlé dans la commune jusqu'au breton de la Loire-Atlantique.

Histoire

  • 847 : Les reliques de Saint-Vital sont transportées à Tournus près d'Autun en Bourgogne devant les invasions normandes.
  •  : Les insurgés de Vue, Frossay et Saint-Viaud vont attaquer la commune de Paimboeuf où réside la garnison républicaine.
  •  : s'arrête sur l’île du Carnet en se rendant à Paimboeuf.
  • 1856 : l'église actuelle est finie d'être construite.
  • De 1917 à 1919 est implanté sur la commune au lieu-dit « la Ville en Bois » un centre d'aérostation maritime construit par la marine française. Les dirigeables surveillaient la façade atlantique de l'île d'Oléron à Belle-Île. Le
  •  : Tragédie de la Brosse. Il s'agit du dernier fait militaire de la Seconde Guerre mondiale sur le territoire français. La grange où étaient déposées les armes des prisonniers allemands explose faisant 7 victimes, soit 5 FFI du Limousin, le receveur de Saint-Viaud et un facteur de Paimboeuf. Le responsable de la section des FFI, André Desorteaux, petit-fils du maire d'Oradour-sur-Glane qui pense dans un premier temps que les Allemands avaient piégé la grange, évite que les prisonniers stationnés dans le champ d'à côté ne soient massacrés.
  • 1978 : Création de l'usine Zircotube.
  • 1979 : Les bras de Loire sont comblés près des îles du Carnet pour lancer le projet d'une centrale nucléaire au Carnet.
  • 2000 : Intégration de l'usine Zircotube au sein de la Compagnie européenne du zirconium (CEZUS).
  1. «  », sur saint-viaud.fr (consulté le ).
  2. «  », sur saint-viaud.fr (consulté le ).
  3. «  », sur chemin-memoire39-45paysderetz.e-monsite.com (consulté le ).
  4. « Mémoire. L’ordre du Mérite pour le citoyen d’honneur de Saint-Viaud », Ouest-France.fr,‎ .
  5. «  », sur saint-viaud.fr (consulté le ).

Héraldique

Blasonnement :
D'or à la croix de sable, chargée sur les quatre bras d'un cordon de Saint Vital d'argent.
Commentaires : Ce blason évoque le blasonnement du pays de Retz : d'or à la croix de sable, rappelant l'appartenance de Saint-Viaud au pays de Retz ; le cordon de Saint Vital est une cordelière. Blason conçu par 1946.

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Saint-Viaud dans la littérature

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1540 autres localités pour la Pays-de-la-Loire

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